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culture et histoire - Page 1472

  • L’« art contemporain », un fascisme postmoderne

    Le sabotage tout à fait jubilatoire du prétendu “Tree”, qui défigurait la place Vendôme, n’a pas manqué de susciter des discours attendus. La destruction de cet accessoire sexuel surdimensionné évoquerait donc la réaction des nazis face à l’art qu’ils jugeaient « dégénéré ».

    Nous ne nous pencherons pas sur les goûts sans doute petits-bourgeois et kitsch des nazis. Mais, au fond, la rhétorique des défenseurs de ce qu’il faut bien appeler l’art pompier d’aujourd’hui, ironiquement, se retourne contre eux, comme une quenelle.

    Le fascisme, comme tout pouvoir, qu’il fût républicain, totalitaire, simplement autoritaire, a usé des signes de sa présence dans la sphère publique, en multipliant des images, bidimensionnelles ou tridimensionnelles, pour marquer sa puissance. Ceux qui ont « saboté » l’accessoire sexuel gonflable n’avaient certes pas le pouvoir, la puissance et la gloire, comme Ubu. Ceux qui l’ont, ce sont justement ceux qui se parent des attributs du rebelle quand, de fait, ils imposent leur idéologie totalitaire, de façon intolérante, sans partage, et agressivement, depuis plusieurs lustres. Les fascistes, ce sont eux.

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  • La revanche des cancres

    Ils ne sont pas passés par les grandes écoles, ils ne sont pas non plus diplômés de l’enseignement supérieur… et pourtant, à 25 ans à peine, ils sont déjà chefs d’entreprise.

    Jason qui était en échec scolaire, dirige aujourd’hui une société d’aide à la personne et emploie 15 salariés. Après un bac pro, Paul, lui, a lancé une entreprise de lunettes fantaisie. Il est désormais invité dans les écoles de commerce pour donner des conseils aux étudiants.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Le cinéma français sous la coupe des bien-pensants

    Propagande. Avec la sortie de “Samba”, comédie à la gloire des sans-papiers et de ceux qui les aident, le cinéma français s’enfonce une nouvelle fois dans un moralisme qui ne date pas d’hier mais se fait de plus en plus pesant, utilisant la fiction pour changer les mentalités.

    Il existe un pays merveilleux où les immigrés ne posent pas le moindre problème mais ne sont qu’une source incontestable d’enrichissement mutuel ; une contrée enchantée où, tous sans exception ou presque, ils sont gentils, travailleurs, modestes, laïcs, avides de s’intégrer sans rien renier, naturellement, de leurs racines (car tout peut se concilier, la contradiction n’existant pas dans ce pays de cocagne), généreux, chaleureux, ne connaissant de la violence que celle qu’ils subissent de la part d’une minorité d’autochtones aussi racistes que lâches, et d’une police qui s’obstine à les traquer sans raison valable. Ils sont certes un peu truqueurs, brandissent parfois de faux papiers ou des identités fictives, mais ce n’est qu’un hommage à ce pays fabuleux où ils rêvent de vivre pour de bon, et où ils mèneraient une vie paisible si une législation absurde ne persistait à leur refuser l’accueil fervent qu’ils méritent.

    Songerie que tout cela, me direz-vous, au regard d’une actualité où chaque jour apporte son lot de nouvelles qui contredisent ce tableau idyllique et nous confirment hélas, de djihadisme en faits divers en passant par des manifestations croissantes d’un communautarisme agressif, que l’intégration paisible de millions d’immigrés d’origine extraeuropéenne relève plus de la douce utopie que de la promenade de santé, quand bien même une majorité d’entre eux la souhaiteraient : ce pays n’existe pas, ne peut pas exister. Eh bien si, ce pays existe : c’est le cinéma français.

    S’il abrite heureusement des provinces plus réalistes, où la vie quotidienne est affrontée dans sa complexité, de la Haine à la Désintégration en passant par Pierre et Djemila, notre cinéma national s’est en effet fait le chantre, depuis quelques années, d’une vision hagiographique de l’immigration, visant à sanctifier notamment les clandestins et à culpabiliser les Français qui ne se montreraient pas assez accueillants voire racistes. Sur nos écrans depuis le 15 octobre, Samba, d’Éric Toledano et Olivier Nakache, en fournit une variante exemplaire. Écrit et réalisé par les auteurs d’Intouchables, le film semble promis à un vaste succès qui, à la manière du récent Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ?, devrait lui permettre de marquer durablement les esprits.[....]

    Laurent Dandrieu 

    La suite sur Valeurs Actuelles

  • Le cinéma français sous la coupe des bien-pensants

    Propagande. Avec la sortie de “Samba”, comédie à la gloire des sans-papiers et de ceux qui les aident, le cinéma français s’enfonce une nouvelle fois dans un moralisme qui ne date pas d’hier mais se fait de plus en plus pesant, utilisant la fiction pour changer les mentalités.

    Il existe un pays merveilleux où les immigrés ne posent pas le moindre problème mais ne sont qu’une source incontestable d’enrichissement mutuel ; une contrée enchantée où, tous sans exception ou presque, ils sont gentils, travailleurs, modestes, laïcs, avides de s’intégrer sans rien renier, naturellement, de leurs racines (car tout peut se concilier, la contradiction n’existant pas dans ce pays de cocagne), généreux, chaleureux, ne connaissant de la violence que celle qu’ils subissent de la part d’une minorité d’autochtones aussi racistes que lâches, et d’une police qui s’obstine à les traquer sans raison valable. Ils sont certes un peu truqueurs, brandissent parfois de faux papiers ou des identités fictives, mais ce n’est qu’un hommage à ce pays fabuleux où ils rêvent de vivre pour de bon, et où ils mèneraient une vie paisible si une législation absurde ne persistait à leur refuser l’accueil fervent qu’ils méritent.

    Songerie que tout cela, me direz-vous, au regard d’une actualité où chaque jour apporte son lot de nouvelles qui contredisent ce tableau idyllique et nous confirment hélas, de djihadisme en faits divers en passant par des manifestations croissantes d’un communautarisme agressif, que l’intégration paisible de millions d’immigrés d’origine extraeuropéenne relève plus de la douce utopie que de la promenade de santé, quand bien même une majorité d’entre eux la souhaiteraient : ce pays n’existe pas, ne peut pas exister. Eh bien si, ce pays existe : c’est le cinéma français.

    S’il abrite heureusement des provinces plus réalistes, où la vie quotidienne est affrontée dans sa complexité, de la Haine à la Désintégration en passant par Pierre et Djemila, notre cinéma national s’est en effet fait le chantre, depuis quelques années, d’une vision hagiographique de l’immigration, visant à sanctifier notamment les clandestins et à culpabiliser les Français qui ne se montreraient pas assez accueillants voire racistes. Sur nos écrans depuis le 15 octobre, Samba, d’Éric Toledano et Olivier Nakache, en fournit une variante exemplaire. Écrit et réalisé par les auteurs d’Intouchables, le film semble promis à un vaste succès qui, à la manière du récent Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ?, devrait lui permettre de marquer durablement les esprits.[....]

    Laurent Dandrieu 

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  • Ce que nous enseigne la chute de l'Empire romain

    Dans son dernier ouvrage, Les derniers jours (Les Belles lettres), Michel de Jaeghere s'oppose à la thèse, en vogue depuis une quarantaine d'années, selon laquelle la chute de l'empire d'Occident n'aurait pas été une catastrophe mais

    "une transformation et une mutation fécondes [entre Romains et Barbares], quasi indolores et presque pacifiques, qui auraient heureusement accouché de la civilisation de l'Europe médiévale."

    Le directeur du Figaro Histoire et du Figaro Hors Série s'explique dans les colonnes de FigaroVox. Extraits :

    "Cette approche a cependant fini par déboucher sur l'occultation des séquences violentes, des guerres, des pillages, qui ont ponctué, malgré tout, ce passage de témoin. Polarisée sur les indiscutables éléments de continuité qu'en dépit de la rupture peut repérer l'historien, la nouvelle vulgate en vient souvent à nier que l'effacement des structures politiques de l'Empire romain d'Occident se soit traduit, comme l'a montré avec brio l'historien et archéologue Bryan Ward Perkins, par un recul saisissant des conditions de la vie matérielle, une disparition des beaux-arts, de la culture littéraire, et, finalement, de la paix, du bien-être. Elle tend, par là, à devenir le support d'un discours idéologique affranchi de l'observation des faits, qui paraît animé par la volonté de proclamer l'équivalence des cultures et les bienfaits qu'apporteraient nécessairement les Barbares en donnant aux prétendus «civilisés» l'occasion d'un fructueux métissage. (...) Pour rendre compte de «l'ampleur de la catastrophe», il fallait en revenir aux faits."

    De ces faits, qu'il décrit longuement au FigaroVox, Michel de Jaegere tire deux leçons :

    "La première est sans doute qu'il est illusoire de prétendre faire subsister une zone de civilisation entourée d'une périphérie livrée à l'anarchie et à la misère. Parce que la prospérité attirera toujours irrésistiblement vers elle les populations qui en ont connaissance. La civilisation a donc vocation à s'étendre jusqu'à trouver devant elle une civilisation concurrente, avec laquelle tenter de nouer un dialogue, établir les bases d'un concert des nations. Il est significatif que pour Rome, le coup de grâce vint des Barbares, non des Perses qui constituaient depuis des siècles la superpuissance rivale. Son erreur fut de se résigner à l'arrêt des conquêtes dans le Barbaricum, la grande forêt germanique. Les Romains estimèrent que le profit à tirer de la colonisation de l'Europe orientale ne valait pas le coût et l'effort surhumain qu'auraient représenté sa conquête et sa romanisation. Ils furent victimes de ce calcul à courte vue, qui rappelle le cartiérisme contemporain. La chute de l'Empire romain ne fut pas le produit d'un choc de civilisations (les Germains n'avaient guère qu'une culture rudimentaire - on ne peut, à mon sens parler de civilisation pour un monde qui ignore la cité, lieu de l'échange, du tri et de la hiérarchisation - et leurs élites étaient elles-mêmes en voie de romanisation). Elle fut la conséquence et la solution violente d'une différence de niveau de développement. Le problème est qu'elle se traduisit par un effondrement du niveau de vie tant pour les populations autochtones que pour les immigrants, et même pour les Barbares restés en Germanie, qui cessèrent de profiter des échanges dont ils avaient bénéficié de la part du monde romain.

    La seconde est que les grands empires multinationaux ne valent rien dans la défense. Ils excellent à s'étendre, tant qu'ils sont portés par le caractère irrésistible que leur puissance semble donner à leur domination, enrichis par les ressources que leur procurent leurs annexions. Mais ils sont incapables de susciter dans leur population le dévouement que l'attachement sentimental à une patrie charnelle peut seul inspirer à des citoyens. Leurs habitants peuvent leur être attachés tant qu'ils procurent la prospérité et la paix, le bien-être. Mais ils n'accepteront que rarement de remettre en question le confort qu'ils leur apportent en sacrifiant leur vie pour leur défense. Ces empires sont donc condamnés à la conquête perpétuelle, ou au dépérissement. Les sentinelles du Désert des Tartares savent qu'il ne leur appartient que de gagner du temps, dans l'attente d'un inéluctable écroulement."

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Long entretien video avec Laurent Glauzy

    Laurent Glauzy (qui contribue régulièrement à Contre-info) était longuement interviewé sur la chaîne dissidente Metatv (vidéos ci-dessous).
    On peut acquérir ses livres ici.
    Il dédicacera ses ouvrages et rencontrera les lecteurs samedi prochain à Paris :

    Lire la suite

    http://www.contre-info.com/