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culture et histoire - Page 139

  • Dossier : Petite histoire de la "Préférence nationale"

    Roger Salengro

    Roger Salengro

    En 1932, la Gauche française vote les lois de préférence nationale...

    Entre les deux guerres mondiales, la reconstruction du pays nécessite un apport de travailleurs étrangers. En 1926, ils seront 2,5 millions. A partir de 1928, la crise économique mondiale a pour conséquence une montée du chômage de masse. La xénophobie contre les Polonais, Italiens et Espagnols progresse en France.

    Dès 1931, la presse syndicale de la CGT ou de la CGT-U (communiste) lance une campagne d’opinion contre « les étrangers qui volent le travail des Français ».

    Une proposition de loi de la SFIO, déposée en août 1931 et visant à donner la préférence nationale aux travailleurs français ne sera pas adoptée.

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  • BD – Hélie de Saint Marc, les combats d’une vie

    BD Hélie de Saint Marc, les combats d'une vie, Plein Vent

    Le 26 août 2013 disparaissait le Colonel Hélie Denoix de Saint Marc, résistant à 19 ans, déporté à Buchenwald, officier putschiste par respect de la parole donnée, mais surtout homme libre qui a toujours mis en cohérence ses paroles et ses actes.

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  • Quand les pieds-noirs d’Algérie et du Maroc subissaient des atrocités semblables à celles des israéliens en 2023 (égorgements d’enfants en bas âge, femmes enceintes éventrées, viols, familles brûlées vives…)

    1/ MASSACRES DE PHILIPPEVILLE, ALGÉRIE, AOÛT 1955

    Le 20 août 1955, dans la zone Collo-Philippeville-Constantine-Guelma, plusieurs milliers d’hommes armés d’armes blanches encadrés par des moudjahidin équipés d’armes à feu se lancent à l’assaut d’une quarantaine de villes et villages et assassinent à coup de haches et de pioches les Français et les musulmans supposés complices

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  • L’animal et la mort, de Charles Stépanoff

    L’animal et la mort, de Charles Stépanoff

    À une période où les débats sont vifs sur les questions de production industrielle de viande, de souffrance animale, et plus généralement de notre rapport au monde du vivant, Charles Stépanoff nous livre ici une étude anthropologique tout à fait éclairante, centrée sur l’étude des pratiques de la chasse.

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  • La reconfiguration du monde en « grands espaces »

    Parodiant après tant d’autres Karl Marx et l’exorde célèbre du Manifeste communiste de 1848, on est tenté de dire qu’en cette fin du XXe siècle, « un spectre hante la géopolitique, le spectre du grand espace ». Le concept de « grand espace » (Großraum) est relativement récent. Ses principaux théoriciens, le géopoliticien Karl Haushofer et le juriste Carl Schmitt, sont allemands, ce qui explique sans doute la confusion fréquente entretenue par l’opinion entre le « grand espace » et le Lebensraum (espace vital impérialiste). Il est vrai que le concept fut d’abord compris comme une théorie justifiant l’expansionnisme colonial des puissances européennes. La meilleure définition du « grand espace » revient à Julien Freund dans Nouvelle École n° 44. Le grand espace, écrit-il, « constitue, pour employer un mot entré en usage après Yalta, un bloc, c’est-à-dire une grandeur politique dont l’influence s’étend au-delà des limites d’un État, plus particulièrement sur les pays environnants. Il s’agit donc d’une puissance politique qui déborde les limites de tous les États qu’elle contrôle directement ou indirectement, et qui introduit de ce fait une autre conception des relations internationales. Suivant l’expression de Schmitt, elle est une puissance “hégémonique”, et à ce titre considère sa zone d’influence comme une chasse gardée, à l’abri de toute ingérence des États qui demeurent à l’extérieur de cette zone et de tout autre éventuel Großraum dans le monde » (1).

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  • Bruno Colson : « Clausewitz a toujours été noté comme un officier modèle »

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    01/10/2016 – 06H45 France (Breizh-info.com) – Bruno Colson vient de publier une biographie très attendue de Clausewitz, aux éditions Perrin. Belge et francophone, Professeur à l’université de Namur, Bruno Colson, spécialiste d’histoire militaire, a publié notamment La Culture stratégique américaine. L’influence de Jomini, L’Art de la guerre, de Machiavel à Clausewitz et, chez Perrin, a présenté le De la guerre de Napoléon

    Carl von Clausewitz (1780-1831) appartient à la catégorie des illustres inconnus dont l’oeuvre a masqué la vie. C’est en effet grâce à Vom Kriege (De la guerre), publié quelques années après sa mort, qu’il acquiert une célébrité qui va défier le temps. Cet immense traité reste considéré comme le plus important jamais consacré aux questions militaires et stratégiques, inspirant les plus grands généraux, mais également des intellectuels comme Guy Debord, Raymond Aron ou René Girard.

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  • Apulée et la « reine du Ciel »

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    Nicolas Bonnal

    La royauté et la suprématie de la Femme dans le Graal ont toujours possédé une dimension ésotérique. Les origines païennes – au sens éminemment traditionnel du terme – sont bien établies et elles sont liées aux religions à mystères liées aux deux grandes déesses de l’Antiquité, Aphrodite-vénus et Cérès-Déméter. Aucun texte n’est plus instructif ni inspirateur que l’Âne d’or d’Apulée, dans lequel nos écrivains du Graal ont puisé à foison. C’est Evola qui nous a donné l’idée de nous y référer férocement (dans notre Chevalerie hyperboréenne), dans sa préface du Mythe du Graal.

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  • Plaidoyer pour l’enracinement et la biodiversité (entretien avec Pierre Rabhi)

    Inconnu du grand public, Pierre Rabhi n’en est pas moins un spécialiste réputé de l’écologie. En 2002, il a voulu se présenter à l’élection présidentielle au nom de l’« insurrection des consciences ». Mais, n’ayant obtenu que 184 parrainages sur les 500 requis, il a été contraint d’y renoncer.

    Pierre Rabhi sait « penser avec ses mains », pour reprendre un titre célèbre de Denis de Rougemont. Ancien ouvrier en région parisienne, il décida aux débuts des années 1960 de s’installer dans les Cévennes vivaraises pour y mener, avec sa famille, une vie paysanne. Il est l’un des premiers à appliquer les techniques d’agriculture biologique et écologique. Fort de cette expérience, il participe à des programmes d’agro-écologie en Afrique afin de favoriser l’auto-suffisance alimentaire. Expert auprès de l’O.N.U. pour les questions alimentaires, il a participé à la fondation de plusieurs organismes dont le C.I.E.P.A.D. (Carrefour international d’échanges et de pratiques appliquées au développement), Oasis en tous lieux et Terre et Humanisme

     

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