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anti-national - Page 712

  • Où Mathieu Bock-Côté parle du « multiculturalisme comme religion politique ». A écouter sans modération !

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    C'est depuis trois ans que nous suivons avec une attention et une empathie particulières les publications de Mathieu Bock-Côté. Dans leFigaro, sur Causeur ou sur son blogue duJournal de Montréal. C'est le 5 mars 2015 que nous avons commenté et repris pour la première fois l'un de ses articles qui traitait du terme Français de souche. Bien d'autres articles ont suivi depuis, qui constituent un corpus intellectuel de grande qualité, face à la crise des sociétés modernes. Nous y avons toujours trouvé non seulement matière à accord mais aussi, pour nous, de puissants éléments de réflexion et d'enrichissement. Mais qui était ce Québécois intellectuellement si sympathique ? Jusqu'à récemment, nous ne l'avions pas rencontré. Or, nous semble-t-il, Mathieu Bock-Côté est l'un de ces penseurs, de ces auteurs, qu'il faut non seulement lire, mais aussi entendre et écouter. En voici une occasion pour les lecteurs de Lafautearousseau surtout accoutumés à le lire. Dans la vidéo qui suit, Mathieu Bock-Côté parle avec fougue, passion, humour et chaleur de son dernier livre et, il nous semble qu'il y donne en même temps un condensé de sa pensée. Un grand moment, à ne pas rater !  Lafautearousseau    

     
    Conférence de Mathieu Bock-Côté,sociologue, enseignant et essayiste, sur son livre « le multiculturalisme comme religion politique », à l'occasion de la fête du livre organisée par Renaissance Catholique à Villepreux le dimanche 4 décembre 2016. 

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/12/13/ou-mathieu-bock-cote-parle-du%C2%A0-multiculturalisme-comme-relig-6008064.html

  • André Bercoff : On assiste aux prémices d’un très grand bouleversement dans les médias, qu’ils soient audiovisuels ou écrits !

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    Début 2018, André Bercoff, Éric Brunet et Gilles-William Goldnadel lancent ensemble une webtélé qui s’appellera La France libre.
    Dans un paysage médiatique en pleine restructuration, l’idée est de faire du décryptage, de l’humeur, de l’humour. Et de mettre des mots sur les maux.

    André Bercoff précise que ce projet cherche aussi à dépasser les clivages politiciens :

    Les étiquettes ne m’intéressent pas du tout. On peut donner l’étiquette que l’on veut.
    Personnellement, je considère que la gauche n’est plus du tout à gauche, la droite ne sait plus où elle est et, quant au reste, les Insoumis ou les centristes, ils ne se portent pas mieux.
    Dans un paysage de décomposition, essayons de prendre des marques et de mettre les mots vrais sur les vrais maux. Je ne sais pas si nous y arriverons, mais nous essaierons.
    Nous avons cette ambition, en tout cas.

    https://fr.novopress.info/208851/andre-bercoff-on-assiste-aux-premices-dun-tres-grand-bouleversement-dans-les-medias-quils-soient-audiovisuels-ou-ecrits/
  • Zoom - François Billot de Lochner : Non à la république islamique de France

  • ANTIRACISME : LA CHASSE AU MICHEL LEEB EST OUVERTE

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    Les antiracistes, jamais ne se reposent. Quelle énergie. Dernier trophée en date de ce safari permanent : Michel Leeb.

    À chaque jour sa dinguerie. En trois huit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Les antiracistes jamais ne se reposent. Quelle énergie. Dernier trophée en date de ce safari permanent : Michel Leeb et ses fameux sketches sur les Africains. À la manœuvre, une certaine Eva Doumbia, cofondatrice du collectif Décoloniser les arts. Lequel appelle, ce jeudi 14 décembre, à un sit-in devant le Casino de Paris, là où l’humoriste donnera son prochain spectacle. S’asseoir pour mieux montrer qu’on se tient debout, en quelque sorte.

    Eva Doumbia :

    « Pour moi, c’est un grand retour en arrière, ce retour de Michel Leeb. C’est le retour d’une espèce de France raciste, où on peut se permettre de dire n’importe quoi, où on peut se permettre de ne pas prendre en compte 30 % de la population qui n’est pas blanche en France et qui est complètement niée et moquée. »

    Ah bon ?

    Car ce qui est grave aujourd’hui l’est encore plus qu’hier, à l’en croire :

    « Si, dans les années 1980, on subissait cette chose-là parce que nos parents étaient dans un grand souci d’intégration, donc en fait, il ne fallait pas faire de vagues. Les parents que nous sommes devenus, ayant ce souvenir-là, on n’a absolument pas envie que nos enfants subissent cette chose-là. Comme on ne peut plus mettre des Noirs en cage, on ne peut plus se moquer des Noirs et les comparer à des singes. Cela n’est plus possible, cela n’est pas drôle. »

    Vraiment ?

    Si l’on résume, pour ne heurter personne, la seule poilade citoyenne consistera bientôt à ne railler que les blondes et les Belges, en attendant que ces derniers ne s’organisent à leur tour en collectif. Mais, petit détail, Michel Leeb incarnerait une « espèce de France raciste », parce que Blanc se moquant des Noirs. Et seuls les Noirs auraient donc le droit de se moquer des Noirs. Mais alors, quid d’un Dieudonné, fils d’un père noir et d’une mère blanche, qui brocarde indifféremment les Blancs et les Noirs ? Dans quelle case le ranger ? Celle de l’oncle Tom ? Non, on plaisante, évidemment.

    Et quand Patrick Timsit, humoriste juif, se paye la tête des Juifs, faut-il le traîner en justice pour antisémitisme ? On pourra, bien sûr, doubler la mise avec Gad Elmaleh, autre humoriste juif et marocain, qui en sort souvent de belles sur les Marocains et les Juifs, pour judéophobie et arabophobie aggravées. On allait oublier Michou et ses plaisanteries de garçon de bain. Michou est un peu homosexuel, dit-on, mais n’hésite pas à faire rire des homosexuels. Homophobie ? Et quid des poursuites à engager si la cible de ses flèches, non contente d’être de la jaquette, se révélait être un Juif noir, genre Falasha, vivant en couple avec un Marocain ?

    Il est probable qu’Eva Doumbia n’aille pas chercher aussi loin, car pour elle l’affaire est simple et déjà entendue de longue date : la seule victime qui vaille ne saurait être autre que noire. Soit un assez bel exemple de racisme inversé, puisque cantonnant ses frères et sœurs de peau en un éternel état d’infériorité.

    Comme quoi tout n’est pas tout blanc bleu dans cette histoire, comme dirait le Schtroumpf noir.

    http://bvoltaire.com/antiracisme-chasse-michel-leeb-ouverte/

  • RELOCALISATION DES IMMIGRANTS ILLÉGAUX : LES PAYS DU GROUPE DE VISEGRÁD NE RECULERONT PAS

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    Le système de relocalisation a fait la preuve de son inefficacité, ce qui ne semble pas perturber les eurocrates.

    Jeudi dernier, la Commission européenne a porté devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) l’affaire de la relocalisation des demandeurs d’asile arrivés illégalement en Grèce et en Italie. Le plan adopté par le Conseil de l’Union européenne en septembre 2015 prévoyait que 120.000 immigrants illégaux, en plus des 40.000 qui avaient déjà été convenus, seraient « relocalisés » dans un autre pays de l’Union européenne selon un système de quotas obligatoires.

    Aucun pays ne s’est dégagé de ses obligations, mais trois revendiquent officiellement leur refus de prendre ne serait-ce qu’un seul immigrant illégal : la Pologne, la Tchéquie et la Hongrie, au nom de leur souveraineté nationale. Ils expliquent que le système de relocalisation a fait la preuve de son inefficacité, ce qui ne semble pas perturber les eurocrates.

    La veille de la procédure engagée par la Commission, le gouvernement portugais, bon élève du système de relocalisation, confirmait que sur 1.500 « réfugiés » accueillis, plus de 820 s’étaient déjà enfuis et l’on ne sait rien de leur lieu de séjour.

    Dès jeudi, le Fidesz hongrois parlait d’une attaque de Bruxelles « à l’arme automatique » du fait que, le même jour, la Commission européenne avait également engagé une procédure devant la Cour de justice de l’Union européenne dans deux autres dossiers concernant la Hongrie au sujet des établissements supérieurs et des ONG. Dans un communiqué, le Fidesz accusait Bruxelles d’être sous l’influence de George Soros, ce qui n’est pas faux puisque le milliardaire américain était venu au printemps discuter de ces lois hongroises directement avec les dirigeants de la Commission européenne.

    Viktor Orbán affirme, par ailleurs, que Bruxelles s’en prend à la Hongrie à cause de son opposition au « plan Soros » (Dans un document publié en septembre 2015, George Soros: Here’s my plan to solve the asylum chaos, M. Soros explique que l’Union européenne doit accueillir au moins un million de demandeurs d’asile par an, et ce chiffre a été repris plus tard par Dimítris Avramópoulos, le commissaire européen grec chargé des questions d’immigration pour plaider pour une plus grande ouverture de l’Union européenne.)

    En Tchéquie, le nouveau Premier ministre Andrej Babiš a remporté les élections en promettant de refuser les quotas de demandeurs d’asile de la Commission, et il pourra difficilement se dédire. Comme ses partenaires du groupe de Visegrád, il propose l’aide de son pays pour garder les frontières de l’Union européenne, mais pas pour faire venir des immigrants illégaux.

    En Pologne, le ministre de l’Intérieur Mariusz Błaszczak a mis en avant l’impératif de sécurité face à la menace terroriste qui accompagnerait immanquablement la venue d’une partie des immigrants musulmans arrivés illégalement en Grèce et en Italie. Il a aussi fustigé les zones de non-droit dans les pays de l’ouest du continent, dont il a rappelé qu’elles étaient le produit de l’immigration et une base arrière du terrorisme islamique. Il a nommément cité la France comme l’exemple de ce qu’il ne fallait pas faire en matière d’immigration. Dans sa première interview télévisée jeudi soir, le nouveau Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a confirmé son refus du système de relocalisation.
    Les graves agressions antisémites qui ont eu lieu en Europe ces derniers jours et la toute nouvelle tentative d’attentat par un immigré musulman à New York (arrivé dans le cadre du regroupement familial) donnent encore une fois raison à ces pays et ils ne céderont pas.

    http://bvoltaire.com/relocalisation-immigrants-illegaux-pays-groupe-de-visegrad-ne-reculeront/

  • De la Catalogne à la Corse : vers l’éclatement des nations ?

    2614059888.jpgPar François Marcilhac

    L’heure serait-elle à l’éclatement des États-nations  ? Voire de toute structure politique un peu importante  ?

    Le moins qu’on puisse dire est que nos médias ne font pas dans le détail, en amalgamant des situations qui, pourtant, n’ont pas grand-chose à voir entre elles. Comparaison n’est pas raison, et faire des parallèles entre la Catalogne, l’Écosse, la Corse, la Nouvelle-Calédonie voire le Brexit peut se révéler extrêmement risqué, même si cela excite la curiosité de l’auditeur. Non, la Catalogne n’est pas à l’Espagne ce que la Corse est à la France ou l’Écosse au Royaume-Uni.

    Comparaison n’est pas raison

    Le Brexit, lui, ne traduit pas une volonté de rompre avec une unité politique fondée sur l’histoire, l’Europe ne s’étant jamais réalisée, ni même sérieusement pensée comme telle depuis 1957. Quant à la Nouvelle-Calédonie, l’irrédentisme d’une partie des Canaques a été, sur fond de sous-développement économique surtout de la province Nord que dirigent les séparatistes du FLNKS, savamment entretenu, dans un premier temps du moins, par ses puissants voisins anglo-saxons, désireux de voir la France chassée d’une partie du monde considérée comme leur zone exclusive d’influence, et encouragés en cela par… le pouvoir politique français lui-même (Mitterrand, au premier chef) au nom de l’idéologie anticolonialiste et d’une France faisant profil bas sur le plan géopolitique. Nous aurons l’occasion d’y revenir. Dans le précédent numéro, Roch Cauvigny a montré comment la situation commençait d’évoluer. Fort heureusement, aujourd’hui, Valls, président de la mission parlementaire d’information sur l’avenir institutionnel de l’archipel, se voit plus en Clemenceau qu’en Mitterrand. Mais le Premier ministre, qui est venu, le week-end dernier, lancer l’année référendaire, sera-t-il à la hauteur  ? Faire profil bas serait la pire façon de chercher le consensus.

    Et que peut signifier ce lointain territoire pour Macron, qui veut enfermer la France dans les limites étroites d’une Europe sous hégémonie allemande à laquelle il veut abandonner notre politique extérieure, comme en Afrique – une Allemagne qui, soit dit en passant, ne cesse de l’humilier, comme l’a montré l’affaire du glyphosate, prorogé par l’Europe sur ordre de Merkel contre l’avis de Paris  ? Espérons seulement – mais ne rêvons pas trop – que nos compatriotes de l’océan Pacifique sentent le désir du pays légal de voir l’archipel rester français, ce qu’il est pleinement de par l’histoire, seul guide en la matière  : les séparatistes rêvent d’un État ethnique, voire racial, alors que, comme le rappelait Bainville, «  la France, c’est mieux qu’une race, c’est une nation  ». En ce sens, la Nouvelle-Calédonie est une France en miniature, puisqu’elle s’est prêtée, depuis notre arrivée, comme la métropole, «  à tous les échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées  ». D’autant que l’archipel n’est pas viable économiquement et que les investisseurs trouvent désormais urgent d’attendre… le résultat du référendum qui aura lieu à la fin de 2018.

    Quoi de commun, donc, entre la Catalogne, la Corse, l’Écosse, sinon que, face à l’instabilité toujours plus grande d’espaces géopolitiques et économiques mondialisés, qui se cherchent un nouvel équilibre – Carl Schmitt parlait de nomos –, les forces centrifuges demeurent minoritaires  ? Ce qui se vérifiera peut-être aussi, espérons-le du moins, pour la Nouvelle-Calédonie. Certes, les Corses ont voté «  nationaliste  », ce dimanche 3 décembre, au premier tour des élections territoriales visant à nommer leurs représentants à la toute nouvelle collectivité unique qui, regroupant les compétences de la région et des deux départements actuels, entrera en fonction le 1er janvier 2018  : la liste «  nationaliste  » Pé a Corsica (Pour la Corse), que l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni a conduite avec l’autonomiste Gilles Simeoni (un contrat de mandature les lie), est arrivée largement en tête avec plus de 45  % des voix. Les «  nationalistes  » avaient déjà remporté Bastia en 2014 et la région en 2015 et envoyé trois députés à l’Assemblée nationale aux législatives de juin dernier. Le second tour n’aura pas encore eu lieu à l’heure où paraîtront ces lignes, mais, même si les «  nationalistes  » ont profité de la large abstention du premier tour (quelque 52  %), décevante compte tenu de l’enjeu, les résultats définitifs, même avec un léger sursaut des électeurs – ou grâce à celui-ci –, devraient confirmer leur victoire  : les «  nationalistes  » dirigeront la nouvelle collectivité unique.

    L’indépendance dans dix ans  ?

    C’est pourquoi Talamoni a eu soin de rappeler au soir du premier tour qu’il ne souhaitait aucun processus d’indépendance avant dix ans, conformément au contrat de mandature  : il sait, et reconnaît d’ailleurs, que le courant indépendantiste est très minoritaire (les autonomistes, au premier tour des régionales de 2015, pour lequel ils n’avaient pas fait alliance avec les indépendantistes, avaient obtenu 2,5 fois plus de voix qu’eux). Aussi ne doit-il pas effrayer les électeurs pour le second tour, les Corses n’ayant voté aussi massivement pour les listes «  nationalistes  » que parce que les autonomistes y paraissent neutraliser les revendications indépendantistes, qui supposent du reste, pour être crédibles, que la Corse puisse acquérir une certaine autonomie économique et financière. Or le développement économique de l’île de Beauté, dont les anciens possesseurs génois ne s’étaient guère souciés, doit tout à ses relations avec le “continent”, un continent que les élites corses ont toujours considéré comme le complément naturel de l’île. Ce n’est pas demain que la Corse représentera 20  % du PIB de la France (comme la Catalogne pour l’Espagne). L’importance de l’emploi public le montre  : l’île, qui est pauvre, pour vivre et se développer, a besoin de la solidarité nationale.

    Il n’en reste pas moins que Talamoni a raison lorsqu’il prévient, à propos du résultat  : «  Il faudra que Paris le prenne en compte  !  » Et de rappeler déjà à Macron ses exigences  : la reconnaissance officielle de la langue corse, un statut de résident pour réserver l’immobilier aux Corses, l’amnistie des prisonniers «  politiques  », dont l’assassin Yvan Colonna. Les indépendantistes comptent, à terme, sur d’éventuelles fautes politiques de Paris pour décrédibiliser la voie autonomiste et radicaliser – le modèle catalan servant alors à leurs yeux – leurs objectifs. Pourtant, comme le remarque Gilles Simeoni  : «  le modèle catalan n’est pas applicable  ». Ni l’autonomie actuelle de la Catalogne, ni la puissance économique de cette généralité, ni le jusqu’au-boutisme d’un pays légal catalan qui se savait minoritaire et qui a voulu forcer le destin ne sont applicables à la Corse. D’ailleurs, il n’y a pas de modèle catalan… pour la Catalogne elle-même. Comment serait-il valable pour la Corse  ?

    Quand la République n’a plus les moyens d’imposer un jacobinisme asséchant, mâtiné d’intérêts bassement partisans, qui provoque un légitime rejet, elle brade… De la cause à l’effet. Toute son histoire tient dans ce mouvement de balancier, qui jure avec la patience de nos rois et leur respect de la diversité des peuples composant la France. Les «  nationalistes  » corses jouent sur l’incapacité de la République à avoir une juste conception de l’unité nationale pour promouvoir leur vision fantasmée de l’histoire,. Ils savent qu’elle est incapable de donner à la Corse un statut qui ne mette pas en cause son appartenance à la collectivité nationale tout en préservant l’identité de l’île. Une identité où joue à plein, également, la question de l’immigration, la conception du vivre-ensemble n’étant pas la même à Bastia et à Paris.   

  • VIDEO. Envoyé spécial. Logés depuis cinq ans à l'hôtel, pour 5 300 euros par mois

    Une famille de neuf réfugiés roumains vit depuis plus de cinq ans dans une résidence hôtelière : 5 300 euros par mois payés par le Samu social, donc le contribuable. Au plus grand bénéfice du propriétaire. Extrait d’"Envoyé spécial" du 25 février.

    Voir la suite et la video

  • Attentat de New York : L’immigration (encore) en cause, par Franck Delétraz

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    9007-20171213.jpgInterpellé lundi peu après avoir commis un attentat à New York, le principal suspect, Akayed Ullah, présente une fois de plus le même profil que d’autres djihadistes : celui d’un immigré musulman, accueilli récemment par les Etats-Unis, auxquels il a choisi d’exprimer sa « reconnaissance » en les frappant.

    Lundi matin, à l’heure où des milliers de New Yorkais se rendaient à leur travail, l’islamo-terroriste, muni d’un engin explosif rudimentaire attaché au corps avec des bandes Velcro, faisait exploser sa charge dans un tunnel du métro reliant Times Square à la gare routière de Port Authority, ne faisant par miracle que quatre blessés légers. En effet, selon le chef de la police James O’Neil, qui a visionné les images enregistrées par les caméras de surveillance, la veste rudimentaire que portait le djihadiste « aurait explosé prématurément » et « partiellement », expliquant ainsi le faible nombre de victimes à cette heure d’affluence.

    Lui-même blessé par l’explosion, le suspect a été rapidement interpellé et identifié, avant d’être hospitalisé avec des blessures et des brûlures au corps.

    Son profil est bien sûr sans surprise. Disant agir au nom de l’Etat islamique par vengeance contre les bombardements américains visant les pays musulmans et avoir choisi tout spécialement de frapper ce quartier à cause des affiches de Noël, Akayed Ullah, âgé de 27 ans, n’est autre qu’un immigré originaire du Bangladesh, arrivé aux Etats-Unis en 2010 avec un visa F-4, réservé au rapprochement familial. Un temps chauffeur de taxi, il était installé dans le quartier de Brooklyn.

    Bref, un profil de djihadiste (hélas) tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Similaire à celui de Sayfullo Saipov, cet immigré ouzbek qui, aux commandes d’un camion-bélier, a fait huit morts et douze blessés à Manhattan le 31 octobre dernier, et à tous ceux qui ont frappé les Etats-Unis et l’Europe, qui les avaient pourtant si généreusement accueillis.

    « Mettre fin aux migrations en chaîne »

    Une générosité tellement suicidaire et inconcevable en ces temps de guerre avec l’islamo-terrorisme que Donald Trump, qui a déjà interdit l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays essentiellement musulmans (mais dont le Bangladesh ne fait pas partie), a immédiatement rappelé lundi soir « l’urgente nécessité pour le Congrès de voter des réformes législatives pour protéger les Américains ».

    En effet, a insisté le président Trump en faisant référence au visa de regroupement familial qui a permis à Akayed Ullah de venir aux Etats-Unis, « le Congrès doit mettre fin aux migrations en chaîne ». Avant de réaffirmer, comme il l’avait judicieusement fait en octobre, que les auteurs d’actes terroristes méritent « les peines les plus lourdes », y compris la peine de mort.

    Franck Delétraz

    Article paru dans Présent daté du 13 décembre 2017

    https://fr.novopress.info/208834/attentat-de-new-york-limmigration-encore-en-cause-par-franck-deletraz/

  • DAMIEN RIEU : « NOUS SOMMES TRÈS LOURDEMENT CONDAMNÉS, MAIS NOUS IRONS JUSQU’AU BOUT SI NOUS SOMMES SOUTENUS PAR LA COMMUNAUTÉ DES PATRIOTES ! »

    13b6a4bda01e07123ad05d5a97520150.jpgPour avoir occupé pacifiquement le chantier de la grande mosquée de Poitiers, Damien Rieu et quatre autres militants de Génération identitaire ont été condamnés en première instance à un an de prison avec sursis, une forte amende et la déchéance de leurs droits civiques pour cinq ans.

    Une « cagnotte » a été ouverte sur le site Leetchi.com pour aider les condamnés à s’acquitter de leurs frais d’avocat. Cet appel aux dons vient d’être bloqué par le site.

    Damien Rieu s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    Damien Rieu, vous avez été condamné avec quatre autres militants de Génération identitaire à un an de prison avec sursis, une forte amende et une déchéance de vos droits publics d’une durée de cinq ans. Quel est votre sentiment vis-à-vis de cette condamnation ?

    Je crois que c’est une victoire pour les islamistes. C’est une mosquée radicale, un imam radical avec des fréquentations sulfureuses qui fait la promotion de prédicateurs très dangereux dans son institut. C’est aussi une défaite pour les victimes de l’islamisme et pour ceux qui se battent contre le terrorisme qui a fait tant de morts dans notre pays.

    Pour payer l’amende à laquelle vous avez été condamné, vous aviez ouvert une cagnotte sur Leetchi. Celle-ci a été fermée pour des raisons assez vagues.
    Savez-vous pourquoi ?

    Il est interdit, en France, de faire des cagnottes pour payer des amendes. En revanche, c’est autorisé pour payer les frais d’avocat. C’est pourquoi nous avions organisé une collecte exclusivement pour les frais d’avocat. Cette cagnotte marchait très bien. Beaucoup de gens sont en colère à propos de cette décision de justice et ont voulu nous aider. Nous avons récolté plusieurs milliers d’euros en quelques heures.
    Des militants d’extrême gauche l’ont vue sur Internet. Ils ont donc mis la pression sur Leetchi en prétextant que la collecte était illégale, car ayant vocation à payer des amendes. Nous avons pourtant toujours communiqué que la vocation de cette collecte était de payer la procédure d’appel.
    Leetchi a cédé sous la pression de nos adversaires et a prétexté avoir besoin de renseignements complémentaires sur la destination des fonds. Ce matin, ils ont changé de discours. Ils ferment la cagnotte et remboursent les dons, soi-disant parce qu’ils ne savent pas d’où viennent les fonds…
    On voit bien que ce changement de raison est d’abord politique. Ils essayent de trouver des raisons pour s’en sortir, mais il est clair qu’il s’agit d’une censure politique.

    Considérez-vous qu’il y a une partie politique dans votre jugement ?

    On voit très clairement qu’avec une méthode d’action équivalente, voire bien plus grave, puisque Notre-Dame de Paris est consacrée depuis bien longtemps – ce qui n’est pas le cas du chantier de la mosquée que nous avons occupé -, les Femen ont été relaxées.
    Nous n’y avons fait aucune dégradation et le lieu de culte n’était pas consacré, et pourtant nous sommes très lourdement condamnés.
    Je ne vois pas comment les citoyens qui observent ce jugement ne peuvent pas voir le cruel deux poids deux mesures dans les verdicts.

    Allez-vous faire appel du verdict ?

    Nous avons pris la peine maximale. Donc, nous allons faire appel, puis nous irons en Cassation et à la Cour européenne des droits de l’homme s’il le faut. Nous pourrons le faire si nous sommes soutenus pour les frais juridiques par toute la communauté des patriotes et militants anti-islamistes.
    Si nous sommes soutenus, nous irons jusqu’au bout et nous ferons les démarches utiles et nécessaires pour être blanchis.

     Collaborateur FN