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culture et histoire - Page 11

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XIII – 1) – Pourquoi Londres a-t-il donné Vienne et Prague à Hitler ?

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

    Les frontières d’État sont établies par des êtres humains  et peuvent être modifiées par des êtres humains.
    Adolf Hitler.   Mein Kampf

     La diplomatie, avec toutes ses formes conventionnelles, ne reconnaît que des faits réels.
    Charles de Gaulle

    Toutes les actions d’Adolf Hitler, depuis son accession au pouvoir en 1933 jusqu’en 1939, peuvent être décrites comme une série de de triomphes successifs.  Il a relevé tous les défis qui l’attendaient: il a pris la tête du pays, restitué sans lutte les territoires perdus de l’Allemagne et a été autorisé par l’Angleterre et la France à se réarmer.  Mais une autre tâche l’attendait, et l’échec aurait rendu presque inutiles toutes ses réalisations antérieures. L’Allemagne, nouvelle, puissante et sûre d’elle, devait attaquer l’URSS. Son armée avait besoin d’une rampe de lancement où elle pourrait déployer son armée pour l’invasion. Sinon, il serait impossible de poignarder la Russie. Après tout, peu importe le nombre de chars et d’avions possédés par Hitler, qu’ils soient anciens ou nouveaux, tant que l’Allemagne n’avait pas de frontière commune avec l’Union Soviétique. Les diplomates d’Angleterre et de France se sont battus pour résoudre ce problème.

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  • Paul de Cassagnac : République et démocratie (article de 1904)

    Paul de Cassagnac

    Paul de Cassagnac (1842-1904) était un homme politique impérialiste, journaliste, polémiste français, connu aussi pour ses nombreux duels. Fils de Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac, homme politique, journaliste et historien siégeant au Corps législatif parmi les “Mamelouks” sous le Second Empire (impérialistes purs et durs partisans de l’Empire autoritaire), il fut député impérialiste du Gers de 1876 à 1893, département qui demeura fidèle au bonapartisme au point d’être surnommé la “Corse continentale” (meilleur score bonapartiste sur toute la France aux élections législatives de 1889).
    A partir de 1884, déçu par le prince Victor-Napoléon, il se rapprocha des droites royalistes et fonda la doctrine du solutionnisme (n’importe quel prétendant mais pas la République) tout en gardant un attachement sentimental à l’Empire. En 1886 il fonda le journal l’Autorité ayant pour devise “Pour Dieu, pour la France”.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XII – 4) – Pourquoi la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient-ils aucune envie d’empêcher la Seconde Guerre Mondiale?

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

    Partie II

    Partie III

    Pour transformer sa nation en un agresseur puissant, Hitler devait d’abord récupérer tout ce qui avait été récemment enlevé à son pays. Il a été aidé en cela par les nations britanniques, françaises et américaines elles-mêmes qui avaient passé l’Allemagne sur le grill des braises de Versailles.

    Carte d'expansion du Troisième Reich 1935-1939.
    Carte d’expansion du Troisième Reich 1935-1939.

    La région de la Sarre fut le premier territoire que le Führer ramena au bercail du Troisième Reich. Autrefois rattachée à l’Allemagne, cette région était régie par un mandat de la Société des Nations depuis 1919, et le contrôle de ses mines de charbon avait été confié aux Français dans le cadre des indemnités de réparation. Les habitants de la Sarre vivaient sous ce régime depuis 16 ans et personne ne s’était jamais intéressé à leur opinion sur la situation. Et tout d’un coup, on leur demande de décider s’ils veulent rejoindre soit l’Allemagne nazie, soit la France démocratique, ou rester sous le contrôle de la Société des Nations.

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  • Comment le libéralisme est devenu un « anti-conservatisme »

    Comment le libéralisme est devenu un « anti-conservatisme »
     

    Aujourd'hui, une part non négligeable de la « droite » se considère et s'affirme « conservatrice-libérale » sans comprendre qu'il s'agit là d'un parfait oxymore. Pour éclairer ces âmes égarées, Pierre Le Vigan revient sur l'histoire et l'évolution du libéralisme et décrypte la nature et les mécanismes du « néo-libéralisme » contemporain et de son aboutissement, l’État autoritaire et policier, à la fois impuissant sur ses tâches régaliennes et hyper intrusif dans la vie quotidienne des citoyens, tout entier au service des intérêts financiers oligarchiques, que nous subissons et tentons de combattre.

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  • Un débat ouvert : les traites arabo-négrière et atlantique sont-elles comparables ?

    « On ne peut pas comparer l’esclavage des mondes musulmans et la traite atlantique » : recueillis par L'Obs, ces mots de l’historien M’hamed Oualdi surprennent. N’a-t-il pas participé à « une histoire comparée » des Mondes de l’esclavage (Seuil) ? Autre surprise, bonne celle-là : d’ordinaire, la traite arabo-négrière est tue, cachée, comme si elle n’avait jamais existé. L’exposition « Oser la liberté », au Panthéon ces mois derniers, faisait l’impasse totale sur le sujet : le but est toujours d’accréditer dans les intelligences que seule exista une traite occidentale blanche et chrétienne. L’interview de L'Obs va à l’encontre de l’oukase de l'ancien ministre Christiane Taubira selon lequel il ne faut pas culpabiliser les jeunes Arabes issus de l’immigration avec cette histoire de traite musulmane. C’est en soi un progrès.

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  • Le mot esclave nous vient de … Slave ! Georges Pop.

    Avant-propos:

    Nous traitons régulièrement sur ce site de l’esclavage qui ne cesse de progresser à travers la planète.

    La technologie aidant, un esclavage moderne menace l’humanité du 21ème siècle.

    Sans distinction de race, de sexe, ou d’âge.

    Georges Pop nous rappelle, ci-dessous, que les Slaves n’ont pas échappé au fer rouge de cette abomination…

    LHK

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  • 25 juin 841 : Bataille de Fontenay-en-Puisaye

    obélisque Fontenoy
    Obélisque commémorant la bataille érigé en 1860 sur ordre de Napoléon III.
    Sur le piédestal : « ICI FUT LIVRÉE LE 25 JUIN 841 LA BATAILLE DE FONTENOY ENTRE LES ENFANTS DE LOUIS LE DÉBONNAIRE. LA VICTOIRE DE CHARLES LE CHAUVE SÉPARA LA FRANCE DE L’EMPIRE D’OCCIDENT ET FONDA L’INDÉPENDANCE DE LA NATIONALITÉ FRANÇAISE »

    La bataille de Fontenoy-en-Puisaye eut lieu le 25 juin 841 sur le territoire de l’actuelle commune de Fontenoy (Yonne), “au cœur” de la Puisaye. Elle opposa Lothaire Ier, le fils aîné de Louis Ier le Pieux, à ses deux frères, Louis le Germanique et Charles le Chauve. Leur neveu, le roi Pépin II d’Aquitaine, fils de feu Pépin Ier, se rangea du côté de Lothaire.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XII – 3) – Pourquoi la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient-ils aucune envie d’empêcher la Seconde Guerre mondiale?

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

    Partie II

     Adolf Hitler avait donc réussi à résoudre le premier problème.  Cependant, même après être devenu chancelier en janvier 1933, il se retrouva incapable de déclencher un conflit militaire pour les raisons les plus prosaïques – il n’avait littéralement pas d’armée. Avec ses 100 000 hommes de la Reichswehr (manquant de chars, d’avions, d’artillerie lourde et d’une flotte), le Führer n’a pu s’emparer que de son minuscule voisin luxembourgeois, sans doute seulement avec l’assentiment des autres puissances. Pour lancer la Seconde Guerre Mondiale, Hitler avait besoin de ressusciter son armée, de la doter des armes les plus récentes et de l’agrandir à 42 fois sa taille actuelle!

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