culture et histoire - Page 1193
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Tepa - Le grand retour des identités - Meta TV 3/3
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Communauté nationale, la communauté de l’anneau.
Voilà une nouvelle qui devrait réjouir tous les patriotes sincères. L’anneau de la sainte, la pucelle martyre d’Orléans qui symbolise parmi nos héros, ce qui s’est fait de plus absolu en matière de patriotisme, est revenu en notre terre de France.
Volé à Jeanne par l’évêque Cauchon, l’anneau était en Angleterre depuis 1431. Il vient d’être racheté lors d’une vente aux enchères par Nicolas de Villiers, président du parc du Puy du Fou pour la somme de 376 833 euros. Ornée de trois croix et de l’inscription « Jhesus Maria », l’anneau de la pucelle, dont peu soupçonnaient l’existence revient chez nous. Curieusement, nous n’avons pas vu, ni entendu exulter le personnel politique à cette nouvelle, tellement cette « classe particulière » n’a de vision de l’Histoire de France qu’idéologique, c’est-à-dire partiale et partielle. Pourtant la fête de Jeanne d’Arc est une fête nationale officielle que la République a su reconnaître, certes en se faisant un peu tirer l’oreille, par les « nationaux » la canne à la main. Quand donc ils affichent leur patriotisme en ces temps de crise et abusent du drapeau et de la Marseillaise, nous serions bien naïfs de croire en leur sincérité, qui se situe au même niveau que celle qu’ils affichent au salon de l’agriculture par exemple, passages obligé. Une voix est une voix et dans un quinquennat qui est jonché d’épisodes électoraux, on ne saurait rien gaspiller.
Ceux qui aiment vraiment la France, espace historique de solidarité humaine, et qui sont démoralisés par l’affaissement de notre beau pays dans tous les domaines, que ce soit économique et social bien sûr, mais aussi culturel, moral, spirituel – jusqu’ aux travailleurs de la terre qui se désespèrent parce qu’abandonnés au profit de l’industrie agro-alimentaire qui écrase les marchés (qu’est ce qu’un pays sans paysans ?) – c’est le moment de relever la tête. Nous avons certes l’impression parfois d’arriver à la fin de l’Histoire avec l’écroulement d’une civilisation, aggravé par une invasion allogène anarchique et consentie, voire (mal) organisée par nos « élites » apatrides. [....]
Olivier Dejouy
La suite sur Le Réveil Français
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communaute-nationale-la-communaute
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Hommage au lieutenant-colonel Bastien-Thiry, dernier condamné à mort fusillé en France
A l'heure où un président français s'apprête à célébrer le 19 mars de la honte, Alexandre Simonnot (ex-FN) rend hommage au lieutenant-colonel Bastien-Thiry :
"Rendons un hommage tout particulier au Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY, héros et martyr de la Patrie, fusillé il y a aujourd’hui 53 années, le 11 Mars 1963.
Jean-Marie BASTIEN-THIRY était Lorrain, Polytechnicien, Lieutenant-colonel dans l’Armée de l’air et l’inventeur de deux missiles antichars, les SS-10 et SS-11. Il avait 36 ans et laissait une veuve et trois petites orphelines.
Organisateur de l’opération du Petit-Clamart, le Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY aura tout sacrifié, sa famille et sa vie, pour que vive la France. Il nous a laissé, en versant son sang, un message, un exemple à méditer, à admirer et à suivre.
Alors que les tireurs du Petit-Clamart seront graciés par De Gaulle, celui-ci refusera d’accorder sa grâce au Colonel BASTIEN-THIRY.
Jean-Marie BASTIEN-THIRY est l’exemple parfait du dévouement, du courage, de l’abnégation, du don de soi et du sacrifice de sa vie envers la Patrie. Il est l’honneur de l’Armée Française.
Homme de foi, grand Catholique, il mourra comme un saint, marchant vers le peloton d’exécution son chapelet à la main, après avoir entendu la Messe. Refusant d’avoir les yeux bandés, il regardera la mort droit dans les yeux avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Eternelle. Il sera le dernier condamné à mort à avoir été fusillé en France.
Assassiné sur ordre de celui qui aura trahi l’Algérie Française et livré des dizaines de milliers de Harkis et Pieds-noirs aux tortures les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN, le Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY demeure un Français modèle, un héroïque soldat dont le nom restera pour toujours inscrit sur le Martyrologe de notre pays.
Que Jean-Marie BASTIEN-THIRY repose en paix, aux côtés de tous les Morts pour la France, dans le Paradis des Héros, des Martyrs et des Soldats."
Pour ceux qui s'intéressent à cet épisode de l'histoire de France, la longue déclaration prononcée par Jean Bastien-Thiry le 2 février 1963 lors de son procès est tout à fait digne d'intérêt et montre la grandeur d'âme et la profondeur de pensée de cet homme. On pourra aussi lire ce témoignagepoignant d'un témoin de ses derniers instants.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Front culturel: Kad la joue petit bras, Gaël la joue inquiet
Le site de Telerama indique que la nouvelle série decanal plus, Baron Noir, « traitant des dessous de la politique française et du P.S en particulier », ce Baronétant inspiré de Julien Dray dixit de dernier, « n’a pas été le carton d’audience attendu ». Cette série a été réalisée par Eric Benzekri (ex de l’Unef, frayant dans les eaux de la gauche socialiste, ancien conseiller dans le cabinet ministériel de Mélenchon, proche de Julien Dray) et Jean-Baptiste Delafon. Pour autant , malgré « une tête d’affiche populaire, Kad Merad ; une campagne de pub imposante », cette série « massivement soutenue par la critique, omniprésente dans les médias, discutée jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale » a des scores décevants. Invité des Grandes Gueules sur RMC jeudi, le sympathique Kad Merad qui se coule plutôt bien, selon la critique, dans la peau de cet élu socialiste vraiment tortueux et antipathique, expliquait qu’il « (était) tellement contre toutes ces idées, que je ne pourrais pas jouer un homme politique du Front National ». »Je pourrais incarner un électeur du Front National, un homme qui se mettrait à hésiter ou à choisir, cela pourrait-être intéressant à créer. Mais pas un type qui ferait de la politique. Je ne lui trouve aucune circonstance atténuante. Je n’y trouve aucun plaisir ». Une profession de foi un peu bébête, qui suinte la moraline et le politiquement correct…Faut-il avoir du jus de navet dans les veines pour proférer pareille énormité! Bien sûr, par définition un véritable acteur est capable de tout jouer (ou presque)… mais c’est aussi une question de talent, et n’est pas Depardieu ou Mastroiani qui veut.
Si le PS, même en feuilleton réaliste et vachard , n’emballe pas le public des abonnés de canal plus, il est aussi rejeté par les Français avec une force inégalée depuis l’élection de François Hollande, marquée conjointement par l’assomption électorale du FN.
Le sociologue de gauche Gaël Brustier, collaborateur du Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) à l’Université libre de Bruxelles, s’arrêtait le 4 mars, pour le site slate.fr, sur une étude de l’Ifop. Jérôme Fourquet, directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprises de cet institut de sondage démontre à travers cette enquête que le « sentiment d’abandon » (comme il y avait un « sentiment d’insécurité« , et non insécurité réelle pour des dirigeants aveugles ?) est un des facteurs du vote Front National. « Le FN enregistre des scores moyens de 30,9% là où il n’y a aucun commerce ou service à 23,5% là où il y a au moins six commerces et services. »
M. Brustier rappelle avec justesse que « la ruralité, pas plus que la classe ouvrière, n’a disparu. L’une et l’autre ont simplement disparu des représentations médiatiques' ». »Les territoires ruraux sont d’abord des territoires où les ouvriers sont majoritaires et les mondes ouvriers sont désormais d’abord des mondes ruraux« . ceux-ci » ont souvent subi durement (…) les mutations de l’économie et la désindustrialisation, la fin de l’univers patronal local autant que celle de l’encadrement par les syndicats. »
« Evidemment, ces données s’ajoutent à d’autres qui expliquent la puissance ou non du vote FN selon les zones. Elles renseignent cependant sur une réalité: les questions d’aménagement du territoire ont à voir avec l’aménagement commercial.(…) Depuis trois décennies, la part belle a été laissée à la grande distribution avec des conséquences économiques, sociales, politiques et électorales que l’on perçoit aujourd’hui. La disparition progressive des petits commerces du centre des petites villes et des villages s’est accélérée à mesure que s’est développé un aménagement commercial calqué sur le mall américain, dont les dernières évolutions du droit semblent indiquer qu’il n’est pas près de s’inverser. A l’entrée des chefs-lieux de canton ou d’arrondissement s’étendent donc des zones commerciales concentrant l’essentiel des commerces, laissant souvent se développer une France moche, qui va nous accompagner encore pendant quelques décennies… »
Bruno Gollnisch rappelle que cette France moche là, cette américanisation là, ces évolutions (involutions) ont été, sont combattues résolument par le FN. La défense du petit commerce de proximité valait aux candidats, aux élus frontistes d’être traités de « ringards poujadistes » et se heurte toujours à des intérêts financiers solidement défendus dans et par les partis duSystème dans les assemblées.
Sur le site des Inrocks le 17 novembre 2014, à l’occasion de la sortie de son ouvrage, Le Mai 68 conservateur : que restera-t-il de la Manif pour tous ?, Gaël Brustier s’inquiétait de l’existence d’une « jeunesse de droite encore plus conservatrice que la génération précédente (…). Face à une jeunesse conservatrice ultra présente, on cherche les jeunes progressistes. Cela va avoir une empreinte sur le pays : quand vous formez 40 000 jeunes de 20-25 ans qui ont en tête l’idéologie de (chef de file des Veilleurs, NDLR), vous allez forcément les retrouver vingt ans plus tard à des postes à responsabilité. Ce n’est pas rien. »
Sur slate.fr en août de la même année, il pointait pareillement « le risque d’une marginalisation progressive de la gauche », l’incapacité présente de la gauche à ouvrir « un front culturel ». « On a une gauche européenne sociale qui préfère parler de politiques publiques (policies) plutôt que de politique (politics). Ce discours-là ne peut pas battre la Manif pour tous (…). Les conservateurs de la nouvelle génération proposent une vision du monde philosophiquement contre-révolutionnaire mais qui répond à ces aspirations-là, en rejetant le productivisme, le consumérisme, et l’économie inféodée à la finance. Ils trouvent écho dans la société ».
Pour contrer cette domination culturelle droitière, Brustier en appelle aux enseignements du député communiste italien d’Antonio Gramsci, dans son nouveau livre A demain Gramsci, lequel a théorisé dans les années 30 que toute conquête du pouvoir politique est précédée par une domination de la sphère culturelle. Ce livre de Gaël Brustier a fait l’objet d’une article fouillé sous la plume deB.Guillard sur le site breizh info le 23 février dernier.
Il est relevé note que si l’influence de la gauche ne cesse de diminuer, « il n’en est pas moins vrai queson pouvoir culturel n’a jamais été aussi important; tous les médias, ou presque, une très grande majorité du corps enseignant et des intellectuels tiennent le même discours individualiste/mondialiste et ressassent les idées issues du corpus idéologique soixante-huitard (…). Corpus aujourdhui rejeté par » les Français, (qui) dans leur grande majorité, se sont faits une opinion par eux-mêmes, en toute autonomie. En ce sens (…) le pouvoir culturel quasi monopolistique de la gauche libérale / libertaire ne lui permet plus d’exercer une hégémonie culturelle sur l’ensemble du peuple français. »
D’ailleurs, » Il n’est pas étonnant que ce soit au sein des couches sociales les moins diplômées que le bouleversement est important parce que nos compatriotes les moins diplômés ont été moins imprégnés de la culture de l’intelligentsia et ont donc continué à véhiculer des valeurs et des opinions que les plus diplômés ont abandonné (au cours de leurs études, très souvent) au profit de celles du corps enseignant ».
« Il ne peut pas y avoir de succès durable au plan politique sans action métapolitique/culturelle.L’affaiblissement actuel de l’influence de la gauche est lié au fait que les solutions qu’elle propose depuis 35 ans (ouverture des frontières, immigration incontrôlée, libre-échangisme mondialiste…) heurtent profondément une grande majorité des Français qui constatent chaque jour que ces solutions dégradent leurs conditions de vie et qui de ce fait se tournent progressivement vers d’autres horizons. » Mais, « l’oligarchie réussit, grâce à son appareil de sidération médiatique, à manipuler les comportements électoraux des classes sociales les plus intellectualisées. »
Et de conclure: « Brustier pense qu’une métapolitique intelligente pourrait permettre à la gauche radicale française de renouer avec le succès comme c’est le cas de Podemos , en Espagne, lequelPodemos s’inspire très clairement de la théorie de Gramsci et du philosophe argentin Ernesto Laclau qui fut un péroniste en plus d’avoir été un lecteur attentif des œuvres de Marx et de celles de Gramsci. On peut penser en effet qu’une telle métapolitique qui concilierait solidarisme et dénonciation des travers du capitalisme libéral tout en acceptant le fait national et en affirmant le principe de la souveraineté populaire serait susceptible de faire mouche, comme c’est le cas en Espagne. A ceci près qu’en France, le Front national s’est saisi du solidarisme qu’il a ajouté à son thème emblématique qu’est le refus de l’immigration. »
Refus de l’immigration imposée, subie, sans limite qui participe au FN, c’est vrai, de notre refus de l’ultra libre échangisme. Bruno Gollnisch le disait aussi, « nous sommes anti-libéraux au sens où nous refusons la mainmise des groupes financiers anonymes sur les richesses de notre pays, la dictature du profit sur le plan du commerce international, le fait par exemple que les délocalisations se succèdent dans notre pays parce que certaines entreprises vont à la recherche de main-d’œuvre sous payée (…) ».
Au lendemain des Européennes de 2014, Gaël Brustier voyait dans le FN « la grande déchetterie des espérances déçues. » Au vu de la recomposition de notre paysage politique, de ses bouleversements, des tendances lourdes qui imprègnent la société française, la sentence de M. Brustier s’appliquerait beaucoup plus justement au PS en particulier et à la gauche en général. Le vote FN est aussi une promesse et un espoir, le refus d’un déclin; le rejet d’un fatalisme qui est aussi une valeur culturelle, archétypale, laquelle est au cœur de l’âme européenne, française, de la conception du monde portée par notre civilisation.
http://gollnisch.com/2016/03/11/front-culturel-kad-joue-petit-bras-gael-joue-inquiet/
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Mars 2016 - Le judaïsme et le noachisme
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(9) Les Rois de France - Charles VII, le victorieux
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Les Brigandes, des jeunes femmes surprenantes
Antonio Gramsci, membre fondateur du Parti Communiste Italien et théoricien de la lutte culturelle, doit en ronger les barreaux de la cellule du purgatoire qui lui a été justement affectée. Pensez donc, lui, qui encourageait le combat contre les intellectuels de la classe dirigeante, se voit exaucé par une bande de Jeanne, sept très jeunes femmes jolies, polies, bien mises, ironiques, coquines, tradis et modernes qui, l’air de ne pas y toucher, balancent en chanson des flèches efficaces et intelligentes contre tout ce que notre Gramsci adulé des soixante-huitards espérait voir se réaliser :
l’internationalisme qui s’appelle de nos jours mondialisme, le cosmopolitisme, l’immigrationnisme, le matérialisme, la perversion du catholicisme et l’omniprésence des Franc- maçons, enfin tout ce qui a conduit le monde dans l’état où il est.
Et surprise, au lieu que ce phénomène culturel reste ignoré par les esclaves- salariés- encartés de la grosse presse, on peut lire dans Le Figaro ou dans Le Point des articles sur ces sept baladines de choc et de charme.
Bien sûr il ne faut pas s’attendre à des proses compréhensives comme celles qui encensent où excusent les rappeurs qui insultent et menacent les Français de France. Non ! Pour « Les Brigandes », du nom de ces femmes qui ont combattu pendant la Révolution avec les insurgés Vendéens, les propos perfides et dévalorisants sont de rigueur : Fantômettes patriotes qui vivraient sans travailler en communauté avec maris et enfants, alors qu’en réalité les Brigandes et leur famille vivent dans plusieurs habitations réparties aux environs de la Salvetat. Entre autres allégations mensongères, elles seraient bien sûr des artistes amateurs (comprendre approximatives) des années soixante aux chorégraphies Kitsch qui, d’après le sieur chroniqueur particule Louis Henri de la Rochefoucauld de Technikart (fermez le ban !), auraient pu être approuvées par le Maréchal Pétain ! Les mélomanes avertis jugeront par eux-mêmes du parti pris de ces affirmations. Quant au vieux soldat vainqueur de Verdun, il est vrai qu’il n’était pas insensible au charme féminin …
Fichtre, bigre, comme vous y allez messieurs de la presse ! Sentiriez-vous, pâles échotiers thuriféraires des puissants, le vent de la révolte menacer vos rentes et positions acquises en écoutant ces Brigandes qui osent être artistes engagées alors qu’elles ne sont pas de Gôche ?
Et en effet, elles ne le sont pas !
Marianne, la voix solo du groupe, ne cache pas ses convictions dans une interview réalisée sur le site qui héberge les Brigandes, « Le comité de salut public » http://lecomitedesalutpublic.com/radio-brigandes-1-juillet-2015/
Dans cet entretien vidéo, sous la bannière républicaine quelque peu amendée puisque la célèbre devise a été transformée en « Libertok, Egalitok, Fraternitok », Marianne affirme que l’idée de départ était de rassembler des artistes « non gauchos » et de ne pas chanter des « inepties narcissiques ». Les Brigandes revendiquent des chansons « tout à fait provocatrices ». Elles aiment la musique pop des années 60 et la plupart d’entre elles jouent des instruments : entre deux questions Marianne en fait d’ailleurs la convaincante démonstration en interprétant à la flûte traversière une ballade du Moyen-âge.
C’est l’ensemble du groupe qui compose les chansons. Leur enregistrement se fait instrument par instrument en studio sous la direction d’un arrangeur, la voix de Marianne venant se greffer en dernier. Les clips sont tournés ensuite quand toutes les Brigandes sont rassemblées à La Salvetat-sur-Agout en Languedoc-Roussillon, et lorsqu’elles sont toutes disponibles, enfants obligent !
La voix des Brigandes et porte-parole du groupe, aime Jeanne d’Arc ; elle aime aussi Marie-Caroline, Duchesse de Berry qui voulait reprendre la guerre de Vendée en …1831 ; sans oublier Vladimir Poutine et Marine le Pen, en qui elle admire notamment son énergie et sa résistance face aux médias ; Marion Maréchal Le Pen et aussi son grand-père Jean-Marie, et aussi le vieux baroudeur Roger Holeindre ! Elle n’a pas peur d’encaisser des coups dans un combat culturel qu’elle juge essentiel pour contrer la Gauche qui travaille sans relâche à propager ses idées nocives. Elle veut encourager toutes les productions et actions contre le mondialisme, contre un système mortifère qui emprisonne les libertés et les cultures de nombreux peuples. Elle souhaite une riposte virulente pour bousculer l’occupation anglo-américaine et leurs collaborateurs. Les Brigandes veulent rassembler pour former et lancer une force d’union culturelle. « Je porte l’avenir dans mon ventre » déclare naturellement Marianne faisant allusion à ses futurs enfants qui participeront à l’avenir de la civilisation chrétienne. Car Marianne espère que la France retrouvera le chemin de Dieu, le rédempteur, le Christ qui réintègre l’homme dans sa gloire originelle. Inutile de dire que Vatican II ne trouve pas grâce à ses yeux cernés d’un loup noir mystérieux. Mais au fait pourquoi ce loup ? « Nous portons ce loup car nous voulions nous protéger ainsi que nos enfants, et puis c’était une belle image de brigande ! Maintenant c’est une marque de fabrique. ».
Les thèmes de prédilection des Brigandes sont portés en chansons, en clips de combat qui sont aussi des moments de plaisir car les paroles et les chorégraphies sont teintées d’ironie, les mélodies sont d’une couleur originale et touchante, empreinte d’une harmonie nostalgique, parfois presque enfantine. Elles peuvent être musclées quand les rythmes et les solos de guitare rock rappellent que les Brigandes nous attendent au tournant des urgences de notre époque.
Mais il est temps d’écouter la petite musique des Brigandes qui est sans doute appelée à jouer un rôle dans la révolution que Marianne appelle de ses vœux. Comme disait De Gaulle « Une armée qui chante est une armée qui gagne ! »
Commençons par la chanson « Les soixante-huitards » https://www.youtube.com/watch?v=Gi7lY-3FVuI …sourire, sensualité, ironie, le pavé arrive bien dans la marre, envoyé par des « saintes » qui touchent…juste !
Et puis « Rêve de conquête » https://www.youtube.com/watch?v=QvOx5E4X3lw …un ordre de bataille proclamé sur un rythme du tonnerre de Dieu ! « Sonnez trompettes de la reconquête » déchirées par un solo de guitare délicatement griffeur !
« Je ne veux pas devenir Charlie » https://www.youtube.com/watch?v=nIYSoaIPU3c …Des chœurs et une douce mélodie pour rejeter les faiseurs de malheurs et de perversités !
« En enfer » https://www.youtube.com/watch?v=gw4p96AHcfw qui démontre que les Brigandes ne sont pas des amateurs : qu’est ce qu’elles réservent aux nuisibles ? « On les mettra sur la lune… la cohorte des grands pervers, les idolâtres de la matière, les prix Nobel des pissotières, les mandarins des mortelles chimères, les charlatans du cancer, les sorciers du nucléaire, les savants transhumanitaires… »
Et 12 autres chansons de combat qui attendent sur You tube ! https://www.youtube.com/results?search_query=les+brigandes…notamment Les Brigandes – Laissez vivre la Russie – Не мешайте жить России de Le Comité de Salut Pub
Des créations qui prouvent que « La femme est l’avenir de l’homme » comme l’a chanté cet idiot utile de talent qu’était Jean Ferrat !
Attention ! Un air de Jeanne d’Arc souffle sur les Brigandes ! Gare aux Cauchon !
Pierre Lours, 3/03/2016
http://www.polemia.com/les-brigandes-des-jeunes-femmes-surprenantes/
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[Rappel] 16.03.2016. Les Mercredis de la Légitimité : « Être (ou ne pas être) républicain »
Vexilla Galliae et le Centre d'Etudes Historiques sont heureux de vous convier à la conférence du
Mercredi 16 mars 2016 à 19H00
« Être (ou ne pas être) républicain »
avec
Frédéric Rouvillois
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Rendez-vous :
Maison des ingénieurs ETP - 15, Rue Cortambert - 75016 Paris
Métro : ligne 6 ou 9 Trocadéro ou Rue de la pompe
RER : Boulainvilliers
Bus: 63, 32, 22
Voiture : Parking possible au 78 rue de Passy – 75116 Paris
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Philippe Baillet, Le parti de la vie ; Clercs et guerriers d’Europe et d’Asie
Philippe Baillet, Le parti de la vie ; Clercs et guerriers d’Europe et d’Asie
Akribéia, 2015
Le nom de Philippe Baillet ne vous est peut-être pas inconnu : il est le traducteur français de Julius Evola mais également l’auteur de nombre d’articles et de quatre autres livres. Le parti de la vie se compose justement de huit de ses études, certaines déjà publiées, d’autres considérablement enrichies par rapport à leur première version. Deux d’entre elles (sur Yukio Mishima et Giorgio Locchi dont un texte inédit en français se trouve d’ailleurs en annexe) sont inédites.
Ces articles ont été rassemblés à dessein et explorent plusieurs aspects de ce que l’auteur nomme "le parti de la vie". Il le désigne comme suit : « ce vaste mouvement historique européen dont Nietzsche fut tout à la fois le fondateur, le penseur inaugural et, parfois, le poète. Il englobe donc l’œuvre de Nietzsche lui-même et tout ce qui s’inscrit vraiment dans sa postérité, dont notamment le phénomène national-socialiste [et] le fascisme historique ». L’ombre du philosophe au marteau plane donc plus que toute autre sur cet ouvrage.
Dans une préface éclairante, Philippe Baillet explique le but de son livre : donner les traits fondamentaux d’une vision du monde, d’une Weltanschauung, qui, à la suite de Nietzsche, se veut un rejet de ce monde moderne « voué au culte de la marchandise, à la fabrication de l’artifice et à l’attrait pour le difforme ». Face à des Européens affaiblis et perdant peu à peu leurs instincts essentiels, engoncés dans leurs pseudo-valeurs égalitaristes et humanistes, Le parti de la vie se veut un plaidoyer en faveur des éternelles lois de la vie, de la sélection, de la perfection, en un mot : de l’esthétisme.
Fort d’une culture et d’une érudition impressionnantes, l’auteur revient en détail sur plusieurs grandes figures chez qui l’on retrouve des qualités essentielles. L’historien italien du phénomène fasciste Renzo de Felice est par exemple loué, non pour ses opinions politiques mais pour la probité philologique de son œuvre, « signe de grande santé intellectuelle ». Plus loin, c’est Abel Bonnard en tant que « poète de l’ordre » et ennemi acharné de la laideur et de l’individualisme qui voit son œuvre (en particulier Les Modérés datant de 1936) décryptée par Baillet. Celui-ci analyse les aspirations profondes des figures qu’il présente et souligne ce qu’elles peuvent apporter à notre vision du monde. Ainsi Mishima et son « dépassement de l’individualité ». Comme l’indique le sous-titre du Parti de la vie, l’Asie tient une place réelle dans l’ouvrage en ce sens que les enseignements de sa pensée traditionnelle peuvent nous aiguillonner, nous Européens, vers la prise de conscience des impasses de l’intellectualisme. Des similitudes existent et il est souligné par exemple que, chez Lao-Tseu comme chez Nietzsche, on perçoit ce fil directeur qu’est la vitalité, fruit d’une « vision biocentrique de la vie ».
Alors que de nombreux mythes entachent la connaissance et la réelle compréhension du fascisme et du national-socialisme, Philippe Baillet revient sur plusieurs d’entre eux. Il met en lumière bien des faits méconnus ou incompris mais pourtant lourds de sens. La partie de l’ouvrage consacrée à Giorgio Locchi est, à cet égard, révélatrice. Même s’il est oublié aujourd’hui, Locchi demeure une référence fondamentale pour son analyse du phénomène fasciste en Europe. Pour lui, le phénomène fasciste, interprété de manière plus philosophique qu’historique, est « la première manifestation politique d’un phénomène culturel et spirituel : [le]« surhumanisme ». » Fruit d’une vision du monde où le mythe est primordial, on y retrouve, comme chez Nietzsche, cette idée de « sélection voulue, systématique et appliquée ». Par ailleurs, Locchi insiste sur l’origine nietzschéenne du système de valeurs du phénomène fasciste (donc de la Révolution Conservatrice et, par incidence, du National-Socialisme où se retrouve le « même univers de pensée »). Ce système de valeurs basé sur le surhumanisme et l’homme nouveau est singulièrement opposé à celui de l’égalitarisme qui comprend « le christianisme en tant que projet mondain, la démocratie, le libéralisme, le socialisme, le communisme. »
En à peine plus de 200 pages, Philippe Baillet remplit le but assigné à cet ouvrage : fournir des cartouches intellectuelles à notre vision du monde. Son livre est riche et, surtout, il est à méditer en ces temps incertains. Face au spectre des « guerres raciales et civilisationnelles, entrecroisées avec des guerres civiles » qui nous attendent, nous devons impérativement nous préparer avec une doctrine claire nous permettant de nous affirmer en tant qu’héritiers de la tradition européenne. Ce livre nous y aidera.
Rüdiger / C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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L'homme d'autrefois...
“L'homme d'autrefois ne ressemblait pas à celui d'aujourd'hui. Il n'eût jamais fait partie de ce bétail que les démocraties ploutocratiques, marxistes ou racistes, nourrissent pour l'usine ou le charnier. Il n'eût jamais appartenu aux troupeaux que nous voyons s'avancer tristement les uns contre les autres, en masses immenses derrière leurs machines, chacun avec ses consignes, son idéologie, ses slogans, décidés à tuer, résignés à mourir, et répétant jusqu'à la fin, avec la même résignation imbécile, la même conviction mécanique : « C'est pour mon bien… c'est pour mon bien… » Loin de penser comme nous, à faire de l'État son nourricier, son tuteur, son assureur, l'homme d'autrefois n'était pas loin de le considérer comme un adversaire contre lequel n'importe quel moyen de défense est bon, parce qu'il triche toujours. C'est pourquoi les privilèges ne froissaient nullement son sens de la justice ; il les considérait comme autant d'obstacles à la tyrannie, et, si humble que fût le sien, il le tenait - non sans raison d'ailleurs - pour solidaire des plus grands, des plus illustres. Je sais parfaitement que ce point de vue nous est devenu étranger, parce qu'on nous a perfidement dressés à confondre la justice et l'égalité. Ce préjugé est même poussé si loin que nous supporterions volontiers d'être esclaves, pourvu que personne ne puisse se vanter de l'être moins que nous. Les privilèges nous font peur, parce qu'il en est de plus ou moins précieux. Mais l'homme d'autrefois les eût volontiers comparés aux vêtements qui nous préservent du froid. Chaque privilège était une protection contre l'État. Un vêtement peut être plus ou moins élégant, plus ou moins chaud, mais il est encore préférable d'être vêtu de haillons que d'aller tout nu. Le citoyen moderne, lorsque ses privilèges auront été confisqués jusqu'au dernier, y compris le plus bas, le plus vulgaire, le moins utile de tous, celui de l'argent, ira tout nu devant ses maîtres.”
Georges Bernanos, La France contre les robots.