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culture et histoire - Page 1194

  • Un deuxième site viking découvert en Amérique ?

    Les drakkars se sont-ils aventurés davantage vers le sud des côtes américaines? La découverte au Canada de ce qui pourrait constituer le deuxième site viking en Amérique relance les spéculations sur leur parcours dans le Nouveau Monde, 500 ans avant Christophe Colomb.

    Une équipe d’archéologues dirigée par l’Américaine Sarah Parcak a mis au jour au sud-ouest de l’île canadienne de Terre-Neuve des vestiges qui pourraient bien avoir été un bâtiment érigé par les navigateurs scandinaves, ont-ils annoncé vendredi.

    Jusqu’à présent, la présence Viking en Amérique n’avait été confirmée qu’à l’extrême nord de Terre-Neuve, à l’Anse aux Meadows.

    A l’aide de relevés satellites, Sarah Parcak a identifié le site de Pointe Rosée, à 500 kilomètres au sud de l’Anse aux Meadows. Elle y a mené deux semaines de fouilles en juin dernier.

    Outre un foyer destiné à une forge, les fouilles ont permis de découvrir de traces de charbon de bois et neuf kilogrammes de scories, c’est-à-dire des résidus de fer transformé à partir de tourbe, un procédé bien connu des Vikings qui n’étaient pas de grands mineurs.

    En utilisant la datation au carbone 14, l’équipe de Sarah Parcak a conclu que le lieu découvert a été fréquenté entre 800 et 1300, soit lorsque les navigateurs scandinaves sillonnaient l’Atlantique Nord.

    «C’est très excitant. Cette découverte donne espoir de trouver un site occupé plus longtemps et de manière plus significative», a indiqué Karyn Bellamy-Dagneau, une historienne canadienne spécialiste du Moyen-Age scandinave.

    Dans les «Sagas», ces textes semi-légendaires narrant les épopées des Vikings, les Scandinaves évoquent une terre luxuriante baptisée «Vinland», sise au-delà du Groenland qu’ils avaient déjà colonisée.

    [...]

    Le Matin

    http://www.fdesouche.com/715931-un-deuxieme-site-viking-decouvert-en-amerique

  • 25 mars 1821 : Les Grecs se révoltent face à la domination turque

    Le 25 mars 1821, en Grèce, l’archevêque Germanos donne le signal de la rébellion contre la tutelle de l’Empire ottoman. Cette insurrection décisive part du Péloponnèse et plus précisément de Patras, un grand port situé à l’ouest de la péninsule, où l’apôtre Saint André aurait été martyrisé. Un congrès national réuni à Épidaure, au cœur du Péloponnèse, proclame l’indépendance unilatérale de la Grèce dès le 12 janvier 1822 et appelle à l’aide les nations chrétiennes.

    La célèbre toile d’Eugène Delacroix, présentée au Salon de 1824, évoque de cruels massacres qui firent 70.000 victimes en avril 1822. Elle a contribué à faire pencher l’opinion occidentale en faveur des Grecs et à déclencher en 1827 l’opération anglo-franco-russe de Navarin.

    En moins de 10 ans mais au prix de grandes souffrances et avec le concours précieux des Occidentaux, les Grecs vont obtenir l’indépendance d’une petite partie de leurs terres, incluant l’Attique (Athènes), le Péloponnèse et le sud de l’Épire. Le nouvel État balkanique, pauvre, de tradition byzantine et aux contours indécis, va dès lors se bâtir une identité nationale en cultivant le souvenir de l’Antiquité et en appelant les riches Grecs de la diaspora à le rejoindre.

    [...] Les Grecs commencent par massacrer des Turcs de leur région. Et les Turcs ripostent en massacrant des Grecs d’Istamboul ! Il s’ensuit une très dure guerre. Elle est d’abord favorable aux Grecs qui s’emparent d’Athènes et des îles de la mer Égée. Mais les insurgés ne tardent pas à s’affaiblir du fait des luttes intestines entre factions et les Turcs reprennent l’offensive dès le mois suivant.

    Ils viennent à bout de la rébellion d’Ali Pacha et, en avril 1822, massacrent la population de l’île de Chio, ce qui suscite l’indignation de l’opinion occidentale. Les gouvernements européens n’entendent pas pour autant intervenir, en vertu du principe de légitimité défendu par la Sainte Alliance. Mais de nombreux Européens s’engagent comme volontaires aux côtés des insurgés grecs.

    Le sultan Mahmoud II, qui n’arrive pas à mettre fin à l’insurrection, fait appel à son vassal, le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali. Celui-ci lui envoie une armée commandée par son fils Ibrahim pacha, avec une flotte formée par… des spécialistes français rescapés de l’équipée napoléonienne.

    Les troupes égyptiennes occupent la Crète puis reconquièrent le Péloponnèse et assiègent Athènes. Elles remontent le long du golfe de Corinthe jusqu’à Missolonghi. Le poète anglais Lord Byron, qui fait partie des volontaires étrangers, meurt de maladie pendant le siège de la forteresse. Les défenseurs se font finalement sauter plutôt que de se rendre le 25 avril 1826. À Athènes, l’Acropole défendue par le colonel français Fabvier résiste jusqu’au 5 juin 1827.

    La guerre a déjà fait 200.000 morts parmi les Grecs.

    En Occident et en France en particulier, des comités de philhellènes se multiplient dans les milieux libéraux, appelant les gouvernements à intervenir aux côtés des Grecs contre les Turcs. Les gouvernements occidentaux s’y décident à contrecœur. La France, l’Angleterre et la Russie font une offre de médiation le 6 juillet 1827 mais le sultan la repousse… On est dans l’impasse.

    Faute de mieux, les Occidentaux envoient une flotte conjointe vers le Péloponnèse. Il ne doit s’agir que d’une démonstration de force mais, dans le golfe de Navarin, celle-ci va dégénérer en bataille navale. La flotte turco-égyptienne est détruite.

    Pour ne rien arranger, les troupes russes s’apprêtent là-dessus à envahir le territoire ottoman…

    Le sultan Mahmoud II se résigne à signer un traité à Andrinople, le 14 septembre 1829, par lequel il reconnaît à la Grèce une très large autonomie.

    Par le protocole de Londres du 3 février 1830, il confirme l’indépendance d’une partie de la Grèce historique. Le nouvel État est limité au Péloponnèse, à la région d’Athènes et aux îles Cyclades (au total à peine 700.000 habitants, soit beaucoup moins que l’ensemble des communautés grecques dispersées dans le reste de l’empire ottoman). Pour les habitants de cette petite Grèce, c’en est fini de quatre siècles d’occupation ottomane.

    Wikipédia & Hérodote

    http://www.fdesouche.com/712649-25-mars-1821-les-grecs-se-revoltent-face-a-la-domination-turque

  • Petite note sur Raymond Abellio

    abellio1.jpg11 novembre 1907 : Naissance à Toulouse de Raymond Abellio. De son vrai nom Georges Soulès, Raymond Abellio entre à Polytechnique en 1927 pour devenir ingénieur des Ponts et Chaussées. Il commence par militer fort à gauche, dans les rangs de la « gauche révolutionnaire », et se montre favorable au Front Populaire, qui accède au pouvoir en 1936. Il entre ainsi au cabinet de Charles Spinasse, ministre de l’Economie nationale.
    De 1937 à 1939, il dirige le syndicat socialiste SFIO. Officier de génie, il est mobilisé en 1939, fait la campagne de 1940, est pris prisonnier et envoyé dans un Oflag en Allemagne, où il donne de nombreuses conférences philosophico-politiques. Déçu par la gauche traditionnelle, ses options politiques évoluent vers un révolutionnisme, non plus marxiste ou para-marxiste, mais d’inspiration totalitaire et nationale socialiste.
    Revenu en France dès 1941, il adhère au mouvement du cagoulard Eugène Deloncle, qui, comme chacun le sait aujourd’hui, joue double jeu entre Londres et Vichy. Avec André Mahé, il publie un livre-manifeste, intitulé « La fin du nihilisme », qui est indubitablement l’ouvrage le plus clair et le plus concis sur les projets de la nouvelle collaboration, version maximaliste. L’ouvrage conserve pertinence et intérêt aujourd’hui encore, tant il est significatif pour l’époque qui l’a vu éclore.
    En 1945, Soulès-Abellio se réfugie en Suisse, d’où il ne revient qu’en 1952, après avoir été acquitté, vu certains services rendus, via la Cagoule, à la résistance gaulliste. A partir de ce moment-là, il fonde une agence d’ingénieurs-conseils et entame une carrière d’écrivain et d’essayiste. Parmi les ouvrages les plus significatifs de l’après-guerre, citons « L’Assomption de l’Europe » (1954), où l’auteur appelle à l’émergence, dans toute l’Europe, d’une nouvelle caste de prêtres, dont l’objectif n’est pas d’introduire, dans notre sous-continent, une nouvelle forme de dévotion ou de bigoterie, mais de conforter une nouvelle connaissance, basée sur les œuvres de Saint Thomas, Descartes, Husserl, Nietzsche, Spinoza et Maître Eckhart.
    Abellio constatait, dans cet essai, dont on ne mesure encore ni la profondeur ni l’intensité, que l’Europe, contrairement à d’autres civilisations, n’avait pas encore eu de « caste sacerdotale » proprement dite, au véritable sens du terme. L’Europe est en phase d’assomption parce qu’elle n’a pas généré cette caste et qu’elle a connu l’hypertrophie des castes guerrière et technocratique. En plus de cet appel à une nouvelle caste sacerdotale, Abellio évoque la nécessité de redynamiser le culte marial, la Vierge Marie étant la véritable déesse de l’Europe. Le romancier et essayiste Jean Parvulesco a consacré un ouvrage remarquable à Abellio, intitulé « Le Soleil rouge de Raymond Abellio » (paru chez Guy Trédaniel à Paris en 1987), immédiatement après sa mort, survenue le 26 août 1986 à Nice. L’intérêt de cet essai de Parvulesco réside aussi dans la perspective complémentaire qu’il nous offre : donner les fondements spirituels à un futur « Axe Paris-Berlin-Moscou ».

  • 1962 - 2016 : l'abandon du pays réel par la République

    En 1962 la République refusait d’accueillir ses "réfugiés" pieds noirs et harkis ; aujourd’hui elle ouvre ses frontières à des milliers de migrants. L’Action Française dénonce la politique mortifère des gouvernements de la république, qui abandonne les siens au profit des autres. C’est pourquoi, dans la nuit du 19 mars, nos militants ont symboliquement renommé les rues, dénonçant ainsi l’oubli de nos compatriotes morts pour la France, et le comportement ethno-masochiste qu’a eu François Hollande le jour même, en commémorant cette triste date du 19 mars 1962.

     

  • Livre : Parution : Drieu la Rochelle : Socialisme fasciste

    9782912164902-400x400.jpgIssu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Émancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme.

    « Dès 1918, j’ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m’étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l’argent, mais sur le mérite. » telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n’avait jamais été réédité.

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