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Paris : La ville poubelle d'Hidalgo
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La Réinformation a besoin de vous !
Voici la lettre que Polémia a envoyée à l’ensemble de ses adhérents le 28 novembre 2017. La Réinformation a besoin de vous !
Chère Madame, Cher Monsieur, Chers amis,
Chers fidèles soutiens de Polémia,Permettez-moi de commencer ce courrier par une petite devinette : Quel est aujourd’hui le parti (pardon : le « mouvement », en novlangue) au pouvoir ? La République en marche, me direz-vous. C’est-à-dire la nouvelle étiquette de la gauche libérale/libertaire.
Et en 2010 ? L’UMP qui n’avait pas encore pris le nom de Les Républicains.
Et en 2000 ? Le PS.
Et en 1995 ? Le RPR.
Et si tout cela n’était qu’apparence ? Jeu d’ombres et théâtre de marionnettes ?
Aux manettes ? Le Parti des médias !
Car en 1995, 2000, 2010 et 2017, c’est toujours le même parti qui est aux manettes : le Parti des médias, le PDM.
Le Parti des médias gouverne les esprits par une propagande incessante. Il ne rapporte pas les faits, il nie le réel. Il ne distingue pas le vrai du faux. Il dit le « bien » et dénonce le « mal »… ou plutôt ce qu’il juge ainsi en fonction de ses préjugés idéologiques et de ses intérêts.
Des articles à l’eau de jasmin
Pour le Parti des médias il est normal que le Conseil d’Etat réclame la suppression de la Croix surmontant la statue de Jean Paul II à Ploërmel car c’est une question de « laïcité ».
Mais il est non moins jugé normal que les arrêtés municipaux interdisant le port du burkini sur les plages soient cassés au nom de la liberté religieuse des musulmans et de la « liberté de circulation » des personnes.
Et c’est au nom de l’ « égalité » que les maires se voient imposer la fourniture de repas halal dans les écoles. L’abattage halal, le ramadan, l’Aïd el Kébir sont salués dans les médias comme des pratiques sympathiques qu’ils encouragent par des articles à l’eau de jasmin.
Et quand la Place de la mairie de Clichy est occupée huit mois de suite chaque vendredi par des musulmans en prière, les médias n’en parlent pas… sauf pour dénoncer une manifestation de protestation d’élus Les Républicains. Ce qui donne ce titre hallucinant repris partout : « Une centaine d’élus perturbent une prière de rue ». Un peu comme si on déplorait que le facteur refuse de se faire mordre par le chien !
Le PDM construit l’opinion et s’impose aux décideurs
Bien sûr, cette manière des médias de rapporter les faits construit l’opinion. Et pèse sur les décideurs.
Dans les tribunaux ce sont les juges politiquement corrects qui donnent le « la » et imposent leur point de vue. Les autres rasent les murs par peur d’être dénoncés et marginalisés comme le juge François Lagarde, jeune énarque écarté du Tribunal administratif de Lyon après avoir été dénoncé dans la presse pour ses prises de position rigoureuses contre l’immigration clandestine !
La situation est encore pire en politique. Lors de la dernière présidentielle les médias ont fabriqué Macron et tué Fillon.
Les médias sont les faiseurs de rois
S’agissant des partis politiques, ils opposent les « gentils » (longtemps le PS, remplacé aujourd’hui par LREM) aux « très méchants » (le FN), les Républicains occupant la position du « méchant », mais un peu moins à condition qu’il n’ait aucun rapport avec le « très méchant ». La politique vue par les médias, c’est un conte pour enfants… Mais surtout les médias sélectionnent les hommes politiques selon un seul critère : leur conformisme au politiquement correct.
Un seul critère : le conformisme
Aux bien-pensants les invitations permanentes, le tapis rouge et les gestes de connivence. Aux dissidents le tapis de bombes médiatiques, les gestes glaçants et le bannissement. C’est pour cela que chez Les Républicains les médias ont infligé durant toute l’année 2016 un festival Juppé tout en promouvant Valérie Pécresse, NKM, Darmanin, Bruno Le Maire et maintenant Maël de Calan. Ce sont les ectoplasmes politiquement corrects qui sont placés sous la lumière. Aux autres l’éteignoir ou le dénigrement. Le FN n’est pas davantage épargné par ce phénomène d’où l’omniprésence médiatique de Philippot avant qu’il ne prenne la porte, tout en gardant son rond de serviette chez BFM-Macron et dans bien des médias.
Le PDM : une force d’occupation mentale
Vous le voyez, c’est le Parti des médias qui nous gouverne. Il se comporte en force d’occupation mentale de l’esprit des Français et sélectionne leurs dirigeants politiques et judiciaires. Sans le Parti des médias les délires politiques ne seraient pas possibles. Sans le Parti des médias les délires judiciaires seraient impossibles. Grâce à ses donateurs Polémia a pu concentrer ses coups sur le Parti des médias. Nous avons concentré nos analyses sur le système médiatique et, disons-le, nos coups contre le Parti des médias. Jugez-en plutôt :
- En quinze ans des centaines d’articles sur le site polemia.com, l’un des premiers sites de réinformation ;
- La publication de l’ouvrage de référence sur La Tyrannie médiatique chez Via Romana ;
- La publication du Dictionnaire de novlangue, plusieurs fois mis à jour par Michel Geoffroy ;
- Le lancement du Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie qui vient de fêter ses dix ans ;
- L’organisation des Journées de la Réinformation, précieux lieu d’échanges, qui ont contribué à la naissance de grandes initiatives comme l’OJIM (Observatoire des journalistes et de l’information médiatique), Boulevard Voltaire et TVLibertés ;
- C’est aussi dans cet esprit que j’anime chaque semaine sur TVLibertés I-média, l’émission critique de référence sur les médias ;
- Et, bien sûr, les Forums de la dissidence et la Cérémonie des Bobards d’Or !
Le Forum de la dissidence : coup de savate au Parti des médias !
Le Troisième Forum de la dissidence s’est tenu le 18 novembre dernier. Ce fut un grand coup de savate porté à la tyrannie médiatique. D’abord par la définition d’une « bonne droite », c’est-à-dire d’une droite qui ne se soumet pas au terrorisme intellectuel de la gauche. Une bonne droite qui accepte de « livrer la guerre nucléaire culturelle ». Une bonne droite qui s’affiche sans crainte comme identitaire et conservatrice.
Une bonne droite qui a fait fi de tous les interdits médiatiques. Par les thèmes abordés, mais aussi par les personnalités qui se sont succédé à la même tribune. Après une série d’interventions intellectuelles de fond ce fut le tour des « politiques » : Bruno Mégret, Jean-David Cattin, de Defend Europe, Pierre Cassen de Riposte laïque, mais aussi, venus des rivages de LR, l’activiste Internet Samuel Laffont et l’entrepreneur libéral conservateur Charles Beigbeder. Bref, un Forum très transgressif ! Notamment parce que des hommes venus des deux rives de la droite se sont rencontrés et parlé. Dissidence 1, Parti des médias 0 ! Mais l’étape qui suit est aussi essentielle :
C’est la 9e Cérémonie des Bobards d’Or qui aura lieu lundi 12 mars 2018. Comme chaque année il s’agit de rire aux dépens de ceux qui nous désinforment ! Et les candidats sont déjà nombreux !
L’AFP pour commencer. L’AFP – l’agence française de propagande – pour qui des élus qui protestent contre l’occupation de rues à Clichy « perturbent des musulmans en prière ». Une désinformation copiée/collée par des dizaines de médias.
Parmi les candidats, on trouve aussi les pseudo-chasseurs de « fake news » (bobards), ces chiens de garde du politiquement correct, qui prétendent rétablir la vérité – leur vérité – au détriment du réel. Je pense aux « Décodeurs du journal Le Monde », à Désintox de Libé, au Lab d’Europe1, tous financés par vos impôts pour faire régner la doxa politiquement correcte. A coups de bobards sur le halal ou les clandestins. Tout cela nécessite une veille constante. Et une grande vigilance car nous n’avons pas le droit à l’erreur.
Aidez Polémia !
Aidez-nous à mobiliser les forces et les moyens nécessaires pour combattre le Parti des médias.
Aidez Polémia à faire de cette 9e cérémonie des Bobards d’Or une réussite majeure. Cela n’est pas possible sans efforts ni moyens !
Nous avons à nouveau réservé le très beau Théâtre du Gymnase sur les Grands Boulevards et prévu un buzz d’enfer, à base de vidéos soignées, pour faire connaître la manifestation et la retransmettre en direct.
Notre objectif : plus de 600 participants, des dizaines de milliers de spectateurs en direct, puis des vidéos virales vues plus de 100.000 fois, avec des dizaines de reprises sur les sites de réinformation. Pour cela, nous avons besoin d’un budget d’au moins 25.000 €. Avec votre soutien, ces 9e Bobards d’Or feront date et cibleront le véritable ennemi : le Parti des médias.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d’agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, Chers fidèles soutiens de Polémia, l’expression de mes meilleurs sentiments nationaux, identitaires… et fermement dissidents.
Jean-Yves Le Gallou
Président de Polémia
28/11/2017P.S. : Faites un don, soutenez Polémia.
Vous le savez, votre don est déductible à 66%. Ainsi, pour 150 € donnés, il ne vous en coûtera que 50 €. Et ce sera 100 € de recettes en moins pour l’État, ce qui entravera le financement d’associations ou d’actions nuisibles. Aider Polémia, c’est aider le cœur de la lutte contre le Parti des médias et le politiquement correct. C’est aussi aider le lieu de rencontre privilégié et sans complexe des forces identitaires, nationales et conservatrices. N’oubliez pas, non plus, que tout ce que fait Polémia a un effet de levier sur toute la réinfosphère.DONS PAR CHÈQUE
Chèques à libeller à l’ordre de Polémia, 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau, F 92500 Rueil Malmaison.
DONS EN LIGNE
Il vous est possible d’adresser votre don en ligne avec PayPal en suivant ce lien : paypal.me/polemia
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Sommes-nous donc contre l'Europe ?
« L’Europe, faites la mais ne faites pas comme si c'était fait » Charles Maurras
Sommes-nous, comme nous pourrions parfois le donner à croire par maladresse, antieuropéens ? Sommes-nous contre l'Europe ?
Nos positions ne doivent pas être des foucades. Nous devons être attentifs à leur formulation. Il faut distinguer les plans, ne pas ignorer les nuances qui s'imposent : elles peuvent être importantes. Nous devons veiller à n'être ni apparaître comme des acteurs négatifs dans le spectre politique français ou comme des esprits simplistes, sectaires, psychorigides. Parce que nos volontés ni nos doctrines politiques ne nous conduisent vers rien de tout cela.
Dans l'affaire européenne, nous sommes carrément opposés à l'esprit de Bruxelles comme à sa réalité technocratique, niveleuse, en fait mondialiste, immigrationniste et multiculturaliste. Cette Europe-là a commencé par refuser de reconnaître ses racines, notamment, mais pas seulement, chrétiennes. Toutes ses racines nées de l'Histoire. Par-là, elle a rompu avec sa réalité. Elle a voulu se construire par dépassement et effacement des Etats-Nations alors qu'elle ne peut exister que par le concert des mêmes. D'origine, l'Europe au sens bruxellois a voulu se construire par l'économie, se définissant seulement comme un « marché ». En ignorant que l'argent n'unit pas. Il divise*. Conséquemment, l'U.E. a travaillé à rendre ce marché homogène, à l'unifier, et même le massifier en édictant un grand nombre de réglementations des plus tatillonnes. Plus récemment, elle a voulu imposer l'accueil massif de migrants, obliger chaque Etat à des quotas réinventés pour la cause. Le rejet des peuples et de certains Etats courageux a suivi, fatal, d'un bout à l'autre d'une Union qui n'en est pas ou plus une. Ainsi l'un des principaux reproches que l'on peut adresser aux hommes et aux institutions qui ont eu la charge du projet européen est précisément d'avoir gâté cette grande idée, de l'avoir peu à peu discréditée aux yeux des peuples et d'avoir provoqué le rejet, voire le mépris, qu'aujourd'hui elle inspire. Peut-être pour longtemps.
Une autre Europe était et reste possible et nous n'avons pas à nous en dire « partisans » : nous en sommes, nous sentant profondément européens d'une Europe réelle, faite de ses différences, de ses peuples divers, de ses langues et de ses cultures, de sa riche palette de climats, de paysages et de mœurs, de son enracinement spirituel diversement mais partout majoritairement chrétien, de son patrimoine intellectuel, de ses scientifiques et de ses techniciens, de ses littératures et de ses arts, différenciés et formant pourtant une évidente communauté de civilisation, à défaut de constituer une unité politique. Par tradition, par héritage, par respect de l'Histoire, par sens et goût des traditions, des racines et des terroirs, par attachement au principe dynastique qui, au cours des siècles fondateurs a façonné l'Europe, uni tant de fois les familles princières du continent, relié leurs Etats et leurs peuples, les royalistes sont par essence européens. Peut-être plus naturellement, plus spontanément que d'autres.
C'est cette Europe-là que nous prônons. L'Europe des intérêts, économiques, sociaux et politiques n'a jamais cessé d'être divisée. Elle l’est aujourd’hui plus que jamais. Sans-doute par définition et pour longtemps. L'Europe communauté de civilisation, en revanche, à condition qu'elle s'éloigne de son tropisme de repentance et d'excessive autocritique, est une réalité qui n'a nul besoin d'une armada de technocrates pour exister. Les mêmes qui provoquaient déjà l'ire de De Gaulle autour de 1960 ... Echanges scientifiques, universitaires, culturels, estudiantins, grands projets d'intérêt commun, grands travaux unificateurs du Continent, peuvent se réaliser sans eux. Le Conseil des chefs d'Etat, des gouvernements ou des ministres concernés y suffirait.
Cette Europe-là n’exclut pas une Union qui serait progressivement plus politique par la concertation institutionnalisée de ses Etats. Elle ne l'exclut pas, elle la précède et la conditionne.
La première de ces deux Europes d'esprit si opposé, est en train d’échouer. D'aucuns se demandent si elle n'est pas déjà morte sans le savoir. Rien en tout cas n'est certain de sa pérennité ni de sa capacité de résistance aux épreuves et au temps. Celle que nous appelons de nos vœux pour éloignée qu'elle soit de la doxa postmoderne a au moins pour bases de puissantes réalités sur lesquelles l'Europe de Bruxelles vient aujourd’hui se briser. Notre Europe a le mérite d'être, en plus d’une réalité, une espérance.
* Guerre fiscale intra-européenne
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L’antisémitisme et la francophobie se développent davantage que le racisme anti-musulmans
André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé: « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
Nous savons qu’un racisme frappe des immigrés en général, et certains de culture musulmane en particulier. En revanche, il me semble nécessaire de parler d’autres racismes que l’on rencontre très fréquemment dans les cités, et dont nous ne voulons pas entendre parler : l’antisémitisme, devenu un marqueur identitaire pour beaucoup de jeunes musulmans, et la francophobie.
On entend souvent dire que la parole raciste antimusulmane s’est libérée. C’est bien mal connaître l’histoire récente de la France. Sans remonter à la période coloniale, il suffit de se souvenir des blagues racistes anti-arabes débitées par des chansonniers dans les années 1960. Les mêmes blagues, qui à l’époque ne choquaient pas grand monde, seraient regardées aujourd’hui comme autant d’incitations à la haine raciale, et les chansonniers traînés devant les tribunaux. Même les attentats n’ont, heureusement, pas provoqué de soulèvement de haine. Les réactions les plus visibles ont été la multiplication de dépôts de bougies, et quelquefois de peluches, en même temps que de déclarations enjoignant de ne pas faire d’amalgame avec la population musulmane. Et combien de « Vous n’aurez pas ma haine ! », adressés aux djihadistes, n’avons-nous pas entendus…
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La Commission européenne appelée à couper les fonds à la Hongrie : pour lui faire payer sa gestion des migrants ?
La Hongrie dénonce une attaque politique. L’objet de sa colère, c’est une lettre, dans laquelle la Commission européenne est appelée à couper les fonds à Budapest.
Dans ce courrier, une demande surprenante : la Commission européenne est appelée à couper les fonds à Budapest, jusqu’à ce que “les libertés démocratiques fondamentales soient rétablies et la corruption combattue.” La correspondance, datée du 23 novembre, est signée par un ancien ministre des Finances allemand, et trois ex-commissaires européens.
Janos Lazar, porte-parole du Premier ministre, s’insurge :
C’est une attaque politique de la gauche. Les libéraux et les socialistes, les opposants du Fidez et les chrétiens-démocrates l’ont réclamée à la Commission européenne. Ca n’a rien à voir avec la vraie vie et la réalité.
Il semble surtout que Bruxelles souhaite faire payer la Hongrie pour son refus d’accueillir plus de migrants…
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ABAISSEMENT DE LA VITESSE À 80 KM/H : MESURE DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE OU DÉRIVE RÉPRESSIVE ?
Alors qu’il y a quelques semaines, le gouvernement annonçait son intention de vouloir confier les contrôles de vitesse des automobilistes à des sociétés privées, voici que resurgit son intention d’abaisser à 80 km/h la vitesse autorisée sur les routes bidirectionnelles non pourvues d’un séparateur central. Cette nouvelle réglementation, qui concernerait dans les faits la quasi-totalité du réseau routier secondaire français, n’est pas sans provoquer de nombreuses réactions, en particulier au sein des associations de défense des automobilistes.
Il est vrai que le débat sur la sécurité routière dans notre pays est souvent des plus passionnés. Entre les défenseurs des automobilistes, qui ont le sentiment que ces derniers sont pris par l’État pour des « vaches à lait », et les associations de victimes d’accidents de la route qui défendent, parfois avec acharnement, une cause non dépourvue de gravité, il ne reste que peu de place pour un juste milieu qui satisferait tout le monde.
Il faut dire que les enjeux sont d’importance. Ils sont humains, tout d’abord, avec un nombre de victimes sur les routes qui, pour avoir diminué au cours des dernières décennies, n’en reste pas moins trop élevé. Rappelons que, sur les dix dernières années, le nombre des tués est passé de 5.318 (en 2005) à 3.477 (en 2016), soit une baisse de plus d’un tiers. Si cette baisse significative est en partie due aux actions répétées des forces de l’ordre, elle emprunte également, et dans des proportions bien plus élevées, aux améliorations apportées dans la fabrication des véhicules modernes. En effet, les aspects relatifs aux éléments de sécurité actifs et passifs sont désormais largement pris en compte et contribuent à la sécurisation de nos automobiles.
Mais les enjeux sont aussi financiers. Et c’est là que le bât blesse. Qui peut nier, aujourd’hui, que la chasse faite aux automobilistes par un État impécunieux n’est pas une réalité ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au début des années 2000, les contrôles automatisés de la vitesse des automobilistes rapportaient 350 millions d’euros environ. En 2015, les infractions au Code de la route ont généré 1,7 milliard d’euros, dont plus de 650 millions pour les radars automatiques. Et c’est clairement un bénéfice de 2 milliards d’euros qui est visé à l’horizon 2020, avec la mise en place de radars de dernière génération, de drones et de moyens techniques toujours plus perfectionnés. Difficile, dans ces conditions, pour l’automobiliste de ne pas se sentir piégé. Cela est d’autant plus vrai qu’il est reconnu que les petits excès de vitesse, entre 10 et 20 km/h au-dessus de la vitesse autorisée, générateurs de la perte de centaines de milliers de points sur les permis de conduire, constituent près de 90 % du contentieux en la matière.
Dans ce contexte essentiellement répressif, la place réservée à la prévention est infime. Ainsi, les campagnes menées par la Prévention routière sont de plus en plus confidentielles, laissant aux constructeurs d’automobiles le soin de répondre techniquement à une problématique largement posée par un fait humain. La puissance publique, pour sa part, semble avoir fait le choix définitif de se consacrer à la répression d’un phénomène sur lequel elle n’est pourtant pas exempte de responsabilités. À simple titre d’exemple, la baisse des investissements publics en matière d’entretien des routes pose de plus en plus de problèmes en matière de sécurisation de notre réseau routier.
Ainsi, face à une dérive répressive évidente, le temps n’est-il pas venu de reconsidérer cette question cruciale que constitue la sécurité routière, afin de sortir d’un cercle vicieux qui ne peut, en l’état actuel de choses, satisfaire personne ?
http://bvoltaire.com/abaissement-de-vitesse-a-80-km-h-mesure-de-securite-routiere-derive-repressive/
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Le bac selon Jean-Michel Blanquer ? Une coquille vide
De Claude Meunier-Berthelot pour les lecteurs du Salon beige :
Une illusoire consultation
Le ministre de l’Education Nationale a lancé le 13 novembre 2017, une soi-disant consultation nationale en vue d’une réforme du baccalauréat.
Nous connaissons déjà trop bien la formule consistant à prétendre procéder à une consultation de la « communauté éducative » - enseignants, parents, représentants des lycéens et toutes institutions intervenant dans le système éducatif français - quand se profile une réforme qui constitue une étape majeure dans la destruction du système éducatif et ceci, dans le but de prétendre à une onction populaire alors que les réponses sont connues avant même que les questions n’aient été posées et correspondent. sans coup férir à ce qui avait été envisagé au départ.
C’est ainsi que Claude Allègre – maître ès désinformation - nous avait déjà joué « la grande scène du 2 » lorsqu’il a adopté la « charte pour bâtir l’école du XXIème siècle » qui a révolutionné le système scolaire en lieu de vie (cf. « le trompe-l’œil de l’éducation» - Editions des Trianons - 2000) et sur laquelle s’appuient tous les ministres depuis, Vincent Peillon ne s’en est pas privé non plus lorsqu’il a mis la dernière main à la mise en œuvre de cette charte par la « loi de refondation de l’Ecole » du 7 juillet 2013.
Le système a tellement bien marché, que JM.BLANQUER n’hésite pas à l’utiliser.
Un résultat connu d’avance
Il est donc possible et même certain de savoir dès maintenant ce que sera le « bac nouveau »… pas encore arrivé, mais qui ne saurait tarder : le résultat de la consultation est déjà annoncé pour février, pour un bac nouveau en 2021 « avec des « répercussions » - est-il dit - sur la classe de 2nde dès la rentrée 2018, sur la 1ère en 2019, et sur la terminale en 2020 » et la disparition des filières L,S, et ES.
Une réforme anticipée
En réalité, le « bac nouveau » n’est pas une soucoupe volante qui vient se poser fortuitement sur le système scolaire tel qu’il existe aujourd’hui mais résulte d’une totale et préalable refonte des « programmes » des lycées dont la mise en œuvre doit se faire en 2nde dès la rentrée 2018 et qui s’inscrit dans le prolongement de celle des collèges, « programmes » désormais appelés « parcours » basés sur l’ « interdisciplinarité », c’est-à-dire sur la disparition de la transmission des savoirs remplacée par des activités choisies par l’élève, en conséquence de quoi, il n’est plus possible de soumettre les candidats à des épreuves du bac par matière telles qu’elles existent aujourd’hui. Cette refonte des programmes avec la disparition de la transmission des savoirs est la cause de la réforme du bac et non l’inverse.
Le bac nouveau n’est donc pas destiné à redonner un second souffle au bac, mais à le dénaturer pour couronner l’anéantissement du lycée-lieu d’instruction métamorphosé en lycée-lieu de vie où les programmes disparaissent faisant place à des « parcours » propres à chaque élève.
Les objectifs affichés ?
Mais le ministre se garde bien de nous exposer les tenants et aboutissants de cette réforme, claironnant qu’« il faut retrouver l’utilité profonde du baccalauréat en en faisant un tremplin pour la suite du parcours de l’élève ». Objectif fourre-tout et passe-partout !
Le contenu du bac ?
Le contenu du bac corrobore cet anéantissement du lycée-lieu d’instruction. En juin dernier, il a été prétendu par Macron, que le bac comporterait ( mais ne comportera pas) quatre épreuves finales pour quatre matières que le candidat choisirait (mais ne choisira pas). Les autres matières seraient (et seront) évaluées par le contrôle continu. Le contrôle continu ? c’est l’auberge espagnole !
Pour ce qui est des prétendues quatre matières finales, est posée la question de savoir comment les lycéens « choisiraient » ces quatre matières ?
Les candidats choisiraient leurs matières ?
Si le candidat choisit ses quatre matières, il ne s’agit donc pas de matières pré-établies et fondamentales comme le français ou les mathématiques, pour ne parler que de celles-ci. Mais pire encore, la question suivante qui est posée apporte la preuve de la disparition de tout enseignement y compris de celui des disciplines fondamentales.
Ainsi est posée la question de savoir :
- si les candidats continueraient à être orientés fin de première vers des « séries » telles que celles qui existent aujourd’hui,
- ou s’ils auraient une autonomie de choix leur permettant de « panacher » leurs matières de bac en fonction de leur projet d’avenir.
C’est forcément la 2nde proposition qui s’appliquera. En effet, pour ce qui est de l’orientation fin de première vers des « séries » , il n’en est pas question : la disparition envisagée des filières L, S et ES sera , JM. BLANQUER a beau prétendre que ce n’est qu’une option, dans le cadre de cette destruction de l’institution scolaire, la disparition des filières est inéluctable.
Une seule épreuve pour quatre matières
Pour ce qui est de l’autonomie de choix permettant aux candidats de « panacher » leurs matières de bac en fonction de leur projet d’avenir, cette solution s’imposera forcément car que signifie « panacher » ses matières ?
Tout simplement, que les activités réalisées en remplacement des cours sont censés permettre d’instruire les élèves dans différentes disciplines à la fois – ce que le système appelle « interdisciplinarité » . La présentation des activités réalisées constituera une seule épreuve du bac censée « panacher les quatre matières » et sans qu’il y ait obligation de résultat : l’élève exposera ce qui est appelé son « parcours » qui sera personnel. Voilà le bac nouvelle formule !
En rupture ou en continuité, Monsieur Blanquer ?
Faut-il rappeler que, le 13 octobre 2009, lors d’un discours à l’Elysée sur la réforme des lycées sur laquelle repose la réforme du bac aujourd’hui, Nicolas Sarkozy avait annoncé froidement : « …nous allons casser, mais casser(sic) une fois pour toutes, cette hiérarchie implicite des voies et des séries qui mine (?) le lycée républicain …», discours correspondant aux nouveaux programmes concoctés par le ministre de l’Education Luc Chatel qui, le 19 novembre 2009, avait annoncé lui aussi, sans ambages : « Un enseignement transversal d’histoire des arts, porté par toutes les disciplines, est introduit à tous les niveaux du lycée à l’occasion de la réécriture des programmes des disciplines fondamentales (histoire, français, sciences… )…cet enseignement fera l’objet d’une évaluation au bac… », ce qui, en clair, signifie « suppression des heures d’histoire, de français, de sciences », disciplines censées être infusées au cours d’un enseignement transversal d’histoire des arts qui ne sera en réalité, qu’une activité au cours de laquelle l’élève sera censé s’instruire dans ces différentes disciplines à la fois et évaluée dans le cadre du « bac ».
Alors, Monsieur Blanquer, cette réforme du bac est-elle la marque d’une rupture avec vos prédécesseurs ou celle d’une continuité ?
Conclusion
Jusqu’à quand allez-vous continuer à berner les Français, persistant à vouloir faire croire que vous vous démarquez des précédents ministres de l’Education et que vous voulez restaurer une Ecole de qualité pour nos enfants ? La preuve est faite que cette réforme était « dans les cartons » et que vous nous les déballez ! En réalité, vous faîtes partie de la lignée indigne des fossoyeurs de l’Ecole de la République puisque votre bac n’est et ne peut être qu’une coquille vide. Et s’impose à l’esprit ce que proclamait en « bon » révolutionnaire, votre maître à penser sans doute, Lénine : « le mensonge est sacré, la tromperie doit être notre arme principale », et aussi « gardez la coquille, videz-là de sa substance ».
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L’Europe, cette « Babel moderne » dont ils se félicitent !
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Esclaves en Libye : les larmes de la manipulation (redif)
18 novembre, le monde découvre grâce à une vidéo de CNN l’existence de marché d’esclaves en Libye. Le parallèle avec le petit Aylan est vite fait. La presse et le monde pleurent. Les coupables sont tout désignés l’Europe et sa politique migratoire.
Une émission présentée par Jean Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp.
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PROCHAINES ATTAQUES DE BRUXELLES CONTRE LA POLOGNE : JUSTICE, LOI ÉLECTORALE, AVORTEMENT…
Les chiens aboient et la caravane passe. Malgré les attaques européennes, le PiS en Pologne continue de monter dans les sondages. Le dernier, sorti le 30 novembre, lui donne 47 % d’intentions de vote, contre 17 % pour les amis de Bruxelles, c’est-à-dire les libéraux de la Plate-forme civique (PO) de Donald Tusk.
Après les deux semaines de désinformation sur la Pologne qui ont suivi, dans les grands médias français et internationaux, la grande manifestation patriotique du 11 novembre à Varsovie, puis le grand silence médiatique qui a accompagné la visite d’État de la Première ministre polonaise Beata Szydło à Paris le 23 novembre, ses discussions avec le Président français Emmanuel Macron et leur conférence de presse commune, attendons-nous toutefois à de nouvelles crises d’hystérie. En demandant dans sa résolution du 15 novembre, après un cinquième débat sur l’État de droit en Pologne, que Varsovie s’abstienne d’interdire les avortements eugéniques, le Parlement européen a annoncé la couleur. L’État de droit, il s’en moque puisqu’il demande à la Pologne, en la menaçant de sanctions, non seulement de ne pas porter atteinte à l’indépendance de ses juges mais aussi de légiférer comme le souhaiterait le Parlement européen dans des domaines comme l’avortement, où l’UE n’a aucune compétence en vertu des traités.
Or une nouvelle initiative citoyenne vient de collecter 830.000 signatures pour supprimer le paragraphe de la loi sur l’avortement autorisant une interruption de grossesse en cas de maladie ou malformation grave et incurable de l’enfant conçu. Un paragraphe qui, au fil des ans, a conduit à ce que, même en Pologne, on avorte une majorité des enfants porteurs, par exemple, de la trisomie 21.
830.000 signatures, c’est un record par rapport aux initiatives précédentes, et cette fois elle a de bonnes chances d’être adoptée par le parlement, la plupart des députés de la majorité y étant favorables. Le président polonais Andrzej Duda a déjà déclaré dans les médias que si la loi est modifiée comme le demande l’initiative citoyenne, il la signerait.Par ailleurs, le parlement polonais discute à nouveau de la réforme de la justice sur la base des projets avancés par le président Duda qui avait mis son veto à deux des trois lois sur la justice adoptées en juillet par le parlement. Ces nouveaux projets de loi en discussion étaient l’objet principal de la résolution du 15 novembre du Parlement européen « sur la situation de l’État de droit et de la démocratie en Pologne ». C’est une nouveauté des institutions bruxelloises, Commission européenne comprise : elles prétendent non plus seulement contrôler a posteriori les lois adoptées par les États membres sous l’angle de leur conformité au droit européen, car elles voudraient désormais, mais pour certains pays seulement, avoir leur mot à dire pendant les débats des parlements nationaux, avant même l’adoption des lois.
Le député polonais au Parlement européen Ryszard Legutko (PiS), qui parlait le 15 novembre au nom du groupe Conservateurs et réformistes européens, met ces attaques sur le compte d’une mentalité colonialiste et a prévenu au cours du « débat » que les États d’Europe centrale et orientale ont décidé de prendre les choses en main et que personne ne les arrêterait.
Voici d’ailleurs son intervention sans langue de bois, sous-titrée en français.
Pour éviter une répétition des irrégularités qui avaient entaché les élections régionales et municipales de 2014, le PiS prépare aussi une réforme de la loi électorale polonaise. L’Union européenne qui n’avait pas bronché en 2014, quand Donald Tusk et les libéraux étaient aux affaires à Varsovie, va-t-elle aujourd’hui exiger aussi un droit de regard sur cette réforme ? Les paris sont ouverts !
Mais ainsi que l’a dit Legutko, toutes ces attaques ne nuisent pas à la Pologne, elles nuisent à l’Union européenne.