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anti-national - Page 649

  • Immigration, encore et toujours...

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    Par Patrick Parment 

    L’une des raisons majeures pour lesquelles Jean-Marie Le Pen n’a jamais quitté la bouglionesque scène politique française – outre sa volonté de ne pas disparaitre des écrans – c’est bien en raison de la pérennité du thème migratoire en France d’une part, en Europe d’autre part. De l’émergence du Front national en 1986 à aujourd’hui, l’immigration est le sujet dominant au regard de tous les dysfonctionnements qu’elle provoque dans tous les États européens et notamment en matière de sécurité. Mais pas que.

    Longtemps les politiques de la bien-pensance ont caché le sujet sous le tapis. De Mitterrand à Hollande, tous nos présidents se sont défilés du plus calamiteux d’entre eux, Jacques Chirac, et de son clone Sarkozy. Aujourd’hui, grâce aux Italiens le sujet éclate à la figure de Macon et mieux encore, de Bruxelles.

    Au niveau européen, deux blocs se dessinent. Côté occidental, nos impuissantes démocraties aux mains d’une classe politique vendue à l’idéologie mondialiste ; côté oriental, une Europe saine qui refuse une immigration qui viendrait mettre en danger ses fondamentaux raciaux et culturels.

    Sauf qu’en Europe de l’Ouest, les peuples ne semblent plus l’entendre de la même oreille depuis qu’on les a couillonnés avec le traité de Lisbonne. Les parti populistes comme ils disent, ne cessent de progresser. On voit d’ailleurs que les plus laxistes, hier encore, en matière d’accueil, le Danemark et la Suède, sont aujourd’hui les plus radicaux en matière d’expulsion. Quid de l’Allemagne et du million d’immigrés accueillis par l’irresponsable Angela Merkel ?

    Emmanuel Macron est dans une nasse. Il aimerait passer pour le grand réformateur de l’Europe et ambitionne de constituer un groupe au Parlement européen sur lequel s’appuyer. Et jouir de cette « aura » pour rebondir à la présidentielle de 2020. Il risque quelque déconvenue. Tout ce qu’il a fait en matière d’immigration, malgré les efforts de son ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, c’est de coller à cette « part obscure » de l’Europe bienveillante à l’égard des migrants.

    Le débat sur l’immigration est par ailleurs en train de se « nationaliser » au sein des tous les pays européens. Auquel il convient d‘ajouter l’apparent désintéressement des Américains pour l’Europe qui déstabilise sa gouvernance actuelle et cet idiot utile de Jean-Claude Juncker.

    Comme le rappelait un auteur anglais récemment*, à l’heure où la Chine, l’Inde, le Japon et la Russie contrôlent leur immigration, on ne voit pas à quel titre l’Europe se devrait d’accueillir toute la misère du monde !

    (*) Douglas Murray, Le suicide de l’Europe, 2018, L’Artilleur.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Et en même temps ce serait bien de dire la vérité…

    verite-sort-du-puit-libre-de-droit-235x300.jpgAprès sa promotion du lobby  LGBTI à l’Elysée sous couvert de fête de la musique, dont les images humiliantes pour notre prestige national ont fait le tour du monde,  Emmanuel Macron était hier au  Vatican  pour y rencontrer le  pape. Le grand écart du en  même temps comme technique de communication et procédé politique? Mais pour quels résultats ? M. Macron  a également reçu à la  basilique du Latran  le titre,  qui revient à tout président de la République française, de  « premier et unique chanoine d’honneur. »  Le Figaro rapporte qu’outre le pape François avec lequel il s’est entretenu quelques heures auparavant,  « le président a eu également un entretien avec le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin (le premier ministre du Saint-Siège) et le chef de la diplomatie, l’Anglais Mgr Gallagher. Il a été question de la place de l’Église en France, de la protection de l’environnement, des migrations, de la prévention et la résolution des conflits notamment par le désarmement. On a aussi parlé du Moyen-Orient, de l’Afrique. Sans oublier une réflexion conjointe sur les perspectives du projet européen. Le fait que ce sujet soit placé en fin de communiqué montre, dans le langage du Vatican, toute son importance et la place que ce thème a pris dans les discussions. Côté Élysée, on ajoutait à cette liste, la laïcité, les sujets sociétaux avec ce qualificatif: ce fut un échange très libre et intense. »

    Echange très libre  avec un pape dont les positions  immigrationnistes,   motivées  par une charité chrétienne bien dévoyée et au final meurtrière, destructrice (l’enfer est pavé de bonnes intentions), sont en adéquation avec  la politique d’ accueil en France  d’une immigration massive qui ne se dément pas.  Autre signal envoyé à tous  ceux qui veulent se donner bonne conscience en exigeant la   générosité,  quand bien même  leur laxisme renforce les mafias des passeurs et accélère les départs, M. Macron a accepté  que nous prenions à notre  charge sur notre sol un quota des clandestins  qui ont embarqué sur le navire de l’ONG allemande Lifeline.

    Liberté d’Emmanuel Macron qui l’a conduit jeudi dernier à stigmatiser  dans un discours d’une grandiloquence ridicule, qui ne fut  pas sans rappeler les heures sombres du hollandisme,  «la lèpre qui monte » en Europe, comprendre les Européens qui s’opposent à l’immigration, « le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent et ceux qui trahissent » (sic).

    Invitée de franceinfo lundi, Marine s’est indignée de  « ce propos  indigne et éminemment critiquable (…). Nous sommes nombreux à ce titre à être des lépreux (…), (Emmanuel Macron)   insulte ainsi des dizaines de millions d’Européens (et) des gouvernants de pays de l’Union européenne (…). S’il pensait pouvoir porter l’idée d’une Europe nouvelle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il apporte la guerre, car ce sont des propos de guerre contre des pays de l’Union européenne. »

    Certes, il se trouve toujours des propagandistes experts en (vraies)  fausses nouvelles, mais eux encouragés à les divulguer quand elles  vont dans le sens du camp du bien, pour nous dire que nous nous trompons, que nous fantasmons, que nous sommes des ânes.

    L’escroc intellectuel et philosophe pipo(le) Bernard-Henry Lévy s’est livré ainsi le 24 juin à un beau numéro de bonimenteur en affirmant au micro de David Doukhan dans l’émission Le Grand Rendez-Vous d’ Europe 1 qu’ «Il n’y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul, c’est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l’Europe et les gens qui rentrent est à peu près à zéro. »

    Sur la plateforme de l’Afp de vérification des informations (fat-checking) baptisée Factuel,   Guillaume Daudin a rétabli la vérité en citant la journaliste d’Europe 1 Géraldine Woessner : « Depuis 1985, le solde migratoire corrigé, soit la différence entre l’accroissement total de la population et l’accroissement naturel (naissances moins décès), est positif (…) si (BHL)  voulait dire que ce solde migratoire s’approchait de zéro ces dernières années, c’est tout aussi faux: même s’il a entamé une décrue depuis, il a connu en 2015 un pic, similaire à un précédent autour de l’année 2003.» «Depuis 1992, le solde migratoire corrigé a été l’élément principal de la croissance démographique (dans l’UE) explique Eurostat – l’institut en charge des statistiques pour l’Union européenne, NDLR. Pour l’année 2016, le seul solde migratoire a fait augmenter de 1,54 millions d’habitants la population totale de l’Union européenne à 28 pays (Royaume-Uni donc compris), portant cette population à 511,8 millions d’habitants. Au 1er janvier de cette année là, il y avait 35,1 millions de personnes nées en dehors de l’Union européenne à 28 pays et vivant dans un état membre.»  Se basant toujours sur cette même étude d’Eurostat, qui jusqu’à preuve du contraire n’est pas sous la coupe des populistes, Mme  Woessner a également  précisé  que la population européenne avait augmenté de 35 millions d’habitants depuis 1990 et que « 77% de cette augmentation (avait pour cause) le  seul solde migratoire. »

    Migrations que certains soutiens financiers du candidat Macron de 2017  encouragent très clairement, d’après les informations publiées le 17 juin  par le média italien  Il Populista  et relayées notamment  par le site media-presse.info :« le piratage de la boîte courriel d’Emmanuel Macron a livré des informations très intéressantes. Les 21.075 fichiers inclus dans les 71.848 courriels piratés (…) ont enfin livré tous leurs secrets. On y découvre notamment les financements accordés à Emmanuel Macron sous forme de prêts : 8 millions de la part du Crédit Agricole, mais également 2.365.910,16 € de la part de George Soros ; 976.126,87 € de la part de David Rothschild et 2.145.100 € de la part de la banque Goldman-Sachs. Et le site italien de s’interroger :  Et à ce stade, il est légitime de demander en retour ce qu’ils ont demandé, ces magnats de la finance qui n’agissent certainement pas par un pur esprit ‘patriotique’. Et combien pèse leur soutien dans les choix du président … »

    Alors, la vérité est-elle tombée  au fond du puits comme l’affirmait Démocrite? Il serait  certainement tout aussi légitime que les équipes de communicants de M.  Macron qui doivent faire face actuellement aux suspicions entourant les comptes de campagne de leur champion, répondent aussi aux informations qu’affirment détenir ce média transalpin. Pour notre part, nous ne sommes pas en mesure pour l’instant  d’infirmer ou de confirmer lesdites révélations qui interviennent au moment ou le président de la république a déclenché  une guerre médiatique contre le gouvernement de nos camarades  italiens décidés à se libérer du joug euromondialiste. 

    Ce qui est en tout cas certain constate Bruno Gollnisch, c’est  qu’avec l‘arsenal répressif contre les informations  qualifiées (unilatéralement) de fake news qui en train de voir le jour, il deviendra  très difficile demain  d’énoncer des vérités auxquelles la plèbe ne doit pas avoir accès...Mais ne désespérons pas,  cette nouvelle offensive liberticide de l’Etat macronien  relève de la panique et s’apparente à une fuite en avant. Le choc du réel, comme à chaque fois, balaiera mensonges et faux-semblants… avant qu’il ne soit trop tard, espérons-le,  et c’est bien là la raison d’être du combat historique mené par les nationaux! … 

    https://gollnisch.com/2018/06/27/et-en-meme-temps-ce-serait-bien-de-dire-la-verite/

  • Les projets secrets de Daech pour semer la terreur en France

    Pendant que le ministère de l'Intérieur interpelle des pères de famille qui se préparent visiblement à se défendre, l'Etat islamique se prépare à envoyer des adolescents-soldats ayant grandi en Syrie commettre des attentats en France. Ces "Lionceaux du Califat" ont grandi en Syrie, ont été recrutés par l'Etat islamique et ils seraient au coeur d'un projet secret mené par l'organisation terroriste. Ce projet serait même entré en phase opérationnelle. Les détails font froid dans le dos :

    • Recruter des enfants ayant grandi en Syrie.
    • Attendre qu'ils grandissent pour qu'ils deviennent "méconnaissables", "pour pas qu'il y ait de reconnaissance faciale".
    • Une fois passée l'adolescence, les envoyer en France commettre des attentats.

    L'Etat islamique envisagerait aussi de commettre des attaques dans les campagnes françaises.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Libye : Salvini poursuit sa guerre contre les ONG qui recueillent les migrants en Méditerrané

    Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur, poursuit sa guerre contre les ONG qui recueillent les migrants en Méditerranée.

    Au lendemain du mini-sommet européen consacré aux migrants, le ministre italien de l’Intérieur s’est rendu lundi à Tripoli pour tenter de négocier l’installation d’un centre de migrants dans le pays. Peine perdue: les autorités libyennes s’opposent catégoriquement à ce projet. Du moins pour l’instant.

    Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur: « Vu que l’Union européenne a déjà trouvé 6 milliards d’euros pour défendre ses frontières orientales en impliquant la Turquie nos amis libyens font la même demande pour une intervention tout aussi concrète là d’où partent les migrants depuis les pays plus au sud« .

    http://www.fdesouche.com/1031221-libye-salvini-poursuit-sa-guerre-contre-les-ong-qui-recueillent-les-migrants-en-mediterranee

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN CHEZ RUQUIER : QUAND LES HYÈNES CHASSENT EN MEUTE…

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    Quand les hyènes chassent en meute, c’est Nicolas Dupont-Aignan qui en fait les frais.

    Je me demande quand les politiciens de la droite nationale vont enfin décider de boycotter « On n’est pas Couché ». Aller ainsi à l’abattoir comme faire-valoir de la pensée unique relève presque du suicide. C’est ce qu’a fait Nicolas Dupont-Aignan samedi dernier. Félicitons d’abord le président de Debout la France pour son calme et sa retenue devant la hargne et la haine étalées à son égard par Ruquier et ses sbires de circonstance. Il a été digne jusqu’au bout.

    Face à lui, et de gauche à droite de l’écran, Christine Angot, l’écrivain dont les yeux trahissent cette haine mal dissimulée pour tout ce qui est, à son goût, trop à droite de l’échiquier politique. À côté d’elle, un grand (par la taille) monsieur aux lunettes noires qui ressemblait à un apparatchik stalinien, tout de noir vêtu et, semble-t-il, désireux de garder l’anonymat de ses propos. Ensuite, Yann Moix dans le rôle de l’accusateur public, qu’on ne présente plus. Une grande blonde qui n’a pas dit un mot, une dame d’origine africaine plus soucieuse d’accuser à tour de bras l’ex-puissance coloniale française de tous les maux que d’écouter les réponses à ses accusations et, enfin, l’inénarrable Jean Benguigui, l’acteur venu compléter l’équipe d’accusateurs publics mis en scène par Ruquier, dindon plus que jamais gloussant dans son rôle de président de séance.

    Cette émission a été pathétique parce que transformée en procès public d’un homme aux arguments pourtant évidents de lucidité et d’une grande courtoisie. On dit toujours que les loups chassent en meute, mais là, on a eu la preuve que les hyènes ne sont pas en reste puisqu’elles ont donné la mesure de leur talent dans ce domaine. Ruquier a été pitoyable tant il a été évident qu’il n’était pas là pour modérer le débat mais seulement pour rire avec ses hyènes de service. Rire sinistre maladroitement caché derrière des mimiques qui cachent une hargne hystérique digne des émissions de Radio Pyongyang de la belle époque…

    Seul point positif, finalement, dans toute cette affaire : l’intolérance et le prêt-à-penser étalés au grand jour qui ne prennent même plus la peine d’un semblant d’objectivité et d’honnêteté intellectuelle.

    http://www.bvoltaire.fr/nicolas-dupont-aignan-chez-ruquier-hyenes-chassent-meute/

  • Les pays de Visegrád ont boycotté le mini-sommet de Bruxelles sur la crise migratoire

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    – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les pays de Visegrád, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Tchéquie, ont boycotté le mini-sommet européen qui s’est tenu hier dimanche à Bruxelles.

    Le chancelier autrichien Kurz, qui doit prendre la présidence de l’Union européenne en juillet prochain pour six mois, s’est rendu à ce sommet pour faire entendre la position des pays d’Europe centrale : un meilleur contrôle des frontières et un renforcement de la lutte contre les réseaux de passeurs.

    Macron, en colère a fustigé « des pays qui bénéficient massivement de la solidarité européenne et qui revendiquent massivement leur égoïsme national ».

    Au moment où le navire de l’ONG allemande Lifeline, chargé de 239 violeurs de frontière potentiels, s’est vu refuser l’accostage en Italie, il y a peu de chances qu’un consensus sur la crise migratoire soit trouvé entre les différents membres de l’Union Européenne.

    https://fr.novopress.info/211334/les-pays-de-visegrad-ont-boycotte-le-mini-sommet-de-bruxelles-sur-la-crise-migratoire/

  • La “lèpre qui monte ” : la police mobilisée, par Ivan Rioufol

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    L’actualité fait bien les choses : après la mise en garde d’Emmanuel Macron, jeudi, contre “une lèpre qui monte” chez les populistes, la Direction générale de la sureté intérieure vient d’interpeler un groupuscule d’extrême-droite, dans la nuit de samedi à dimanche. Les dix personnes arrêtées, inconnues des fichiers, étaient organisées pour projeter des actions violentes contre des cibles islamistes. Selon les enquêteurs, les suspects avaient “un projet de passage à l’acte violent, aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane“. Ils auraient notamment eu dans le collimateur des imams radicaux, des détenus islamistes sortant de prison ou encore des femmes voilées choisies au hasard dans la rue. Un retraité de la police nationale dirigerait le réseau.

    L’enquête devra déterminer le degré d’avancement et de maturité du projet. Selon les échanges interceptés par la DGSI, les suspects voulaient se procurer des armes. Familiers de stands de tirs, certains en possédaient déjà. Comme le reconnait l’Afp, ce lundi, “il s’agit d’un rare dossier judiciaire impliquant la mouvance de l’ultradroite au sein du pôle antiterroriste de Paris qui a connu depuis 2015 un important contentieux lié à la menace terroriste djihadiste”. En 2017, un autre groupe d’extrême droite avait été arrêté. De l’aveu même du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, il ne constituait pas “la bande la plus sérieuse qu’on ait arrêtée au cours des derniers temps“. Réagissant aux dernières arrestations, SOS Racisme estime que cette affaire montre “que les racistes (…) se sentent suffisamment soutenus pour passer de leur pensée-poubelle à des actes sanglants“.

    Vu l’imprécision des charges et des soupçons qui pèsent, pour l’instant, sur cette mouvance extrémiste, il est loisible de faire un lien politique entre l’opération de police et la dramatisation voulue par le chef de l’Etat. A l’entendre, les années 30 se profileraient dans le réveil des nations, des peuples, des souverainetés, des frontières. Lépreux seraient donc, à ses yeux, tous ceux qui, lassés des élites déconnectées, se montrent de plus en plus à l’écoute des populistes. Pour Macron, ces derniers participent à une dérive violente. Elle serait opportunément illustrée par ce groupuscule baptisé Action des Forces Opérationnelles (AFO). L’enquête dira la dangerosité des dix branquignols.

    Il apparaît néanmoins que ce type de mouvance reste jusqu’à présent très marginale. Le spectre fasciste est de ces propagandes menées par ceux qui sont les premiers à dénoncer l’instrumentalisation des peurs. Les mêmes hurlent à l’esprit complotiste, sans s’apercevoir qu’ils en sont les promoteurs. En insultant les Français coupables de s’alarmer de la vulnérabilité de leur pays, Macron révèle la panique qui le gagne. Le populisme n’a évidemment rien à voir avec “cette lèpre qui monte”. L’expression pourrait convenir, en revanche, au totalitarisme islamique que ne nomme pas le chef de l’Etat et que protègent des associations antiracistes. La lèpre que combat le président est dans l’article 2 de la Constitution française : “Le principe de la République est (…) : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple“. Faut-il, comme le proposait Brecht, dissoudre le peuple ?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 25 juin 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Herve Juvin : du vide politique à l'urgence nationale

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    Hervé Juvin nous présente son dernier ouvrage France le moment politique paru aux éditions du Rocher.
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  • Et Manu, tu (re)descends

    rodin-le-penseur.jpgLe président turc sortant Recep Tayyip Erdogan et son parti islamiste AKP n’ont pas vraiment  la cote en Europe mais ont remporté largement les élections présidentielle et législatives de cette fin de semaine en Turquie. M. Erdogan a été réélu dés le premier tour, promettant de se doter au passage de pouvoirs (encore) renforcés et l’AKP est assuré de rafler la majorité au Parlement. Il parait pourtant que l’opposition croyait en ses chances…  Résultats électoraux qui coïncident  avec le tenue dimanche d’un mini-sommet européen sur la crise migratoire visant à déminer le terrain avant le Conseil européen de jeudi et vendredi. Comme il fallait s’y attendre,  les positions entre gouvernements européens sont trop dissemblables pour que ce mini-sommet ait pu accoucher d’un quelconque résultat. La veille, le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini  dénonçait « l’arrogant président français ». Un  donneur de  leçons, hypocrite, incapable d’appréhender la catastrophe économique, sociale,   identitaire que  représente pour l’Italie l’arrivée massive de  clandestins.  Invité de france info hier, François Gemenne, chercheur à l’université de Liège et à Science Po Paris, spécialiste des flux migratoires, actait lui aussi par avance  l’échec de ce mini-sommet « convoqué par Jean-Claude Juncker pour essayer de sauver Angela Merkel, en grande difficulté en Allemagne du fait de sa mise sous pression par le parti bavarois CSU, qui lui intime de trouver une solution (à la crise migratoire) .»  « De plus, plusieurs pays, notamment d’Europe centrale et de l’Est, membre du groupe de Visegrad, ont annoncé qu’ils ne viendront pas. Il y a une sorte de fuite en avant. Plus personne ne sait que faire face à cette question, face à une crise montée en épingle, qui menace le projet européen lui-même.»

    Un climat général, couplé à l’absence de résultats tangibles de ce gouvernement sur le front de l’emploi, la poursuite de la dégradation  du niveau et de la qualité de vie des classes moyennes et populaires,  qui expliquent la nouvelle érosion de la cote de popularité d’Emmanuel Macron. Celle-ci a atteint selon  un sondage Ifop paru hier  dans le Journal du Dimanche  son plus bas niveau depuis un an,   avec  seulement 40% de sondés satisfaits de l’action du président contre 64% en juin 2017; une courbe descendante que suit dans les mêmes proportions le Premier ministre Edouard Philippe.

    Mais la politique se nourrit et s’incarne aussi par des symboles, aussi,  il y a  fort à parier que la fête de la musique organisée  par Emmanuel Macron dans la cour de l’Elysée le 21 juin laissera  des traces.  Elle vient télescoper, saborder les efforts qu’avaient entrepris le chef de l’Etat pour restaurer la dignité d’une fonction présidentielle qui   avait  très abîmée par Nicolas Sarkozy et François Hollande.

    RT l’a relevé « la fête de la musique 2018 de l’Elysée  avait été annoncée en grandes pompes comme un événement extraordinaire : pour la première fois, la musique électronique ferait son entrée dans la cour du palais présidentiel le 21 juin (…). Mais c’est la prestation de Kiddy Smile qui aura fait le plus couler d’encre  (…) : il a amené avec lui un aréopage d’exubérants danseurs pratiquant le voguing (danse développée par la communauté LGBT afro-américaine) (…). D’autres ont simplement noté le message sous-jacent du t-shirt du DJ Kiddy Smile : Une fête de la musique à l’Elysée politique : Kiddy Smile dénonce la loi Asile et Immigration en portant un t-shirt Fils d’immigrés, noir et PD sur scène.»

    « Sur son compte Facebook, le musicien a explicité sa démarche en ces termes le 20 juin : Je sais ce que représente l’Elysee en terme d’oppression et d’histoire pour QPOC / POC (queer people of color) et la communauté LGBTQIA+ ainsi que la répression des migrants mais je crois fermement au high jacking du pouvoir en place de l’intérieur et a la création du discours la où il n’y en a plus/pas : cette invitation à mixer dans la demeure temporaire de Macron se présente à moi comme une opportunité de pouvoir faire passer mes messages : moi fils d’immigrés noir pédé va pouvoir aller au cœur du système et provoquer du discours de par ma présence.»

    « Le portrait pour lequel le couple présidentiel a pris la pose avec les danseurs de Kiddy Smile a également fait réagir la presse.» Albert Zennou rédacteur en chef du service politique du Figaro ou  encore sa collègue journaliste Eugénie Bastié   ont eu beau  jeu comme d’autres d’établir un parallèle entre un Macron  recadrant (avec raison)   un collégien  qui l’avait interpellé irrespectueusement le 18 juin en marge des commémorations  au Mont-Valérien  « parce que ça porte atteinte à la fonction présidentielle et (qui)  en même temps (transforme) l’Elysée en boite de Nuit».

    Cette photo  surréaliste ou Emmanuel et Brigitte Macron  sont cernés  par des créatures LGBT a été particulièrement mal vécue par  beaucoup de Français expatriés  (ils sont officiellement  1,8 millions) dans des nations où la tenue est encore de mise. Certains d’entre eux nous ont écrit   pour nous faire part de leur honte pour  l’image de la France  devant  la consternation incrédule de nos amis étrangers, mais aussi devant la  risée et les quolibets dont notre pays est l’objet  depuis que cette photo notamment  s’est répandue sur les réseaux sociaux…

    Alors,  nous sommes en effet ici dans le  «en  même temps » macronien  qui confine peut-être  au dédoublement de personnalité. Nous notions vendredi sur ce blogue cette réflexion de  Brice Couturier, chroniqueur sur France Culture,  qui expliquait  que « Macron est hanté par l’idée que la France est victime d’une crise civilisationnelle et culturelle, autant sociale et économique. Il faut donc réconcilier les mémoires nationales et restaurer une fierté nationale. »

    L’inénarrable militant-journaliste  anti-national Bruno Roger-Petit, aujourd’hui porte-parole de l’Elysée,  confiait au Monde en mai dernier que M. Macron, tout  fédéraliste européiste qu’il est,  se voyait comme le successeur  des 40 rois qui ont fait la France. Un Macron qui comme nos rois sanctifiés le jour du sacre par la Sainte Ampoule,  serait un  représentant de Dieu sur terre, et dont il explique l’appétence  pour les bains de foule en référence aux rois thaumaturges qui guérissaient  les écrouelles: « Pour lui (E. Macron), le toucher est fondamental, c’est un deuxième langage. C’est un toucher performatif : Le roi te touche, Dieu te guérit. Il y a là une forme de transcendance.»

    Bref, Emmanuel Macron aurait compris les deux dimensions de la politique, la sacrée et la profane,  l’importance de ne pas désacraliser le pouvoir, en lecteur peut-être  de l’historien Ernst Kantorowicz qui,  dans Les deux corps du Roi, avait montré en quoi le monarque médiéval possédait un double corps : le corps naturel, mortel, et le corps surnaturel, celui qui incarne le principe dynastique et ne meurt pas…

    Autant dire note Bruno Gollnisch,  que cette fête de la musique élyséenne nous replonge dans la vulgarité la plus crasse et  que ce solstice d’été 2018  écornera durablement  l’image solaire,  jupitérienne de notre  monarque républicain.  Certes, certains pourraient nous rétorquer que nous  étions le 21 juin  dans l’exceptionnel  et non pas dans la règle… Un peu à l’image  des Saturnales de la Rome Antique, dont le carnaval moderne est le dérivé, ces fêtes ou les serviteurs commandaient aux maîtres et ceux-ci les servaient.  Un monde renversé l’espace d’un instant, ou tout se faisait à rebours de l’ordre normal… qui n’est pas  de faire danser des travelos en résille sur le perron de l’Elysée pendant que Manu frappe dans ses mains et que Brigitte tape du pied…

    Le problème c’est que nous sommes rentrés depuis longtemps dans le règne du carnaval permanent, de  l’inversion dans tous les domaines.  Au risque  de passer pour des pisse-froids,  ce type de spectacle au cœur d’un lieu symbolisant le pouvoir Français est consternant.  Mais nous assumons nos répugnances, un homme sain doit en avoir,  et comme le soulignait  Jiddu Krishnamurti, « ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade. »

    https://gollnisch.com/2018/06/25/et-manu-tu-redescends/

  • Des centaines de milliers de déboutés du droit d’asile s’évaporent en Europe

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    En Suisse, un centre de regroupement pour déboutés du droit d’asile, situé au centre du Canton de Zürich, déclare avoir perdu la trace de 309 des 649 des « hôtes » qui lui avaient été confiés depuis Mars 2017. En vertu des accords de Dublin, ce type de centre est l’ultime destination avant leur expulsion soit vers un pays tiers soit vers leur pays d’origine.

    Malgré sa porosité, ce type de centre a le mérite d’exister en Suisse, contrairement à la situation dans de nombreux pays européens. En Finlande, où ce dispositif n’existe pas, ce sont 5 300 demandeurs d’asile qui ont « échappé » au contrôle gouvernemental.

    Pire, en Allemagne, le gouvernement fédéral a dû reconnaître avoir perdu la trace de 130 000 demandeurs d’asile. C’est pourtant dans cette population que se trouvaient les auteurs des attaques terroristes de Berlin (Anis Amri) et de Stockholm (Rakhmat Akilov).