culture et histoire - Page 144
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La Mort : l'ultime frontière de la pensée ? - Les Sciences Occultes
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La reconfiguration du monde en « grands espaces »
Parodiant après tant d’autres Karl Marx et l’exorde célèbre du Manifeste communiste de 1848, on est tenté de dire qu’en cette fin du XXe siècle, « un spectre hante la géopolitique, le spectre du grand espace ». Le concept de « grand espace » (Großraum) est relativement récent. Ses principaux théoriciens, le géopoliticien Karl Haushofer et le juriste Carl Schmitt, sont allemands, ce qui explique sans doute la confusion fréquente entretenue par l’opinion entre le « grand espace » et le Lebensraum (espace vital impérialiste). Il est vrai que le concept fut d’abord compris comme une théorie justifiant l’expansionnisme colonial des puissances européennes. La meilleure définition du « grand espace » revient à Julien Freund dans Nouvelle École n° 44. Le grand espace, écrit-il, « constitue, pour employer un mot entré en usage après Yalta, un bloc, c’est-à-dire une grandeur politique dont l’influence s’étend au-delà des limites d’un État, plus particulièrement sur les pays environnants. Il s’agit donc d’une puissance politique qui déborde les limites de tous les États qu’elle contrôle directement ou indirectement, et qui introduit de ce fait une autre conception des relations internationales. Suivant l’expression de Schmitt, elle est une puissance “hégémonique”, et à ce titre considère sa zone d’influence comme une chasse gardée, à l’abri de toute ingérence des États qui demeurent à l’extérieur de cette zone et de tout autre éventuel Großraum dans le monde » (1).
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Bruno Colson : « Clausewitz a toujours été noté comme un officier modèle »
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L'Homme et la Société (Louis de Bonald)
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Apulée et la « reine du Ciel »
Nicolas Bonnal
La royauté et la suprématie de la Femme dans le Graal ont toujours possédé une dimension ésotérique. Les origines païennes – au sens éminemment traditionnel du terme – sont bien établies et elles sont liées aux religions à mystères liées aux deux grandes déesses de l’Antiquité, Aphrodite-vénus et Cérès-Déméter. Aucun texte n’est plus instructif ni inspirateur que l’Âne d’or d’Apulée, dans lequel nos écrivains du Graal ont puisé à foison. C’est Evola qui nous a donné l’idée de nous y référer férocement (dans notre Chevalerie hyperboréenne), dans sa préface du Mythe du Graal.
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Plaidoyer pour l’enracinement et la biodiversité (entretien avec Pierre Rabhi)
Inconnu du grand public, Pierre Rabhi n’en est pas moins un spécialiste réputé de l’écologie. En 2002, il a voulu se présenter à l’élection présidentielle au nom de l’« insurrection des consciences ». Mais, n’ayant obtenu que 184 parrainages sur les 500 requis, il a été contraint d’y renoncer.
Pierre Rabhi sait « penser avec ses mains », pour reprendre un titre célèbre de Denis de Rougemont. Ancien ouvrier en région parisienne, il décida aux débuts des années 1960 de s’installer dans les Cévennes vivaraises pour y mener, avec sa famille, une vie paysanne. Il est l’un des premiers à appliquer les techniques d’agriculture biologique et écologique. Fort de cette expérience, il participe à des programmes d’agro-écologie en Afrique afin de favoriser l’auto-suffisance alimentaire. Expert auprès de l’O.N.U. pour les questions alimentaires, il a participé à la fondation de plusieurs organismes dont le C.I.E.P.A.D. (Carrefour international d’échanges et de pratiques appliquées au développement), Oasis en tous lieux et Terre et Humanisme.
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Laurent Obertone atomise le féminisme et le wokisme
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Faire la paix avec Cochise
Après avoir participé à la guerre de Sécession, le capitaine Joseph Alton Sladen (1841-1911) devint l’officier d’intendance du général Oliver Otis Howard. C’est à ce titre qu’il accompagna le général Howard chargé de négocier la paix avec le chef apache Cochise en 1872. Il en a rédigé un journal que les éditions du Rocher viennent de rééditer dans la collection Nuage Rouge qui fait référence pour connaître et comprendre l’histoire des Indiens d’Amérique.
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Toussaint rouge : ce que nous vivons aujourd’hui, les pieds-noirs l’ont vécu
Qui sait encore ce que veulent dire les mots « Toussaint rouge » ? C’était le 1er novembre 1954, Guy Monnerot, un instituteur de Limoges fraîchement débarqué en Algérie avec sa jeune épouse, institutrice elle aussi, est tué par le FLN lors d’une embuscade dans les gorges de Thighanimine. Il est considéré comme le premier mort de ce qui allait devenir - nul ne le savait encore - la guerre d’Algérie. La journée est marquée par neuf autres assassinats.
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Samuel Fitoussi : "Le wokisme gangrène le monde de la culture !"
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