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avortement et euthanasie - Page 88

  • Avortement et cancer du sein : un lien de causalité

    Le cancer du sein est en augmentation constante entre 25 et 39 ans dans tous les pays du monde. Comment expliquer ce phénomène. Le Collège américain des Pédiatres vient de réitérer sa position sur la question en décembre 2013 (Il a fait cette déclaration : « Quand on considère l’anatomie normale et la physiologie du sein, il devient clair qu’il y a lien de causalité et pas seulement de corrélation. » L’explication est la suivante. En dehors de la grossesse, les lobules du sein sont immatures donc impropres à la production du lait. Sous l’influence hormonale de la grossesse la croissance de ces lobules est considérable d’où l’augmentation du volume de la poitrine des femmes enceintes, ce que chacun peut constater. Ces lobules grossissent et murissent de manière à pouvoir produire du lait. C’est durant cette croissance que les cellules sont particulièrement vulnérables au développement du cancer. Si on les empêche de se développer par l’avortement qui supprime brutalement la croissance physiologique elle-même sous la dépendance hormonale de la grossesse, le cancer peut alors apparaître.

    Ajoutons que ces cellules devenues cancéreuses vont très lentement se développer. Entre le stade de microscopique et celui de l’apparition clinique et son diagnostic, il peut se passer beaucoup de temps. Quand le diagnostic est effectué par exemple par la mammographie, le cancer est déjà aux huit-dixième de son évolution. Et d’un avortement à un autre le risque d’émergence se trouve renforcé.

    Malheureusement dans de nombreux pays l’idéologie remplace la réalité des faits.

    Dr Jean-Pierre Dickès

    http://www.medias-presse.info/avortement-et-cancer-du-sein-un-lien-de-causalite/30244

  • Un avorteur avec plus de 40 000 avortements devient pro-vie

    Lu sur ce site canadien :

    "[...] M. Adasevic, devenu aujourd’hui l’un des chefs du mouvement pro-vie en Serbie, avait pratiqué plus de 48 000 avortements avant que des doutes sur la procédure ne le poussent à arrêter cette pratique. D’autres sources estiment ce nombre à 60 000. Il attribue sa conversion pro-vie à deux éléments : une succession inhabituelle de rêves et une expérience particulièrement troublante au cours de ce qui devait être un avortement de routine. Il décrit ainsi la procédure :

    J’ai ouvert le ventre, déchiré le placenta, après quoi la poche des eaux s’est rompue et j’ai pu travailler avec mon forceps d’avortement. J’ai attrapé quelque chose, que j’ai brisé, extrait et jeté sur un linge. Je regarde et je vois une main – une main assez grande. L’enfant avait 3 mois, peut-être 4. Je n’avais rien pour mesurer.

    A trois mois de grossesse, le bébé est entièrement formé, y compris ses doigts et ses orteils. Tous ses organes et les systèmes de son corps sont présents. Il a des empreintes digitales et respire du liquide amniotique pour se préparer à sa vie en dehors du corps de la maman. M. Adasevic poursuit :

    Quelqu’un avait versé de l’iode sur la table et la main est tombée de telle façon que les terminaisons nerveuses sont entrées en contact avec le liquide. Et que s’est-il passé ? J’ai regardé et je me suis dit : « Mon Dieu, la main bouge toute seule. » Je continue malgré tout avec mon forceps, j’attrape autre chose, je le brise, je l’extrais. Je me dis : « J’espère que ce n’est pas une jambe. » Je tire, je regarde : une jambe.

    Je veux poser la jambe sur la table, doucement, afin qu’elle ne se place pas près de la main qui bouge. Mon bras se baisse et j’entends un coup dans mon dos. Je sursaute et, automatiquement, mon emprise sur le forceps se détend. A ce moment, la jambe fait une culbute et vient tomber près de la main. 

    Je regarde – la main et la jambe bougent toutes seules. Je poursuis tout de même en dirigeant mon instrument vers le ventre et je commence à briser tout ce qui se trouve à l’intérieur. Je me dis en moi-même que tout ce dont j’ai besoin pour compléter le tableau, c’est de tomber sur le cœur. Je continue de broyer, je broie, je broie, jusqu’à être sûr d’avoir fait de la bouillie de tout ce qu’il reste à l’intérieur, et je retire à nouveau mon forceps.

    J’extrais cette bouillie en me disant qu’il doit s’agir de fragments osseux et je la pose sur le linge. Je regarde et je vois un cœur humain, qui se contracte, qui se relâche et qui bat, qui bat, qui bat. Je crois devenir fou. Je vois les battements du cœur ralentir, plus lentement, encore plus lentement, jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent complètement. Personne n’a pu voir ce que j’ai vu de mes yeux et être plus convaincu que moi de ce que je venais de faire : j’ai tué un être humain.

    Cette étrange et terrible expérience a ouvert les yeux de Stojan Adasevic sur le caractère horrible de l’acte qu’il pratiquait. Cette puissante rencontre avec l’humanité de l’enfant à naître était en net contraste avec la formation qu’il avait reçue. Dans le documentaire, M. Adasevic décrit ses journées de travail en tant qu’avorteur :

    Il m’arrivait de pratiquer 20, 25, 30 ou même 35 avortements par jour. Nous travaillions cinq jours par semaine… [...]

    Il rêvait à un magnifique champ rempli d’enfants et de jeunes gens qui jouaient et riaient, âgés entre 4 et 24 ans, mais qui prenaient peur à sa vue et s’enfuyaient. Un homme vêtu de noir et de blanc le fixait en silence.

    Ce rêve revenait chaque nuit et il se réveillait avec des sueurs froides. Une nuit, il demanda à l’homme en noir et blanc qui il était. « Je m’appelle Thomas d’Aquin. »

    « Pourquoi ne me demandes-tu pas qui sont ces enfants ? » m’a demandé St Thomas dans un rêve.

    « Ce sont ceux que tu as tués en les avortant », m’a-t-il répondu. (...)

    [...] Après les songes troublants et la terrible expérience de cet avortement, M. Adasevic a annoncé à l’hôpital où il travaillait qu’il ne pratiquerait plus d’avortements. Sa conversion pro-vie lui a coûté cher.

    C’était la première fois qu’un médecin en Yougoslavie communiste refusait de pratiquer cet acte. Ils ont divisé mon salaire par deux, licencié ma fille et empêché mon fils d’entrer à l’université.

    M. Adasevic s’emploie depuis à changer les cœurs et les mentalités. Il a fait diffuser un documentaire pro-vie à la télévision serbe. Sa conversion fulgurante est glaçante, mais aussi enthousiasmante. Un avorteur acharné est devenu un héros pro-vie.

    Soulignons d’ailleurs que Stojan Adasevic doit sa vie à un avortement raté. Sa mère, alors enceinte, avait demandé à se faire avorter, mais l’avorteur a manqué son acte et l’enfant est né vivant."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vincent en sursis

    Alors qu’est attendue la sentence de la Cour européenne des droits de l’homme, les amis de Vincent Lambert lancent un appel sur Internet  :www.jesoutiensvincent.com .

    Vincent, accidenté en 2008, est-il un vivant de trop  ? Ses amis d’enfance ne le pensent pas.

     

    Leur protégé, confiné dans sa chambre de soins palliatifs, est l’un des quelque 1 600 patients «  EVC-EPR  » (pour états végétatifs chroniques et pauci-relationnels) qui vivent en France avec les graves séquelles d’accidents cérébraux. Ne devrait-il pas bénéficier d’une unité spécialisée  ?

    «  Certaines ont proposé en vain une place à Vincent  », expliquent ses amis sur le site de l’appel, «  pour lui prodiguer les soins adaptés à son état et des petits gestes simples  : l’asseoir dans un fauteuil, des séances de kiné, le promener dans un parc, lui faire ressentir la fraîcheur du soir qui tombe  ». Lorsque l’affaire Lambert a éclaté, la plupart des soignants de ces unités se sont tus, mais on trouve désormais de nombreux professionnels de santé spécialisés parmi les signataires de l’appel. Beaucoup se savent incompris d’une société prompte à assimiler les vies cassées dont ils prennent soin au monde végétal. Les mots légume ou plante verte leur font mal. Pour de nombreux bien portants, le constat de «  lésions cérébrales irréversibles  » font d’un être humain un «  mort-vivant  » éligible à l’euthanasie. La mission Claeys-Leonetti n’a d’ailleurs pas voulu recevoir les représentants des associations de proches de patients traumatisés crâniens alertés par la notion d’«  arrêts de traitements maintenant artificiellement en vie  ». […]

    La suite sur France Catholique

  • "Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai"

    Un étudiant en médecine, pourtant favorable à l'avortement, vient d'en être témoin dans le cadre de sa formation. Il est hanté par ce qu'il avait vu :

    « Pour commencer, je dois dire que jusqu'à hier, vendredi le 2 juillet 2004, j'étais fermement pro-choix. Je suis un étudiant en médecine et, étant très scientifique, j'avais compris que la masse de cellules qui forme le corps du fœtus n'est généralement pas en mesure de survivre avant d'avoir passé le stade de vingt-quatre semaines dans l'utérus. Je suis aussi quelque peu libéral et je croyais que toutes les femmes devaient avoir le droit de choisir de ce qu'elles faisaient avec leurs corps et avec le corps de celui qui pourrait potentiellement grandir à l'intérieur d'elles ».

    « Cet été, j'ai été accepté dans un programme pré-médical à New-York, programme dans lequel on nous permettait de suivre les docteurs et de les observer pratiquer toutes sortes d'actes médicaux. Quand l'opportunité de voir un avortement s'est présentée, je n'ai pas hésité une seule seconde avant d'accepter l'offre. C'était un acte nouveau, précis, et excitant auquel je n'avais jamais assisté ».

    « Quand je suis entré dans la salle, j'ai remarqué qu'elle était semblable à toutes les autres salles dans lesquelles j'avais déjà travaillé. Sur la table devant moi, j'ai vu une femme avec les jambes dans les airs, comme si elle était en train d'accoucher, bien qu'elle fût endormie. À côté d'elle, il y avait un plateau d'instruments pour l'avortement et une machine pour aspirer les tissus fœtaux de l'utérus. Les docteurs ont enfilé leurs habits et mis leurs masques, puis la procédure a commencé. Le col de l'utérus a été tenu ouvert avec un instrument métallique brut et un grand tube transparent a été inséré à l'intérieur de la femme. En quelques secondes, le moteur de la machine a démarré, et du sang, des tissus et des petits organes ont été aspirés et retirés de leur environnement. Une minute plus tard, l'aspirateur s'est arrêté. Le tube a été retiré. Collés au bout se trouvaient un petit corps et une tête à peine rattachée puisque le cou avait été broyé. Les côtes étaient formées et il y avait une mince couche de peau pour les couvrir, les yeux s'étaient formés et les organes internes avaient commencé à fonctionner. Le cœur minuscule du fœtus, de toute évidence un petit garçon, venait de s'arrêter à tout jamais. Le filtre de l'aspirateur a été ouvert, et les bras et jambes minuscules qui ont été déchirées du fœtus s'y trouvaient. Les doigts et les orteils commençaient à avoir des ongles. Les docteurs, fiers de leur travail, ont rassemblé les différentes parties du corps pour me les montrer. Les larmes me sont montées aux yeux lorsqu'ils ont enlevé le petit bébé de la table et jeté son corps dans un contenant pour déchets biologiques ».

    « Depuis hier à 10:30, je n'ai pas réussi à penser à autre chose qu'à ce que ce petit bébé garçon aurait pu devenir. Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai. J'ai été torturé par ces images – tellement vraies et vives – pendant deux jours maintenant.... Et je n'étais qu'un spectateur. Jamais plus je ne serai pro-choix, et jamais plus je supporterai le meurtre d'êtres humains, peu importe le stade de vie auquel ils sont rendus. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 29 trisomiques dépistés sur 30 sont avortés

    Les Echos a organisé un débat entre le futurologue Laurent Alexandre et le paléoanthropologue Pascal Picq. Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France et chroniqueur aux « Echos ». Darwiniste convaincu, il s’intéresse de près aux questions de société les plus actuelles et donne des conférences auprès de cadres d’entreprise. Laurent Alexandre, chirurgien-urologue, est président de la société de séquençage de l’ADN DNAVision. Chroniqueur au « Monde » et au « Huffington Post », invité des Conférences TEDx, cet entrepreneur-intellectuel passé par HEC et l’ENA a publié en 2011 chez Lattès « La mort de la mort : comment la technomédecine va bouleverser l’humanité », et, plus récemment, « La Défaite du cancer ».

    Ce dernier déclare :

    "Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables de changer notre nature biologique et génétique par la technologie. Jusqu’à présent, c’étaient les événements extérieurs qui sélectionnaient certains variants génétiques par le biais de la mortalité infantile. Cette sélection-là aujourd’hui s’est beaucoup réduite et, parallèlement, nous avons désormais les moyens technologiques de changer notre génome. Je signale qu’une pétition a d’ailleurs été lancée le mois dernier par des spécialistes de la génétique, disant qu’il faut faire un moratoire sur les modifications génétiques germinales, c’est-à-dire celles qui touchent la lignée, qui se transmettent d’une génération à l’autre.Est-il licite de faire des modifications génétiques sur l’homme qui se transmettent de génération en génération ? Cette question commence à faire débat.

    Croyez-vous que le débat politique va de plus en plus se polariser autour des questions transhumanistes, au point d’abolir les clivages traditionnels ?

    C’est déjà le cas. A l’extrême gauche, quelqu’un comme José Bové est beaucoup plus conservateur en matière biologique que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Il est opposé à la fécondation in vitro chez les homosexuels comme chez les hétérosexuels et il est opposé aux thérapies géniques pour les malades. Il pense donc que les couples stériles doivent rester stériles et que les myopathes doivent rester myopathes, au nom d’une non-utilisation de la technologie. En cela, il est encore plus bio-conservateur que les gens traditionnellement très à droite."

    Etre opposé à la PMA ce n'est pas vouloir que les gens stériles restent stériles : la médecine devrait plutôt se pencher sur les raisons de cette stérilité plutôt que de fabriquer des enfants dans des éprouvettes.

    Plus loin, Laurent Alexandre avoue :

    La sélection génétique des bébés, on y est déjà. Vingt-neuf trisomiques dépistés sur trente sont avortés en FranceCela montre que la puissance publique a déjà engagé un grand programme eugéniste. Ce n’est pas un eugénisme d’Etat obligatoire comme sous le IIIe Reich, mais un eugénisme libéral, que les parents peuvent refuser [malgré les pressions, NDMJ]. Le fait nouveau, c’est qu’alors que la technologie ne permettait jusqu’à présent de repérer que la trisomie 21 et quelques rares autres pathologies, et ce en milieu de grossesse, la puissance informatique dont nous disposons désormais permet de lire la totalité des 3 milliards de bases ADN du bébé par simple prise de sang de la maman, sans amniocentèse, en tout début de grossesse, c’est-à-dire à un moment où l’avortement est totalement libre. Toutes les conditions sont réunies pour nous placer sur un toboggan eugéniste. Et l’étape d’après sera de sélectionner les variants génétiques favorisant un QI élevé, que les Chinois sont en train d’identifier dans le cadre de leur programme de séquençage des surdoués. Demain les Chinois fabriqueront plusieurs embryons et choisiront celui qui a la meilleure espérance de QI élevé. [...]"

    Bienvenue dans le meilleur des mondes.

    Michel Janva

  • Etats-Unis : la culture de mort en recul

    Le groupe du Guttmayer Institute est un observatoire des naissances et des avortements aux Etats-Unis. Sous prétexte de statistiques, en réalité son but avoué est de promouvoir l’avortement. Or c’est avec effarement dans sa livraison du 2 avril qu’il explique, cartes à l’appui, que durant le premier trimestre de 2015, plus de 300 projets de loi pro-vie ont été déposés dans les législatures des États à travers les USA. Bien sûr ceux-ci font tout en nuances selon les Etats. Ils tendent par exemple à faire interdire les avortements au-delà de 20 semaines de la grossesse jusqu’à celle de la pilule abortive RU 481 en passant par la limitation de l’IVG à 12 semaines de grossesse. Ils ferment aussi des cliniques de propreté douteuse. Mais indiscutablement le combat se concentre sur les avortements effectués après la date de viabilité du fœtus soit 20 à 22 semaines de grossesse en soulignant le caractère effroyable d’enfants découpés vifs dans le sein maternel. 

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  • Conseil de l’Europe : remise de la plus grande pétition pour la condamnation des infanticides néonataux

    Le Centre Européen pour le Droit et la Justice va remettre cette semaine à la Présidence de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe une pétitionpour la condamnation des infanticides néonataux, signée par plus de 185 000 citoyens européensLe dossier qui sera remis au Bureau devrait faire l’objet d’un premier examen durant la prochaine session du 20 au 24 avril 2015.

    "C’est une procédure importante à plus d’un titre. C’est la première fois que cette Assemblée est saisie par une pétition d’une telle ampleur : près de 200 000 citoyens demandant aux députés européens issus des 47 États Membres de condamner la pratique des infanticides néonataux et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance.

    Cette pétition amorce une procédure officielle et concrète au sein de l’Assemblée Parlementaire. Saisi de la pétition, le Bureau de l’Assemblée, après examen de sa recevabilité, va charger l’une des commissions parlementaires de l’Assemblée d’examiner la pétition au fond et de faire rapport. La procédure de rapport permettra d’enquêter sur ces faits et de les exposer publiquement. Le Bureau de l’Assemblée décidera ensuite des suites à donner, telle que la préparation d’une résolution.

    Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès. Tout autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un échec de l’avortement. En effet, chaque année, dans les pays européens, des nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et contraire aux droits de l’homme les plus élémentaires. Les statistiques officielles pour l’Angleterre et le pays de Galles indiquent qu’en 2005, 66 nouveau-nés ont survécu à leur avortement et ont agonisé pendant parfois plus de dix heures. Suite au scandale provoqué par la révélation de ces faits, la Grande-Bretagne a cessé de révéler ces statistiques. Dans les seuls hôpitaux publics du Canada (hors Québec), 622 bébés sont nés vivants après une IVG entre 2000 et 2011. Rares sont les pays qui reconnaissent officiellement ces situations mais elles se produisent partout. La presse en rapporte parfois, comme en Italie en 2010 : un bébé avorté à 20 semaines (quatre mois et demi) pour un bec-de-lièvre a vécu deux jours. Nul ne sait le nombre de ces enfants ni le sort qui leur est réservé. Si certains sont probablement bien pris en charge pendant leur courte vie, il semble que d’autres ne bénéficient pas du même traitement. Des témoignages et des faits divers révèlent des pratiques terrifiantes : bébés abandonnés dans une pièce vide ou un placard jusqu’à ce qu’ils soient morts, ou tués (souvent par asphyxie), ou encore envoyés avec les déchets hospitaliers malgré des signes de vie. Ces enfants naissent pour mourir dans une agonie que l’on ne tolérerait pas s’il s’agissait d’animaux. Priver des nouveau-nés des soins les plus élémentaires – et d’une simple présence humaine jusqu’à leur mort si on ne peut les sauver – est un comportement barbare et une violation flagrante de leurs droits fondamentaux.

    L’ECLJ espère vivement que cette pétition fera sortir de l’ombre le drame de ces enfants nés vivant qui ne bénéficient d’aucuns soins auxquels ils ont pourtant droit en vertu de leur droit à la vie et à l’intégrité physique. Il est souhaitable que cette pétition amène l’Assemblée du Conseil de l’Europe à rappeler l’égalité en droit de tous les hommes, quelles que soient les conditions de leur naissance."

    Michel Janva

  • Avortement : Sens Commun veut que les femmes en détresse soient accompagnées

    Extrait du décryptage de la loi Santé par Sens Commun.

    Logo"[...]

    • Des salles de consommation de drogues à moindre risque, les « salles de shoot », seront expérimentées pendant 6 ans.

    Ce que nous en pensons :

    Nous considérons qu’il s’agit d’une forme de banalisation de la consommation de drogue avec le risque de faire passer aux jeunes le mauvais message. La loi doit montrer les limites et non pas proposer des transgressions.

    Ce que nous proposons :

    • Réaffirmer l’interdiction de la consommation de drogues
    • Développer la prévention en informant davantage sur les dégâts physiques, psychiques et sociaux causés par les drogues.
    • Interdire l’installation de salles de shoot, qui confortent certains drogués dans leur addiction.
    • Développer les services d’addictologie pluridisciplinaires, déjà bien implantés dans certaines villes.

    Sur l’IVG

    Ce que dit la loi :

    • Le délai de réflexion avant une interruption volontaire de grossesse (IVG) est supprimé.

    Ce que nous en pensons :

    Actuellement, pour pratiquer un IVG, deux consultations sont obligatoires avec un délai de réflexion d’une semaine entre les deux (quarante-huit heures en cas d’urgence). A l’évidence,l’IVG n’est pas une opération banale. C’est un événement pénible, difficile pour la femme qui y recourt. Il est nécessaire de lui laisser le temps de prendre du recul sur un acte qui n’a rien d’anodin.

    Ce que nous proposons :

    • Mettre en place les moyens humains et matériels nécessaires pour accompagner les femmes en situation de détresse. [...]"

    Michel Janva

  • [ASSEMBLÉE NATIONALE] Jacques Bompard, « cow-boy » pour la protection des plus faibles

    Dans le cadre du projet de loi santé, Jacques Bompard a déposé de nombreux amendements en faveur du respect de la dignité de chaque être. Face à la volonté de supprimer le délai de réflexion avant un avortement , Jacques Bompard a insisté pour le maintenir voir le prolonger de 7 à 15 jours.

     

    Il a aussi insister pour rappeler la réalité de l’avortement et proposer des solutions alternatives. Enfin, il rappelle et reconnait la détresse de la femme et souhaite que l’entretien avec le médecin « (fasse) prendre conscience à la mère de la réalité de ce qu’elle porte lui faisant écouter le cœur de l’enfant. » Il a été vivement attaqué médiatiquement par exemple sur Libération "Quand Jacques Bompard se croit au Texas". […]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?ASSEMBLEE-NATIONALE-Jacques