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culture et histoire - Page 1189

  • De la patrie… ou du pouvoir absolu

    Pascal Pottier, essayiste, traite du problème des fractures dans la société française, de ce qui empêche une partie du peuple et des électeurs de rejoindre clairement le camp patriotique lors des élections (notamment), de la nécessité de rompre avec l’hyper-centralisme et de rassembler les Français patriotes avec de nouveaux paradigmes.

    Les patriotes, les Français éclairés, les réveillés, les libérés, ceux qui ont brisé leurs chaînes ont voté sur le continent pour le Front National. En Corse les nationalistes ont remporté les élections et vont diriger l’île.

    Comment le peuple endormi, enchaîné et télévore peut-il entrer en contact avec les patriotes ?
    Pourquoi les Corses ont-ils fait un choix différent ?

    Il me semble que l’explication tient dans le rejet du manichéisme.

    Prêtons attention à ce que nous disait Pierre Legendre (1) sur le Centralisme français.

    « Devenue ignorante de ce que signifie culturellement et politiquement son centralisme invétéré, la France suit un mouvement sur lequel elle semble ne plus avoir prise, avec indifférence! Nous en sommes là ».

    Le mouvement patriotique français propose le réenracinement à l’opposé du mondialisme.

    Le mouvement nationaliste corse (indépendantiste et autonomiste) propose la proximité dans une terre où la population est encore enracinée.

    Nous aurions tort d’opposer les démarches continentale française et insulaire corse.

    Je crois que c’est au contraire la même réponse à la mort annoncée proposée par les élites parisianistes.

    Le problème tient en un mot : Paris. Non pas le peuple parisien mais la caste hyper centraliste aveugle de l’autre monde. Notre monde. Les Corses ne croient plus en Paris (la caste) mais croient en eux-mêmes et en leur identité.

    Les 45 % de Français provençaux qui ont voté pour Marion Maréchal Le Pen croient aussi en eux-mêmes et en leur identité. Ils croient en leur pays. Mais des tas de Provençaux, de Niçois, d’Alpins n’ont pas encore pu franchir le pas. Certains sont encore enracinés, comme les Corses. Ils aiment et vivent leur terre, leur langue, leur manière d’être au monde. Ils n’ont pas succombé à la culpabilité obligée, folle et nauséabonde imposée à l’homme blanc.

    Mais ils sont minorisés de bien des manières sur leur terre. Paris l’hyper centraliste (la caste) ne leur parle pas. Le lien a été coupé. Beaucoup, à l’image de leurs compatriotes français d’autres régions, voudraient exprimer leur patriotisme mais ne sentent pas le lien de proximité avec le parti patriote qu’ils croient, à tort, installés à Paris comme les autres. Beaucoup n’ont pas voté.

    L’hyper-centralisme français n’a rien à voir avec l’unité de la nation et du peuple. Au contraire la nation et le peuple en demande d’unité en meurent.

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  • Le Légitimisme écossais (Partie 1)

    L’Acte d’Établissement (Act of Settlement) interdit depuis 1701 aux catholiques de pouvoir accéder au trône d’Angleterre.  Mis en place après la Glorieuse révolution et s’inscrivant dans la suite de la guerre des Deux-Roses, elle avait surtout été votée pour empêcher la dynastie des Stuarts de monter sur le trône. A travers deux chapitres, je vous invite à découvrir l’histoire du légitimisme écossais de 1603 à nos jours.

    Edimbourg, le 24 mars 1603. Longtemps préparé à cet événement le roi Jacques VI d’Ecosse  attend qu’on lui annonce le décès de la Reine Elizabeth Ière Tudor. Sans enfants, c’est à cet héritier de la rose blanche que doit revenir le trône d’Angleterre. L’histoire s’est voulue factieuse avec les écossais et les anglais, opposés tant sur le plan religieux, politique que dynastique. Ce prolongement de la guerre des Deux-Roses s’est terminé dans le sang. La mère du roi, Marie d’Ecosse, également brièvement Reine de France (1559-1560) a été exécutée sur ordre de sa rivale Marie Tudor. Ses  nombreux complots contre la couronne des Tudors auront eu raison de cette ravissante femme aux nombreux amants et qui n’avait que 44 ans au moment du « décollement » de sa tête par le bourreau. Jacques VI sécurisa ses intérêts en jurant fidélité aux Tudors, attendant patiemment son heure. Son règne, qui inaugurait celui des Stuart en Angleterre, sera marqué par une opposition entre le parlement et la monarchie que quelques conspirations (dont celle des Poudres de Guy Fawkes, visant à faire sauter le parlement en 1606) viendront perturber. Se gardant bien d’imposer le catholicisme comme religion d’état, il créera en hommage à la résistance catholique aux Tudors le comté de Northumberland mais échouera à réunir les deux couronnes sous un seul étendard.

    Londres, le 30 janvier 1649. Le bourreau vient de trancher la tête de Charles Ier Stuart, roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande. L’Europe des rois frémit à cette nouvelle.  Depuis qu’il était sur le trône, Charles Ier considérait qu’il était le seul gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre et se réclamait d’un absolutisme intégral. En lui léguant le principe de monarchie de droit divin en 1625, son père avait semé les germes de la guerre civile. Les rapports entre le monarque et le parlement vont s’envenimer rapidement. Ce dernier invoque la « Magna carta de 1215 » et le «droit du peuple à résister à la tyrannie », le roi celui de ses « sujets tenus à l'obéissance, et toute rébellion, toute contestation même, est sacrilège, puisque contraire à l'ordre établi par Dieu ». Durant 9 ans, Charles Ier décide de gouverner sans convoquer le parlement qui finalement décide de prendre des mesures quasi révolutionnaires : interdiction pour le roi de rester plus de trois ans sans convoquer un Parlement, annulation de tous les emprunts et taxes illégaux décrétés par le roi depuis 1631, interdiction de dissoudre le Parlement sans l'autorisation des députés. . Le roi est prisonnier de son parlement. C’est l’affrontement et la guerre éclate menée par le parlementaire Olivier Cromwell et ses « Têtes rondes » face aux « Cavaliers » du Roi. Elle va durer entre 1642 et 1649 et tourner à l’avantage du parlement. La monarchie des Stuart tombera au profit d’une république.

    Versailles, le 2 janvier 1689. Avec une petite cour, le Roi Jacques II Stuart débarque au palais du Roi-Soleil, son cousin Louis XIV, venu personnellement l’accueillir. Une fois de plus les Stuart ont repris le chemin de l’exil. La République n’avait pourtant pas survécu à son fondateur, le Lord-Protecteur Cromwell, décédé en 1658. Un an après, le général Monk favorisait la restauration de Charles II, le fils du souverain décapité. Non sans des accords au préalable négociés avec le parlement. L’Angleterre fait la guerre à l’Espagne (ce qui permettra à la France de récupérer Dunkerque), Charles II collectionne les aventures féminines et marie sa nièce Marie au prince Guillaume d’Orange. A sa mort en 1685 en pleine cinquantaine, son frère Jacques II lui succède. Contesté par le fils illégitime de Charles II, le duc de Monmouth, son règne commence par une brève guerre civile. Ce catholique convaincu va heurter la sensibilité protestante de ses sujets. En 1687, il fait publier la déclaration d’indulgence qui abroge les lois discriminant les catholiques et les dissidents protestants. L’église et le parlement manifestent leur mécontentement. Un an plus tard (septembre), les nobles révoltés invitent Guillaume d’Orange à venir occuper le trône. Ce champion du protestantisme débarque en Angleterre. C’est la « Glorieuse révolution » qui renversera un Stuart au profit d’un autre. Une guerre des religions déguisée qui trouve son apogée dans la proclamation de l’Acte d’établissement qui interdit en 1701 aux catholiques de monter sur le trône. Fille de Jacques II, la Reine Anne Stuart (de 1702 à 1714) fut la dernière des Stuart à régner sur l’Angleterre devenue Royaume de Grande-Bretagne et d’Irlande en 1704. Jacques II était mort en 1701 à Saint-Germain-en-Laye. Sa tombe subira les affres de la révolution française.

    Plaine de Culloden Moors, le 16 avril 1746. Sur cette étendue verte-rouge printanière de l’Ecosse septentrionale, entourée de montagnes, les tambours, bag pipes et les cornemuses résonnent. Les drapeaux de la maison royale des Stuarts et de l’Ecosse claquent dans le vent. Chaque clan présent porte son tartan. Parmi ces hommes en armes, l’héritier de la dynastie des Stuart, le prince Charles-Edouard surnommé affectueusement par ses partisans, Prince Bonnie Charlie. Il a débarqué il y’a un an et compte bien reconquérir le trône au nom de son père, jacques III (1688-1766) dit le « vieux prétendant » et fils de Jacques II. Charles –Edouard à 26 ans, il est rempli de fougue. Dans ses veines,  coule le double sang anglo-ecossais et polonais de ses parents. Arrière-petit-fils du roi Jean III Sobieski, le prince rêve d’une gloire similaire.  Le choc entre les partisans des illégitimes Hanovres et ceux des Stuarts sera violent. Sous des trombes d’eau, les 5000 partisans catholiques du prince essentiellement composé d’écossais, de quelques régiments britanniques séditieux et de volontaires français ou irlandais  vont se heurter aux 10000 anglais protestants du duc Guillaume-Auguste de Cumberland, également rejoints par des unité écossaises,  irlandaises et du duché de Hesse.  L’armée du prince est loin d’être aussi de métier que celle de son adversaire plus aguerrie aux combats. Les esprits s’échauffent, le écossais vont au-devant des hanovriens, les provoquent en soulevant leurs kilts à diverses reprises puis les chargent à l’épée, à la hache ou au fusil. Si la charge est belle, elle est aussi désordonnée. Tout en criant « God save the King », les highlanders ne répondaient pas pour autant aux ordres de l’état-major. Un millier de stuartistes tomberont dans la lande, fauchés par la mitraille ou s’empalent sur les baïonnettes des « manteaux rouges ». La cavalerie donne enfin l’assaut forçant la retraite des partisans de la monarchie Stuart. La répression sera sauvage. Le duc de Cumberland ordonne que soient achevés sans distinctions les blessés du camp ennemi, les prisonniers et même des spectateurs venus regarder la bataille. Une grange sera même brulée entièrement avec ses 32 occupants réfugiés à l’intérieur. L’ordre de déportation des écossais est donné et certains vendus comme esclave en Amérique du Nord. Quant au prince, c’est la fuite vers la France qui devra l’expulser au nom du traité d’Aix-La-Chapelle qui mettait fin à la guerre entre les deux pays. Pensant que la solution était la conversation au protestantisme pour retrouver son trône, c’est en 1772 qu’il revient vers la foi catholique grâce à son mariage désastreux avec Louise de Stolberg-Gedern et qui restera sans enfant. Il meurt à Rome en 1788 d’une attaque cardiaque, ayant passé le reste de sa vie à jouir des plaisirs humains de la vie

    Rome, le 31 janvier 1788. Les cloches de Saint Pierre de Rome ont retenti dans l’état du Saint-Siège afin de rendre hommage à Bonnie Charles. La succession passe alors entre les mains de son frère titré duc d’York, le cardinal Henri (IX) Stuart (1761-1807). La révolution française qui éclate lui fait perdre l’intégralité de ses revenus fonciers auquel sa charge lui confère et ironie de l’histoire, il devra sa pension annuelle grâce à l’intervention du Roi Georges III de Hanovre. Pour ces derniers, on y voyait un acte de charité, pour les stuartistes la reconnaissance de la dette que devaient les usurpateurs à la légitimité royale. Prétendant effacé, on ne lui connaît que quelques relations homosexuelles d’après des témoignages d’époque et sa mort marquera la fin de la descendance directe d’une dynastie qui avait régné sur l’Ecosse depuis 1371.

    Frederic de Natal

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/1866-le-legitimisme-ecossais-partie-1

  • Ces Algériens qui nous aimaient

    boualem.jpgJeune royaliste, j'ai eu le privilège de serrer la main du Bachagha Boualem aux Baux de Provence, et en ces temps d'outrances médiatiques poussant à commémorer l'infâme, je fais mon billet hebdomadaire sur ces Algériens de souche qui étaient fiers d'être Français malgré le désastre de juin 40 et la liquéfaction de l'empire intenable. Mais ils avaient confiance en nous puisque l'Algérie n'était pas une colonie quelconque mais une province française constituée de trois départements maritimes et des Territoires du Sud, le Sahara.

    Se laissèrent-ils abuser ? Sans doute par une foi aveugle en la République, un manque de perspective, associé à la trahison inattendue du plus grand général qu'ils avaient jamais vu en Algérie - Charles De Gaulle mesurait deux mètres.
    C'est à Saint-Hippolyte du Fort en Cévennes que le jeune Saïd sortit à 13 ans du circuit scolaire commun pour entrer à l'Ecole des enfants de troupe. Appartenant à l'infanterie, comme celle de Montreuil-sur-Mer où il finira ce cycle en 1924, Saïd s'engagera au 1er Tirailleurs caserné à Blida. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 1er RTA intégrera la 3è Division d'Infanterie Algérienne du général Juin qui se couvrira de gloire en Italie aux combats du Garigliano. Cette manœuvre osée à travers les escarpements infranchissables des Appenins fit sauter le verrou de Monte Cassino en le contournant par le Nord. Saïd Boualem survivra aux engagements meurtriers des tirailleurs dans les Vosges. Il quittera l'armée après vingt ans et plus de service actif, monté du rang jusqu'au grade de capitaine.
    Le reste de son histoire et pendant les évènements d'Algérie est relaté sur cet excellent site :Le Bachagha Boualem. Il administrera un douar de montagne de 33000 hectares dans l'Ouarsenis, n'acceptera jamais la politique algérienne des gaullistes qui dissoudront en 1960 son Front Algérie Française, fort d'un million d'Algériens pro-français à contre-courant du sens de l'histoire. Après avoir perdu son frère, un fils et son beau-frère, assassinés tous les trois, il entrera en France métropolitaine le 18 mai 1962 au sein de la grande vague des rapatriés, avec quelques-uns de ses harkis qu'on lui permit d'emmener, quelques-uns qui ne subirent pas les tueries de Lamartine relatées ici (âmes sensibles s'abstenir). Merci M. Hollande d'avoir pensé à eux !


    Ayant fait mon service militaire en compagnie d'anciens du 7è RTA, j'ai eu le temps d'écouter les récits de campagne de ces unités algériennes qui étaient considérées comme la crème de l'armée régulière, les tirailleurs manœuvraient en cravate et ne roulaient pas en marchant comme les parachutistes. Le 7 comme les autres avait dérivé une harka. Ma section disciplinaire était souvent affublée de ce nom, craché comme une insulte, mais on ne commande pas à des taulards comme à des gars de bonne famille. Sur le sort des supplétifs indigènes je n'ai jamais rien entendu dire parmi mes camarades, ce qui me fit comprendre plus tard le niveau d'horreur atteint par la vengeance des nouveaux maîtres. On sut bien après l'indépendance que beaucoup avaient été bouillis vivants. On sut aussi que toute leur famille et leurs descendants furent proscrits. On comprit mais un peu tard que ces damnés, barrés de tout emploi, avaient pris le maquis pour le compte du GIA et se vengeaient à leur tour. La clique au pouvoir à Alger ne sut jamais gouverner intelligemment, ça continue, la lecture des journaux algériens en ligne comme ChoufChouf ou Liberté (mais il y en a d'autres) révèle que des émeutes éclatent ci et là chaque semaine.
    Et dans ces circonstances d'incurie d'un bord à l'autre de la Mer Méditerranée, M. le Président éphémère de la République française va faire une télé en extérieur pour meubler l'ennui de sa gouvernance un 19 mars, jour anniversaire des Accords d'Evian ! On n'avait pas fait pire, mais le plan "communication" de M. Gantzer exigeait sans doute l'ostentation de Saint Flanby devant la foule officielle des otaries socialistes dans une semaine creuse. Connards !
    Le 1er Tirailleurs a été recréé en 1994 à Epinal grâce à Philippe Séguin. C'est un régiment d’infanterie blindé appartenant à la 1re Brigade mécanisée de Châlons-sur-Marne. En attendant le conflit de haute intensité auquel il est préparé dans une guerre continentale, il est engagé en opération extérieure depuis 2002, partout, de l'Afghanistan à la Côte d'Ivoire. Son insigne de béret est le croissant de lune hilal, sa pucelle dit en arabe « Premier toujours premier ». D'où il nous observe, le Bachagha Boualem est heureux de voir perpétuer l'esprit tirailleur* dans une unité française au contact. Il est enterré dans la Crau à Mas-Thibert depuis le 8 février 1982. Il est Grand Officier de la Légion d'Honneur. 

    pucelle_1er_Régiment_de_Tirailleurs.jpg(*) L’esprit tirailleur constitue le ciment qui unit chefs et tirailleurs, anciens chibanis et jeunes boujadis. Cet «esprit tirailleur» repose sur un ensemble de valeurs qui imprègnent profondément le style de commandement et les liens de camaraderie entre turcos : le respect des coutumes d’autrui (la Caïda), la chance que l’on sait provoquer (la Baraka), la justice (la Chraa), l’esprit guerrier et le courage au combat (le Baroud) et sur tout cela, un soupçon de fatalité (le Mektoub ou l’acceptation de ce qui nous dépasse). Les traditions sont vécues à tous les échelons du régiment, puisque chacune des sept compagnies du régiment (et chacune des sections qui les composent) est jumelée avec un ancien régiment de tirailleurs, dont elle perpétue les traditions et entretient les liens avec les amicales d’anciens tirailleurs qui lui sont rattachées. A son arrivée au régiment, chaque tirailleur passe son baptême au cours duquel un jury évalue ses connaissances en matière d’histoire et de traditions, gage d’appropriation de l’esprit tirailleur jusqu’au niveau individuel.
    C’est avec fierté que les tirailleurs perpétuent cet héritage, notamment incarné par sa Nouba, formation musicale portant la tenue traditionnelle des tirailleurs, et de son bélier-mascotte Messaoud. Ces traditions rayonnent chaque année avec un éclat particulier à l’occasion de la fête régimentaire du Garigliano
    (source : Blog du 1er RTir).

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Londres réclame le retour de l’anneau de Jeanne d’Arc après son rachat par le Puy du Fou

    Une cérémonie épique a accueilli dimanche l’anneau racheté par le parc d’attractions. Philippe de Villiers a annoncé que le gouvernement britannique ambitionnait de récupérer la relique.

    Ce dimanche 20 mars, 5000 personnes s’y entassent pour voir arriver le cortège portant l’anneau de Jeanne d’Arc, racheté par le Puy du Fou à son propriétaire anglais.

    « Nous avons payé la rançon de Jeanne ! », lance Philippe de Villiers à la tribune dans la cour du château du Puy du Fou. Ce dimanche 20 mars, 5000 personnes s’y entassent pour voir arriver le cortège portant l’anneau de Jeanne, racheté par le Puy du Fou à son propriétaire anglais.

    Beaucoup d’enfants sont présents, les yeux écarquillés devant le spectacle. Sur fond de musique épique, des soldats à cheval s’élancent au milieu de jeunes « puy-folais » (nom donné aux comédiens bénévoles du parc) portant des bannières.

    Cent élèves officiers de l’école de Saint-Cyr, venus volontairement, font une haie d’honneur, sabre au clair. Des « poilus » de 14-18 ouvrent la marche. Arrive alors l’anneau porté dans un palanquin soutenu par des chevaliers.

    Franck Ferrand, l’historien animateur d’une célèbre émission sur Europe 1 est présent et salue à la tribune la « puissance d’illumination de Jeanne, symbole d’une force de résistance, d’une énergie, d’un amour du pays ». Jacques Trémolet de Villers, auteur de Jeanne d’Arc, Le procès de Rouen, prononce un discours relatant les aventures de l’anneau depuis la condamnation de la Pucelle de Domrémy. [...]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Londres-reclame-le-retour-de-l

  • Une foule de Français accueille l'anneau de Jeanne d'Arc au Puy-du-Fou

    L'anneau de Jeanne d'Arc n'est pas un faux et date bien du XVe siècle selon des spécialistes sollicités par le Puy du Fou. Réalisée en décembre 2015 par le laboratoire Oxford X-ray Fluorescence Ltd, une analyse indiquait déjà que son métal était «cohérent avec [leur] base de données des objets d'art en argent du XVème siècle». Ayant étudié sa forme et ses gravures, Anne-Sophie Aimé, Bijoutière Joaillière, est catégorique:

    «De par son apparence et les moyens de fabrication utilisés, nous avons une bague correspondant parfaitement à la typologie des bagues du XVème siècle.»

    Son confrère Louis-Guillaume Piéchaud, expert en orfèvrerie, confirme:

    «Il ne fait nul doute qu'il s'agit là d'un travail pouvant être daté du XVème siècle.»

    Deuxième information: la nature de l'alliage et les lettres inscrites corroborent la description effectuée par Jeanne d'Arc dans les minutes du procès de Rouen (21 février-30 mai 1431):

    «Je ne sais proprement. S'il est d'or, il n'est pas de fin or. Je ne sais si c'était or ou laiton. Je pense qu'il y avait trois croix et non autre signe que je sache, excepté «JHESUS MARIA».»

    Selon Vanessa Soupault, expert en bijoux anciens et modernes, Docteur en Histoire de l'Art et Archéologie, «les inscriptions portées sur l'anneau (IHS d'un côté et MAR de l'autre) semblent correspondre à celles indiquées dans les minutes du procès.»

    Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, explique :

    «Nous pensons que c'est l'anneau confisqué par les Bourguignons lors de l'arrestation de Jeanne à Compiègne, celui qu'elle décrit au procès. Rappelons qu'ils ont ensuite vendu leur prisonnière aux Anglais et que ceux-ci voulaient la condamner pour sorcellerie. L'anneau décrit au procès, prétendument doté de pouvoirs magiques, était donc une pièce à conviction. On voit mal pourquoi les Bourguignons auraient livré leur précieuse captive sans un objet aussi déterminant pour les accusateurs. C'est sûrement comme ça qu'Henri Beaufort, le cardinal-évêque de Winchester, présent à Rouen, a récupéré le bijou. Après lui, nous avons tout l'arbre généalogique de la transmission de la bague au sein de la famille Cavendish-Bentinck et la liste des propriétaires successifs.» (source : Figaro Magazine)

    Outre les vidéos voici quelques photos de l'accueil de l'anneau de Jeanne au Puy du Fou. Une délégation de St Cyr :

    IMG_7120

    Puy du Fou 13h30. Les Puyfolais sont dans la cour du château. Ils seront bientôt rejoins par les Français venus honorer le retour de l'anneau de Jeanne.

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  • 80 ans de supercherie : 1936, le « triomphe électoral » du Frente Popular en Espagne

    Dr Bernard Plouvier

    « Les sciences morales et politiques sont inexactes et pleines d’incertitudes »

    Anatole France, Sur la pierre blanche

    Certains Européens veulent à toute force commémorer le centenaire de la Bataille de Verdun, qui fut un authentique désastre pour l’Europe. N’y aurait-il pas mieux à faire, d’un point de vue didactique ? Car si les environs de Verdun sont devenus célèbres par l’hécatombe de héros Français et Allemands, sa bataille ne dégage aucune aura de mystère historique, si elle laisse flotter un parfum de gloire autant que de stérilité pour notre race et notre continent.

    2016, c’est aussi le millésime d’une énorme imposture historique, qui demeure encore une source exceptionnelle de désinformation. Il faut pour cela tourner les yeux vers l’Ibérie et se remémorer l’ignominie historique la plus immonde de toute l’histoire humaine : la barbarie marxiste.

    En avril 1931, l’aimable dilettante Alphonse XIII est chassé de l’apparence du Pouvoir en Espagne à la suite d’une émeute déclenchée par des marins communistes, dans la grande tradition bolchevique. En juillet de la même année, dans la nouvelle République, une coalition de conservateurs et de centristes remporte les élections aux Cortes (l’Assemblée nationale) et fait mieux encore, en novembre 1933, raflant les deux tiers des sièges.

    Cela n’a pas l’heur de plaire au Président de la République, Niceto Zamora-Alcala, dont l’exigeante conscience de « démocrate de gauche » l’empêche d’appeler à la présidence du Conseil des ministres le chef de la coalition victorieuse.

    Se succèdent donc des gouvernements sans majorité parlementaire, rivalisant d’inefficacité, tandis que les anarchistes, nombreux en Catalogne, et les dévots des deux chapelles marxistes ennemies, les staliniens du Komintern et les trotskystes du POUM, multiplient grèves, attentats et « manifestations spontanées de la colère du peuple ». En octobre 1934, l’on assiste même, dans le nord du pays, à plusieurs insurrections marxistes. On est obligé de recourir à l’armée pour rétablir la légalité.

    En janvier 1936, Zamora dissout les Cortes pour la troisième fois en moins de cinq ans. Sur l’ordre des maîtres du Komintern (l’organisation d’agitation, de propagande et de subversion de la IIIe Internationale), le minuscule Parti communiste (qui compte moins de 3000 adhérents) organise un Front Populaire, qui associe les marxistes purs et durs aux socialistes de la IIeInternationale ouvrière, aux radicaux (des Francs-maçons anticatholiques), aux autonomistes basques et catalans, et même à certains groupuscules d’anarchistes.

    Le 16 février 1936, la coalition de droite et du centre remporte 4,5 millions de suffrages, tandis que le Front Populaire n’en totalise que 4,2 millions. Toutefois, le système électoral, calqué sur le français (le scrutin d’arrondissement), permet de transformer cette défaite électorale en triomphe parlementaire. Avec ses 48% de voix, le Front rafle 54% des sièges aux Cortes, tandis que les « réactionnaires », majoritaires en voix, doivent se contenter de 46% des sièges… c’est ce qui arrive quand on refuse le seul scrutin démocratique : le régime de la proportionnelle intégrale.

    Trois générations d’historiens universitaires et mondains, curieusement informés, ont présenté ces élections comme un triomphe électoral et « l’expression de la volonté populaire ». L’on comprend mieux que certains des vainqueurs légitimes, spoliés de leur succès, aient parlé de Frente Crapular, d’autant qu’en moins de trois mois, les pseudo-vainqueurs laissent se perpétrer, sans réagir notablement, 712 attentats sur les personnes et les édifices publics et 251 saccages d’églises et de couvents, généralement agrémentés de viols et d’assassinats.

    Le 12 juillet 1936, deux héros du prolétariat déguisés en militaires assassinent le meilleur orateur de la droite parlementaire, José Calvo Sotelo, que la tendre Pasionaria communiste, Dolores Ibarruri, désignait de façon quotidienne depuis quelques mois comme étant « l’homme à abattre ».

    Cinq jours plus tard, la guerre civile débute, par l’insurrection des nationalistes contre les « rouges ». Commence alors la plus grande campagne de désinformation de l’histoire contemporaine. Jamais, depuis 1789, historiens et journalistes n’auront menti avec autant d’impudeur qu’à propos de la Guerre d’Espagne !

    3460172887.jpgSur la Phalange espagnole, lire :

    Présence de José Antonio 

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/15/80-ans-de-supercherie-1936-le-triomphe-electoral-du-frente-p-5774757.html

  • Politique naturelle et politique sacrée, par Charles Maurras

    (Ce texte est tiré de l'Introduction générale à l'ouvrage intitulé Le Bienheureux Pie X, Sauveur de la France, Plon, éditeur, Paris 1953).

                On ne croit pas être contredit par personne de renseigné si l'on juge que la politique catholique pose toute entière sur le mot de Saint Paul que tout pouvoir vient de Dieu, OMNIS POTESTAS A DEO. La légitimation du pouvoir ne peut venir que de Dieu.

    Mais, dans le même domaine catholique, ce pouvoir divin est entendu d'au moins trois manières et vu sous trois aspects.

     

                    Il est d'abord conçu comme l'expression de volontés particulières impénétrables, insondables, décrets nominatifs qui ne fournissent pas leurs raisons, qui n'en n'invoquent pas non plus: choix des hommes providentiels, les César, les Constantin, les Alexandre, vocation des peuples, libre et souveraine grâce accordée ou refusée, profondeur et sublimité que l'on constate sans avoir à les expliquer ni à les commenter. Une volonté divine toute pure s'y donne cours (O altitudo !) qui provoque la gloire et l'adoration. 

                Secondement, l'exercice ou le spectacle de ces volontés suprêmes peut devenir, pour l'esprit ou le coeur de l'homme, un thème d'instruction, de moralisation et d'édification, tantôt pour étonner l'orgueil ou honorer l'humilité, tantôt pour les confondre l'un et l'autre et les persuader d'une sagesse qui manifeste la hauteur de ses conseils mystérieux. Nous avons dans l'oreille les magnifiques alternances de Bossuet: "Soit qu'il élève les trônes, soit qu'il les abaisse...", "de grandes et de terribles leçons". Là le Potestas a Deo semble attesté pour l'enseignement de la morale et de la justice, le progès des vertus personnelles de l'homme et son salut éternel. L'argument vaut pour discipliner ou discriminer les valeurs vraies et fausses. C'est aussi un thème de confiance et d'espoir pour ceux qui traversent une épreuve et qui appellent, d'en bas, l'innocence un vengeur et l'orphelin un père.

    Une haute éthique politico-métaphysique s'en déduit régulièrement.

                Mais, en sus des premiers déploiement des pouvoirs de la gloire de Dieu, comme des manifestations exemplaires de sa bienfaisance protectrice de l'homme, un troisième aspect doit être retenu: il arrive que l'OMNIS POTESTAS A DEO découvre un arrangement supérieur divinement établi. Ce qui est alors évoqué, c'est une suprême raison, la raison créatrice d'un plan fixe, clairement dessiné, d'un ordre stable et défini: de ce point de vue, les familles, les corps, les cités, les nations sont soumis de haut à des constantes d'hygiène, à des lois de salut, qui règlent leur durée et leur prospérité. Le substances vivantes, les corps physico-chimiques, même les arts humains, ont leurs conditions de stabilité et de progrès. De même les sociétés s'élèvent ou s'abaissent selon qu'elles se conforment ou non à cet ordre divin.

                Les deux Testaments s'accordent à dire: que les foyers soient bien assis, et vos enfants pourront être nourris, dressés, et éduqués; que les parents ne mangent pas de raisins verts, et leurs enfants n'auront pas les dents agacées; que l'Etat ne soit point divisé, il ne sera pas menacé de périr; que les corps sociaux naturels ne soient ni asservis ni desséchés par l'Etat, celui-ci et ceux-là auront ensemble la vigueur, l'énergie, la luxuriance; que la nation soit soutenue par l'expérience des Anciens et la force de la jeunesse, ses ressources en recevront le plus heureux emploi; que la tradition règle et modère les initiatives; que la jeune vie spontanée ravive et renouvelle les habitudes traditionnelles, les groupes sociaux en seront sains, solides, puissants; qu'au surplus le tendre amour de l'ascendance et de la descendance, comme celui dusol natal, ne cesse de gonfler le coeur de tous, le bien public s'en accroîtra du même mouvement, etc... etc... Mais surtout qu'on ne perde pas de vue qu'il y a ici un rapport d'effets et de cause ! Le bon arbre porte un bon fruit. Que le mauvais arbre soit arraché et jeté au feu. Si vous voulez ceci, il faut vouloir cela. Vous n'aurez pas de bon effet sans prendre la peine d'en cultiver la haute cause génératrice. Si vous ne voulez pas de celle-ci, la sanction du refus est prête, elle est très simple, elle s'appellera la "fin". Non votre fin, personne humaine, mais celle du composé social auquel vous tenez et qui dépérira plus ou moins lentement, selon que le mal, non combattu, aura été chronique ou aigu, superficiel ou profond. Les conditions de la société, si on les transgresse, laissent la société sans support, et elle s'abat.

                Ce langage, nourri des "si" qui sont propres aux impératifs hypothétiques de la nature, n'est aucunement étranger aux théologiens dont je crois extraire ou résumer les textes fidèlement. Ce qu'ils en disent n'est pas tiré en en corps du Pater ni de Décalogue. Ils n'en signifiant pas moins un "Dieu le veut" indirect, mais très formel. On s'en convaincra par une rapide lecture de la Politique tirée de l'écriture sainte, où l'optime arrangement terrestre ne cesse d'être illustré, soutenu et, rappelons-le, légitimé, par un ordre du ciel.

                Or, s'il est bien curieux que cette POLITIQUE sacrée ait été inscrite par Auguste Comte dans sa bibliothèque positiviste, il ne l'est pas moins que tous les physiciens sociaux, qui se sont succédé depuis Aristote, ne parlent guère autrement que le docteur catholique Bossuet. A la réflexion, c'est le contraire qui devrait étonner: à moins que, victimes d'une illusion systématique complète, les théologiens n'eussent enchaîné ces déductions au rebours de toute réalité, l'accord n'était guère évitable. Les phénomènes sociaux se voient et se touchent. Leurs cas de présence, d'éclipse ou de variations, leurs durées, leurs disparitions, leurs croissances ou décadences, tombent sous les sens de l'homme s'il est normal et sain. Comment, s'il existe un ordre des choses visibles, ne serait-il pas déchiffré de quiconque a des yeux pour voir ? Bien entendu, il ne s'agit en ceci d'aucun Surnaturel révélé. C'est la simple lecture du filigrane de l'Histoire et de ses Ordres. Que disent-ils ? Quel est leur texte ? Voilà la question, non une autre. Car la question n'est pas ici de savoir quelle main a écrit cet ordre: qualem Deus auctor indidit, dit Léon XIII. Est-ce Dieu ? Ou les dieux ? Ou quelque nature acéphale, sans conscience ni coeur ? Cet Être des Êtres, créateur ou ressort central, peut, quant à lui, se voiler, Deus absconditus, qu'on affirme ou qu'on nie. Ce qui n'est pas caché, ce qui n'est pas niable, ce que voit un regard clair et pur, c'est la forme ou figure du plan (crée ou incréé, providentiel ou aveugle) tel qu'il a été invariablement observé et décrit jusqu'à nous. Quelques uns de ces impératifs conditionnels apparaissent comme des "aphorismes" à La Tour du Pin. Or cette rencontre, où convergent la déduction religieuse et l'induction empirique, est encore plus sensible dans ce qu'elle critique et conteste de concert que dans ce qu'elle a toujours affirmé.

                Le coeur de cet accord de contestation ou plutôt de dénégation entre théologiens et naturalistes porte sur le point suivant: LA VOLONTE DES HOMMES NE CREE NI LE DROIT NI LE POUVOIR. NI LE BIEN. PAS PLUS QUE LE VRAI. Ces grandes choses-là échappent aux décrets et aux fantaisies de nos volontés. Que les citoyens s'assemblent sur l'Agora et le Forum ou leurs représentants dans le palais de Westminster ou le Palais-Bourbon, il ne suffira pas d'accumuler deux séries de suffrages, de soustraire leur somme et de dégager ainsi des majorités. Si l'on veut "constituer" un pays, lui donner une législation, ou une administration qui vaille pour lui, c'est-à-dire le fasse vivre et l'empêche de mourir, ces dénombrements de volontés ne suffisent pas; aucun bien public ne naîtra d'un total de pures conventions scrutinées s'il n'est participant ou dérivé d'un autre facteur. Lequel ? La conformité au Code (naturel ou divin) évoqué plus haut: le code des rapports innés entre la paternité et la filiation, l'âge mûr et l'enfance, la discipline des initiatives et celle des traditions. Le code inécrit des conditions du Bien est le premier générateur des sociétés. Si le contrat envisagé ne se subordonne, en tout premier lieu, à ce Code, il ne peut rien, il ne vaut rien. L'esprit éternel de ce Code se rit des prétentions volontaristes, du Contrat, comme des contractants. Telle est la moelle intérieure des leçons que recouvrent ou découvrent les faits.

                Oublions tous les faits, dit Jean-Jacques au début du plus fameux et du plus funeste des CONTRATS. Son système exige cet oubli des faits. Si, en effet, on ne les excluait pas, les faits viendraient en foule revendiquer dans la fondation des sociétés une très grande part du volume et de l'importance que s'est arrogés le contrat. 

                Il n'est pas question de méconnaître le nombre ou la valeur des pactes et des conventions auxquels donne lieu la vie sociale de tous les temps. L'erreur est de prétendre ne former cette vie que de contrats. Énorme erreur. Car le contrat ne représente ni le plein de la vie sociale, ni la partie la plus vaste ou al plus profonde. Quand l'homme se sera entendu répéter cent fois que son vote choisit et crée le bien ou le mal social, il n'en sera pas beaucoup mieux obéi par les faits: pas plus que ses préférences ne seront suivi des obédiences de la pluie et du beau temps, il ne sera pas rendu maître de l'heur ou du malheur de sa ville ou de son pays qui, l'un et l'autre, dépendront non pas de la loi qu'il édicte, mais de celle qu'il tire de l'expérience de son passé, comme le physicien de l'observation des astres en courses et des tensions de l'air supérieur.

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