Dernières semaines de septembre. Chez les Viets.
Le rendez-vous manqué, Serge Desbois
http://www.oragesdacier.info/2016/03/giap-tente-de-couper-la-route-coloniale.html
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Dernières semaines de septembre. Chez les Viets.
Le rendez-vous manqué, Serge Desbois
http://www.oragesdacier.info/2016/03/giap-tente-de-couper-la-route-coloniale.html
Il en va dans la vie des peuples comme dans celle des hommes : le destin y sème parfois des signes qu'il faut savoir interpréter à temps.
Ainsi, l'alarmant article de Guillaume Pâris sur l'état lamentable de l'armée française, paru dans l'édition du 15 juillet, ne va pas sans rappeler un triste anniversaire : celui de la bataille d'Andrinople, qui, le 9 août 378, marqua une des plus écrasantes défaites de l'Empire romain face aux Barbares.
Durant cet affrontement, les troupes de l'empereur Valens furent défaites en Thrace par diverses tribus germaniques coalisées. Mais ce qui fit la tragique spécificité de cet épisode, outre le grand pas en avant vers la chute définitive de Rome, réside dans le fait que les Goths qui prirent les armes ce jour-là avaient auparavant servi dans l'armée romaine et vivaient au sein même de l'Empire. Cette révolte d'immigrés (qui semblaient pourtant bien intégrés) doit plus que jamais nous inciter à la vigilance. Nos dirigeants n'ont-ils pas aussi permis l'installation d'immenses populations étrangères sur le sol national ?
La venue des Goths à Rome
À l'époque romaine, la venue de ces Goths était vue avec une certaine inquiétude par la population, mais les milieux économiques, souvent actifs dans les trahisons successives, avaient mis en évidence les nombreux bénéfices qui en découleraient. Ainsi, la présence des ces nouveaux arrivants fournissait à la fois des mercenaires et de la main d'oeuvre, et les grands exploitants terriens se contentaient dès lors de payer un impôt qui permettait le recrutement d'étrangers à la place de leurs propres employés 1. Tout comme, de nos jours, de nombreux bureaux administratifs sont chargés de régler l'installation des immigrés...
Seulement voilà, il ne suffit pas des rudiments d'une langue, de l'incorporation dans une armée ou de l'acquittement d'un impôt pour faire un citoyen, et en ce 9 août, les Romains l'apprirent à leurs dépens. L'armée française actuelle, à travers son « sous-prolétariat illettré », pour reprendre les termes de M. Pâris, ne s'est-elle pas dangereusement enrichie de mercenaires dont la fidélité au drapeau semble bien aléatoire ? À l'heure où la République décadente offre de plus en plus de scènes dignes du Bas-Empire, et où bien des quartiers prennent l'amer avant-goût d'une guerre civile, comment serait géré un tel soulèvement allogène ? Tant que nos gouvernements successifs refuseront d'analyser cette question – éminemment complexe au demeurant – ,sous l'angle judicieux proposé jadis par Charles Maurras (la France sans mais, sans si, sans condition 2), voilà une question qui demeure aussi actuelle qu'effrayante...
Charles Alexandre L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 29 juillet au 1er septembre 2010
1 Sur l'installation des Goths et la bataille, voir l'excellent ouvrage d'Alessandro Barbero, Le Jour des Barbares - Andrinople, 9 août 378, Flammarion, Paris, 2006.
2 L'Ordre et le Désordre, 1948.
Le retour des Éditions Ars Magna
Fondées en décembre 1996 à Nantes (date à laquelle elles prirent la succession des Éditions Ars, elles mêmes crées en 1981), les Éditions Ars Magna ont au fil des années, construit un catalogue centré sur l'histoire des mouvements d'orientation nationaliste-révolutionnaire et traditionaliste, sur la géopolitique et sur la traduction de textes idéologiques rares inédits dans notre langue, devenant ainsi l'éditeur principal ou unique en français de Georges Valois, Alexandre Douguine, Jean Thiriart, Otto Strasser, etc.
Ces dernières années, elles s'étaient faîtes plus discrètes sans cesser leur activité.
2016 marquera leur retour dans les librairies avec un programme éditorial d'une dizaine de titres.
Vous pouvez dès maintenant consulter le nouveau site de notre maison en cliquant ici. Vous y trouverez tous nos livres déjà édités (ceux des Éditions Ars devraient y être progressivement intégrés).
Premier livre de l'année 2016 : La Société Thulé de Detlev Rose
Toute personne qui s’est, de près ou de loin, intéressée un tant soit peu à l’histoire du national-socialisme a forcément croisé la Société Thulé à un moment ou à un autre. C’est de cette organisation mystérieuse dont traite cet ouvrage.
Thulé, c’est la patrie pleine de secrets des Aryens, une prétendue race de surhommes aux capacités presque divines et aux connaissances inaccessibles à l’homme moderne. Thulé : rien que ce mot est porteur de magie. Il porte en lui une fascination irrésistible, éveille des images profondément enfouies dans l’inconscient : des images de pureté, de grandeur et d’héroïsme, de représentation mythologique.
N’est-il donc pas plausible de dire d’une organisation qui se donne un nom qui évoque de telles associations, qu’elle crée un lien avec les forces occultes et les pouvoirs invisibles ? Tel est l’avis d’une grande partie de la littérature qui a traité de la Thule-Gesellschaft. Dans ce livre, Detlev Rose examine ces dires et les confronte à la réalité...
366 pages - 36 euros franco. Achat via notre site ou à Éditions Ars Magna, BP 60426, 44004 Nantes Cedex 1.
Elle était tant attendue ! La vidéo de la conférence de Yannick Jaffré à Nantes (organisation Action française Loire-Atlantique et Institut Nantais Historique et Littéraire).
A déguster...
« Ou plus exactement la journée marxiste-léniniste de la femme, puisque c’est Lénine qui a décrété en 1921 que le 8 mars serait la journéeinternationale de la femme.
« 8 mars, jour de rébellion des travailleuses contre l’esclavage de la cuisine », peut-on lire sur l’affiche soviétique ci-dessus : une « travailleuse » tend la main à une femme écrasée par les tâches domestiques (et par une icône de la Théotokos) pour la « libérer », en l’envoyant travailler à la chaîne en usine…
Malgré la propagande communiste et libérale, malgré l’obligation qu’ont beaucoup de femmes d’avoir un travail rétribué pour subvenir aux besoins de la famille, malgré l’idéologie dite « féministe » qui fait partie de l’idéologie officielle, un sondage de 20 minutes montrait récemment que la loi naturelle ne se détruit pas si facilement qu’on le croit, et constitue une claque retentissante pour tous les valets du politiquement correct :
82% des femmes jugent plus important d’être mère que d’avoir une carrière professionnelle. »
Source Y. Daoudal