Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 147

  • Carrier et la Terreur nantaise, de J. J. Brégeon (interview)

    A l’occasion de la réédition de son ouvrage Carrier et la Terreur nantaise (Ed. Perrin), l’historien nantais Jean-Joël Brégeon, spécialiste de la Révolution et de l’Empire, a répondu à nos questions.

    Breizh-info : Les éditions Perrin rééditent en livre de poche (Tempus) votre Carrier et la Terreur nantaise. N’était-ce pas votre premier essai historique ?

    Jean-Joël Brégeon : Effectivement. Il est paru en 1987. Je l’ai écrit sous la houlette du professeur Yves Durand, un de nos meilleurs historiens du 18° siècle, disciple de Roland Mousnier qui avait formé des doctorants réfractaires à la lecture marxiste-léniniste de l’histoire, alors dominante.

    Lire la suite

  • Histoire de l’armée de Condé, par René Bittard des Portes

    conde

    Les éditions Perrin ont édité au mois de Mai 2016 une « histoire de l’armée de Condé » rédigée par René Bittard des Portes.

    La Contre-Révolution fut diverse dans ses opinions et ses hommes à l’instar de la Révolution. Les combattants de l’intérieur, vendéens et chouans, ont davantage retenu l’attention que l’émigration militaire, victime de nombreux préjugés et délaissée par l’historiographie.

    Lire la suite

  • 10 Résistants d’extrême droite

    Résistants extrême droite

    Les Résistants d’extrême-droite

    Résistants d’extrême-droite? Est-ce un oxymore? Loin s’en faut!

    “C’est la gauche qui a exploité la Résistance, mais ce sont des gens de droite qui l’ont créée ! “

    Ainsi s’exprime en 1987 François de Grossouvre, conseiller personnel de François Mitterrand et ancien résistant, face à l’historien Dominique Venner, qu’il incitera 2 ans plus tard à écrire sa grande “Histoire critique de la Résistance”.

    La droite qu’évoque François de Grossouvre n’a d’ailleurs rien de modéré, les premiers Résistants étant très souvent issus de l’extrême-droite des années 30. C’est d’ailleurs le même euphémisme qu’utilise Alain Griotteray, plus jeune chef de réseau de la France combattante, dans le titre de son livre “1940 : La droite était au rendez-vous. Qui furent les premiers résistants ?”

    Lire la suite

  • Musique identitaire et artistes nationalistes

    Dans cet article, j’aimerai mettre en avant des artistes français identitaires ou nationalistes qui font de la musique à l’image de leurs idées, car ils méritent d’avoir plus de visibilité.

    En tant que nationaliste, nous devons nous entraider autant que possible, et cela passe notamment par le fait de soutenir nos artistes, car Dieu sait qu’ils sont rares !

    Alors la prochaine fois que vous vous demanderez quelle musique vous pourriez bien écouter, n’hésitez pas à découvrir des artistes qui partagent votre vision du monde.

    Lire la suite

  • Nationalisme et démocratie au XIXe siècle

    Démocratie

    [Ci-dessus : Barricade, rue de Soufflot, proche du Panthéon, peinture d'Horace Vernet, 1848. Les révolutions de 1848, survenues partout en Europe, ont toutes été portées par une double volonté : créer une nation solidaire et volontaire, et instaurer une démocratie participative et représentative. Nationalisme et démocratie sont donc complémentaires au départ]

    Pour la plupart de nos contemporains, les notions de nationalisme et de démocratie sont antinomiques. Pour les adeptes de l’École maurrassienne, le nationalisme intégral est l’idéologie anti-démocratique par excellence. Historiquement, les grands phénomènes politiques que furent le “national-socialisme” en Allemagne, le “fascisme” sous son aspect italien, espagnol ou portugais (nous retenons la notion de “fascisme” sous sa forme générique commune), ainsi que tous les mouvements qui se réclamèrent d’une idéologie “fasciste” dans l’entre-deux-guerres sont des mouvements anti-démocratiques. A contrario, les “démocrates” de toutes tendances (libéraux, socialistes, etc.) sont persuadés que l’idée nationaliste est essentiellement antidémocrate.

    Lire la suite

  • Le fléau de la courtisanerie (pour la revue politique et parlementaire – brefs extraits)

    [Ci-dessous les brefs extraits d’un article de fond rédigé pour l’excellent numéro paru ce mois-ci de la revue politique et parlementaire ]

    Qu’est-ce qu’un bon conseiller du prince ? L’espèce est rarissime… Il est celui qui ose dire toutes les vérités à la face du prince quitte à s’exposer aux rebuffades sinon au mépris – et à la disgrâce. Les dirigeants politiques détestent généralement être contredits ou pire, être placés face à leurs torts ou leurs erreurs […] Le fait est que la courtisanerie ou l’obséquiosité sont mieux récompensées que le franc-parler. Le prince, sauf exception, s’entoure de personnalités qu’il identifie par leur loyauté, souvent confondue avec la servilité. Dans ce contexte, le conseiller du prince déterminé à jouer Cassandre – le visionnaire qui annonce les catastrophes sans fard – a peu de chance de conserver longtemps son poste […]

    Lire la suite