Dans une brochure et deux conférences savoureuses disponibles sur internet (voir plus bas), Christophe Darmangeat, maître de conférences à l’Université Paris Cité, tord le cou à une certaine recherche institutionnelle dominante. Sous l’influence du décolonialisme et de la théorie du genre, celle-ci a trop tendance à repeindre en rose la vie des peuples premiers, préhistoriques et précoloniaux.
culture et histoire - Page 12
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Christophe Darmangeat, anthropologue matérialiste : « Non les Aborigènes australiens n’étaient pas des bons sauvages ! »
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Septembre 70 : l’anéantissement de Jérusalem
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Jack o' Lantern : la symbolique du Feu Sacré
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Le combat vital des idées
Michel Festivi
Synthèse nationale a publié un excellent article de Thierry Decrusy tiré du site Polemia cliquez ici qui rappelle l’indispensable et nécessaire combat culturel qui doit impérativement précéder la victoire politique. Pas de victoire politique sans réussite dans le combat des idées, ce qui est un préalable absolu comme l’avait démontré Antonio Gramsci.
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500 ans du prince des poètes : Pierre de Ronsard
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De Vercingétorix à Henri IV, quand France Télévisions « revisite » l’Histoire
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La culture d’abord !
« Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ». Attribuée à Goebbels, la citation est fausse, mais elle convient bien aux élus nationaux qui ont abandonné le combat culturel. Le problème n’est pas dans les positions hégémoniques de l’adversaire, mais dans la volonté de l’affronter…
La fête de l’Huma : preuve de l’importance de la culture
Pour évaluer le chemin à parcourir, un petit exemple suffit. Les communistes n’ont plus qu’un poids électoral résiduel (2,3 % aux dernières élections), tout en conservant une audience disproportionnée dans la société française. Si le PC (communiste devrait être remplacé par wokiste ou altermondialiste) s’est toujours inscrit dans la mouvance révolutionnaire œuvrant à éliminer toute résistance au “progrès”, sa politique culturelle reste son relai essentiel dans l’opinion. Avec 430 000 visiteurs, la dernière Fête de l’Huma en a encore été une illustration. Le programme musical, une quarantaine d’artistes, sert d’appât pour une jeunesse qui ne rate pas une occasion de faire la fête, et ses débats réunissent des personnalités aux engagements divers, de Mélenchon à de Villepin, confortant une capacité à rassembler.
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12 septembre 1683 : l’Europe chrétienne arrête l’invasion ottomane
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Constantinople 1453, «La ville est tombée !», avec Sylvain Gouguenheim
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Après la défaite de la pensée, la défaite de la parole
Nul besoin d’être décliniste pour constater l’appauvrissement de la parole, et particulièrement dans le domaine public, dans les médias, la culture et la sphère politique. À la défaite de la pensée annoncée par le philosophe Alain Finkielkraut, succéderait par voie de causalité une défaite de la parole, dans le sens d’une déliaison à la fois sémantique mais aussi épistémique. Les logos incarnant en quelque sorte l’esprit contemporain, le Zeitgeist du moment, il va de soi que cette parole serait l’expression d’une culture du loisir abêtissante et standardisée, d’un jeunisme qui prêche par excès de confusionnisme et relativisme culturel. Bien sûr, bien avant Finkielkraut, d’autres penseurs avaient réfléchi sur les causes et les formes du déclin des civilisations. En effet, alors que Paul Valéry avait affirmé que « [nous] autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », Spengler, Toynbee avaient démontré que les principales causes du déclin des civilisations étaient endogènes, parmi lesquelles la perte d’identité, de sens, et l’appauvrissement de la langue en tant que symptômes de ce long processus de déclin – « Les civilisations meurent par suicide, non par meurtre » (Toynbee).