Communiqué de l’Association catholique des infirmières et professionnels de santé :
1) ABOLITION DE LA CLAUSE DE CONSCIENCE des médecins et soignants ; laquelle leur permet de refuser de pratiquer un avortement ou l’euthanasie. C’est certainement pour les services médicaux la clause la plus sensible. Il s’agit d’obliger notamment les médecins, les sages-femmes et infirmières à faire des actes contre leur conscience. C’est ce que Hitler avait exigé notamment dans les camps de concentration où il y avait des femmes prisonnières enceintes, sans parler des éliminations physiques notamment des malades. Le tout se situant dans le cadre de l’eugénisme afin de purifier la race.
Or le droit à l’objection de conscience existe dans la loi Veil art. 8, le code de la Santé publique, le code de déontologie. Le Conseil de l’Europe a finalement adopté une résolution n°1763 intitulée « Le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux ». De plus, par la loi du 9 décembre 1905 et l’article 1er de sa CONSTITUTION (1958 et 2008), la FRANCE reconnaît de la même manière la LIBERTÉ DE CONSCIENCE et de CULTE et la neutralité de l’État et des personnes publiques en matière religieuse.