
Le silencieux Clarence Thomas fait actuellement couler beaucoup d’encre, outre-Atlantique. Depuis le 24 juin, en effet, et l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis, le juge conservateur est désigné comme bouc émissaire par la bien-pensance américaine, ayant subi la disgrâce. En siège depuis plus de trente ans, il ne fait pourtant pas partie des récents sages nommés par Donald Trump. Pourquoi, alors, cet intérêt soudain pour le juge de 74 ans, doyen de la Cour, au point de désormais surnommer cette dernière « The Thomas Court » ?








