avortement et euthanasie - Page 87
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TVL : Virginie Mercier : "la réalité que nous dénonçons est violente"
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Journée nationale pour la Vie : pour quoi faire ?
La Journée nationale pour la Vie, portée par Choisir la Vie, les Associations familiales catholiques (AFC) et l’Évangile de la Vie, aura lieu le 31 mai, jour de la fête des mères. Virginie Raoult-Mercier répond à L'Homme Nouveau :
"À l’heure où la vie, dans notre société, n’est bien souvent vue que sous l’angle utilitaire, justifiant ainsi la suppression, par l’avortement ou l’euthanasie, de toute personne subjectivement reconnue comme « inutile » parce que diminuée en raison d’un handicap, d’une maladie ou encore sous l’angle égocentrique d’un désir ou d’un projet parental, il est impérieux de restaurer la grandeur et la beauté de la maternité, la valeur de la vie humaine, de toute vie humaine dès la conception. C’est une journée où chacun peut se sentir appelé à promouvoir l’accueil de tout enfant à naître et à œuvrer concrètement pour défendre celui-ci.
La vie, c’est un thème très large. Cette journée porte-t-elle un message plus spécifique ?
Le slogan spécifique à cette journée est « Fêter les mères, c’est accueillir la Vie! », ce qui signifie que nous souhaitons au travers de cette journée aborder exclusivement le thème de la maternité et du début de vie.Sensibiliser le grand public, les médias, les politiques à l’accueil de la vie, c’est vouloir également qu’un changement de regard s’opère sur la maternité. La maternité n’est pas forcément synonyme de contraintes, de souffrances comme notre société aujourd’hui tente de nous le faire croire.Elle peut être une véritable chance et si souvent même une espérance.
Peut-on espérer qu’une journée de mobilisation ait de l’impact ?
La Journée pour la Vie n’a pas vocation à s’inscrire dans une démarche d’efficacité, de recherche de résultats, mais est avant tout une Journée de sensibilisation au respect de la vie. En effet, nous vivons dans une société de « l’image ». Plus que jamais, les partisans de la culture de mort ont su user des moyens de communication par l’image pour assurer la promotion de l’avortement, de la contraception (Campagne annuel du Planning familial et de l’Association nationale des Centres d’interruption de grossesse et de contraception (ANCIC) sur la contraception dans le métro parisien, Ligne Azur sur Internet pour promouvoir l’avortement, etc.). Nous devons, à notre tour, pour promouvoir la culture de vie, utiliser les outils de communication de nos adversaires, à savoir l’image, le visuel. Nous croyons qu’une parole échangée lors de cette Journée, un tract, une affiche, quelques colonnes dans la presse, sont susceptibles d’éveiller les consciences sur la beauté de la vie et son respect à tous les stades du développement. [...]"
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6 juin : Manif Pour Tous à Bordeaux
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Grâce à Jacques Bompard, on parle de l'avortement
A peine déposée, la proposition de loi visant à promouvoir des solutions alternatives à l’avortement provoque des remous dans la presse. Si cette proposition n'a aucune chance d'aboutir, elle a valeur de témoignage, elle oblige à parler de ce sujet et elle montre que le travail est fait, au cas où une autre majorité souhaiterait, à l'avenir, aider les femmes enceintes.
Parmi les attaques médiatiques, voici :
- Metronews : «IVG : Jacques Bompard veut faire écouter aux femmes le cœur du fœtus » (écouter le coeur, quelle monstruosité !)
- Politique matin « Ne plus poursuivre les associations pro-vie. On pensera évidemment aux commandos anti-IVG menés notamment par le docteur Dor, qui s’est retrouvé à maintes reprises devant la justice pour ses actions. »
- La dépêche : « IVG : les propositions radicales du député d’extrême-droite Jacques Bompard »
Dans un communiqué, le député pro-vie répond :
"L’avortement en France concerne chaque année 220 000 enfants soit 220 000 femmes. L’ampleur de ce phénomène est alarmante.La France ne prône pas la vie. Les ornières idéologiques imposent une liberté à disposer de son corps sans prendre conscience de la réalité d’un être porté. Dans un monde où tout n’est qu’efficacité, productivité, transactions, la France instrumentalise les corps et les être. Elle banalise la souffrance des femmes. Elle nie celle du personnel médical obligé de réaliser des actes contraires à leur éthique dans une banalité dangereuse. La France n’a plus pour vocation de protéger les plus faibles, ici, les femmes enceintes et l’enfant qu’elle porte. Elle les a abandonnés, les femmes n’ont ainsi plus le droit à la souffrance, à la détresse.
L’avortement qui devait être une dérogation est devenu un droit banal. Les conséquences éthiques sont infinies. La réalité de l’avortement n’a jamais été présentée à celles qui sont concernées. Combien de femmes brisées dans leur être, la France devrait-elle regarder avec léthargie ? Combien d’enfants doivent mourir tués par acide ou découpés avant que nous ne prenions conscience de la barbarie qu’est l’avortement ?
Ce constat mortifère nous oblige à réagir. A ce titre, j’ai déposé une proposition pour protéger et soutenir les femmes enceintes, leur proposant une alternative à l’avortement. A la mort froide et inhumaine proposée par la législation, je veux prôner une alternative : ouverte à la vie et à la compassion !
Ces mesures sont diverses et variées. Je souhaite que les Françaises enceintes aient conscience qu’elles portent la vie. Je veux qu’elles puissent entendre le cœur de leur enfant pour qu’elles puissent s’en émerveiller et avoir le courage de le garder. Je veux qu’elles puissent bénéficier de temps avant de prendre une décision terrible et irréversible. Des alternatives à l’avortement existent. Je veux les promouvoir : des accouchements sous X ou la possibilité de garder l’enfant plein de vie grâce à des aides et droits accordés par l’Etat. Promouvoir la vie est le cœur de mon combat, je tiendrai ma place !"
Vous pouvez soutenir Jacques Bompard en lui écrivant à jbompard@assemblee-nationale.fr
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Les retournements de veste du Conseil de l'Ordre
Du Dr Dickès dans Présent :
"Le Conseil de l’Ordre (CNO) caméléon.
Acte I : il s’oppose à la loi Léonetti 2005, dénoncée comme une forme voilée d’euthanasie, notamment par la suppression de l’hydratation et de l’alimentation aux agonisants.
Acte II : la loi est votée. Le CNO en prend acte. La loi écartait « l’acharnement thérapeutique » – fait rarissime par ailleurs – mais proposait le développement des soins palliatifs et l’arrêt des soins ; ceux-ci comprenant la privation d’hydratation et d’alimentation.
Acte III : la menace d’un vote permettant l’euthanasie se précise : le CNO se positionne contre la « sédation terminale », considérée comme une forme d’euthanasie. Il dénonce, lors des discussions sur la nouvelle loi lancée par Touraine, la possibilité de profiter de ce mode d’action pour accélérer la mort à coup de calmants.
Acte IV : la loi Léonetti-Claeys est votée. Nouveau retournement de veste : le bulletin du Conseil de l’Ordre d’avril titre en première page : « Etre en phase avec le nouveau texte ». Le président, le Dr Faroudja, explique qu’on n’y trouve aucune volonté de mettre fin à la vie des malades. Ce qui est un mensonge manifeste. De fait quand, délibérément, on laisse mourir de faim et de soif un malade (mots que le Conseil de l’Ordre se garde bien d’écrire), n’est-ce pas une forme d’euthanasie (mot de même non-mentionné), ayant comme effet de tuer les gens à petit feu ?"
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Tour de France pour la famille : le 20 mai à Bordeaux
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La justice française continue d'encourager la vente d'enfants
Le TGI de Nantes a enjoint au procureur de la République de cette ville la transcription sur les registres d'état-civil des actes de naissance de trois enfants nés par gestation pour autrui à l'étranger. Le tribunal de grande instance a également condamné le parquet aux dépens dans chacun des trois dossiers, ainsi qu'à rembourser 1000 euros de frais d'avocat aux requérants.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Merci au collectif d’intellectuels de gauche qui s’oppose à la GPA !
Source : Boulevard Voltaire
C’est dans Libération que l’on trouve la dernière tribune contre la GPA. On ne s’en plaint pas !L’actualité réserve parfois des surprises. Comme celle de ce collectif d’intellectuels de gauche qui signe une tribune dans Libération, le quotidien des bobos qui consomment bio, intitulée « Pour l’arrêt immédiat de la gestation pour autrui ». Eh bien, Mesdames et Messieurs, bravo !
Bravo de publier cela dans le journal le plus libertaire qui soit, directement issu de Mai 68 et de son libéralisme social absolu. On y trouve plutôt des soutiens au mariage homo, aux revendications individualistes et au consumérisme ambiant – mais toujours éco-responsables ! Mais rarement des tribunes opposées à une pratique que certains justifient au nom de la liberté individuelle.
Bravo d’oser rappeler, au milieu d’arguments secondaires, « qu’il n’y a pas de différence entre la pratique commerciale de la GPA et la vente et l’achat d’enfants », c’est-à-dire que la GPA est une forme d’esclavagisme moderne qui exploite le corps des femmes et transforme des êtres humains en marchandises. Vous nous rappelez le combat séculaire des chrétiens contre l’esclavage.
Bravo d’écrire que « le lien biologique entre la mère et l’enfant est indéniablement de nature intime et, lorsqu’il est rompu, les conséquences en sont durables pour les deux parties ». Nous ne disons pas autre chose lorsque nous rappelons qu’un enfant est issu d’une union intime entre deux personnes et a besoin, pour son développement, d’un père et d’une mère.Bravo de rappeler que « personne n’a droit à un enfant, pas plus les hétérosexuels que les homosexuels ou les individus ayant fait le choix de rester célibataire ». C’est ce que nombre d’entre nous ont clamé dans des manifestations où vous étiez absents, et qui nous a valu le vilain sobriquet d’homophobes.
Merci à vous, hommes et femmes de gauche, féministes, altermondialistes, antilibéraux et écologistes, de nous rappeler quelques évidences qui ne relèvent ni de l’idéologie, ni d’une vision partisane, mais de l’anthropologie la plus simple, de l’évidence de notre nature humaine.
Bien sûr, certains de vos arguments ne nous semblent pas prioritaires : ce n’est pas à cause des risques médicaux qu’il faut interdire la GPA, même si cela n’est pas négligeable. Bien sûr, si vous alliez au bout de votre logique, vous pourriez avoir quelques surprises, de ces remises en cause philosophiques douloureuses pour certains. Évidemment, il est surprenant de la part de féministes de vanter le lien intime entre la mère et l’enfant, qu’elles voient comme un amas de cellules lorsqu’il n’est pas désiré dans un « projet parental ». Mais, quelles que soient les insuffisances de votre argumentation, ce que vous dites est exact : la GPA est une exploitation de la femme par l’homme, au détriment des enfants privés de mère, et fait du corps des femmes une machine commerciale.
Alors, une fois n’est pas coutume : à vous les Bové, Onfray, Roudy, Agacinski, à vous les avorteuses de la CADAC et autres lesbiennes, signataires avec tant d’autres de cette pétition, il faut dire merci. Peut-être que vos voix « progressistes », que tant d’entre nous combattent par ailleurs, et continueront de combattre lorsqu’il le faudra, porteront plus auprès de nos gouvernants que nos manifestations immenses, mais méprisées.
Tant mieux pour les enfants. -
L'objection de conscience face à l'avortement
Le docteur Sylvie de Kermadec, gynécologue-obstétricien, a failli être licenciée parce qu'elle avait essayé de faire réfléchir une femme qui voulait avorter. À l’occasion de la sortie du hors-série de L’Homme Nouveau sur l’objection de conscience, elle déclare :
"Depuis le début, depuis que je suis externe, j’ai toujours exclu toute participation de près ou de loin à des avortements. D’abord en refusant de collaborer à des actes, puis en refusant de poser des stérilets ; enfin, lorsque j’ai été chef de service dans un hôpital parisien, en limitant les activités du service pour que le personnel ne pratique pas l’IVG.
Comment avez-vous réussi à évincer cette pratique dans votre service ?
J’ai dit que l’on n’en ferait pas. Point. C’était non discutable. Lorsqu’on est intimement convaincu, ferme, et gentil, on en impose naturellement.
Cette objection de conscience était-elle évidente, ou avez-vous dû l’imposer ?
L’objection de conscience est théoriquement possible. C’est un droit réel reconnu par la loi. Mais on ne nous laisse pas l’exercer facilement. Nous sommes soumis à des pressions, et obligés d’engager un certain rapport de force. Il faut donc parfois justifier ce refus. J’ai failli être licenciée d’une clinique parce que j’avais essayé de faire réfléchir une femme qui voulait avorter. Je l’ai aidée à réfléchir à d’autres éventualités. Si on ne le fait pas, on ne respecte pas leur liberté de choix. Suite à cet entretien, la patiente a déclaré qu’elle désirait réfléchir. Cela a mis en colère la directrice de la clinique. Elle m’a convoquée et a décrété qu’on n’avait pas le droit de dissuader les patients de pratiquer une IVG. J’ai rétorqué en m’appuyant sur l’application de la loi, qui dit que le premier entretien doit être dissuasif, et expliquant qu’en cas de licenciement, devant les Prud’hommes je serais soutenue. L’affaire en est donc restée là.
En tant que chef de service, j’ai été soumise à des pressions majeures pour réaliser ou laisser pratiquer des actes incompatibles avec le comportement auquel nous engage l’Église. Certaines périodes ont été très difficiles en raison de pressions permanentes.Des pièges m’ont été tendus, parfois, afin de m’obliger à pratiquer un avortement. En vain. J’ai refusé de participer à toute organisation ou tout acte y conduisant. En revanche je suis très à l’écoute des femmes. Elles ont très souvent envie d’avoir cet enfant, mais comme elles ne l’ont pas prévu, elles sont dans la logique de l’avortement. Elles sont en détresse, il est très important de leur montrer compassion et bonté, de leur montrer que je ne suis pas en accord avec le geste qu’elles projettent, mais ne les juge pas. Je leur parle, les incite à réfléchir avant de prendre une décision. Que cela fonctionne ou non, cela peut servir une autre fois. Mais je ne participe à l’acte d’aucune façon.
Vous travaillez aujourd’hui dans une grande entreprise publique. Éprouvez-vous toujours les mêmes difficultés ?
J’ai dû récemment faire face à la plainte d’un syndicat de cette entreprise. Ils reçoivent régulièrement les plaintes de femmes ou de représentants du personnel qui essayent d’obtenir mon départ car je refuse de poser des stérilets et de répondre à leur demande d’IVG. La loi m’autorise à ne pas faire des choses qui se heurtent à ma conscience. Je contre donc en invoquant les articles qui m’y autorisent. [...]"
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Rome : grand succès de la Vème Marche pour la Vie
La Vème édition de la Marche pour la Vie à Rome s’est déroulée ce dimanche 10 mai, avec un extraordinaire succès et une grande affluence. Selon les sources officielles, reprises également par Adn Kronos et par la presse, dont le Corriere della Sera, il y eut plus de 40 000 participants, dont de très nombreux jeunes, familles, prêtres, religieux et religieuses. Parmi lesquels les cardinaux Burke, Amato, Grocholewski, Ouellet, Sepe.
Ils sont venus de toute l’Italie, en train, en voiture, ou par le car : plus de 60 cars ont convergé vers la capitale. Mais outre l’Italie, il faut noter aussi une forte présence internationale : de France, Roumanie, Irlande, Hollande, Allemagne, Suisse, Malte, Slovénie, Etats-Unis, Canada, Australie, et de bien d’autres pays.
S’ils sont venus nombreux, c’est également pour l’intérêt que présente le Congrès pour la Vie qui chaque année précède la marche. Il s’est tenu la veille, samedi 9 mai, dans une salle de conférence proche du Vatican, réunissant les principales instances pro-life internationales avec des interventions très attendues telles que celles du Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l’Economie, sur « les parents comme meilleurs éducateurs » et du rédacteur en chef de Lifesitenews.com, John-Henry Westen, à propos des problèmes-clés posés par le Synode sur la famille. Enfin, la journée s’est clôturée par l’adoration pour la vie, présidée par le cardinal Raymond Leo Burke.
De la France, étaient présents le docteur Dor et Jean-Marie Le Méné, directeur de la Fondation Jérôme Lejeune, mais aussi Jeanne Smits et Olivier Figueras, ou encore ce couple de français présent chaque année, fier de hisser le drapeau “Espoir et Salut de la France” !
En ce dimanche, après l’Angelus du Pape, le cortège est parti de la via della Conciliazione, à quelques mètres de la basilique Saint-Pierre. Passant par le centre historique, au pied du Capitole, le parcours a pris fin à la Bocca della Verità, où tous les groupes pro-life étrangers sont montés sur le podium aux côtés du porte-parole de la Marche, Virginia Coda Nunziante, qui, dans son discours de clôture, a parlé des “symboles, bannières, banderoles, pancartes” de la Marche comme étant “le signe de vie d’un peuple qui ne rend pas, qui combat et qui obtiendra la victoire”, citant à l’appui sainte Jeanne d’Arc qui disait “qu’il nous est demandé seulement de combattre et que c’est Dieu qui donne la victoire”. Puis elle a précisé :
« Notre refus catégorique de tout compromis ne porte pas seulement sur l’avortement, mais sur toute forme de violation de la loi morale parce que cette loi morale, la loi divine et naturelle, ne connaît pas d’exception. Elle est absolue, car inscrite dans la conscience de tout être humain. Nous savons bien combien et quelles sont les abérrations qui aujourd’hui nous menacent, à commencer par la folie du gender, qui dans un certain sens est plus grave que l’avortement, parce que l’avortement veut détruire la vie physique, tandis que le gender corrompt la vie spirituelle de nos enfants, détruisant leur innocence et les éduquant à la perversion”.
Enfin, la porte-parole de la Marche a conclu en ces termes :
« Nous nous adressons à toutes les mères d’Italie et du monde et nous leur disons : réagissez contre cette culture de mort, contre cette dictature du relativisme et du nihilisme. Levez la bannière de la vie spirituelle et morale. Et vous, pères de ces créatures innocentes, ne vous résignez pas, ne vous rendez pas complices de ce délit, combattez avec nous pour le supprimer de l’histoire ».
La Marche de l’an prochain a déjà été annoncée : elle aura lieu à Rome le deuxième dimanche de mai.