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culture et histoire - Page 1473

  • Stonehenge

    De nouvelles découvertes à Stonehenge sur des ossements humains retracent l’histoire d’une société préhistorique en pleine mutation.

    L’archéologue Mike Parker Pearson, l’un des plus grands spécialistes de Stonehenge, travaille sur les squelettes découverts lors des premières fouilles du site en 1919, ré-enterrés en 1935, et à nouveau exhumés par son équipe. Quelque 50.000 fragments d’ossements, correspondant à soixante-trois corps d’hommes, de femmes et d’enfants, brûlés puis enterrés collectivement entre 3000 et 2000 ans avant J.-C., là-même où ont été érigées les cinquante-six pierres bleues provenant du pays de Galles.

    Il s’agirait d’un cimetière de l’aristocratie préhistorique, ce qui expliquerait que le site soit devenu sacré. Trois kilomètres plus au nord, à Durrington Walls, des restes de maisons et près de 80.000 fragments d’os d’animaux indiquent l’ancienne présence d’un campement pour les constructeurs de la seconde partie du monument de Stonehenge, et celle d’un lieu de pèlerinage.

    Émergence de la propriété privée

    Enfin, des squelettes découverts à cinq kilomètres du site, près d’Amesbury, révèlent un changement de société à cette époque, une immigration amenant de nouveaux peuples, venus notamment de la Suisse actuelle. Un homme important, « l’archer d’Amesbury », originaire des Alpes, a même été enterré avec une centaine d’objets dont certains métalliques (cuivre, or…), ce qui constitue une première en Angleterre.

    Selon le professeur Mike Parker Pearson, l’utilisation du métal et l’abandon de l’enterrement communautaire traduisent l’émergence d’une culture davantage tournée vers l’individu et la propriété privée, marquant le déclin de la société néolithique.

    http://www.fdesouche.com/523115-stonehenge

  • Béziers a fêté Zemmour !

    Evidemment, cela n’a pas plu aux démocrates de tout poil, pour qui on ne peut promouvoir que des artistes dociles à la nomenklatura.

    Rock star. Zemmour, lui « le juif » – dixit Léa Salamé –, est devenu l’icône de la « majorité silencieuse ». Même si en France, silencieuse, la majorité l’est de moins en moins. Plus grave : elle commence même à élire des maires. Et ces maires, comme Robert Ménard à Béziers, finissent par inviter Zemmour ! La boucle est bouclée, me direz-vous, au grand dam des bien-pensants. Rock star, oh yes ! OK, Éric n’est pas Mick, Éric n’est pas Jimi, mais ses mots font l’effet d’un riff entêtant, ses arguments, ses chiffres électrifiés sonnent avec la vigueur d’une mélodie tubesque, à finir légende du top 50 des rebelles !

    Robert Ménard avait décidé de marquer le coup, lançant une campagne d’affichage pour annoncer la venue de l’écrivain. Evidemment, cela n’a pas plu aux démocrates de tout poil, pour qui on ne peut promouvoir que des artistes dociles à la nomenklatura. Rien ne les empêche d’aller voir ailleurs la somptueuse pièce de BHL ou le dernier chef-d’œuvre d’Omar Sy. En guise d’action commando, les Che Guevara locaux ont eu l’idée de parodier l’affiche : Zemmour a été remplacé par Gargamel, le méchant sorcier des Schtroumpfs. Dont certains disent qu’il est lui-même une caricature… antisémite. Ils ont également remplacé le slogan « Béziers libère la parole » par « Béziers libère la connerie ». La « connerie » étant, pour eux, toute pensée s’écartant de la leur ! Les soixante-huitards avaient plus de talent…

    Alors Zemmour a fait son entrée. Dans une salle archi-comble. 1.500 personnes, pour 500 places assises, dont quelques opposants vite noyés (verbalement) par la foule. Pour relater l’événement, Metronews livre un reportage stupéfiant. À lire le papier de David Perrotin, personne n’aime Zemmour à Béziers. On ne comprend même pas ce que les gens font là dans cette salle. Le journaliste fait parler ses témoins : une serveuse qui ne connaît pas Zemmour « mais qui est contre », un passant qui veut rentrer chez lui « car il vient de voir un type de la télé qu’il n’aime pas », etc. La cerise sur ce gâteau un peu sec : les seuls qui veulent voir le polémiste sont de « jeunes étudiants » (sic) venus pour pouvoir « bientôt le contredire ». Joies de la presse soviétique ! J’oubliais : le journaliste, contraint de jouer un peu… au journaliste, interroge quand même une pro-Zemmour. Pas de bol, c’est une ménagère, « la cinquantaine », qui est là « parce que ça plaît à son mari »…Dans le genre gros cliché, difficile de faire mieux ! [....]

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  • Il faut renoncer au français, et passer à l’anglais… par Taoufiq Bouachrine

    Cher Albert Salon

    Je suis attristé de lire ce point de vue dans un journal en ligne marocain et malheureusement l’auteur pointe la responsabilité des élites françaises. L’abandon du Français par les Français hors de France est criminel et on ne peut pas blamer les étrangers de vouloir ensuite abandonner notre langue.

    Avec mon meilleur souvenir

    Y.U.

    Vous avez raison. Nos associations, pour leur part, critiquent et dénoncent sans cesse cet abandon de notre action culturelle extérieure, et bien d’autres abandons du même acabit. Nous sommes victimes d’une grande démolition générale de la France, qu’il faut arrêter au plus vite en chassant ses auteurs, et en recherchant une union type CNR de toutes les forces patriotiques du pays, pour reprendre la barre du navire et la redresser. Albert Salon.

    Le roi Mohammed VI a appelé le Conseil supérieur de l’Education et de la Formation à revoir de fond en comble la vision et le contenu de la réforme de l’enseignement, et à se préoccuper des questions fondamentales, avec à leur tête celle des langues d’enseignement et celle aussi des programmes et méthodologies répondant aux besoins de développement et du marché du travail…

    Nombreux sont les discours royaux qui ont évoqué l’importance et l’urgence de la réforme du système éducatif national. Cela fait 15 ans en effet que Mohammed VI exhorte les différents gouvernements qui se sont succédé à sauver l’école en la reliant au marché du travail, à ouvrir de nouveaux horizons aux apprenants, mais en vain… Il n’existe pas un seul parti au Maroc capable de proclamer haut et fort qu’il dispose d’une recette pour sauver l’école, ou seulement pour en soigner les dysfonctionnements les plus graves… y compris le PJD. Et cela ne signifie nullement que ce qu’on appelle l’entourage royal dispose d’une vision dans le domaine, et encore moins d’un programme.

    En effet, l’ancien conseiller, aujourd’hui défunt, Abdelaziz Meziane Belfqih, avait veillé à l’élaboration d’une charte pour l’éducation, en s‘appuyant sur les expertises des spécialistes et de certains politiques ; l’Etat avait englouti des milliards dans cette charte, et avait donné dix ans à ses concepteurs pour la faire aboutir. L’éducation nationale avait même été érigée en priorité nationale absolue, juste après la question du Sahara. Ensuite, les ministres sont arrivés, et puis sont repartis, de tous les bords et de toutes les tendances… mais à la fin, force fut de constater l’échec de toute l’opération. Quant au programme d’urgence, après quelque temps de son lancement, il avait lui-même nécessité un autre programme d’urgence pour le sauver des abîmes…

    L’enseignement est un chantier dur et rude à la fois, en plus d’être ardu ; le réformer requiert beaucoup d’expertise et encore plus d’intelligence pour mettre au point des solutions aux problèmes anciens et récents… il est important également de s’armer de la plus forte volonté politique possible pour contrecarrer les centres d’influences et les syndicats qui ne fonctionnent pas forcément dans la logique de la réforme, ayant des intérêts à défendre et à préserver. Et puis, l’argent… il faut beaucoup d’argent, le nerf de la guerre pour tout secteur, et celui-ci en particulier. Et, enfin, une réforme qui aurait des chances d’aboutir devra nécessairement passer par une (vraie) politique de régionalisation, afin de régler localement les problèmes locaux, sans n’avoir à passer par le lointain centre. [....]

    La suite sur Panorama.post

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Il-faut-renoncer-au-francais-et

  • Visitez le système solaire

    Vous rêvez d’explorer le système solaire mais vous n’avez pas les moyens de vous offrir un vaisseau spatial? C’est désormais possible grâce à « Eyes on the Solar System », un logiciel gratuit mis à disposition du public par la NASA.

     

    Présenté dans cette vidéo par l’ingénieur Jon Nguyen, ce gratuiciel vous permettra de flâner en temps réel au milieu des lunes et des astéroïdes qui tournent autour de notre Soleil. Décollage dans 3, 2, 1…

    Fasciné par l’astronomie depuis sa plus tendre enfance, Jon Nguyen a réalisé son rêve en obtenant un diplôme de la prestigieuse université de Los Angeles UCLA avant de rejoindre la NASA. Avec son équipe, il a développé un logiciel permettant d’observer une visualisation 3D du système solaire en temps réel.

    Facile d’utilisation, ce logiciel baptisé « Eyes on the Solar System » (Regard sur le Système Solaire) possède une interface similaire à Google Earth et permet d’observer la plupart des satellites principaux autour de la Terre et du Soleil. Vous pouvez le télécharger gratuitement depuis le site Internet de la NASA.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Chronique de livre: Gil Rivière-Wekstein "Bio, fausses promesses et vrai marketing"

    Gil Rivière-Wekstein, Bio, fausses promesses et vrai marketing, Le Publieur, 2011

    Je suis, comme de nombreux militants de notre mouvance, quelqu'un de très attentif à mon alimentation. Sportif, je cherche par mon alimentation à concilier performances athlétiques, bien-être général, respect de l'environnement et plaisir gastronomique. Ces motivations me conduisent à choisir une grande partie de mon alimentation issue de l'agriculture dite "biologique" et d'acheter certains produits dans des magasins spécialisés. Afin de comprendre les enjeux d'un besoin de rupture avec l'alimentation industrielle moderne et de pouvoir mettre en place cette stratégie diététique bénéfique, il m'a fallu lire quelques ouvrages et visionner des films dénonçant les méfaits de la junk food, des additifs alimentaires, des pesticides et autres dérives modernes. Cependant, en chercheur de vérité friand de controverses et de remises en question, je me suis mis à la recherche d'argumentaires "anti-bio". J'avais parfois entendu ces remarques du café du commerce sur "le bio c'est de la connerie", et des reportages racoleurs sur "les dessous du bio", mais je me demandais malgré tout s'il existait une véritable raison de se méfier des produits certifiés. Je suis alors tombé sur ce livre de Gil Rivière-Wekstein Bio, fausses promesses et vrai marketing. Voilà un titre qui laisse augurer une attaque contre ce qui me paraissait pourtant inattaquable. Serions-nous une fois de plus les dindons de la farce ? Manipulés pour payer plus chers des produits aussi nocifs (voir plus?) que les autres sous prétexte qu'ils disposent d'une petite étiquette verte ?

    Et puis, si comme le sous-entend le titre, tout le bio, ici considéré en bloc, n'est qu'une entreprise marketing, qui pourrait donc bien se cacher derrière ce "complot" ?

    Déjà, ça part assez mal avec le titre, car comme je viens de le dire, désigner le bio comme un seul et même problème est un mauvais raisonnement. Peut-on en effet mettre dans le même sac le petit agriculteur du coin qui demande la certification AB pour attirer quelques clients de plus sur le marché du jeudi matin et le grand groupe industriel qui voit là une nouvelle "part de marché"?
    Bref, je ne détaillerai pas les erreurs et les malhonnêtetés qui composent les pages des deux grandes premières parties du livre. On sait, si on s’intéresse un peu aux manipulations médiatiques par exemple, qu'il est facile de faire dire n'importe quoi à une étude scientifique. Il est aussi facile, pour ne pas rentrer dans une réfutation sérieuse, de salir l'image de quelqu'un pour rejeter d’emblée ses théories. Ce serait comme dire d'un universitaire reconnu, s'il écrit un livre à rebours de l'idéologie dominante, que ses conclusions sont fausses car cette personne n'est pas vraiment ce qu'elle prétend être (doctorant, ou professeur d'université par exemple). Il pourrait être l'homme de ménage de la Sorbonne que cela n'invaliderait en rien ses travaux. Et bien dans ce livre, c'est ce genre de manipulation qui est utilisé. On prétend que le bio n'est pas meilleur au goût car "le goût n'est pas dans le cahier des charges" (ce qui ne prouve rien), que les pesticides étaient déjà bien employés au début du XXe siècle car on retrouve des recommandations "dans les revues syndicales des années 1900" (ce qui ne nous renseigne pas sur la nocivité de ces anciens pesticides et de la quantité employée, ou simplement à quel niveau ces recommandations étaient diffusées et suivies). On nous apprend aussi que le vin bio nécessite "plus de traitement" car on compare seulement la fréquence de traitement (sans précision sur la nature de ces derniers), ou que manger bio, ce n'est pas manger équilibré... merci quand même.
    Bref, au delà de sa capacité à tout mélanger, à manier les chiffres et les études avec légèreté, l'auteur nous fait comprendre entre les lignes que quelque chose d'autre se cache derrière cette grande arnaque. Déjà, les attaques ad hominem sont lancées sur ces pionniers de l'agriculture biologique que l'auteur tente de faire passer pour des illuminés. D'ailleurs certains le sont certainement, mais encore une fois, cela ne saurait changer quoi que ce soit à la problématique du livre.
    En réalité, c'est surtout de la troisième partie du livre que j'aimerais vous parler, le pivot de toute l'accusation. Pour faire simple, on nous apprend que le bio est en réalité une entreprise fasciste, collabo, eugéniste, réactionnaire, bref, vous les connaissez tous. Respect quand même pour le travail de recherche qui nous permet de dresser une véritable généalogie de l'agriculture biologique et des mouvements écologistes de la première partie du XXe siècle et de l'immédiate après-guerre. On y retrouve des noms familiers, Pétain, Coston, Carrel, Ellul, Pourrat, et même Giono et Barjavel sont mis au rang des accusés (surtout Giono). La fin du livre nous offre un délire complet dont le titre du chapitre "Quand le totalitarisme guette" nous donne le ton. Méfiez-vous donc des vilains fascistes qui voudraient vous faire manger sainement, cela pourrait être un complot, un "projet politique", même Nicolas Hulot est foutu, le bio l'aurait rendu machiste (et donc fasciste car ça en est une forme, dans l'esprit du livre).

    Alors oui, le bio est encore trop cher, et c'est sans doute un bon filon en terme marketing. Oui, il y a beaucoup d'illuminés qui gravitent autours de l'écologie, beaucoup de charlatans et de personnes peu sérieuses, il suffit pour cela de lire les "bio contacts", magasines gratuits disponibles en boutique bio. Oui, le bio ne va pas vous guérir systématiquement du cancer et ne vous dotera sans doute pas de perceptions extra-sensorielles par l'ingestion de graines germées. Oui le bio perdra de son intérêt s'il devient un bio industriel, mais que vaut le bio industriel face à l'industriel non-bio ? Dans tous les cas, l'alimentation biologique, locale et équilibrée, est un pas sur le chemin qui nous éloigne le plus possible du contre-modèle américain-mondialisé-consommateur-obèse, et ça c'est une bonne chose.
    Oui, il existe des liens entre Pétain, pour qui la politique agricole était une priorité, et les pionniers de l'écologie. Oui, certaines figures de la science, certaines personnes soucieuses de l'avenir de notre planète ont eut le malheur de ne pas pencher pour le camp des vainqueurs. Il parait qu'au début des années 1940, il en existait 40 millions comme disait le titre d'un fameux livre (40 millions de Pétainistes, de H. Amouroux).
    Que cela trouble nos auteurs (car en réalité ils sont deux, sa femme collaborant avec lui), grand bien leur fasse ! De mon côté pour tout vous dire, cela me fait plaisir. Cela confirme beaucoup de mes intuitions et donne de la cohérence à notre combat. On ne protège pas l'Homme et ses particularités ataviques sans protéger sa terre, et finalement, qui d'autre que nous possède la cohérence et la légitimité de ce discours ? Je vois que la préoccupation écologique reprend de plus en plus de place dans nos milieux dissidents, et nous continuerons, aux yeux de nos adversaires à vouloir préserver nos corps, notre patrimoine génétique et le sol sur lequel nous prenons racine.

    Franck / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Au coeur du libéralisme destructeur

    Le cardinal Billot dénonce la dissolution des liens du mariage, fondement premier de la famille.

    La Révolution détruit d'abord la famille dans son fondement. Car le fondement de la famille est le mariage et celui-ci est indissoluble grâce à l'obligation qu'il impose jusqu'à la fin indistinctement à l'homme et à la femme. À quel point cette obligation s'oppose à la liberté et à l'émancipation de l'individu, cela saute aux yeux. Cependant, il subsiste dans la mentalité des gens des préjugés enracinés, qui ne permettent pas de procéder sur le champ à la réforme projetée. On commencera donc par réduire le mariage au rang d'un simple contrat civil, sanctionné par l'autorité de la seule loi civile. Ensuite on fera un pas de plus pour passer du mariage civil au divorce légal, et non sans motif, car ce qui est lié par l'autorité de la loi civile peut aussi être dissous et annulé par la loi civile. Pour finir, à partir du divorce civil se préparera peu à peu une descente rapide vers un vague concubinage en quoi doit consister l'application la plus complète des principes et où il ne restera pas plus trace de famille que ce qui existe chez les bêtes. On voit donc comment le libéralisme tend de toute sa force à détruire la famille et son fondement premier.

    Cardinal Billot

    Tractatus de Ecclesia Christi  (traité sur l'Église du Christ), tome II, Université grégorienne, 1910

    Un an après la parution de ce livre, le père Billot (1846-1931) fut nommé cardinal par saint Pie X. Il dut déposer la pourpre en 1927 parce qu'il affichait son désaccord avec l'attitude de Pie XI envers l'Action française.

    Personne ne prévoyait, au début du XXe siècle, les conséquences du mariage civil et du divorce, mis à part des penseurs comme Paul Bourget – l'auteur d'Un Divorce (1904) ou le père Billot. Charles Maurras, de son côté, avait analysé le bouleversement de la sensibilité qui se trouve, chez Rousseau, à la base de la subversion révolutionnaire. La Révolution ne veut pas connaître les engagements qui dépassent la volonté immédiate des individus : le mariage indissoluble lui paraît aussi odieux que les voeux perpétuels du moine ou de la moniale.

    Les braves gens qui croient aux bonnes élections et qui fondent des associations de défense de la famille dans le respect des institutions républicaines ne voient pas, par manque de maturité politique, que leur action est condamnée à l'avance par un système dont la destruction de la famille constitue un but essentiel : Marianne, la marâtre infernale, a ôté aux familles la responsabilité de l'instruction des enfants, puis elle a prétendu les éduquer à la place des parents. L'abaissement du mariage au rang de simple contrat révocable lui a laissé les mains libres dans cette tâche.

    Le cardinal Billot avait bien vu que le principe révolutionnaire, qui est asocial, ne s'en tiendrait pas à l'affaiblissement du lien conjugal : « À partir du divorce civil se préparera peu à peu une descente rapide vers un vague concubinage […] où il ne restera pas plus trace de famille que ce qui existe chez les bêtes. » On peut dire que l'éminent théologien avait, non pas prophétisé, mais prévu par déduction le PACS et l'union libre.

    Mais il n'avait pu prévoir que le libéralisme abaisserait l'être humain en-dessous de la bête, par l'extinction, non seulement du sens moral et du plus élémentaire bon sens, mais même de l'instinct, et que le législateur républicain envisagerait un jour la possibilité de liens entre personnes du même sexe ! Cette perspective montre bien que « la démocratie c'est la mort ».

    Au fond, libéralisme et libertinage appartiennent à la même famille de mots : doctrine qui fait de la liberté le principe fondamental de la pensée et de l'action des hommes, le libéralisme est à la philosophie et à la politique ce que le libertinage est aux moeurs.

    Gérard Baudin

    L’Action Française 2000 du 18 au 31 décembre 2008

  • 23 novembre : salon du livre de l'AGRIF à Paris

    APlus d'informations et liste des écrivains ici.

    Michel Janva

  • Charles Maurras : « Je suis Romain ! »

    Je suis Romain, parce que Rome, dès le consul Marius et le divin Jules, jusqu’à Théodose, ébaucha la première configuration de ma France. Je suis Romain, parce que Rome, la Rome des prêtres et des papes, a donné la solidité éternelle du sentiment, des mœurs, de la langue, du culte, à l’œuvre politique des généraux, des administrateurs et des juges romains.

    Je suis Romain, parce que si mes pères n’avaient pas été Romains comme je le suis, la première invasion barbare, entre le Ve et le Xe siècle, aurait fait aujourd’hui de moi une espèce d’Allemand ou de Norvégien.

    Je suis Romain, parce que, n’était ma romanité tutélaire, la seconde invasion barbare, qui eut lieu au XVIe siècle, l’invasion protestante, aurait tiré de moi une espèce de Suisse.

    Je suis Romain dès que j’abonde en mon être historique, intellectuel et moral. Je suis Romain parce que si je ne l’étais pas je n’aurais à peu près plus rien de français.

    Charles Maurras

    Extrait de Le Dilemme de Marc Sangnier

    Déniché sur le site de nos camarades de l’Action Française

    http://la-dissidence.org/2014/10/17/charles-maurras-je-suis-romain/