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culture et histoire - Page 1034

  • Les idées reçues sur le Moyen-Age

    En ces temps où il est peu recommandé d’aimer l’histoire postrévolutionnaire, il me semble justement intéressant de revenir sur les idées fausses et autres clichés que nous avons sur le monde médiéval. A cela plusieurs raisons : nous ne sommes pas comme ces post-modernes qui jugent que le Moyen-Age est une entité qui se tient d’un bloc et que rien ne vaut que l’étude de la glorieuse révolution avant laquelle rien n’était et après quoi tout est beau. Enfin, il m’est assez pénible d’entendre « nous ne sommes plus au Moyen-Age ! », comme si l’homme médiéval était bouseux, méchant, puant, stupide. Il est intéressant de noter que ce terme agit comme un repoussoir ultime… l’on doit bien avoir peur de ce que pourraient nous raconter ces mille ans d’histoire pour en être effrayé ainsi !

    Les invasions barbares ont pillé et détruit l’Europe

    Il y eut deux vagues d’invasions : celle qui coïncide avec la chute de Rome et celles des Normands, autrement dit des vikings. Le monde germanique connaît depuis le IIIe siècle de notre ère une évolution climatique qui conduit les populations à se déplacer pour survivre. Les invasions sont en réalité de longs mouvements de migrations du IIe au Ve siècles. Rome, dont l’empire ne parvient plus à gérer ses frontières devenues immenses, utilise ces barbares dont les chefs sont faits rois locaux. C’est ainsi que les francs deviennent l’élite romaine dans les Gaules. Lorsque le pouvoir central fait appel aux peuples au départ étrangers pour maîtriser les territoires l’on ne peut plus appeler cela une invasion, même s’il y eut des épisodes évidemment violents.

    Pour ce qui est des vikings, leur arrivée est plus tardive (les francs sont alors dirigés par les rois carolingiens) et l’on ne peut pas parler d’invasion barbare car ils sont aussi barbares que les francs. A partir du XIXe siècle, le mot barbare a pris sa connotation dévalorisante mais peut-on parler de cruels sous-hommes pour définir ceux qui ont navigué et surtout se sont imposés via des petites conquêtes locales successives.

    On croyait que la terre était plate

    Les savants grecs de la Grèce classique du Ve siècle avant Jésus-Christ ont démontré la rotondité pas tout à fait parfaite de notre planète. Aucun auteur médiéval n’a remis en cause cela. Seul l’hémisphère Nord est connu toutefois…

    Les globes terrestres utilisés par les rois et empereurs sont tous ronds, et si Colomb décide de partir vers l’Ouest afin de rejoindre l’Asie c’est bien que la terre est sans aucun doute ronde ! Encore une fois, le positivisme des années 1870 à 1890 environ a poussé les historiens à faire croire que le pouvoir religieux dominait tant qu’il a laissé croire que la terre était plate pour mieux encadrer le peuple tenu dans l’ignorance.

    Les infirmes sont exclus

    Soyons clair : l’aveugle, le nain ou le malade mental est moqué sans doute, les hommes d’alors nous ressemblent finalement beaucoup. Le soin apporté à ceux qui ont subi un accident ou une maladie est celui que l’on doit alors aux pauvres et aux indigents.

    L’archéologie funéraire ne permet pas de détecter les handicaps comme la cécité ou la surdité mais les textes nous renseignent sur le fait que chacun a sa place. Le lépreux est en marge à cause de la contamination que l’on craint et il est une forme de bouc émissaire au sens biblique : il porte la marque physique de ses péchés et de ceux de la société. En temps de paix, chaque infirme a globalement sa place dans la société mais en temps de disette ou de guerre, les plus fragiles sont des bouches inutiles surtout en ville lors d’un siège. Mais n’en est-il pas de même aujourd’hui où le fragile et le différent sont considérés comme inutiles car non productifs ? 

    Le monde est une société d’ordres

    Société inégalitaire par la naissance, la division entre ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent revient souvent pour dénoncer l’horreur de l’époque médiévale. Pourtant, la division entre le monde urbain, le monde pastoral et celui de la Cour est beaucoup plus véridique surtout si l’on parle de la période qui court d’Hugues Capet à Philippe IV le Bel pour la France.

    En effet, si la société est effectivement divisée entre clercs, nobles et tiers-état, un noble qui vit dans sa seigneurie locale connaît des difficultés lorsque les récoltes sont médiocres et le paysan enrichi peut mieux être logé que son seigneur. De même le grand du royaume vivant à la Cour royale ignore presque tout du monde rural. Le monde urbain est quant à lui bien particulier puisque c’est lui qui subit de plein fouet les sièges et les épidémies du fait de la proximité. Une famille de cerfs ou de paysans peut être « à l’aise » tandis que le manœuvre qui vit à Paris est tenu dans la misère.

    Les enfants sont mal aimés

    On entend souvent que la mortalité étant très forte, l’on ne s’attachait pas aux enfants. Rien n’est plus faux. En effet, dès l’allaitement maternel fini, le nouveau-né est exposé à de nombreuses maladies. Le travail des champs peut aussi blesser ou tuer un jeune comme un adulte.

    Si le rachitisme est assez fréquent, les jeunes enfants morts ont des sépultures soignées et les limbes qu’ont inventées les autorités religieuses vers l’an 1100 permettent aux enfants morts sans baptême de ne pas être condamnés à l’enfer qu’ils ne peuvent théologiquement mériter que difficilement.

    Les enfants survivants sont considérés comme des êtres à part dès l’âge de raison, et sont considérés comme des membres de la société même s’ils n’ont pas de responsabilités écrasantes. 

    C’est une période cruelle et sombre

    Le Moyen-Age couvre mille ans et c’est pourquoi il a reçu l’appellation d’âge !

    Les évolutions dans l’espace et les temps sont énormes : essayons de comparer Paris en 1017 et en 2017, la difficulté est la même pour comparer l’Occident médiéval entre le début et la fin de l’été médiéval…

    C’est aussi une période faste du lien entre intellect et sentiment, entre culture et nature. C’est un monde où ce qui est invisible n’est pas inexistant et une période qui mêle autant le paganisme et la chrétienté, la guerre et l’honneur chevaleresque, la fidélité et la décadence, l’art roman puis gothique, le manuscrit puis l’enluminure…

    Charles d’Antioche

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2387-les-idees-recues-sur-le-moyen-age

  • SORTIE EN DÉBUT DE SEMAINE PROCHAINE DU N°45 (PRINTEMPS 2017) DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE

    88155295.jpgSommaire

    N°45 — Printemps 2017

    P 2 : Editorial Roland Hélie

    P 7 : La démocratie manipulée  Patrick Parment

    P 12 : Macron, à éliminer sans état d’âme P. Parment

    P 15 : Fillon, une carrière en dent de scie P. Parment

    P 22 : Voter Marine Le Pen ? Pierre Vial

    P 27 : Trump Un homme imprévisible Patrick Parment

    P 41 : Entretien Europe Pacifique Fernando Saiech

    P 47 : Comprendre le populisme Bernard Plouvier

    P 51 : Éoliennes Un scandale d’État Alban d’Arguin

    P 55 : Les pages de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

    P 58 : Affaire Weidmann Aristide Leucate

    P 61 : Entretien sur Joseph Darnand Francis Bergeron

    P 64 : Hommage à Michel Déon Patrick Parment

    P 69 : Les livres au crible Georges Feltin-Tracol

    P 95 : Actualité de l’association Synthèse nationale

    Les chroniques et les articles de Jean-Claude Rolinat, Pieter Kerstens, Daniel Cologne, Arnaud Raffard de Brienne, Charles-Henri d’Elloy...

    102 pages, 12 €

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  • JULIUS EVOLA : « LE RACIALISME COMME ANTI-UNIVERSALISME »

    Du point de vue proprement politique, d’abord, ce serait une erreur de considérer le racialisme comme élément hétérogène, rattaché pour des raisons contingentes à l’idéologie fasciste. La doctrine en question, correctement comprise, peut au contraire représenter un renforcement et un autre instrument du Fascisme, en tant que créateur d’une nouvelle civilisation antiuniversaliste, antirationaliste, anti-individualiste. Elle peut ainsi représenter une nouvelle étape, liée par un rapport d’étroite cohérence aux précédentes, de la Révolution.

    En effet, sous son aspect politique le plus général et le plus communément connu, le racisme s’entend à déterminer le type humain prédominant dans une communauté nationale donnée, à le préserver de toute altération, de toute contamination, à l’intensifier, à y faire correspondre un sentiment déterminé, un orgueil déterminé, qui développera, tonifiera, rendra plus concret et « organique » le sentiment national – plus général. Il s’agit ainsi, en premier lieu, d’une continuation de tout ce que le fascisme a cherché à réaliser depuis son avènement en matière de politique et d’hygiène sociales, et d’autre part, d’école de virilité et de force pour le peuple italien, et surtout pour les nouvelles générations. La conquête de l’empire africain a eu pour conséquence naturelle l’instauration d’un nouvel ensemble de mesures protectrices et prophylactiques, procédant d’exigences analogues ; par ailleurs, il convenait évidemment que, au contact d’autres peuples, l’Italien saisisse pleinement les différences, sa dignité et sa force.

    Sous un second aspect, interne, celui-là, le racialisme se présente comme une autre « puissance » du nationalisme, car le sentiment « racial » – même lorsque cette expression équivaut plus à un mythe qu’à une idée bien précise – est évidemment quelque chose de plus que le sentiment national. Comme mythe politique, la « race » est la nation vivante, qui n’est pas plus enfermée dans d’abstraites limites juridiques et territoriales qu’elle ne se réduit à une simple identité de civilisation, de langue, d’histoire. Le sentiment « racial » est plus profond que tout cela ; de tout cela, il est à la racine ; il est inséparable d’un sentiment de continuité, il éveille des résonances profondes dans l’être humain. C’est cette vérité-là qui se reflète même dans la sagesse populaire, dans des expressions comme « la voix du sang », « la race ne ment pas », « il a de la race », « vengeance », « la faute du sang ».

    Ainsi, la nouvelle doctrine ranime un sentiment dont les racines plongent dans des formes de communauté au fond pré-nationale, dans la communauté propre à la lignée, à la gens, à la fratrie, à la famille patriarcale ou même patricienne, où il correspondait effectivement et positivement à une unité vraiment commune de sang. Dans sa conception moderne, la nation se présente déjà comme une unité de type différent, définie par d’autres éléments, en plus de la simple consanguinité, tant directe qu’indirecte. Ces considérations suffisent à faire apparaître clairement que, pour pouvoir légitimement passer du sentiment national à la conscience raciale, si l’on ne veut pas se limiter au « mythe », c’est-à-dire à une idée dont la validité réside moins dans sa vérité et dans son fondement objectif que dans son pouvoir suggestif, il faut en venir à une conception de la race assez différente de celle, élémentaire, qui est définie par le sang et, en général, par l’élément purement biologique, car il faut tenir compte, en elle, d’une série d’autres facteurs.

    Ce point sera amplement traité par la suite. Pour l’instant, sur la base de ce que l’on a indiqué, nous dirons que l’idée raciale, en tant qu’idée politique, présente les mêmes dangers qu’un nationalisme de type démagogique, exclusif et particulariste.
    Les avantages se rapportent à la complète opposition à tout mythe égalitaire et évolutionniste, à la réfutation de l’idéologie démo-maçonnique et de la philosophie des lumières, relatives à l’identité et à l’égale dignité de tout ce qui a forme humaine. Selon la doctrine raciale, l’humanité, le genre humain est une fiction abstraite – ou la phase finale, conservable seulement comme limite, mais jamais entièrement réalisable, d’un processus d’involution, de désagrégation, d’écroulement. En règle générale, la nature humaine est au contraire différenciée, différenciation qui se reflète justement, entre autres, dans la diversité des sangs et des races. Cette différence représente l’élément principal. Elle est non seulement la condition naturelle des êtres, mais encore une valeur éthique, c’est-à-dire quelque chose de bien en soi et qu’il faut défendre et protéger. Sous certains aspects, tous les hommes montrent certainement quelque chose de commun. Mais ceci ne doit pas prêter à équivoque.

    Le racialisme, à cet égard, se présente comme une volonté – que l’on pourrait bien appeler classique – de « forme », de « limite » et d’individuation. Il exhorte à ne pas considérer comme essentiel tout ce qui, représentant le général, l’informe, l’hybride, équivaut en réalité à un « moins », à un résidu de matière non encore formée. Comme on l’a indiqué, tout ce qui est commun ne vient au premier plan, n’apparaît comme « valeur » et en quantité d’ « immortels principes », que dans les périodes de régression et de décomposition ethnico-culturelle, où, justement, la « forme » retourne à l’informe. L’« universalisme » – compris, selon l’emploi abusif, mais malheureusement devenu courant, du terme, comme internationalisme et cosmopolitisme – il ne faut pas le considérer, à cet égard, comme une idée parmi d’autres, mais comme l’écho et presque l’indice barométrique d’un climat de chaos ethnique et de dénaturation des types. Il n’y a que dans un tel climat qu’il est « vrai » : en tant qu’image de la réalité.

    Que le racialisme, à cet égard, renforce le nationalisme dans ses aspects positifs, c’est bien évident. L’un et l’autre représentent une réaction salutaire, aussi bien contre le mythe démocratique que contre le mythe collectiviste, celui de la masse prolétarienne sans patrie et sans visage ; ils représentent une victoire de la quantité, du « cosmos » sur le chaos, et, comme on vient de le dire, de la forme sur l’informe. Sous tous ses autres aspects positifs, que nous déterminerons, le racisme reflète toujours ces significations-là, et, selon ces significations, c’est une doctrine et un « mythe » qu’il faut juger, du point de vue traditionnel, « en ordre ». Du point de vue politique, d’autre part, le réveil du sentiment national et racial est une des conditions préliminaires indispensables à la réorganisation cohérente de toutes ces forces qui, à travers la crise du monde moderne, étaient sur le point de se disperser et de sombrer dans le bourbier d’une indifférenciation mécanico-collectiviste et internationaliste. Cette tâche est une question de vie ou de mort pour l’avenir de la civilisation européenne tout entière.

    Julius Evola

    Synthèse de doctrine de la race (1941)

    Première partie : La race comme idée révolutionnaire

    1. Le racialisme comme anti-universalisme

    Édition de L’homme Libre, p. 19-22.

    Source : Front de la Contre-Subversion

    https://la-dissidence.org/2017/03/15/julius-evola-le-racialisme-comme-anti-universalisme/

  • Civitas s’implante en Occitanie et vous attend à Toulouse le 25 mars 2017

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    Source Lengadoc Info – Le mouvement catholique Civitas connait aujourd’hui une nouvelle dynamique au sein de la région Occitanie. Son président, Alain Escada, tiendra un meeting à Toulouse le 25 mars. Depuis quelques mois, les militants de Civitas sont également actifs dans l’Aude. Le responsable départemental du mouvement a bien voulu répondre à nos questions. Pour des raisons de sécurité, son identité ne sera pas révélée.

    Lengadoc Info : Civitas s’implante aujourd’hui dans l’Aude, quelles ont été vos premières actions ?  Quel accueil avez-vous reçu de la part de la population ?

    Civitas 11 est jeune. Cette fédération a été créée en novembre 2016 à la suite de la demande du président de Civitas, M. Alain Escada. Nos premières actions ont concerné la campagne contre la répartition des migrants dans notre département, notamment à Bram et à Limoux fin octobre 2016. Par la suite, nous avons dénoncé la complicité des politiques locaux tels que le député maire de Limoux et le président de l’agglomération de Carcassonne, maire d’Alzonne et conseiller départemental (cumulard) Régis Banquet qui ont favorisé l’implantation des migrants dans leur ville, qui ont été tractées par nos soins. L’accueil de la population a été plutôt favorable, excepté par les politiques qui ont dénoncé notre action dans les mainstreams locaux (Indépendant et la Dépêche). D’autres campagnes vont voir le jour, telle la lutte contre l’avortement (une action de tractage menée en février 2017 à Carcassonne bien appréciée en majorité) et celle qui va débuter contre la corruption de certains de nos politiques.

    Lengadoc Info : Quels sont les idées défendues par Civitas ?

    Concrètement, les idées défendues par Civitas concernent pour le moment trois campagnes: anti-migrants et contre le grand remplacement, anti-avortement et anti-corruption. Mais elles sont toutes liées. Le calcul est simple: moins 200 000 migrants par an en France, moins 200 000 personnes qui ne reconnaissent pas l’héritage chrétien de l’Europe et sont majoritairement de religion musulmane, plus 200 000 petits français qui pourraient naître dans des familles françaises dites « de souche » et notre avenir serait assuré. Par dessus tout, une politique familiale adaptée pour favoriser les familles et éduquer les enfants convenablement, valoriser le travail des mères de famille, et nous résoudrons pas mal de problèmes tels que la délinquance, le chômage, la santé économique, la déliquescence de la société par la solidité de nos cellules familiales. Toutes ces politiques concourent à un seul objectif: le retour du rôle social de Notre Seigneur Jésus-Christ dans notre nation française. Dit simplement, passer à la passoire chrétienne toutes nos actions dans la société française pour retrouver la grandeur de la France que nous avons connue pendant la période des rois de France qui avaient consacré leur pays à Dieu.

    Lengadoc Info : A peine installés, l’extrême gauche vous a déjà pris pour cible dans des communiqués, est-ce que cela représente une menace pour vous ?

    Je dirais que cela nous rassure! Au moins, on connaît leurs aspirations, mais ils ne pourront pas arrêter la vague qui est en cours. Cependant, nous prenons quelques précautions dans le type de nos actions pour éviter toutes confrontations directes qui sont contre-productives.

    Lengadoc Info : Quels sont vos prochaines activités prévues dans le département et la région ?

    Notre prochaine activité majeure est la venue de notre président, M. Escada, à Toulouse le 25 mars 2017 pour une conférence à deux voix avec M. Roudier de la Ligue du Midi, proche de nos idées. J’espère que nous serons nombreux à les écouter et à débattre pour transmettre les messages pour sauver notre pays de la décadence socialiste et libérale. Donc, je dirai à vos lecteurs, n’hésitez pas à vous inscrire sur notre adresse courriel : civitas11@gmx.fr pour y assister ! Par la suite, nous continuerons à diffuser les différentes campagnes dans notre région afin de convaincre petit à petit les Français de l’Aude qu’on les roule dans la farine tous les jours avec la complicité des politiques et des médias mainstream.

    http://www.medias-presse.info/civitas-simplante-en-occitanie-et-vous-attend-a-toulouse-le-25-mars-2017/71235/

  • (Re)vive le roi ! Macron n’a pas de programme, Marin de Viry, oui !

    Encore une fois, ce n'est pas nous qui le disons ; cet article n'émane pas de Lafautearousseau, il n'est pas signé de l'un de nos rédacteurs ; il a été publié le 19 mars, dans Causeur et nous en approuvons chaque ligne. Qu'y rajouter ? Il suffit de lire. L'essentiel est dit.  Lafauterousseau

    Le constat est partagé par tous les citoyens lucides. La bassesse morale de notre société, sa cupidité dégoulinante de mièvres sentiments et son impudeur tapageuse, sont de puissants moteurs à l’abstention pour certains, à la fronde pour d’autres. Pour régler ce désordre, s’extraire d’un système aussi cadenassé que vérolé, Marin de Viry opte pour une France « catholique et royale » dans « Un roi immédiatement », un essai décomplexé paru aux éditions Pierre-Guillaume de Roux. Les bonnes consciences de Droite et de Gauche s’étoufferont à la lecture de ce plaidoyer pro-domo, en l’espèce la Maison de France, les autres liront avec délectation ce pamphlet féodal, pure souche, assez revigorant dans le paysage actuel.

    C’est du brutal ! A la fois drôle, provocant, d’une logique implacable, pétillant de références philosophiques et de vérités acides sur notre déplorable époque. La virtuosité intellectuelle de l’auteur ne doit pas masquer son cri de Terreur. Cette longue plainte qui prend sa source dans le dévoiement de nos Institutions, la pente fatale dans laquelle une classe politique dépassée et défaitiste nous a jetés par manque de courage et de vision, il y a maintenant plusieurs décennies. Aujourd’hui, le peuple sans idéal, englué dans le conformisme et l’argent tout puissant, cherche en vain son salut. Il erre dans la Démocratie sentant au plus profond de son âme, sa fragilité constitutionnelle et son absence de substrat. Les réseaux sociaux et les élections, ces deux faces d’une même pièce jouée d’avance, lui ont ôté toute volonté de transcendance. L’apathie règne et le débat prend la forme d’un simulacre. Alors, quand tout a lamentablement foiré, pourquoi pas un roi ? Pour nous amener (sans user de la torture) à cette solution politiquement très incorrecte, la mécanique de Viry et son style coruscant marchent à plein (ancien) régime. On suit les étapes progressives du désenchantement d’un homme qui a cru jadis aux vertus d’une République émancipatrice et qui déplore l’effondrement de ses valeurs, voire sa vacuité.

    Une exigence quasi-existentielle

    Sous le ton trompeur de la blague, Viry dépèce méthodiquement la bête médiatico-politique, toujours aussi satisfaite d’elle-même et dotée d’une arrogance crasse. Tout y passe : les communicants gourous, les partis liberticides, les pubards rigolards, les professeurs distributeurs de moraline, les journaux exsangues, les ministres hors-sol, enfin tous les agents démobilisateurs. L’écrivain en appelle non pas à un sursaut, plutôt à une sorte d’élévation, une exigence quasi-existentielle, il faudrait donc serrer les rangs autour de figures proscrites par les manuels scolaires, les valeureux Bayard, Jeanne ou Godefroy. « J’associe la monarchie à l’idée d’une liberté venue d’en haut, qui ne gêne pas la liberté venue d’en bas, la nôtre. J’associe la monarchie aux noces du grand et du petit. C’est-à-dire au bénéfice du petit », écrit-il. Il va même jusqu’à l’associer à « l’idée du bonheur personnel ». Derrière sa rhétorique jubilatoire qui dégomme tous les totems, la sincérité de son Te Deum cueille le lecteur quand il parle d’un roi « portier de l’invisible » ou quand il transgresse les images folkloriques de la monarchie pour ne conserver que cette passerelle vers « une communauté engagée dans l’histoire ». Ce livre révolutionnaire par sa forme et son propos commence par un échange de mails entre le narrateur-professeur et son étudiante, un condensé délirant de toutes nos tares. On en redemande, le règne du « sympa » supplanté par celui du « cool » dans les rapports humains démontre notre état palliatif. La meilleure définition du journalisme, lue depuis un bail, est la suivante : « dans sa version dévoyée, une industrie de séquençage, de formatage, et de distribution numérique des préjugés ». Fermez le ban ! S’en suit une conversation avec une ravissante collègue allemande, Brigit à la dialectique aussi redoutable que son anatomie. Chez Viry, le retour du roi peut s’opérer même dans la République, c’est un espoir à méditer. Et puis un livre qui fait référence à Aldo Maccione et au « Guépard » pour appuyer sa logique aura toujours mon adoubement !   •

    Un roi immédiatement de Marin de Viry – Editions Pierre-Guillaume de Roux

    Marin de Viry

    Thomas Morales
    Né en 1974, Thomas Morales est journaliste indépendant et écrivain.

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    Et si, pour redresser la France, on restaurait la monarchie ? C'est sur Boulevard Voltaire que la question a été posée

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/