culture et histoire - Page 1402
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Georges Feltin-Tracol « Thierry Maulnier, un itinéraire singulier »
Georges Feltin-Tracol (Europe Maxima, Réfléchir&Agir, Unité Normande) est un stakhanoviste de l’écriture. Après la sortie de En liberté surveillée chez Synthèse Nationale et fort d’une œuvre qui grandit d’années en années, le voici de retour avec un opuscule qui fait la part belle à un auteur peu connu : Thierry Maulnier.
Jacques Talagrand de son vrai nom, figure des années 30, est, comme l’indique le titre de cet ouvrage, un personnage au parcours singulier. Normalien qui aura comme amis et camarades de promotion un certain Robert Brasillach et son futur beau-frère, Maurice Bardèche, proche collaborateur de l’Action Française via sa participation à L’étudiant Français mais Nietzschéen dans l’âme, il fera partie de ce mouvement que l’on nomme « les non-conformistes des années 30 ». Passionné par le théâtre et doté d’une plume tranchante comme une lame de rasoir, ce grand amateur de sport et de félins, journaliste pour le Figaro jusqu’à sa mort, travaillera avec Dominique Venner au sein de l’Institut d'études occidentales mais également au GRECE.
Georges Feltin-Tracol retrace chronologiquement la vie et l’itinéraire (meta)politique de Thierry Maulnier en s’appuyant sur de nombreuses sources et gagne le pari de rendre le tout vivant et d’éveiller chez le lecteur une certaine curiosité pour ce mouvement, « les non-conformistes des années 30 », moins connus que son pendant teuton qu’est la « Konservative Revolution ». La partie consacrée aux activités de Maulnier lors des heures les plus « sombres » de notre histoire est très instructive quant à la complexité de cette époque trop souvent envenimée par un manichéisme crétin qui est, le plus souvent, imposé par des historiens pas si impartiaux que ça…
Thierry Maulnier, un itinéraire singulier ne saura sans doute pas contenter les experts des idées politiques des années 30 certes, mais ce n’est pas le propos de ce livre. S’adressant aux jeunes générations et aux curieux qui désirent parfaire leur culture politique sans vouloir approfondir à l’extrême, l’ouvrage de Georges Feltin-Tracol remplit son rôle à merveille. Espérons que l’auteur poursuive cette démarche avec d’autres essaies du même genre !
« Conservateur, voilà un mot qui commence bien mal. » Thierry Maulnier
Donatien / C.N.C.
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La soupe (A moy que chault)
Afin de répondre aux accusations de « critiquer sans connaître » (étrange concept qui voudrait qu’il fût nécessaire d’ingurgiter de la merde pour savoir qu’on n’en apprécie pas le goût..) et à l'occasion d’un week-end familial durant lequel la télévision est un refuge, je me suis donc infligé, en intégralité, plusieurs épisodes de « Game of Thrones ». Je n’aurais pas dû. Vraiment pas. Grave erreur, lourde en conséquences. Car, avant cette expérience traumatisante, je pouvais encore, dans le doute, n’en ayant aperçu que des bribes et me laissant partiellement influencer par divers commentaires, conserver quelques traces de respect et de considération pour les défenseurs et autres thuriféraires de cette série qui n’est pas seulement nullissime mais proprement atterrante. Ce n’est désormais plus possible. C’est fort regrettable, car ma vie sociale, déjà assez largement désastreuse, va encore en prendre un coup. Quoi qu’il en soit, j’ai envie de dire, pour mettre le débat au niveau de son objet : « Non mais allo quoi ? ». On en est vraiment arrivé là ? On est vraiment tombé si bas qu’il faille trouver des qualités et des « aspects positifs » à une merde pareille ? A cette espèce de sous-jeu vidéo pour ados hydrocéphales ? Acteurs issus d’un casting de publicité pour Ultrabright, dialogues indigents, scènes de cul soft pour émoustiller le puceau et le frustré, violence banale et racoleuse… « Game of Thrones » c’est la session de rattrapage pour les demi-débiles qui n’ont pas tout compris au Seigneur des Anneaux mais qui aiment bien quand même les bonnasses, les chevaliers et les dragons…Le pire étant que des français et des européens puissent perdre du temps de vie à regarder ce pur produit de l’industrie hollywoodienne, cet objet archétypal de la société du divertissement globalisé (passe partout, convenu, exportable dans tous les pays du monde…) tout en ignorant 95% de leur propre patrimoine cinématographique mais en fantasmant sur de prétendues valeurs traditionnelles et identitaires véhiculées (malgré elle ! diront les plus hallucinés devins…) par cette série 100% américaine et casher.HBO, David Benioff et D.B Weiss (les créateurs du chef d’œuvre), à la rescousse de l’identité européenne ! Merci à eux d’avoir si habilement réveillé notre plus longue mémoire trop longtemps assoupie !Si cette bouse hollywoodienne - formatée, simpliste, ripolinée, coruscante, hystérico-bruyante et démago … - a le moindre rapport avec l’imaginaire, l’esthétique, la sensibilité et la psychologie européennes, alors je préfère me faire naturaliser Bantou.A ce compte là, « Le Retour du Jedi » est un magnifique prolongement de la chanson de geste, le couple R2D2/C3PO une remarquable transposition de Don Quichotte et Sancho Pansa, « Piège de cristal » une nouvelle lecture du mythe d’Hercule et « Kelly likes gang bang and says fuck off » une subtile évocation de l’éternel féminin européen et de son ancestrale liberté. -
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