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culture et histoire - Page 1415

  • On ne se moque pas de Mahomet depuis Mahomet

    Pour tordre le cou au padamalgam ambiant, Bernard Antony rapelle :

    "Car, oui ou non, Mahomet a-t-il fait égorger les poètes juifs Kab Ibn al-Ashraf et Abu Rafi parce qu’ils s’étaient moqués de lui ?

    Oui ou non a-t-il fait assassiner la poétesse Asma Bint Marwân pour un peu de moquerie, tuée dans son lit alors que le plus jeune de ses cinq fils pas encore sevré dormait sur sa poitrine ?

    Oui ou non, pour quatre vers d’ironie, a-t-il fait périr de même dans son sommeil le vieillard centenaire Abû Afak parce qu’il s’était un peu moqué de lui ?

    Ces faits sont rapportés dans les Hâdiths (« faits et gestes »  de la vie du prophète) et dans la Sira (« biographie »), livres fondamentaux de l’islam, presqu’aussi sacrés que le Coran.

    Mais certes Mahomet n’a pas tué que des poètes !

    Oui ou non, à Médine en 627 a-t-il en personne décapité ou fait décapiter tout au long d’une journée le millier d’hommes de la tribu juive des Banu Qorayza, ayant fait distribuer les femmes et les enfants comme butin ?

    Oui ou non, après la prise des fortins de la palmeraie de Khaybar s’attribue-t-il la jeune Safiyya dont le père, le rabbin Hoyey,  avait été égorgé à Médine et dont il fait torturer le mari, Kinâna ibn Rabî, pour savoir où il a caché ses biens ?

    Enfin, oui ou non, ordonne-t-il la lapidation des femmes adultères, les amputations des voleurs, les tortures et la décapitation pour ses ennemis ?

    Et nous n’évoquerons pas ici le Coran et ses centaines de mentions de l’enfer dans lequel sont jetés pour l’éternité les « associateurs » coupables du seul péché qu’Allah ne pardonne jamais : associer d’autres dieux à Dieu comme le font les chrétiens.

    Alors comment peut-on tout de même découpler totalement les crimes des jihâdistes et des terroristes de l’exemplarité qu’ils invoquent du modèle de Mahomet ?

    Là réside l’évidente difficulté du « pas d’amalgame » érigé en slogan simpliste ! Comment distinguer l’islam-religion du système de théocratie totalitaire de son fondateur et de la charia qui en découle ? Là réside le défi pour éviter que l’islamisme jihâdiste le plus extrémistes ne devienne chaque jour un peu plus l’islam réel. Ce défi ne sera pas relevé avec du déni de réalité, du refus de vérité et du double langage. [...]'

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Conférence à Lyon: "En liberté surveillée" par G. Feltin-Tracol (21/03/2015)

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  • Charles Maurras et ses héritiers sur France Culture

    Charles Maurras et ses héritiers

    Invité(s) : Olivier Dard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris Sorbonne, spécialiste d’histoire politique François Huguenin, historien des idées et essayiste français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Charles-Maurras-et-ses-heritiers,8541

  • Un jour, un texte ! Sully, la guerre, un grand serviteur de l’Etat par Henri POURRAT (10)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la guerre, un grand serviteur de l'Etat par Henri POURRAT (10)

    (Sully, ministre d'Henri IV)

    « Plusieurs personnages déjà arrivés se tiennent là, adossés aux murailles sans parler entre eux, et sans que le Roi leur parle. Il n'a pas plutôt vu entrer Sully qu'il s'avance vers la porte. Selon sa coutume, il pose une de ses mains sur celle de Sully et, la lui serrant : Ha, ha, mon ami, s'écrie-t-il, sur le ton de la plainte, quel malheur, Amiens est pris ! – Comment pris, Sire ? Ha ha ? Vrai Dieu, qui l'a pris ? – Les Espagnols s'en sont saisis par la porte, en plein jour…

    Et le Roi raconte que les habitants, qui n'ont pas voulu qu'il les garde en leur donnant une garnison, n'ont pas su se garder eux-mêmes. Des soldats espagnols déguisés en paysans ont amené une charrette sous la herse, ouvert un sac de noix, et tandis que les bourgeois du corps de garde s'occupaient à ramasser les noix, les faux paysans ont fait main basse sur eux et se sont emparés de la porte.

    Sully redemande si c'est vrai, si Amiens est bien pris. – Ce n'est que trop vrai, mais quel remède y savez-vous ? – Je n'en sais point d'autre que de le reprendre. – Mais comment et par quel moyen ?

    - A quelque prix que ce soit, dit Sully, il faut le reprendre. C'est une affaire faite : ni blâmes ni plaintes n'y apporteront de remède. Le remède, nous l'espérons de votre brave courage et de votre bonne fortune. Je vous ai vu pourchasser des choses plus difficiles. Vivez seulement, portez-vous bien, ne vous mélancoliez point, mettez les mains à l'œuvre, et ne parlons tous, ni ne pensons, qu'à reprendre Amiens.

    Le Roi ne voulait pas estimer, comme certains, que le désastre fût irrémédiable. Mais il se demandait comment dénicher bientôt les Espagnols d'une ville si forte et si bien munie ? Il y avait dans Amiens vingt-cinq canons, les équipages, les munitions, les vivres, deux cents mille écus ! Tout ce qu'on avait amassé avec tant de soin et de peines…

    - Oui, Sire, et les Espagnols y mettront deux ou trois bons chefs, pour succéder les uns aux autres, s'il le faut, et quantité de bons soldats. Néanmoins il faut s'affermir. Voire s'opiniâtrer d'autant plus que les difficultés paraissent grandes. Si tout ce qu'il y a de bons Français veut s'évertuer et y contribuer selon son courage et ses moyens, on aura bientôt recouvré des hommes, de l'argent, de l'artillerie, des munitions, de quoi reprendre Amiens et peut-être faire encore quelque chose de mieux.

    Un homme, un vrai redressé, un de ceux que les désastres renforcent au lieu de les abattre. Le Roi fut obligé de lui dire de n'aller pas si vite, que le seul siège d'Amiens allait donner assez d'ouvrage : Par votre foi, croyez-vous que ce soit si facile que vous le faites, ou, si vous le dites pour relever les courages d'un chacun ? Car, pour vous dire ce que j'en pense, je le tiens un peu plus difficile.

    - Oui, Sire, dit Sully, je crois certainement tout ce que j'ai proposé. Mais les choses nécessaires pour cet effet ne se trouveront pas dans votre cabinet, ni par les plaintes des uns, ni par les blâmes des autres. Je n'ai donc plus que faire ici. Permettez que j'aille en mon logis, chercher argent parmi mes papiers. Car il en faut avoir, n'en fût-il point, étant raisonnable de n'épargner personne, puisque tous les gens de bien et vrais Français ont intérêt de ne laisser pas ainsi une telle tanière d'ennemis irréconciliables si proche de la capitale du royaume, et vaut mieux, comme l'on dit en commun proverbe, pays ruiné que pays perdu.

    On le voit dans cette nuit de désarroi au Louvre, où le vent d'hiver sifflant par les joints des fenêtres fait vaciller les flammes des chandelles au milieu de tout ce noir. Il est là, lui, avec sous son grand front dégarni déjà, ses yeux qui flambent. Le voilà avec ses papiers de ministre, et ses proverbes de gentilhomme champêtre. Tout en feu de colère, d'opiniâtreté, de terrible zèle. Il va se battre contre les chiffres et les difficultés, contre la veulerie des uns, la lâcheté ou même le mauvais vouloir des autres. Comme un sanglier acculé, il bousculera tout. Il va faire travailler son cerveau et le jeter contre un monde d'embarras et de calamités. De ses idées et de ses additions, toutes grondantes sous son crâne, il fera sortir des canons, des sacs d'écus et des régiments. Il poussera tout cela vers le Roi pour que, de tous ces moyens, le Roi leur refasse une belle France. »

    Henri POURRAT

    Extrait de : « Sully et sa grande passion »

    Ed. Flammarion – 1942

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Monclar, un héros de légende

    « Héros légendaire, guerrier tel qu’on en a connu seulement dans les récits populaires ou sur les images d’Épinal, un héros fait pour le baroud et pour la gloire. » Ainsi les journalistes annonçaient-ils la disparition de l’officier le plus décoré de France, à une époque où tout le monde connaissait le général Monclar (1892-1964), de son vrai nom Raoul Charles Magrin-Vernerey. Héros national, chevalier d’un autre temps qui guerroya partout, tout en restant libre des partis politiques. Raison pour laquelle il disparut de l’Histoire de France.

    Entré à Saint-Cyr en 1912, il en sort en 1914 avec la promotion de Montmirail, et le grade de sous-lieutenant. Le 5 août, il rejoint le 60e régiment d'infanterie et termine la guerre avec le grade de capitaine. Il est alors chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de 11 citations, blessé sept fois et réformé avec une invalidité de 90 % : cuisse fracturée par balle, bras droit brisé par l'explosion d'une grenade, deux blessures à la tête imposant deux trépanations, les yeux brûlés par des gaz.

    Appelé par les poilus l’As des As, cet officier guerroya toute sa vie, du Maroc au Levant en passant par la victoire de Narvik en 1940, l’Asie et son célèbre bataillon de Corée qui impressionna les forces américaines. Dans ce livre, le lecteur revit le corps à corps des tranchées, les campagnes africaine et tonkinoise du Légionnaire et la seule victoire de 40, jusqu’à l’épopée coréenne.

    A partir d’archives inédites, qui font de cet ouvrage un livre quasiment autobiographique, sa fille relate la vie de ce soldat chrétien, stratège, génie militaire, meneur d’hommes vénéré de ses soldats qu’il aimait comme ses enfants. Ce soldat, qui n'a jamais connu la défaite, écrivait :

    "Le neutralisme ? Mais il n'existe pas. Ceux qui refuseraient de résister devraient demain se battre sous l'uniforme d'une armée populaire. Les Européens n'ont plus à choisir qu'entre se battre et se rendre. Le désarmement ? A partir du moment où il y a armement, aucun contrôle n'est possible. Il n'y a qu'une seule solution possible : s'unir et être prêts. Croyez un homme qui toute sa vie n'a songé qu'à la paix en faisant la guerre et qui, de toutes ses forces ne veut plus jamais "voir ça" [...] L'Europe est menacée de mort spirituelle puisqu'elle perd ses élites. La guerre tue les élites alors qu'elle maintient à l'arrière les pleutres., les resquilleurs, les faux pacifistes, et que chaque retour à la paix marque leur triomphe et la fatigue de la foule dont les oreilles ont été rebattues par les histoires des gens qui se sont battus. Autrement dit, l'élite qui vainc sa peur est tuée par la masse qui tire en aveugle".

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "Rehfram" 2015 : la responsabilité des francs-maçons dans le naufrage africain

    Plusieurs centaines de francs-maçons africains, européens et caribéens ont rallié Lomé, la capitale du Togo,  pour les 23e Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram), du 6 au 7 février. Les "fils de la lumière" du continent africain se sont réunis pour travailler sur le thème : « Tomber, ce n’est pas un échec ; l’échec, c’est de rester là où on est tombé. » Sans doute pour répondre à une accusation de plus en plus fréquemment entendue qui met en parallèle le développement raté de la majeure partie des Etats africains depuis la décolonisation avec le fait que ceux qui ont pris en main ce développement sont à la fois des hommes d'affaires, des politiques et... des francs-maçons.

    La franc-maçonnerie en Afrique plonge ses racines dans la colonisation elle-même, initiée par des "frères" européens, qui ont eux-mêmes initié leurs "frères" africains : aujourd'hui encore, la majeure partie des hauts dignitaires africains de l'Afrique francophone se rattachent à des loges françaises, ainsi qu'en témoignent les francs-maçons africains interrogés dans cette émission très intéressante de 2012  sur RFI (La 2e partie surtout).

    Cinquante ans et plus d'indépendance montrent un continent africain dans un état de délabrement évident, où la "corruption" se retrouve à tous les étages, où la masse de la population est maintenue dans une demi servitude par une pauvreté endémique sous apparence démocratique, pendant que les élites politiques et économiques masquent un train de vie surréaliste en regard de la pauvreté ambiante,  derrière d'ostentatoires déclarations d'amour à des peuples qu'au fond elles méprisent et exploitent.

    Ces élites, chefs d'Etats (bien qu'ils s'en défendent en général), ministres, hauts fonctionnaires, chefs d'entreprise et militaires, gens de presse et de lettres, appartiennent tous peu ou prou à des réseaux d'initiés qui naviguent entre franc-maçonnerie et réseaux mafieux (on pense notamment aux réseaux Foccart et Pasqua, qui "mouillent" des décideurs des deux continents, tant Français qu'Africains). Cet état de fait est toujours d'actualité.

    Une timide mais rapide émergence d'une classe moyenne dans la plupart des pays d'Afrique francophone est intimement liée à la franc-maçonnerie, qui connaît un regain d'intérêt au sein de populations culturellement portées vers tout ce qui est occulte. Là encore, l'Eglise catholique à travers ses évêques et ses prêtres crient dans le désert : de plus en plus de catholiques estiment, contrairement à l'enseignement de l'Eglise, que foi et franc-maçonnerie peuvent cohabiter. Les églises évangéliques, qui ne tiennent pas du tout le même langage, attirent du coup beaucoup de monde, même en France, car les moyens dont elles disposent (une église évangélique rapporterait "plus qu'une boîte de nuit") sont aux yeux des gens simples le gage de la réussite, malgré les mises en garde réitérées à l'égard des faux-prophètes.

    Pour en revenir aux Rehfram, cet article de 2011 qui traite de celles de cette année-là à Cotonou (Bénin), montre à quel point ces rassemblements occultes attirent à l'insu des populations concernées tous les décideurs du continent. Les journalistes venus enquêter sont refoulés et les photos interdites. Ce qui se dit dans ces réunions très cachées des "fils de la veuve" du continent noir est à mettre sans aucun doute en parallèle avec les réunions du très sélectif "Siècle" sur le sol français (voir l'enquête d'Emmanuel Ratier "Au coeur du pouvoir"). Dans les deux cas, il s'agit sans aucun doute de décider du sort de populations ignorantes de ce qui les attend, au profit d'une poignée d'initiés.

    Quand on entend dire, ce qui appartient d'ailleurs à la "doxa" des pseudo - intellectuels, que c'est la colonisation qui est à l'origine des malheurs actuels de l'Afrique, ce n'est pas tout-à-fait faux. On oublie juste d'ajouter le terme "franc-maçonne" au terme "colonisation". Et la colonisation se poursuit encore aujourd'hui, par ceux-là même qui la dénoncent : les francs-maçons africains. Le jour où leur responsabilité sera ouvertement et publiquement établie et dénoncée comme étant le frein majeur dans le non- développement de leurs pays respectifs, ce jour-là sera un grand jour.

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html