Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 13

  • La Première Guerre mondiale a pris fin le 25 novembre 1918

    paul-von-lettow

    C’est en effet le 25 novembre 1918, 14 jours après la signature de l’Armistice du 11 novembre, que les derniers combattants allemands déposèrent les armes. Loin des fronts d’Europe, en Afrique, où, commandés par le général Paul-Emil von Lettow-Vorbeck, ces irréductibles invaincus avaient résisté quatre ans durant à 300 000 Britanniques, Belges, Sud-africains et Portugais.

    Lire la suite

  • Bonaparte, la Russie, ou comment rien ne change.

    Franco-russe, je me souviens encore de ce sentiment de gêne qui me travaillait, enfant, à chaque fois que j’entendais parler de la guerre partiotique de 1812. Si j’avais eu le malheur de naître à cette époque, qu’aurais-je fait ? Comme, en certains cas, le sens des réalités n’est pas négociable, je finissais par me ranger du côté russe car, après tout, qui était l’envahisseur ? Le barbare ? Je me souviens des réflexions que m’avaient inspirée la biographie de la bonne vieille Comtesse de Ségur dont le père, Fédor Rostopchine, gouverneur de Moscou entre 1812 et 1814, ordonna la mise à feu de Moscou. Si j’avais été à sa place, me demandais-je, aurais-je pu épouser un Français ? Prenant un peu plus de recul, 25 ans plus tard, je me repose la question mais en d’autres termes : est-ce que les Russes ont bien raison de ravaler une rancune normalement indigeste alors que, si l’on inverse un certain nombre de scénarios, on se rend compte que jamais l’Occident n’aurait absous la Russie. Imaginons que les trois-quarts de Paris eussent été brûlés pour éviter que l’envahisseur russe ne s’en empare !

    Lire la suite

  • 1945-1949 : Les États-Unis et la gauche française, le point de vue du département d’État

    par Franck Marsal

    Je poursuis l’exploration des années 1945-1951 comme matrice de la vie politique et sociale française et européenne. C’est en effet dans cette période que sont établies la RFA, dont le développement sera la ligne directrice maîtresse de la politique US, la CECA qui est l’embryon de l’actuelle UE et l’OTAN. Cette situation est en cours de changements radicaux. Pour comprendre et se situer au sein de ces changements, il importe de saisir la manière dont la vie politique actuelle a été organisée, avec perspicacité et constance par le gouvernement et les forces d’influence des États-Unis d’Amérique.

    Lire la suite

  • 1ère Guerre Mondiale. Zemmour, Obertone, Conrad… : des personnalités nous livrent leurs conseils de lecture

    guerre_mondiale.jpg

    Les commémorations du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale (Grande guerre) ont débuté.

    Si les commémorations « officielles » actuelles laissent à désirer, tant tout cela semble convenu, que ce soit en terme d’organisation que de perpétuation de notre longue mémoire, il est intéressant de se plonger dans les livres, dans les témoignages et les récits d’une guerre qui a touché presque chaque famille d’Europe de l’Ouest – les monuments aux morts en témoignent.

    Nous avons donc interrogé quelques personnalités – que nous avons déjà eu l’occasion d’interviewer – afin de leur demander quels livres ils conseilleraient à nos lecteurs, pour mieux appréhender ce drame qui s’est déroulé il y a un siècle.

    Lire la suite

  • les idées reçues en matière historique – Jean Sévilla

    Jean Sévilla à l’occasion de la sortie de son livre Historiquement incorrect répondait le 7/11/2011 à une interview dans le journal Famille Chrétienne

    Question (Famille Chrétienne) : Comment se définit, en Histoire, le « politiquement correct » ?

    Réponse (Jean Sévilla) : Globalement, il s’agit d’une lecture du passé commandée par l’idéologie actuellement dominante. Quelle est cette idéologie ? Celle d’un monde sans frontières, où les enracinements sont condamnés par principe ; d’un monde multiculturel, où toutes les civilisations sont déclarées égales ; d’un monde voué au libre-échange humain et matériel, où toute référence morale et métaphysique est bannie dès lors qu’elle paraît faire obstacle au libre-arbitre individuel.

    Lire la suite

  • Le tribunal révolutionnaire, d’Antoine Boulant

    1200px-Tribunal_re%CC%81volutionnaire_04-512x330.jpg

    Les éditions Perrin viennent de publier le livre d’Antoine Boulant, le tribunal révolutionnaire.

    Ce livre court et facile à lire réussit cependant à nous faire connaître tous les rouages de ce tribunal qui fonctionna d’avril 1793 à juillet 1794 et qui est l’incarnation parisienne de la répression révolutionnaire. Marqué par la figure prépondérante de l’accusateur public FOUQUIER-TINVILLE, ce tribunal exécuta les basses besognes en leur donnant un vernis légal. Pendant ces mois de répression jacobine, le tribunal jugea 5215 personnes et prononça 2791 condamnations à mort avec souvent comme seule justification le désir d’appliquer les principes utopiques de l’égalité dogmatique.

    Lire la suite

  • L’Empire byzantin face à l’invasion arabe (632-718)

    Lorsque l’Empire romain d’Occident disparaît avec la déposition du dernier empereur Romulus Augustule en 476, la quasi-indifférence générale règne dans l’Empire romain d’Orient, où siège désormais l’unique empereur romain à Constantinople. Le problème barbare semble en voie de solution, et l’empereur Anastase (491-518) laisse un Trésor plein ; mais ce répit est de courte durée. A l’éphémère reconquête justinienne (527-565) succèdent de nouvelles grandes invasions qui vont mettre l’existence de l’Empire en péril.

    La dernière tentative de tenir le limès danubien échoue avec l’empereur Maurice (582-602). En quelques décennies, les Balkans sont submergés par les barbares tandis que l’Empire lutte en Orient contre les Perses sassanides. En 626, Constantinople est assiégée des deux côtés : par les Avars du côté occidental, et par les Perses venus de l’autre côté du Bosphore !

    Lire la suite

  • 14/18 : La Bretagne au coeur de l’invention de la chirurgie moderne

    Parmi les « oubliés mémoriels » de la Grande Guerre, il y a ceux auxquels personne ne pense aujourd’hui, et qui inventèrent pourtant la chirurgie moderne. Ces milliers de non-combattants furent brancardiers, infirmiers, infirmières et chirurgiens. Le Service de Santé militaire compta 10 % de pertes, proportionnellement moins que l’Infanterie, mais plus que l’Artillerie. Pour des raisons thérapeutiques, il avait fallu l’approcher des lignes de feu. Et organiser en même temps tous les traitements secondaires vers l’arrière, qui travailla aussi dans l’urgence chirurgicale, à une époque dépourvue d’antibiotiques mais aux sources d’infection nombreuses.

    Lire la suite

  • Leçons de l’Ancien Régime en matière de finances (art 2011)

    La Banqueroute de l’Etat royal, Marie-Laure Legay, Editions EHESS, 320 pages

    L’occasion était trop belle. Celle de sonder la France de l’Ancien ­Régime, pour mieux comprendre, peut-être, celle du président Nicolas Sarkozy. Mais y a-t-il des points communs entre les blocages politiques et financiers, à la veille de la Révolution française, et ceux auxquels la France fait face aujour­d’hui ?

    Dans cette synthèse savante, sous-titrée «Gestion des finances publiques de Colbert à la Révolution française», Marie-Laure Legay, professeur d’histoire à l’Université de Lille, nous livre une histoire passionnante des finances aux XVIIe et XVIIIe siècles, en évitant toutefois, avec soin, tout anachronisme.

    Lire la suite