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I-Média#176 : Clichy : ici c'est l'islam !
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Devant le Parlement européen, Nigel Farage dénonce la «véritable» ingérence : celle de George Soros
Pour l'ancien chef du UKIP, les enquêtes sur les Paradise Papers ou sur l'ingérence supposée de la Russie pourraient avoir été commanditées par l'Open Society Foundation. L'ONG exerce en tout cas un lobbying intense auprès des décideurs européens.L'eurodéputé britannique Nigel Farage a encore mis les pieds dans le plat ce 14 novembre 2017 au Parlement européen de Strasbourg. Le fondateur du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) a dénoncé l'influence à Bruxelles du milliardaire américain d'origine hongroise George Soros et de son réseau d'ONG chapeauté par sa fondation Open Society (OSF). «Son influence, ici à Bruxelles, est absolument extraordinaire», a-t-il ainsi lancé dans son temps de parole imparti, réclamant l'ouverture d'une enquête. A l'appui de son assertion, le flamboyant élu eurosceptique, avance que l'OSF serait le principal bailleur de fonds de l'enquête sur les Paradise Papers.Nigel Farage rappelle également qu'au Royaume-Uni, la commission électorale a ouvert début novembre une enquête sur un hypothétique financement offshore, voire précisément russe, de la campagne en faveur de la sortie du pays de l'Union européenne. La décision a fait suite à la requête d'un parlementaire britannique travailliste, Ben Bradshaw. Or, toujours d'après l'ancien dirigeant du parti UKIP, ce même Ben Bradshaw est en lien... avec la fondation de George Soros.Open Society liste ses «alliés fiables» au sein des institutions européennesManœuvre de diversion visant à détourner l'attention de l'activisme et du lobbying de l'OSF dans les institutions européennes et de la reporter sur la Russie et son ingérence supposée ? C'est ce que Nigel Farage tend à démontrer, citant notamment un document édité par l'OSF elle-même et titré «Alliés fiables au Parlement européen (2014-2019)».Sous forme de répertoire, la fondation de George Soros recense en effet les décideurs, députés et dirigeants européens en fonction de leur adhésion aux idéaux de la «société ouverte», notamment l'ouverture des frontières et l'accueil des migrants. «La présence d'un député européen dans cette énumération indique qu'il est susceptible d'apporter son soutien aux valeurs de l'Open Society», souligne cet annuaire en introduction, ajoutant : «On doit les approcher avec un esprit ouvert.»«C'est là que se trouve la véritable collusion politique internationale», a encore martelé Nigel Farage devant ses collègues, rappelant aussi que George Soros avait transféré en octobre 2017 vers l'OSF et la constellation d'ONG qu'elle irrigue quelque 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle. -
L’affaire Tariq Ramadan : le bal des tartuffes
18/11/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Les rumeurs au sujet de la sexualité « débridée » de Tariq Ramadan ne datent pas d’hierM. Ramadan semble avoir utiliser préférentiellement sa page Facebook pour harponner ses victimes. Une clientèle soumise à souhait. Après une phase de mise en confiance, « Frère Tareq » en venait rapidement au fait, envoyant à ses proies des documents audios particulièrement salaces et des photos sans ambiguïté de son anatomie intime. Théologien, certes, mais pas poète. Sporadiquement, de censure en censure, ces documents circulent sur le net depuis 2009
Ils font surface seulement maintenant…
Ramadan est un homme public d’une grande notoriété, proche des Frères Musulmans, et dont les faits et gestes font évidemment l’objet d’une surveillance toute particulière des services de renseignement occidentaux, en premier lieu de la DCRI française, mais aussi du Mossad israélien ou encore des nombreuses « grandes oreilles » de l’administration américaine. Il est donc évident que ces documents ont été repérés sur les écrans radar de l’Etat profond français, et ce dès leur parution.
Et donc ?
Eh bien, de deux choses l’une : ou bien ces documents n’ont pas été adressés par le renseignement français à leurs boîtes aux lettres habituelles, Médiapart et le Canard Enchaîné, ou bien ces dernières n’ont pas jugé bon de les publier. Rien d’étonnant pour ce qui concerne Médiapart, dont l’islamocompatibilité n’est un un secret pour personne. Et c’est à peine plus curieux pour Le Canard, dont le tropisme franc-maçon est quant à lui bien connu.
Pourquoi l’affaire éclate-t-elle maintenant ?
Une première explication, banale, c’est que, quand on est un homme très public, on peut difficilement cacher tout, toujours, et à tout le monde. Une autre explication a été avancée par Youssef Hindi, auteur de « Occident et islam », éditions Sigest, à ce micro lors du Libre Journal de l’Identité de vendredi dernier. M. Hindi a souligné que Tareq Ramadan a joué un rôle important dans les printemps arabes en soutenant la destruction de la Lybie et de la Syrie, appuyé en cela par le Qatar, grand financeur des Frères musulmans. Avec le retour au pouvoir des Républicains aux Etats-Unis, le Qatar est maintenant isolé, Trump ayant clairement privilégié l’alliance avec le royaume saoudien. Et M. Hindi de conclure : « Le Qatar étant isolé et les Frères musulmans ayant perdu la guerre au Moyen Orient, il est donc logique que Tareq Ramadan, après service rendu, soit aujourd’hui liquidé ».
Une explication occultée par la classe politicomédiatique, grassement irriguée par l’argent qatari. Il serait en effet inconcevable que ladite classe déplaise à ceux qui lui assurent ses fins de mois…
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La République en marche oublie la France
Par François Marcilhac
Dans la «
charte des valeurs
» que vient d’adopter la République en marche, la nation n’est pas citée non plus.Ce 16 novembre 2017, la République en marche, «
mouvement politique et citoyen
» (sic), a publié sa «nouvelle charte des valeurs
», qui sera soumise aux votes des membres de son Politburo le 18 novembre, après avoir été «enrichie de la consultation organisée
» auprès des adhérents du parti. Contrairement au premier texte, pour lequel la France existait encore («nous pensons
[…]que l’avenir de la France nécessite de renouer avec l’idée de progrès
»), mais qui ignorait déjà le mot de nation, cette nouvelle charte rompt publiquement avec la France qui ne fait plus l’objet des préoccupations du parti jupitérien.Apôtres d’un progressisme béat qui, pour remonter aux XVIIIe et XIXe siècles, sert aujourd’hui à promouvoir l’adaptation servile au mondialisme, ces «
héritiers de valeurs séculaires humanistes, républicaines et laïques
» ne se reconnaissent que «comme citoyens européens, attachés au projet d’une Europe politique, et convaincus que l’ensemble des valeurs qui
[les]rassemblent
[…]ne pourra réellement se déployer que dans le projet européen
», un projet qui est lui-même explicitement subordonné à la logique de la mondialisation, garante d’un «avenir collectif
» dans lequel n’entre pas le peuple français, constitué en nation, la France n’étant plus synonyme que de «repli sur soi
» ou de «retour en arrière
».Cette charte des valeurs a au moins le mérite de prouver aux Français, s’il en était encore besoin, que le projet macronien vise à la disparition même de la France. L’ennemi des Français s’est ainsi clairement désigné. •
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AU PALAIS BOURBON, EMMANUELLE DUVERGER-MÉNARD DÉNONCE LA PRESSE SOUS PERFUSION
Alléluia ! La représentation nationale peut enfin s’enorgueillir de compter parmi ses membres un député courageux, en l’occurrence une femme, Emmanuelle Duverger-Ménard, défenseur acharné de la liberté d’expression, ancienne juriste à la Fédération internationale des droits de l’homme devenue journaliste (elle a même enseigné à l’Institut des hautes études de journalisme de Montpellier), plume bien connue de Boulevard Voltaire qu’elle dirigera de sa fondation, en 2012, jusqu’à son élection à l’Assemblée nationale en juin dernier.
Bref, un député qui… en a ; cela nous change considérablement de ces verbeux incontinents et creux dont le seul vrai courage politique se borne à éviter de serrer publiquement la main à leurs collègues du FN ou apparentés.
Un député qui, citant intelligemment – car fort opportunément – Jean Jaurès, fondateur de L’Humanité (premier titre le plus aidé de la presse française), lequel considérait qu’« un journal n’est libre de son action qu’à condition de rejeter les subventions à la presse », ce député, donc, a osé braver le tabou des aides publiques directes et indirectes à la presse en sollicitant leur suppression pure et simple, propos essuyant l’assourdissant silence du ministre franco-belge de la Culture Françoise Nyssen.
« N’est-il pas aberrant, observe pertinemment notre élue de la nation, de faire vivre sous perfusion une presse que les lecteurs n’achètent plus, dont ils ne veulent plus, au prix, peut-être, de l’éclosion d’autres titres plus en adéquation avec les attentes de ces mêmes lecteurs ? N’en déplaise à une corporation trop souvent soucieuse d’elle-même, l’argument de la liberté d’expression a bon dos. Il faut, comme le disait le camarade Jaurès, couper le cordon ombilical entre l’État et les journalistes ; il faut arrêter les petits arrangements entre amis ; il faut en finir avec cette presse subventionnée par l’État ou propriété de quelques milliardaires. »Et notre Louise Michel de la liberté de la presse d’exhorter à « redonner du souffle à une presse qui se meurt, à une information qui se disloque, à une vérité qui se perd ».
En 2012, dans un ouvrage à succès – mais guère auprès des médias, et pour cause ! –, Benjamin Dormann, dans Ils ont acheté la presse (aux Éditions Jean Picollec) dénonçait la mainmise du trust État-financiers privés sur une presse muselée par la publicité. En 2014, Sébastien Fontenelle, dans un roboratif libelle non moins explicitement intitulé Éditocrates sous perfusion. Les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie (Éd. Libertalia) opérait le même constat accablant : « Les aides publiques à la presse constituent ce qui ressemble d’assez près à une tartufferie en bande organisée. […] Dans le même temps qu’elle ensevelit l’État sous une avalanche d’exhortations à mieux maîtriser ses dépenses, [la presse française] se gave de subventions étatiques. »
En 1985, la très sérieuse et inébranlable Cour de comptes publiait un substantiel Rapport sur les mécanismes d’aide publique à la presse, lesquels, selon les magistrats de la rue Cambon, n’en finissaient pas de représenter « une charge croissante pour les finances publiques ». Les mêmes réitéraient en 2013 en jugeant que « ces aides n’ont pas démontré leur utilité puisque la crise de la presse persiste et s’accroît ». Invitée sur le plateau de Jean-Jacques Morandini (CNews, 17 novembre), Emmanuelle Duverger-Ménard souligne qu’« un journaliste de presse écrite, en France, coûte 10.000 euros par mois, toutes aides confondues, les taux de TVA réduits, etc. »
De là à parler d’une véritable fonctionnarisation de la profession, il n’y a qu’un pas que nous franchirons sans tergiverser, étant donné la mono-coloration éditoriale et le psittacisme idéologique de ces chiens de garde de la non-pensée inique. Leurs lecteurs valent moins que les électeurs de leurs maîtres.
http://www.bvoltaire.fr/palais-bourbon-emmanuelle-duverger-menard-denonce-presse-perfusion/
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La crèche de la mairie FN d'Hénin-Beaumont jugée illégale
Communiqué de la mairie d’Hénin-Beaumont :
« Condamnée pour avoir installé... une crèche de Noël »
La cour administrative d’appel de Douai vient d’interdire l’installation d’une crèche de Noël au sein de la mairie d’Hénin-Beaumont et de condamner la ville à verser 1.500 euros à un conseiller municipal communiste qui est à l’origine de cette plainte.
Cette décision scandaleuse viole toutes les traditions de notre pays et confirme la dérive des juridictions administratives qui interdisent les crèches de Noël l’hiver mais autorisent le burkini l’été.
Il est particulièrement inquiétant de voir la justice et certains élus avoir pour priorité la destruction de la magie de Noël plutôt que la lutte contre l’insécurité, l’immigration illégale et le chômage."
par Michel Janva
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Propagandastaffel: les gros sabots des bruxellois
« Comment rendre l’Union européenne plus glamour ? » Cette question existentielle est le titre d’un article diffusé sur le site Euractiv et revêt un intérêt évident pour les instances et le lobby bruxellois qui doivent faire face à une fronde grandissante des peuples européens. Leplan com « pour gagner le cœur (des) citoyens » est succinctement détaillé mais laisse entendre que la partie n’est pas gagnée pour les propagandistes d’une UE qui, comme le rappelle Bruno Gollnisch, est devenue largement une machine liberticide fabriquant des chômeurs, des pauvres , ouverte à tous les mauvais vents. Luc Van den Brande, « conseiller spécial de Jean-Claude Juncker », « préconise de nommer des ambassadeurs chics de l’UE et de miser sur les réseaux sociaux » pour (re)gagner les esprits. « L’UE a besoin d’une offensive de charme. Un projet qu’il d’écrit dans son rapport À la rencontre des citoyens de l’Union : une nouvelle chance. Le conseiller soutient la proposition de Jean-Claude Juncker de faire fusionner les postes de président et Conseil et président de la Commission, sérieusement envisagée depuis son discours sur l’état de l’Union au mois de septembre. Il appelle également à une présence plus intelligente sur les réseaux sociaux. »
« Outre l’instauration de dialogues avec les citoyens sur de nombreux sujets poursuit cet article, Luc Van den Brande promeut un éventail d’idées intéressantes, allant de la création d’une circonscription européenne au recrutement de personnalités culturelles et sportives célèbres pour devenir ambassadeurs de l’Union. Des dialogues de nouvelle génération avec les citoyens doivent être lancés, auxquels participeront des personnalités du monde culturel, artistique et sportif, étant donné que la culture et le sport sont les instruments les plus visibles et les plus évidents pour créer un sentiment commun d’appartenance , estime-t-il. » Petite suggestion : pourquoi ne pas faire appel aux personnalités préférées des Français ? Avec un peu de chance Yannick Noah, Omar Sy (knock out), Patrick Bruel, Alain Juppé ou Sophie Marceau pourraient accepter…En terme de glamour, nous serions comblés…
Glamour, la Pologne l’est assez peu dans la grosse presse progressiste, accusée comme la Hongrie de Viktor Orban de toutes les dérives réactionnaires, voire fascisantes depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs du parti Droit et Justice (PiS) en 2015. Un pays en plein dans notre actualité française avec l’annonce d’un plan social au sein de l’entreprise Castorama, qui entraînera la suppression de centaines d’ emplois en France qui seront délocalisés en Pologne sur fond de dumping social; mais aussi avec la traditionnelle (depuis 2009) Marche de l’Indépendance (Marsz Niepodległości ) samedi dernier, qui a rassemblé selon les sources entre 60 000 et 100 000 personnes.
Le Monde détenu par les euro-macronistes Niel, Pigasse (et feu Pierre Bergé) a évoqué « les accents nationalistes, xénophobes et antisémites de (cet) événement spectaculaire ». « Le président conservateur, Andrzej Duda (…) a déploré la présence de bannières apportées par des personnes irresponsables, dont le message est inacceptable pour toute personne honnête en Pologne, parce qu’on ne peut pas mettre un signe d’égalité entre le patriotisme et le nationalisme ».
Cette Marche, « réputée être le plus grand événement fasciste et nationaliste du continent, a rassemblé des participants venus de divers horizons européens. Une participation saluée par certains des orateurs à l’origine du rassemblement, qui ont martelé que la culture chrétienne (était) supérieure à la culture islamique ». Si cette déclaration n’est pas la preuve indubitable d’un insupportable extrémisme…
Il est vrai c’est que certains groupuscules ultra-radicaux et provocateurs avaient aussi pris part à ce rassemblement de manière très visible et bruyante, focalisant comme de juste l’attention médiatique, sans être pour autant représentatifs de la très grande masse des manifestants. Un peu à l’image du tatoué au crâne rasé filmé complaisamment pendant trente ans à tous les défilés frontistes du 1er mai pour faire trembler dans les chaumières…
Dans le quotidien de référence toujours, la parole a été également donnée à Anaïs Voy-Gillis,doctorante à l’Institut Français de Géopolitique (IFG) , militante (membre) de l’Observatoire européen des extrêmes (sic). Mme Voy-Gillis , spécialiste des populismes et des extrêmes droites en Europe, débite à cette occasion un discours plat et convenu, accumulant clichés, vieux poncifs et analyses mille fois ressassées. Le procédé est toujours le même : culpabiliser les Français et les Européens qui se sentent à juste titre menacés dans leurs identités , leurs libertés par le rouleau compresseur du mondialisme et rejetant les sirènes du multiculturalisme.
« Ce type de manifestations a également eu lieu dans plusieurs pays d’Europe, mais aucune n’avait, à ce jour, réuni autant de monde » s’alarme-t-elle. « Ce succès est, si l’on peut dire, dû à un alignement des planètes. Depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, il y a une banalisation totale dans le monde occidental de la parole raciste et xénophobe. L’Europe traverse une crise migratoire sans précédent, et doit faire face à des actes terroristes. Les militants d’extrême droite se sentent donc légitimés. » Ou d’ajouter encore : « Il se joue actuellement en Pologne quelque chose qui ne fait réagir personne en France, ni ailleurs. Il y a bien eu quelques prises de position de la part de l’Union européenne, mais aucun gouvernement ne s’émeut vraiment. Le gouvernement au pouvoir est pourtant en train de remettre en cause la démocratie et ses fondements. Le PiS est arrivé au pouvoir en 2015 en remettant en cause la démocratie libérale, contre laquelle il entend lutter. »
En quoi la démocratie libérale , par définition « hors-sol », serait-elle un modèle aussi obligatoire et indépassable que l’étaient avant 1990 les démocraties dites populaires dans les pays de l’Est alors sous le joug du communisme ? C’est une démocratie véritable (au sens étymologique du terme) , une démocratie défendant nos valeurs civilisationnelles, les aspirations nationales qui est aujourd’hui plébiscitée par un nombre croissant d’Européens.
Les élites et officines bruxelloises se préoccupent aussi du (gros) cailloux dans la chaussure du mondialisme libérale-libertaire que représente la Russie de Vladimir Poutine qui est érigée de facto par beaucoup comme le contre-modèle au règne du laisser-faire laisser passer droit-de-l’hommiste et eurobéat.
Le site euractiv (la boucle est bouclée) a ainsi publié un article qui nous informe que les réseaux euroatlantistes reprochent à Federica Mogherini, responsable diplomatie européenne, « de ne pas prendre assez de mesures contre la désinformation russe (…). Les signataires de cette déclaration représentent des secteurs majeurs de la politique occidentale et des centres de sécurité – du vice-président du Parlement européen à l’architecte de la loi Magnitski, Bill Browder, en passant par le responsable de la réponse finnoise à la désinformation russe, Markku Mantila, qui était dircom du cabinet du Premier ministre finlandais, et ancien président de Radio Free Europe/Radio Liberty, Jedmin Jeffrey.»
« Alors que les dirigeants européens ont donné au Service européen pour l’action extérieure (SEAE) la mission de contrer la campagne de désinformation russe il y a deux ans, l’équipe en question (la East STRATCOM Task Force) manque encore cruellement de personnel avec seulement trois experts nationaux se concentrant sur cette mission cruciale. Le SEAE devrait tripler ses effectifs pour enfin commencer à remplir son mandat sans plus tarder , écrivent les experts. »
Les experts en question « appellent les dirigeants européens (…) à arrêter d’éviter de nommer la Russie en tant que principale source de désinformation hostile, et de prendre des mesures pratiques comme tripler la capacité de l’équipe East Stratcom du Service européen pour l’action extérieure. En face, la Russie ne lésine pas sur les moyens : 300 millions d’euros sont consacrés à la propagande russe chaque année, notamment par les canaux de Russia Today et de Sputnik.»
Petites questions subsidiaires en forme de conclusion: A combien se chiffre quotidiennement au sein des pays de l’UE la très hégémonique et massive propagande cosmopolite, européiste, atlanto-mondialiste, antinationale, antirusse, déversés par tous les canaux médiatiques et autres émissions ou programmes de divertissements ? Et qui la paye?
https://gollnisch.com/2017/11/15/propagandastaffel-gros-sabots-bruxellois/
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Tribune libre : Bataclan, 2 ans déjà...
Un témoignage reçu d'une lectrice
En ce jour anniversaire, je prends la plume à la mémoire des victimes et des blessés des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Deux ans après ces tragiques évènements, c’est une triste commémoration que nous célébrons ce jour, une tristesse qui se mêle à de la colère face au laxisme de nos dirigeants politiques qui n’ont pas pris les mesures qui s’imposaient pour répondre à ces actes terroristes.
Domiciliée pendant dix ans dans l’immeuble de l’administration du Bataclan, juste à côté de la salle de concerts, nous avons été confrontés à des personnes décédées le soir du 13 novembre 2015 et à de véritables scènes de chaos sur nos trottoirs. Les terroristes avaient garé leur voiture au pied de notre immeuble avant de tirer sur la foule à la terrasse du café du Bataclan et de s’engouffrer dans la salle de concerts armés de kalachnikovs.
Au lendemain de ce drame, nos espoirs se sont tournés vers la classe politique, espérant de la fermeté et un sursaut de nos élites qui ne sont jamais venus.
Notre première déception est apparue avec l’attitude des médias et des nombreux journalistes qui se pressaient devant le Bataclan. Seuls les passants et les voisins du quartier qui tenaient un discours politiquement corrects retenaient l’attention des journalistes. A l’inverse, tous les témoignages dénonçant le caractère islamique de cet attentat étaient rejetés par les médias, témoignages qui provenaient pourtant de témoins directs du drame ou de proches de victimes. C’est à partir de ce moment que j’ai rendu mon poste de télévision, ne voulant plus payer une redevance audiovisuelle pour financer les mensonges et les manipulations médiatiques.
Au sein de notre association de victimes, nous étions réunis en groupes de parole pour évoquer nos traumatismes après les attentats. A notre grand étonnement, la psychologue désignée par l’association pour animer ces groupes de parole était de confession musulmane et il fut impossible de prononcer le mot « islam » au cours de nos échanges. Dans ces conditions, comment réparer un traumatisme s’il est interdit de nommer l’ennemi qui vous a meurtri et qui a tué vos amis ? Notre surprise fut également de taille lorsque Mme Juliette Méadel, alors Secrétaire d’Etat chargée de l’aide aux victimes, donna des instructions aux associations de victimes afin que leurs membres ne votent pas pour Marine Le Pen lors des élections présidentielles de 2017. De quel droit, le vote des victimes pouvait-il être confisqué de la sorte par une représentante de l’Etat, de surcroit chargée du suivi de nos dossiers, alors que nous souhaitions élire librement le meilleur candidat pour répondre à la barbarie islamique qui frappe notre pays ?
Concernant les mosquées, le gouvernement n’a pas tenu ses promesses et a refusé de fermer les mosquées salafistes sur tout le territoire. A titre d’exemple, nous pouvons citer la mosquée Omar située à une centaine de mètres du Bataclan et qui est un haut lieu de l’islam radical à Paris. De nombreux protagonistes des attentats de Charlie Hebdoet de l’Hyper Casher ont fréquenté cette mosquée, notamment Farid Benyettou, le mentor des frères Kaouachi ainsi que des fidèles qui ont protégé la femme d’Amédy Coulibaly. Une filière djihadiste a été démantelée au sein de cette mosquée et plusieurs imams ont été condamnés pour prêches antisémites. Au lendemain de l’attentat du Bataclan, les responsables de la mosquée Omar se sont contentés d’afficher une grande banderole « Pas en Mon Nom » sur les murs du lieu de culte et ils n’ont pas été inquiétés par le gouvernement. Des personnalités politiques comme François Vauglin, Maire du XIe arrondissement de Paris (arrondissement dans lequel est situé le Bataclan) se rend régulièrement à la mosquée Omar pour rencontrer l’imam et les fidèles à l’occasion de fêtes religieuses.
L’attentat du Bataclan comme tous ceux qui frappent l’Europe n’ont pas permis de mettre un frein à l’islamisation de la France et de l’Europe. Qu’ont fait nos hommes politiques pour interdire le port du burkini au lendemain de l’attentat de Nice ? Qu’attend le Ministre de l’intérieur pour condamner les prières de rue et leurs paroles de haine envers les non musulmans ? Qu’attendent les préfets pour dénoncer les camps interdits d’accès aux blancs sur notre territoire ? En plein état d’urgence, quelles mesures ont été prises à l’égard des femmes musulmanes habillées en voile intégral et qui peuvent cacher des couteaux ou des ceintures d’explosifs sous leur tenue vestimentaire ? Enfin, pourquoi aucune mesure d’emprisonnement n’a été envisagée envers les membres de la filière « Artigat » en Ariège, une nébuleuse de terroristes dangereux dont faisaient partie Mohamed Mérah et le djihadiste Fabien Clain, celui qui depuis la Syrie, a revendiqué les attentats du Bataclan au nom de Daesh ?
Mais ce qui m’a conduit à écrire cet article, ce sont les dernières déclarations de nos dirigeants et de la presse sur le sort des djihadistes qui souhaitent revenir en France avec leurs femmes et leurs enfants. Au lieu de poser un principe d’interdiction pour le retour de ces combattants ou de les emprisonner pour intelligence avec l’ennemi, nos élites considèrent qu’il faut prévoir des mesures alternatives avec un traitement des dossiers au cas par cas. La France propose d’accueillir ces djihadistes avec des stages de déradicalisation pour permettre leur désembrigadement et leur réinsertion au sein de la société française. Le dispositif prévoit également l’aide d’associations en collaboration étroite et quotidienne avec les services sociaux au profit des djihadistes et de leurs familles. Doit-on rappeler que ces soldats de Daesh sont les commanditaires de l’attentat du Bataclan et qu’ils ont sur les mains le sang des 130 victimes du 13 novembre 2015 ? La France va donc accueillir sur son territoire des ennemis de notre République, des assassins qui ont servi l’idéologie criminelle de l’Etat Islamique. Pour quelles raisons nos dirigeants n’ont-ils pas consulté préalablement les survivants et les proches des victimes des attentats avant de se prononcer sur le sort de ces djihadistes ? Faudra t-il verser des allocations familiales à ces familles avec l’argent du contribuable français, notamment avec l’argent des proches des victimes du Bataclan qui payent leurs impôts comme chaque citoyen français ? Est-on réellement à l’abri d’un nouvel attentat sanglant par ces djihadistes de retour en France ? Autant de questions restées en suspens et pour lesquelles nos hommes politiques n’apportent aucune réponse. Ce qui est certain, c’est que chaque djihadiste qui foulera le sol français est une insulte à la mémoire des morts du Bataclan et de toutes les victimes des attentats islamiques commis en France.
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La bataille des islamocollabos - Journal du Mercredi 15 Novembre 2017
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L'armée victime collatérale du macronisme
La polémique entre l’armée et Macron est-elle éteinte depuis le départ du général De Villiers ? Rien n’est moins sûr, tant le comportement de caporal du président a choqué les militaires. Mais surtout parce qu’elle a des raisons bien plus profondes ...
Tout le monde s'en souvient, Macron a décidé de sacrifier l'avenir de son outil de puissance sur l'autel de la rigueur budgétaire et d'une chimérique défense européenne, qui verrait l'Allemagne et d'autres verser au pot. Il est vrai que taper dans les fonctions régaliennes, c'est tout de même plus simple que de baisser les budgets sociaux, les militaires ne font pas grève.
« Je ne me laisserai pas baiser comme ça par Bercy ! » avait pourtant tonné le général de Villiers - à huis clos - devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Un « recadrage » humiliant par Macron à la veille du 14 juillet et une démission tonitruante du CEMA (Chef d'État-major des Armées) plus tard, c'était apparemment la fin du drame. Macron qualifiait l'épisode de « tempête dans un verre d'eau » et assumait son « je suis votre chef » dans la presse. Le roitelet-soleil nommait au poste laissé vacant le général François Lecointre. Ce brillant officier de Marine est surtout connu pour avoir repris le pont de Verbania, à Sarajevo, quand il était capitaine. Un fait d'armes qu'il exploitera au profit de son ambition, aiguisée depuis dans les antichambres du pouvoir. Comme le soulignait en privé un colonel, « il a les dents qui rayent le parquet, mais il a progressé si vite qu'il n'a pas eu le temps de les user ». Bref, le parfait profil du lèche-bottes qui allait la fermer ? Pas si simple.
Lecointre, moins de deux mois après sa nomination, se lâchait devant l'Université de la défense. Il dézinguait « la régulation budgétaire sauvage » de Bercy qui venait « détruire le travail de cohérence des lois de programmation militaire ». Bref, « on ne reconstruit pas un appareil militaire en deux coups de cuillère à pot. Ça prend du temps, et ça se détruit bien plus vite que ça ne se construit ».
Il faut dire que les promesses d'augmenter le budget de la Défense dès 2018 sont, des promesses, tandis que les 850 millions de coupes, auxquels s'ajoutent 700 millions d'euros de crédits militaires gelés pour 2017 sont une réalité. Une ponction d'autant plus franche qu'avec le jeu des acomptes non versés, ce sont en fait plusieurs milliards d'euros de matériel dont la livraison sera différée, mettant encore plus à mal une armée « à l'os ».
Réaction de Macron ? Silence radio devant cette intervention publique. Le « chef » a sans doute compris qu'il fallait arrêter de chatouiller des militaires à bout. Car bien que l'inexistante ministre des Armées, Florence Parly, ait affirmé qu'elle ne voyait pas le problème, puisque les soldes seraient payées, cette énième mise à la diète a des conséquences directes. Ne parlons même pas des retards sur les soldes ou sur les primes OPEX (opérations extérieures) non payées, dysfonctionnements officiellement dus au logiciel de gestion Louvois, catastrophique.
Il n'y a plus de matôs
« … nos troupes auront moins de munitions sur le terrain. Les formations vont être réduites, les renouvellements du matériel seront rallonges et l'entraînement largement réduit. On va sous-entraîner des personnes qui sont déjà à un niveau 30 % inférieur à h moyenne des pays de l'OTAN », déplorait le général Vincent Desportes.
De fait, les indisponibilités de matériels (chars, hélicoptères, avions...) vont de 50 à près de 90 % du fait de leur vétusté et de leur suremploi. Suremploi qui touche aussi les hommes, engagés dans la lourde opération Sentinelle - qui va encore connaître une réforme - et en Opex en Afrique ou au Moyen-Orient, notamment.
De moins en moins de moyens pour de plus en plus de missions, l'effet ciseaux est imparable la dégradation de l'armée s'accélère. Les entraînements sont réduits à la portion congrue, faute d'argent (« il n'y a même pas de quoi actuellement faire tirer une roquette par an et par tireur dans l'armée de terre », témoigne un spécialiste). Faute de temps aussi, la faute à l'opération Sentinelle, vraiment chronophage. Les permissions sont souvent refusées, mettant à mal la santé des hommes, déjà usés par un entretien de plus en plus lourd d'un matériel à bout de souffle, dont une partie sert de stock de pièces pour l'autre. Évidemment, le contexte ne favorise pas le recrutement, qui baisse en qualité et en quantité.
Et donc, dans cette institution à bout, la grogne monte. En témoigne la tribune récemment publiée par six généraux de réserve dans Boulevard Voltaire, faute d'avoir été acceptée dans les médias mainstream. S'ils concentrent leur tir sur leur liberté - et leur devoir - d'expression de plus en plus bafoué, c'est pour pouvoir mieux tirer la sonnette d'alarme « Car ce qui gêne ce dernier [le pouvoir politique, ndlr], c'est que le citoyen puisse être informé sur les insuffisances du Pouvoir politique et surtout sur les risques qu'elles font peser sur la nation. »
Des risques de plus en plus réels à l'étranger, mais aussi sur notre sol, rongé par le communautarisme. Pourrons-nous y faire face ?
Richard Dalleau monde&vie 28 septembre 2017