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culture et histoire - Page 14

  • Bernanos, le curé d’Ars et le mystère du sacerdoce

    Par Gérard Leclerc

    L’abbé Donnissan, le curé d’Ambricourt… Les figures sacerdotales qui peuplent l’œuvre de Georges Bernanos doivent beaucoup au saint patron des curés.

    Sous le soleil de Satan, le premier roman de Georges Bernanos, est paru en 1926. On peut faire le rapprochement de cette publication avec la canonisation du saint Curé d’Ars qui est de l’année précédente, bien que l’écrivain ait commencé à écrire son livre au lendemain de la Première Guerre mondiale. Cela n’empêche pas que la figure de Jean-Marie Vianney soit bien présente, avec le personnage de l’abbé Donissan, qu’il appelle « le saint de Lumbres ». C’est que, selon le témoignage de son ami et confident Robert Vallery-Radot, Bernanos aurait lu la vie du Curé d’Ars et en aurait été très marqué : « Ce saint qui avait failli ne pas recevoir les ordres à cause de son manque de moyens intellectuels, et cependant avait bouleversé son temps, attiré le monde entier à son confessionnal de petit curé de village, prédit l’avenir, guéri les malades, lu dans les âmes, lutté corps à corps avec le démon, lequel, de rage, avait brûlé sa paillasse. Ce saint ravissait [Bernanos] par la seule simplicité de son cœur d’enfant qui n’aimait que Dieu et les âmes des pécheurs. »

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  • Esclavage. Le voile et la chaîne : à propos de Captives and Companions, de Justin Marozzi

    Il arrive que les livres importants paraissent dans l’indifférence des clercs, comme si leur vérité trop nue les excluait d’emblée du champ du dicible.

    Le dernier ouvrage de Justin Marozzi, Captives and Companions, appartient à cette race de révélations discrètes, ignorées parce qu’elles dérangent l’ordonnancement moral du temps. Il fallait un historien de son envergure, à la fois écrivain et arpenteur des terres d’islam, pour donner à voir l’évidence que tout le monde s’acharne à ne pas voir : l’esclavage dans le monde musulman ne fut ni marginal, ni accessoire, ni aboli de manière franche, encore moins condamné.

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  • Serviteurs et maîtres

    Nous vous proposons de découvrir une nouvelle rubrique « Souvenez-vous de nos doctrines », à l’instar de celle publiée dans L’Action française dans la première moitié du XXe siècle. Ce seront là des textes d’auteurs choisis, intemporels, d’une justesse extrême que vous aurez le loisir de lire régulièrement « À la une ».

    Aujourd’hui, c’est d’un écrit de Frédéric Le Play que nous tirons quelques lignes…

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  • Une cathédrale et un baptistère du Ve siècle découverts à Vence

    Une cathédrale et un baptistère du Ve siècle découverts à Vence

    Une cathédrale et un baptistère du Ve siècle conservés dans un état exceptionnel ont été découverts par hasard à Vence, près de Nice, à l’occasion de la réfection des halles marchandes de la ville.

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  • Quand Mitterrand négociait un « pacte secret » avec les terroristes d’Abou Nidal après l’attentat antisémite de la rue des Rosiers

    Selon Mediapart, des notes déclassifiées de l’Élysée et de la DST confirment qu’un « pacte secret » a été noué dans les années 1980 entre François Mitterrand et le groupe terroriste Abou Nidal, auteur de l’attentat du restaurant Jo Goldenberg rue des Rosiers à Paris (6 morts, 22 blessés le 9 août 1982). Ce marché prévoyait l’arrêt des attaques en France en échange d’avantages : libération anticipée de deux assassins de l’OLP (Hatem et Assad), ouverture d’un bureau clandestin pour le groupe, protection sur le territoire français.

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  • LÉON XIV ET LE MONDE TRADI : COMPRENDRE 60 ANS DE CRISE DANS L’ÉGLISE


Avignon spectacle Jeanne d'Arc
Le wokisme est-il mort ? C’est la question que se posait, cette semaine, un journaliste, sur CNews. En tout cas, pas chez les tenants du Festival IN 2025 d’Avignon qui s’achève et semble avoir, au contraire, dix ou quinze ans de retard. Si l’on en croit un article publié, cette semaine, dans Marianne, la culture officielle française, de plus en plus conformiste, confine à la caricature. Quid novi sub sole ?, rien, sinon l’éternel rabâchage des poncifs politico-subventionnés. Et le festival IN 2025 d’Avignon est entré, dix ans en retard sur les États-Unis, dans l’ère du woke et de ses combats.

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