culture et histoire - Page 147
-
Aux origines du livre : le codex, avec Sylvie Lefèvre
-
Indépendance américaine et esclavage, une approche inédite de l’historien Gerald Horne
L’histoire est une discipline étonnante puisqu’elle nous amène sans cesse à remodeler notre vision du passé à la lumière des faits que les historiens découvrent dans le cadre de leurs recherches.
Cette observation est valable pour l’histoire ancienne mais aussi pour l’histoire contemporaine.
L’historien américain Gerald Horne nous en apporte un nouvel exemple avec un essai décapant qui postule, documents à l’appui, que la lutte américaine pour l’indépendance étant en grande partie motivée par le désir des colons d’éviter que la monarchie anglaise mette un terme à l’esclavage qui était un des fondements de l’économie des colonies qui deviendront les États Unis d’Amérique.
Cette thèse de Horne qui semble bien étayée est sans doute susceptible de jeter une lumière nouvelle sur les récents crimes, comme celui de Ferguson, qui ont défrayé la chronique outre Atlantique et dont on a beaucoup parlé en France.
Gerald Horne est professeur d’histoire à l’université de Houston (Texas)
-
La Turquie, son identité, son histoire et ses origines – Entretien avec Richard Bec (Partie I)
-
Naissance du sous-homme au cœur des Lumières de Xavier Martin
Article iconoclaste rédigé par Jean Sévillia à propos du livre de Xavier Martin "Naissance du sous-homme au coeur des Lumières" ... un livre qu'il faut vraiment avoir dans sa bibliothèque
Sous-homme ? Le mot évoque des souvenirs sinistres, spécifiquement le racisme des nazis qui classaient l’humanité en deux catégories, celle des Germains, considérés comme des surhommes, concept abusivement emprunté à Nietzsche qui ne donnait pas de connotation nationale ou génétique à son image de l’Übermensch, et celle des sous-hommes (Untermenschen), catégorie dans laquelle les hitlériens classaient les peuples jugés intrinsèquement inférieurs, ainsi que les infirmes et les handicapés.
-
Les Vendéens ne sont pas des chouans
-
MARIE-ANTOINETTE : REINE de FRANCE
-
Au commencement est la relation, catégorie de l’Être
-
L’imbroglio familial anglo-français de Jean V (duc de Bretagne de 1399 à 1442)
-
Un Voltaire antisémite et raciste.... entre autres !
Un réquisitoire qui aborde quelques idées reçues :
- Voltaire n’est pas l’esprit nouveau que l’on croit mais un obscurantiste ;
- Voltaire n’est pas non plus l’ami du Peuple qu'il méprise profondément ;
- Voltaire est pour une société dirigée par une infime élite autoproclamée ;
- Le racisme est un thème récurrent chez Voltaire ;
- Voltaire est un antisémite viscéral ;
- Voltaire, homme d’affaire avisé qui fit sa fortune sur l'esclavagisme ;
- Voltaire, un homme d’ancien régime qui défend ses privilèges ;
- Voltaire contre la liberté des peuples
Les voltairiens du vingtième siècle savaient-ils réellement qui fut Voltaire ? Et ceux qui s’en réclament de nos jours ? Faut-il croire la version enjolivée qui est enseignée dans les collèges et Lycées à partir de ses écrits qui n'ont pas cessé d'être expurgés à partir de 1800 ?
Voltaire fut à partir de 1870 un saint du panthéon républicain à tel point qu’une de ses œuvres majeures, « Essai sur les Mœurs et l'esprit des Nations », paru en 1756, fut expurgée de toutes les parties racistes et antisémites, ne laissant aux lecteurs que quelques mises en bouches sans importances.
-
Les Alliés occidentaux, eux aussi coupables de viols en Allemagne en 1945
Entrés dans l’Histoire comme les libérateurs, ils ont violé des centaines de milliers d’Allemandes: une historienne écorne l’image des Alliés occidentaux héroïques, Américains en tête, en dévoilant les violences sexuelles massives lors de la chute du IIIème Reich.
“Au moins 860.000 femmes et jeunes filles, mais aussi des hommes et des jeunes garçons, ont été violés par des soldats alliés (…) à la fin de la guerre et dans la période d’après-guerre. Ça s’est produit partout”, écrit dans son ouvrage “Lorsque les soldats arrivèrent” (“Als die Soldaten kamen”, éd. DVA) l’historienne allemande Miriam Gebhardt.