Cette approbation formelle, extérieure, est la seule qui existe depuis des siècles en Europe : la souveraineté religieuse et la souveraineté politique sont acceptés sans être admises. Cela est grave, cela est le signe d'une perversion totale de l'humanité moderne : obéir sans adhérer, reconnaître sans consentir, s'incliner sans révérer. Ce sont en grande partie ces raisons, obscurément ressenties, qui ont poussé philosophes et artistes vers des formes d'exaltation et d'individualité. Un grand nombre de fortes personnalités se sont dressées contre l'écroulement de la tradition et le désordre politique, en revendiquant de façon plus ou moins théâtrale, la souveraineté de l'individu dans un monde sans souverains. Et tandis que la Science, d'une part, donnait naissance et expansion aux aberration niveleuses dans le domaine social et imposait la laïcisation du savoir pour détruire toute hiérarchie sacrée et toute connaissance profonde, Philosophie et Art exacerbaient inconsciemment la récolte de l'individu en idéologies et en “idologies” qui ont même fini par influencer le régime politique.
culture et histoire - Page 132
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Retour à l'esprit traditionnel 3/3
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Vieux, un Grec ne peut pas l'être, avec Véronique Boudon Millot
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Découvrir toute l'horreur des guerres de Vendée en lisant "Du système de dépopulation" de Gracchus Babeuf 1795
Fin 1795, Gracchus Babeuf publie, à l'occasion du procès de Jean-baptiste Carrier (l'auteur des noyades de Nantes), un livre doublement révolutionnaire par son titre et par son contenu : "Du système de dépopulation".
Il y fait un réquisitoire impitoyable contre la politique dictatoriale des conventionnels et de Robespierre en 1793 et 1794, qui devait conduire, entre autres, à l'anéantissement et l'extermination des vendéens bleus et blancs confondus, et de préférence des femmes et des enfants.
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Reconquérir l'imaginaire I Romain Maréchal Pierre Yves Rougeyron
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Chronique de France : une formation en ligne sur l’histoire de France
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Hamas et FLN : même stratégie
Du général Claude Ascensi (2S) dans Les 4 Vérités :
Le 7 octobre, la France a découvert avec horreur les abominations dont le Hamas était capable.
Réserve faite des banlieues islamisées et de la mouvance islamo-gauchiste, la condamnation a été unanime.
Pourtant, au fil des jours, l’indignation s’est estompée et les critiques se sont reportées sur Israël au prétexte d’une riposte disproportionnée.
Étrange démarche qui renvoie dos à dos victimes et agresseurs.
Pour les plus anciens d’entre nous, ce processus est bien connu : c’est celui dont a bénéficié le FLN en Algérie et dont nous payons encore le prix sur les plans politique, diplomatique et historique.
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L’Europe d’une guerre à l’autre (XVII-2) – Grande-Bretagne – l’amant maudit d’Adolf Hitler
Par Nikolay STARIKOV
Deux semaines après l’attaque déloyale de la Grande-Bretagne sur la Marine Française, le monde discutait déjà d’un événement très différent. Le 19 juillet 1940, Adolf Hitler monta à la tribune du Reichstag allemand. Dans ce hall étaient assis non seulement les membres du Parlement allemand, mais aussi des généraux, les chefs des SS , et des diplomates – la crème du troisième Reich. Tous ont ardemment écouté leur Führer. Et de quoi parlait-il ? Du brillant succès de l’armée allemande qui avait écrasé la France à une vitesse incroyable. Mais ensuite Hitler continua de parler… de paix. Pas de l’idée abstraite qu’est « la paix dans le monde, » mais d’une paix particulière entre les puissances mondiales qui incarnaient cet idéal. Hitler, un anglophile, était au sommet de sa gloire quand il fit son appel à la paix à la Grande-Bretagne. Le vainqueur offrait la paix au vaincu. Le discours de Hitler, qui était traduit en anglais par un interprète pendant qu’il parlait, a fait le tour du monde.
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Centenaire de Barrès : messages posthumes à une jeunesse française déracinée
Un poète de génie, jeté aux oubliettes
Oublié depuis, il a eu depuis, parmi d’innombrables titres de noblesse celui d’avoir suscité la jalousie d’un Gide, ne supportant pas que Barrès puisse être le « prince de la jeunesse » française, à la fois enracinée dans son terroir ainsi que dans sa patrie, et férocement libre, voyageur ouvert au monde, les pieds dans sa terre, la tête dans les étoiles...
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La souveraineté expliquée, dans les belles histoires de l'oncle Charles.
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Les Lucs-sur-Boulogne : l'Oradour-sur-Glane de Vendée
Il y a 220 ans, le 28 février 1794, aux Lucs-sur-Boulogne…Ce jour là, 564 vieillards, femmes et enfants dont 110 âgés de moins de 7 ans périrent enfermés dans l’église du village des Lucs-sur-Boulogne (Vendée), massacrés à coups de mitraille par les soldats « républicains » envoyés par la Convention.
Les Lucs-sur-Boulogne, contrairement à ce que l’on dit habituellement, n’est pas l’Oradour-sur-Glane de la Vendée, c’est bien Oradour-sur-Glane qui est Les Lucs-sur-Boulogne du Limousin. Malheureuse République qui, dans son obsession de la repentance, préfère encore la copie à l’original ! Car inutile de demander à mes compatriotes s’ils connaissent cet épisode monstrueux de notre histoire, l’immense majorité d’entre eux n’en ont jamais entendu parler, pas plus d’ailleurs que la terrible répression de Fouché et Collot d’Herbois sur la ville de Lyon – 1.876 exécutions du 4 au 27 décembre 1793 à coups de canon chargés à mitraille –, pas plus que les 4.800 noyés à Nantes, dont 2.000 la seule semaine de Noël, pas plus que… etc.