Dans toute l’Europe, du Moyen-Age à l’époque moderne, des femmes furent au pouvoir, à la tête de royaumes ou d’empires puissants. À l’exception certes du royaume de France, où empêchées par une loi salique, exhumée, non pour des raisons de misogynie, mais plutôt pour de basses raisons de politique politicienne, les femmes ne pouvaient accéder au trône. Pourtant, notre Histoire regorge aussi de femmes de pouvoir. Aliénor d’Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Beaujeu, Catherine de Médicis ou encore Anne d’Autriche, ces femmes prirent en main les destinées du royaume des lys. Mères de rois, elles ont exercé le pouvoir dans le cadre d’une régence qui incarne l’expression de la continuité monarchique, au nom de sa légitimité, par l’exercice du pouvoir par un tiers, en cas d’empêchement du souverain lui-même, en raison de sa minorité, ou de son absence en cas de guerre ou de captivité par exemple.
culture et histoire - Page 136
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Le Nouveau Passé-Présent : Le pouvoir au féminin
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Charles IV, Duc de Lorraine : le cauchemar de Richelieu
Glorieuse et apaisée. C’est en ces termes que le Père Wilhelm, dans son Histoire abrégée des Ducs de Lorraine (terminée de rédiger en 1735), conte la mort, survenue trois quarts de siècle plus tôt, de Charles IV de Lorraine et de Bar, de très noble et antique lignée. Comme le comédien rêvait de mourir sur scène, Charles IV expira sur son lit de camp, dans sa douzième campagne, au quatorzième jour du cinquième mois de sa soixante et onzième année, son fidèle tambour ruisselant de larmes à ses pieds. Lorsque, soulevant le lourd brocart, le chirurgien général parut hors de la tente, sa perruque à la main, tous comprirent que l’âme de leur seigneur et duc s’en était retournée vers Dieu. Alors la plaine résonna d’une même plainte et dix mille Lorrains s’agenouillèrent pour demander pardon. Une dernière salve, puis l’instrument se tut. L’enfant avait crevé la peau du tambour. Ainsi s’acheva la vie courtoise et picaresque du chevalier Charles de Vaudémont, duc de Lorraine, descendant en ligne directe de l’Empereur Charlemagne et de Godefroy de Bouillon, le 18 septembre 1675, consacré depuis date de grande affliction pour les défenseurs des libertés ducales. La dépouille, encore toute auréolée de l’écrasante victoire remportée le 11 août à Consarbrück, non loin de la ville de Trèves, contre l’armée du roi de France, sous le commandement du présomptueux maréchal de Créqui, fut prestement embaumée et ramenée à Nancy.
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Islam : Quinze siècles d'histoire expliquent ce qui se passe aujourd'hui (2015)
Parmi les arguments le plus souvent invoqués contre les Chrétiens figure le reproche d’avoir gravement, à au moins deux reprises, agressé les Musulmans : lors des croisades, puis, huit siècles plus tard, lors de la colonisation.
Ces « péchés », régulièrement invoqués par ceux qui ne semblent pas les avoir « digérés », feraient passer pour un juste retour des choses leur afflux massif en terre chrétienne et leur revendication du droit d’y affirmer leur foi.
Un tel argument est très largement repris chez nous : « avec tout ce qu’on leur a fait, on ne l’a pas volé ».
Ces reproches doivent toutefois être replacés dans une perspective historique plus large que celle du dernier siècle, ou même du dernier millénaire. (Lire l'article : Le point de vue des Européens sur l'Islam au 16e siècle)
Sans entrer dans les détails, il importe de rappeler quelques faits.
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Réédition de « Qu’est ce que le nationalisme ? » d’Europe Action
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BATAILLE DE CASTILLON : ainsi se termine la Guerre de Cent Ans.
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Le coup d’Etat du 2 décembre 1851
Francis Démier, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Paris-Nanterre, est spécialiste de l’histoire du XIXe siècle français. Il est l’auteur de plusieurs livres sur cette période et vient de publier chez Perrin Le coup d’Etat du 2 décembre 1851.
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L'identité comme besoin radical de l'être humain
L'époque dans laquelle nous vivons s'acharne à contrecarrer les identités, à les considérer comme des résidus toxiques et contondants d'une fermeture au monde.
par Marcello Veneziani
Source : https://www.barbadillo.it/111637-il-punto-di-m-veneziani-...
L'identité est un besoin radical de l'âme humaine. Un besoin naturel et culturel, personnel et communautaire, sur lequel se fondent la reconnaissance de soi et le respect des autres ; l'inverse est également vrai. Il n'y a pas de dialogue qui n'ait lieu entre des identités différentes ; ceux qui prétendent dialoguer en écartant ou même en annulant les identités rendent le dialogue inutile et impossible ; il ne peut y avoir de dialogue entre des nihilités neutres et interchangeables.
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Faiblesses de l’altermondialisme (texte de 2003
« Il n’y a de décisif que l’individu qui se bat à contre-courant » Franz KafkaDepuis le mois d’août 1999 et le démontage à Millau d’un restaurant en construction appartenant à la firme MacDonald’s, José Bové a acquis une notoriété internationale. Le porte-parole du syndicat agricole français, la Confédération paysanne, le doit à quelques actions habilement médiatisées : démolition d’un restaurant à une période de l’année où les journalistes estiment que l’actualité tourne au ralenti, arrachage des plants d’organismes génétiquement modifiés (O.G.M.), lever devant les photographes ses mains menottées... Ce formidable communicateur a réussi son pari. L’immense succès de Larzac 2003 qui se tint les 8, 9 et 10 août dernier en a administré une nouvelle preuve.
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Le Pape Paul III interdit l’esclavage des indiens dans le Nouveau Monde
Alors que l’esclavage et le trafic humain reprend avec force en Libye avec la bienveillance de certains chrétiens européens, il est bon de se souvenir de l’action du pape Paul III qui interdit l’esclavagisme naissant dans le nouveau Monde suivant ainsi les pas d’Isabelle la Catholique.
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Une aventure intellectuelle : la Jeune Droite
L’ouvrage est volumineux, les références sérieuses et l’étude argumentée. Jeune historien des idées politiques, Nicolas Kessler analyse la Jeune Droite de ses origines à sa disparition. Aile droitière des « non-conformistes des années 1930 », cette galaxie qui s’anime autour de nombreuses revues n’avait jamais fait l’objet d’une enquête approfondie. C’est aujourd’hui chose faite.
Si la Jeune Droite s’intitule ainsi, c’est parce que les jeunes gens qui la constituent ont reçu l’influence et l’héritage du maurrassisme. Cependant, elle doit sa cristallisation au rôle fécond de deux compagnons de route de l’Action française : Henri Massis et Jacques Maritain. L’importance de ces deux écrivains dans la formation des futurs plumes de la Jeune Droite explique la place prépondérante du catholicisme dans leurs écrits.