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culture et histoire - Page 1399

  • Quelques réflexions sur le PCF

    Un lecteur du Salon beige tient un blog consacré à ses lectures et aux analyses qu'il en fait. Il a lu récemment "Liquider les traîtres – La face cachée du PCF 1941-1943" , écrit par le Professeur d’Université d’histoire Jean-Marc Berlière et par le Chargé de recherches au CNRS Franck Liaigre, appartenant tous deux à l’équipe de recherche du CESDIP (ministère de la Justice / CNRS).

    Il nous en propose une analyse personnelle, que vous pourrez retrouver sur son blog http://www.rdlvgc01.fr/mes-petites-syntheses-reflexions-ou-notes-de-lectures.html , dans le chapitre « Livres » de la Partie 6 (« Compléments ») de ce document. Voici ci-dessous les quelques réflexions que lui a inspirées le sujet :

    "1). Je suis avant  tout excédé par le fait que ce soit les Communistes qui ont lancé, —et ont été, et sont toujours, une colossale  caisse de résonnance—, les mensonges et diffamations sur Pie XII et les Juifs, et que ce soit eux qui « fassent les beaux » ; alors que sur le sujet des Juifs, comme sur toutes les leçons qu’ils n’arrêtent pas de donner à tout le monde sur la Seconde Guerre Mondiale, s’il y en a bien qui, de fait, devrait « faire profil bas », ce sont bien eux —les Communistes—, (ainsi que, mais pour des raisons différentes, quelques autres petits partis comme celui de Doriot —lui-même ancien communiste—, mais ces derniers au moins, pour le cas où il en resterait encore de résidus, ne font pas croire qu’ils ont été des héros dans le combat contre les Nazis). 

    2). Et je suis toujours aussi étonné par le comportement des Partis, en particulier par des Partis comme l’UMP et le Centre Droit, vis-à-vis du Front National. Et c’est au final un « post » d’aujourd’hui sur le Salon Beige qui m’a fait décider d’envoyer mes notes de lectures telles quelles, sans prendre le temps d’éliminer les redondances dans certains de mes commentaires en renvois de bas de pages. Ce « post » du SB  indique que Monsieur Juppé semblerait préférer s’allier avec le PCF qu’avec le Front National !

    Je n’ai pas d’opinion précise sur le Front National, mais ce qui m’a toujours surpris c’est que tous les Partis, ou presque, hurlent contre une alliance avec le Front National, et avec le plus souvent les mêmes arguments. Et ces mêmes Partis trouvent normal que le Parti Socialiste, voire le Centre Gauche, s’allie(nt) avec le Parti Communiste et avec des Partis Trotskistes et autres Marxistes. Or si l’on compare les monstruosités commises par ces Partis Marxistes, ils en ont fait au moins autant qu’Hitler et le Nazisme : en fait encore bien plus de victimes par le Marxisme que par le Nazisme ; quant aux méthodes, tortures et souffrances provoquées, etc., je ne crois pas que l’on puisse faire pire qu’Hitler et les Nazis, mais s’il était possible de faire encore pire, Lénine, Trotski, Staline, Mao, Pol Pot, etc., et les Marxistes l’auraient fait. Ce sont des faits ; c’est l’histoire qui nous l’apprend.

    On peut admettre, ce serait leur choix, que des Partis comme l’UMP et le Centre Droit, etc., ne veuillent pas s’allier avec le Front National, mais pas, me semble-t-il, pour les raisons qu’ils en donnent. Il n’y a, depuis longtemps, probablement pas plus de un pour cent de Nazis en France —est c’est déjà trop—, et rien ne dit qu’ils soient au Front National ou qu’ils soient tous au Front National, or le Front National représente bien plus qu’un pour cent de la Population Française ! En revanche le Parti Socialiste s’est allié et a gouverné avec le Parti Communiste Français, et s’est allié avec des Trotskistes, quand notamment les pourcentages de la Population Française qui avaient choisi de voter pour ces Partis Marxistes étaient très significatifs. L’UMP, etc., peut/peuvent s’interdire de s’allier avec le Front National, mais alors le Parti Socialiste, etc., aurait/auraient dû, et devrait/devraient, incomparablement plus s’interdire de s’allier avec le PCF et les autres Partis Marxistes.

    Enfin, (voir notamment le livre évoqué ci-dessus), pour reparler du Nazisme et de la Seconde Guerre Mondiale, le PCF (Parti Communiste Français) et les Communistes ont été, de fait, eux, d’authentiques « collabos », et encore pire : ils ont été des complices/alliés d’Hitler et des Nazis en France de 1939 à 1941 —ils ont trahi la France—, et qu’à partir de 1941 ils se sont battus en France pour l’URSS et pour le Communisme mais pas pour la France et les Français ! À partir de 1941, comme avant, le PCF a toujours été motivé par les services à rendre à l’URSS et au Communisme et non pas motivé par le service pour la France et les Français. De plus, quand il a combattu les Nazis, c’est avec une efficacité bien plus faible que ce qu’il prétend, et que l’on continue à nous faire croire."

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • C’était un 14 mars : prise de Cholet par les Contre-révolutionnaires

    Cette journée de 1793, quelques jours seulement après le début du soulèvement des paysans vendéens, ceux-ci sont parvenus à s’organiser et à se trouver des chefs en les personnes de Jacques Cathelineau (simple colporteur et sacristain de Pin en Mauges) et de Jean-Nicolas Stofflet (garde-chasse).
    L’Armée catholique et royale, dont de nombreux membres ne sont armés que de faux, parvient, ce jour du 14 mars 1793, à prendre Cholet, ville importante.

    Les 3 pôles d’insurrection vendéenne :
    * L’armée du Marais autour de Léger
    * L’armée d’Anjou autour de Cholet
    * L’armée du centre dans le bocage

    Source

    Après cette première prise de Cholet et avec un chef à son image, l’armée paysanne progresse vers Chalonnes-sur-Loire (au sud d’Angers) puis Thouars.

    La Guerre de Vendée, que Napoléon qualifiera de Guerre de géants a commencé…

    Six mois après la prise de Cholet, les Bleus emmenés par Kléber et Marceau, parviendront à récupérer la cité, après des combats acharnés.
    En mars 1794, Stofflet reprend la ville. Louis Turreau la fera alors entièrement brûler…

    http://www.contre-info.com/

  • Par-delà Droite et Gauche

    Permanence et et évolution des idéaux et des valeurs non-conformistes

    [Ci-contre : Arnaud Imatz. Né à Bayonne en 1948, est docteur d’État en sciences politiques, diplômé en droit et sciences économiques. Hispaniste de vocation, il a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles dans une trentaine de revues européennes et américaines]

    Les éditions Godefroy de Bouillon viennent de publier un excellent livre d’Arnaud Imatz, intitulé Par-delà Droite et Gauche : Permanence et évolution des idéaux et des valeurs non-con­formistes, un livre qui éclaire la malhonnêteté des nouveaux censeurs. Dans son prologue, l’auteur écrit :

    « À l’heure de rendre compte de la ou, plutôt peut-être, des culture(s) politique(s) non­ conformiste(s), la tradition scientifique de rigueur, de probité et d’objectivité, constamment invoquée, est rarement respectée. Historiens, philosophes, politologues, sociologues et journalistes oscillent entre le silence prudent, qu’impose la peur d’être “gommé” professionnellement, et l’attitude belliqueuse, l’engagement polémique, sectaire, intolérant, qu’explique parfois la conviction, mais plus souvent l’opportunisme. Beaucoup renoncent à l’analyse lucide et pondérée des idées, des doctrines, des mentalités et des visions du monde de l’“Autre”, pour faire l’histoire de leurs altérations, distorsions, déformations ou contrefaçons. Ils interprètent comme apologie toute prise en compte d’un point de vue, de valeurs, de faits ou de documents qui contredisent leurs opinions. Sous couvert d’érudition, de préoccupation historique et de méthode scientifique, s’active un instinct, s’agite une psy­chologie de partisan, qui juge systématiquement les idées de l’adversaire à travers celles de leurs sous-produits, celles de l’a­mi n’étant considérées que dans leurs élaborations les plus achevées (…). Ces analyses tendanciellement manichéennes dé­rivent vers des interprétations fantasmatiques lorsqu’elles sont vulgarisées. Supportant mal le doute naturel et nécessaire chez le politologue, les esprits fébriles et sectaires sont soulagés dans un système clos, où l’absence d’objectivité dans le débat est compensée par la ferveur partisane. Il s’agit pour eux de diaboliser toute pensée “politiquement incorrecte” et de criminaliser ceux qui l’expriment. Bouffis d’orgueil et de prétention intellectuelle, en quête de succès de presse faciles, ces inquisiteurs ressassent interminablement, jusque dans les organes réputés les plus prestigieux, leurs assertions dogmatiques sur la “personnalité autoritaire”, leurs pétitions de principe et leurs exagérations de toute nature, qui nourrissent en fait des complexes phobiques de mythomanes conspirationnistes. Les analyses les plus nombreuses s’arrêtent sur des aspects de détail, sur l’apparence et non sur les idées. L’image qui s’en dégage est celle d'un iné­vitable stéréotype aussi absurde que contradictoire : le non-conformiste représente tout à la fois le violent, le haineux, le per­vers, le comploteur, le réactionnaire, l'immobiliste, le défenseur de l’ordre moral, l’incarnation du mal ! ».

    Dans le dernier chapitre intitulé “Le renouveau de la culture poli­tique non conformiste”, nous lisons :

    « (…) la nouvelle droite, depuis un peu moins de dix ans, paraît épuisée, décline et ne subsiste plus qu’à l’état résiduel. Sa redéfinition comme centre d’agitation d’idées anti-libérales, au nom d’un anti-utilitarisme généralisé, son insistance à confondre amour libre et promiscuité sexuelle, lui permettent des rencontres passagères, des débats fugaces mais sans lendemain car ne s’inscrivant pas dans une véritable stratégie, avec les animateurs de petits groupes d’intellectuels de gauche. Le meilleur exemple est fourni par le MAUSS (mou­vement anti-utilitariste dans les sciences sociales), animé par Alain Caillé etSerge Latouche, et influencé aussi par les travaux de Michel Maffesoli. C’est dès lors en partie autour des revues Nationalisme & République (aujourd’hui défunte) de Michel Schneider, et surtout de Vouloiret Orientations de Robert Steuckers, qu’a tenté de se regrouper, pour trouver un second souffle, la tendance la plus politique, la plus radicale et la plus non conformiste de la nouvelle droite ».

    ♦ Arnaud Imatz, Par delà Droite et Gauche : Permanence et é­volution des idéaux et des valeurs non conformistes, édi­tions Godefroy de Bouillon, Paris, 1996, 272 p.

    ► Pierre Monthélie, Nouvelles de Synergies Européennes n°26, 1997.

    ♦ lire aussi : recension (Cartouches n°3, 1997) ; fiche de lecture (scriptoblog).

    http://www.archiveseroe.eu/recent/3

  • “Religiosité indo-européenne” de H. F. K. Günther

    9pvlW-dMWEPntzZIlvkL-04wUcw.jpgUn préjugé défavorable accompagnera ce livre de Günther. En effet, en France, Günther jouit d'une réputation détestable, celle d'être “l'anthropologue officiel” du Troisième Reich de Hitler. Cet étiquetage n'a que la valeur d'un slogan et il n'est pas étonnant que ce soit le présentateur de télévision Polac qui l'ait instrumentalisé, lors d'un débat à l'écran, tenu le 17 avril 1982 sur la “Nouvelle Droite” d'Alain de Benoist. Avec la complicité directe d'un avocat parisien, Maître Souchon, et la complicité indirecte d'un essayiste britannique, ayant comme qualification scientifique d'être un “militant anti-fasciste”, Michael Billig (1), Polac pouvait fabriquer, devant plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs, le bricolage médiatique d'un “Günther hyper-nazi”, maniaque de la race et dangereux antisémite. Comme aucun représentant de la “Nouvelle Droite”, aucun anthropologue sérieux, aucun connaisseur des idées allemandes des années 20 et 30, n'étaient présents sur le plateau, Polac, Souchon et leurs petits copains n'ont pas dû affronter la contradiction de spécialistes et le pauvre Günther, décédé depuis 14 ans, a fait les frais d'un show médiatique sans la moindre valeur scientifique, comme le démontre avec brio David Barney dans Éléments (n°42, été 1982) [cf. extrait en bas de page].

    Qui fut Günther ? Hans Friedrich Karl Günther est né le 16 février 1891 à Fribourg en Brisgau, ville où il vécut sa jeunesse. Il y fréquenta l'université et, après un séjour d'études à Paris, acquit les diplômes qui sanctionnaient ses connaissances en linguistique comparée et en philologie germanique. La formation de Günther est donc celle d'un philologue, non celle d'un anthropologue. Quand éclate la guerre de 1914, Günther se porte volontaire mais, atteint d'un rhumatisme des articulations pendant son instruction, il est renvoyé chez lui et jugé inapte au service actif. Il servira ultérieurement le Reich dans la Croix-Rouge. La guerre finie, il enseigne à Dresde et à Fribourg.

    Son premier ouvrage paraît en 1920 et s'intitule Ritter, Tod und Teufel : Der heldische Gedanke (Le chevalier, la mort et le diable : L'idée héroïque), conjointement à une pièce de théâtre, d'inspiration nationaliste, faustienne, païenne et romantique, Hans Baldenwegs Aufbruch : Ein deutsches Spiel in vier Auftritten (Le départ de Hans Baldenweg : Pièce allemande en 4 actes). Le destin de Günther venait d'être scellé. Non par le contenu intellectuel de ces 2 travaux, mais par la personnalité de son éditeur munichois, Julius Friedrich Lehmann, enthousiasmé par Ritter, Tod und Teufel.

    Cet éditeur connu avait repéré des qualités innées d'anthropologue chez son jeune protégé. Günther, avait remarqué Lehmann, repérait tout de suite, avec justesse, les caractéristiques raciales des individus qu'il rencontrait au hasard, dans les rues ou sur les chemins de campagne. Il était dès lors l'homme que cherchait Lehmann, pour écrire un précis de “raciologie” vulgarisé, accessible au grand public, commercialisable à grande échelle. Malgré l'avis défavorable d'un professeur d'anthropologie de l'université, Lehmann décide de payer Günther pendant 2 ans, afin d'achever, à l'abri du besoin, sa “raciologie”. En juillet 1922,Rassenkunde des deutschen Volkes sort de presse. Plusieurs éditions se succéderont jusqu'en 1942 et 124.000 exemplaires du livre trouveront acquéreurs. En 1929, paraît une édition abrégée, Kleine Rassenkunde des deutschen Volkes, rapidement surnommée Volksgünther, qui sera, elle, tirée à 295.000 exemplaires.

    Auteur d'un ouvrage scientifique de référence sur “l'idée nordique” en Allemagne (2), Hans-Jürgen Lutzhöft explique les raisons qui ont fait le succès de ces 2 manuels :

    ◊ 1) En reprenant les classifications des races, dressées par les anthropologues anglo-saxons Beddoe et Ripley, Günther analysait la population allemande et repérait les mixages dont elle était le résultat. C'était la première fois qu'un livre aussi didactique sur la question paraissait en Allemagne. Günther faisait dès lors figure de pionnier.

    ◊ 2) Didactique, Günther initiait ses lecteurs, avec une remarquable clarté, aux arcanes et aux concepts fondamentaux de l'anthropologie biologique. Le lecteur moyen acquérait, avec ce livre, un texte “initiatique” pratique, concret et instructif.

    ◊ 3) Les 2 ouvrages étaient richement illustrés, ce qui ôtait toute abstraction ennuyeuse aux descriptions des phénotypes raciaux (physionomies, corpulences, formes des crânes, couleur des cheveux et des yeux, etc.).

    ◊ 4) Le style du livre était précis, clair, compréhensible, convaincant.

    ◊ 5) La simplicité des démonstrations encourageait la lecture.

    ◊ 6) Günther ne sombrait dans aucune polémique gratuite. Certes, sa race “favorite” était la race nordique mais jamais il ne médisait des autres races européennes. Cette absence de propos médisants, inhabituelle dans les vulgarisations anthropologiques de l'époque, accordait à Günther un public nettement plus large que celui des petites sectes nordicomanes.

    ◊ 7) Vulgarisation qui n'avait pas la prétention d'être autre chose, la Rassenkunde possédait un niveau scientifique réel et incontestable, malgré les lacunes que pouvaient repérer les spécialistes autorisés des universités. Pour l'anthropologue Eugen Fischer, le plus renommé dans sa profession pendant l'entre-deux-guerres allemand, la lecture de la Rassenkunde était impérative pour le débutant et même pour le professionnel qui voulait acquérir une souplesse didactique dans sa branche.

    Le succès incroyable et inattendu de la Rassenkunde permet àhlUZvxyhw0JpRX4tLjLDtxdQB5E.jpg Günther d'envisager la vie d'un écrivain libre. Il suit les cours de l'anthropologue Theodor Mollison (1874-1952) à Breslau et rencontre à Dresde celle qui deviendra bien vite son épouse, la jeune musicologue norvégienne Maggen Blom. En 1923, il suit la jeune fille à Skien, sa ville natale, dans le Telemark norvégien, et l'épouse en juillet. Deux filles naîtront de cette union, Ingrid et Sigrun. Les Günther resteront 2 ans à Skien, puis se fixeront à Uppsala en Suède, où se trouve l'Institut d'État suédois de biologie raciale. Il travaillera là avec les anthropologues Lundborg et Nordenstreng. En 1927, la famille va habiter dans l'île de Lidingö près de Stockholm.

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