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culture et histoire - Page 1470

  • Visite de Manuel Valls à Belgrade : petite histoire de l’amitié franco-serbe

    A l’occasion de la visite de Manuel Valls en Serbie, jeudi et vendredi, Jean-Christophe Buisson rappelle les liens qui unissent depuis des siècles les peuples français et serbe.

    Rédacteur en chef Culture et art de vivre du Figaro Magazine, Jean-Christophe Buisson est l’auteur de plusieurs livres sur la Serbie : Mihailović, Histoire de Belgrade, Le Goût de Belgrade. Dernier livre paru : Les grands duels qui ont fait la France (direction, avec Alexis Brézet, Perrin/Le Figaro Magazine)

     

    « Aimons la France comme elle nous a aimés ».

    Vendredi matin, au terme de sa visite officielle de deux jours en Serbie, Manuel Valls s’inclinera devant le Monument baptisé Reconnaissance à la France, installé à l’entrée du parc du Kalemegdan, au cœur de la vieille ville de Belgrade. Œuvre du sculpteur croate Ivan Meštrović, cette sculpture monumentale fut inaugurée en 1931 pour que jamais les habitants de la Ville Blanche, comme ceux de tout le Royaume de Yougoslavie, qui avait succédé en 1929 au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes né au lendemain des traités de paix, n’oublient leur dette à l’égard du pays qui, treize ans plus tôt les avait libérés de l’occupation germanique et bulgare. La veille, c’est-à-dire ce jeudi soir, à l’heure où François Hollande tentera de convaincre les Français des vertus de sa présidence, le Premier ministre aura assisté à une réception, à quelques mètres de là, rue de Paris, à la Résidence de l’ambassadeur de France en Serbie : un majestueux bâtiment art déco conçu - comme un symbole - par un architecte français et un architecte serbe, surmonté de trois statues symbolisant la liberté, l’égalité et la fraternité. Sans doute Manuel Valls repartira-t-il agréablement surpris de ce pays dénoncé pendant de longues années - et encore parfois aujourd’hui - comme l’antre balkanique du Diable, le repaire de néofascistes homophobes, de hooligans racistes, de criminels de guerre mafieux et de jeunes filles en fleur aux mœurs légères et intéressées. Il est vrai que dans son propre camp, massivement marabouté par Bernard-Henri Lévy, hormis François Mitterrand, Jean-Pierre Chevènement, Roland Dumas et Hubert Védrine, il n’y aura guère eu de responsable politique pour dépasser ces clichés réducteurs depuis 1991 et le début des guerres yougoslaves. Et pourtant.

    Sans doute Manuel Valls n’aura-t-il pas le temps de retenir tout ce que ses hôtes lui auront répété pendant deux jours sur la longue fraternité unissant depuis sept siècles au moins les peuples français et serbe. Peut-être quelques mots, quelques dates, quelques noms... Ceux-ci, par exemple :

    Pierre l’Ermite, prédicateur amiénois qui traversa les villes alors byzantines de Belgrade et Niš, en 1096, à la tête de Croisés en route pour Jérusalem.

    La bataille de Kosovo, qui, le 28 juin 1389, opposa chevaliers chrétiens et troupes ottomanes. Sur la foi de la chronique de Philippe de Maizières, le roi de France Charles V crut qu’elle marquait une grande victoire contre les Turcs et fit célébrer un Te Deum à Notre-Dame de Paris en sa présence.

    Le Prince Eugène de Savoie, autre héros des guerres anti-ottomanes qui, administrant Belgrade pour le compte des Autrichiens entre 1718 et 1739, s’appliqua à introduire localement des éléments de civilisation française, depuis l’aménagement urbain jusqu’aux petits pains en passant par la création de la première pharmacie de la capitale serbe. [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Visite-de-Manuel-Valls-a-Belgrade

  • L’Afrique n’est pas sur le point de démarrer – L’Afrique Réelle N°59, novembre 2014

    Editorial de Bernard Lugan :

    A en croire les médias, l’Afrique serait sur le point de « démarrer » puisque son taux moyen de PIB est supérieur à celui du reste du monde. Or, il ne s’agit là, hélas, que d’une illusion fondée sur des chiffres qui ne tiennent aucun compte des tensions, des problèmes politico-ethniques, des héritages et des divers blocages que connaît le continent.

    En dépit des effets d’annonce, et à l’exception d’enclaves dévolues à l’exportation de ressources minières confiées à des sociétés transnationales sans lien avec l’économie locale, la situation africaine est en réalité apocalyptique :

    - la « bonne gouvernance » n’y a pas mis fin aux conflits,
    - la démocratie n’y a résolu aucun problème,
    - les crises alimentaires sont de plus en plus fréquentes,
    - les infrastructures de santé ont disparu,
    - l’insécurité y est généralisée,
    - la pauvreté y atteint des niveaux sidérants. En 15 ans, le nombre de pauvres est ainsi passé de 376 millions à 670 millions ; il a donc doublé.

    Nous voilà loin de la « méthode Coué ». Quatre grandes raisons expliquent ces échecs :

     

    1) La priorité donnée à l’économie. Dans tous les modèles proposés ou imposés à l’Afrique sud saharienne, l’économie est toujours mise en avant. Or les vrais problèmes du continent ne sont pas fondamentalement économiques, mais politiques, institutionnels, ethniques et sociologiques.

    2) Le refus d’admettre la différence car les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire. Comme le dit le proverbe congolais: « l’arbre qui pousse sur les bords du marigot ne deviendra jamais crocodile ».

    3) Le diktat démocratique imposé à l’Afrique a eu pour résultat la destruction de ses corps sociaux et le triomphe de la mathématique électorale, le pouvoir revenant automatiquement aux ethnies les plus nombreuses, ce que j’ai défini comme étant l’ethno mathématique électorale.

    4) La démographie insensée et suicidaire qui va plus vite que la création des infrastructures, va provoquer de véritables cataclysmes dont il est difficile d’imaginer l’ampleur.

    De plus, ne perdons pas de vue que la courbe de croissance africaine n’est que la conséquence des prix, par définition fluctuants, des matières premières; elle est donc à la fois fragile et artificielle. Cette croissance n’étant pas homogène, la différence est considérable entre les pays producteurs de pétrole ou de gaz et les autres. Enfin, les hydrocarbures font peut-être enfler les courbes de croissance, mais ils n’empêchent pas la faillite économique et sociale. Les exemples du Nigeria et de l’Algérie sont éloquents à ce sujet.

    SOMMAIRE

    Actualité :
    - L’Algérie est-elle au bord du précipice ?
    - Mozambique : la coupure nord-sud s’accentue

    Livres :
    Afrique : la guerre en cartes

    Rwanda :
    Le TPIR confirme sa jurisprudence : le génocide n’était pas programmé.

    Préhistoire :
    L’Afrique n’est pas le berceau de toute l’humanité

    http://fr.novopress.info/178116/lafrique-nest-pas-point-demarrer-lafrique-reelle-n59-novembre-2014/

  • Sarkozy : "Honte à ceux qui abandonnent la langue française"

    Sarkozy a dit lors de son meeting vendredi soir à Paris "Honte à ceux qui abandonnent la langue française". Donc honte à Sarkozy :

    En janvier 2008, les parlementaires français votent le renoncement à l’exigence de traduction comme il est clairement énoncé à l’article premier du Protocole de Londres et ce, contre l’avis de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.

    En janvier 2009 la France renonce au français comme langue de travail au sein de l’ agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), elle pousse les 27 autres pays de la Francophonie à faire de l’anglais la seule et unique langue de travail et renforce l’hégémonie linguistique à l’encontre des intérêts de tous les francophones. L’Organisation Internationale de la Francophonie tente maintenant de faire modifier le régime linguistique vers le multilinguisme.

    En juin 2009, le Conseil Economique, Social et environnemental (le tristement connu CESE) écrit dans un rapport »que « le recours à l’anglais comme code commun se généralise, sans que cela soit nécessairement une menace pour la diversité des langues. C'est une facilité dont certains Français hésitent encore à se servir, alors que, pour d’autres, c’est la solution miracle ».

    En juin 2010, l’arrêté ministériel instituant l’anglais comme seule et unique langue obligatoire pour l’épreuve orale du concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature est confirmé par le Conseil d’Etat.

    En janvier 2012, l’Agence française de développement (AFD), établissement public agissant pour le compte de l’Etat, émet un appel à projets pour une conférence le 14 juin à Paris. Elle exige de la part des soumissionnaires français des réponses exclusivement en anglais.

    Michel Janva

  • Europe Maxima : La révolution ontologique de Francis Cousin

    En janvier 2012, à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, des folliculaires d’une célèbre feuille de choux vespérale, spécialisés dans la dénonciation de tous ceux qui pensent mal, s’alertaient des accointances coupables entre Francis Cousin et Marine Le Pen. Celle-ci citait en effet dans Pour que vive la Francedes extraits de La société de l’indistinction, un essai en partie rédigé par Francis Cousin.

    Diplômé en philosophie et philo-analyste de métier, Francis Cousin participe à un groupe informel de rédaction nommé « Gustave Lefrançais » qui a intégré un inter-collectif officieux, « L’Internationale ». D’émanation clairement situationniste et d’ultra-gauche, ces équipes n’ont pas hésité à collaborer à Europe Maxima sans en partager le dessein. Contrairement à maints de leurs « camarades » sectaires et arrogants, ces militants ont montré à diverses reprises leur esprit d’ouverture, leur goût pour la discussion franche, directe et courtoise et leur désir de confronter des idées sans s’invectiver. En leur sein, Francis Cousin en est l’éminent maïeuticien.

    Longtemps réticent à publier un écrit sous sa signature, l’ami Cousin s’est finalement décidé à sortir L’être contre l’avoir, un ouvrage de haute volée, à la lecture exigeante et à la réflexion ciselée. Ce livre déclare une guerre totale à la présente société marchande et à ses pâles idoles. Lecteur assidu de Guy Debord, de Karl Marx, de Friedrich Engels, de Pierre Clastres, de Marshall Sahlins et de quelques présocratiques, l’auteur y défend la « tradition primordiale de l’être ». Attention cependant au risque compréhensible de confusion ! Cette « tradition primordiale »-là n’a rien à voir et ne se compare pas avec la Tradition primordiale d’un René Guénon ou d’un Julius Evola. Pour Cousin, leur raisonnement s’est arrêté prématurément !

    La thèse de L’être contre l’avoir est résolument anti-politique et anti-économique. Pour son auteur, l’« essence du politique » chère à Julien Freund résulte de la fragmentation de l’unité totale originelle. Il dénie ainsi toute pertinence à la tripartition indo-européenne mise en évidence par Georges Dumézil. La tripartition est déjà pour Cousin une solide avancée de l’avoir aux âges anciens. À l’aube de l’humanité, aux temps pré-historiques donc, l’homme vivait dans la concorde, une « unité sacrale du cosmique originel qu’économie, religion, politique et science ont séparé (p. 316) ». « L’homme des vieilles communautés de l’être a vécu durant des millénaires anti-économiques et anti-politiques au rythme des saisons cosmiques dans une vie harmonique d’anti-argent avec la nature sacrale (p. 49). » Bref, pour Cousin, « la communauté primitive n’est pas une société sans argent et sans État, mais une société contre l’État et contre l’argent (p. 155) ». Il est donc légitime qu’à ses yeux, « toute l’histoire de la modernité est l’histoire du déploiement de la dialectique par laquelle l’avoir s’est employé à effacer le souvenir de l’être (p. 95) ». Mieux encore, il explique que « la communauté est le site cosmique de la pro-venance de l’homme en l’être alors que la polis est le site mercantile de sa relégation en l’avoir (p. 86) ».

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  • L'art c'est plutôt fait pour élever l'âme

    Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français :


    "L'art c'est plutôt fait pour élever l'âme... par BFMTV

    Michel Janva

  • Jacques Hogard : « L’Europe est morte à Pristina » : Chronique du Kosovo

    Jacques Hogard n’est pas de ceux que l’on peut taxer de complotisme. Même les plus hardis des endoctrinés n’oseraient s’aventurer sur ce terrain, et pour cause. Le colonel Jacques Hogard est non seulement un témoin direct de beaucoup des évènements de la fin du siècle dernier mais, bien plus, il en a été un des acteurs sur le terrain.

    Jacques HogardLa machine à propagande, dans son vaste programme de désinformation dont nous savons qu’il n’existe aucune limite, l’a atteint de plein fouet, attentant à son honneur et celui de ses camarades, notamment concernant les évènements du Rwanda au sujet desquels il a écrit un livre, « Les larmes de l’honneur ». C’est que Jacques Hogard garde un regard lucide sur les actions dans lesquelles il est impliqué et, surtout, il écrit, et il s’exprime. Ceci explique peut-être cela. Il récidive avec un nouveau livre intitulé « L’Europe est morte à Pristina » où il relate les évènements de la guerre du Kosovo en 1999, tels qu’il les a vécus comme commandant d’un groupe interarmées de forces spéciales françaises.

    Pour qui veut voir, Jacques Hogard ne fait que confirmer, en tant que témoin et acteur, une réalité qui, peu à peu, est en train de sortir de l’enfumage savamment entretenu par les médias internationaux, y compris les médias français travaillant activement et sciemment contre leur pays. Cette réalité se manifeste aujourd’hui à travers toute l’Europe (et ailleurs) à travers des évènements que l’on croit conjoncturels, mais qui entrent dans un cadre bien plus large.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/jacques-hogard-leurope-est-morte-a-pristina-chronique-du-kosovo_120603.html#more-120603

  • La Grande guerre racontée par les écrivains qui l'ont vécue

    A la veille de l'anniversaire de l'Armistice de la Grande guerre, lundi 10 novembre à 20h40, la chaîne Histoire, diffuse un film documentaire, Si je mourais là-basLa guerre des écrivains 1914-1918, dont le titre repend un vers célèbre de Guillaume Apollinaire.

    "Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
    Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
    Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
    Un obus éclatant sur le front de l'armée
    Un bel obus semblable aux mimosas en fleur"

    Après ses films sur Céline et Gustave Thibon, Patrick Buisson a fait réaliser par Guillaume Laidet ce film lyrique en faisant lire des textes d'écrivains ayant participé à la guerre de 14 (les fantassins Péguy et Barbusse, l’artilleur Apollinaire, « poète canonnier » et le légionnaire Cendrars, le cuirassier Céline et le dragon Bernanos, l’officier de commando Jünger, le lieutenant Genevoix et le caporal Drieu La Rochelle, le médecin militaire Elie Faure et le chirurgien Duhamel, l’ambulancier Dos Passos, le brancardier Kessel et l’infirmier Hemingway, les biffins Dorgelès, Chevalier, Manning et Remarque) le tout sur fond d'images d'archives et de fictions, de photos et de films d'époque.

    Lors de l'avant-première à Paris, pas une personnalité politique de la sarkozie n'était là. Sauf une : Jeannette Bougrab, qui a prêté sa voix pour le film. Et Patrick Buisson a insisté sur la seule fidélité de cette fille de harki :

    "Je n'ai pas eu longtemps à m'interroger pour trouver la voix féminine de ce film. Ce ne pouvait être qu'elle. Me sont revenus à l'esprit ces vers du poète français Rutebeuf : Ce sont amis que vent emporte/Et il ventait devant ma porte/Les emporta. Eh bien, le vent a soufflé devant ma porte. Il a emporté beaucoup beaucoup d'amis et de ceux qui se prétendaient tels. Il ne t'a pas emportée, toi, Jeannette, et quelques autres non plus, si j'en juge la composition de cette salle."

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  • UE : c’est non une question d’union, mais une question d’identité

    Citation de Chesterton trouvée sur le blog des amis de Chesterton, avec cette question en titre :

    "Un regard sur l’Europe… actuelle ?

    "Il peut arriver qu’il soit aussi facile de réunir dix nations en un empire que de changer dix shillings en un demi-souverain. Mais cela peut être aussi insensé que de changer dix terriers en un dogue. En tout cas, c’est non une question d’union ou d’absence d’union, mais une question d’identité ou de manque d’identité."

    Michel Janva

  • 1989 : une leçon oubliée, les 25 ans de la chute du Mur de Berlin

    Le 9 novembre sera célébré l’anniversaire des 25 ans de la chute du mur de Berlin, symbole emblématique de la chute de l’empire soviétique. Il est important de faire mémoire de ces événements quelque peu oubliés par la majorité de la culture ‘officielle’, afin que l’histoire ne se répète pas, et afin d’informer les jeunes qui ne l’ont pas vécu.

    Les acteurs du changement

    Le mur ne tomba pas d’un coup. Les dictatures du régime soviétique, basées sur le mensonge, la terreur, l’oppression, paraissaient invincibles, inexpugnables, enracinées dans un pouvoir asphyxiant qui contrôlait tout, y compris les consciences. Ni l’insurrection de la Hongrie en 1956, ni le Printemps de Prague en 1968, ni les mouvements ouvriers polonais en 1970, purent en venir à bout, ils furent terrassés par les tanks.  

    Finalement ces régimes totalitaires furent déjoués par des peuples et des personnes sans force militaire, sans moyens économiques, ni même de projet politique : simplement des gens qui luttèrent pour leur dignité et leur liberté. Beaucoup des opposants au régime le faisaient au nom de leur foi, de leur conscience, de leur passion pour la justice, la vérité et la liberté. On peut citer Lech Walesa, Vaclav Havel, Aleksandr Soljenitsin, et surtout Jean Paul II, qui catalysa la prise de conscience du peuple polonais et accompagna la lutte pacifique avec la prière et ses paroles, repoussant toujours la violence. Nous avons coutume de penser que la foi peut au maximum servir à changer les cœurs des gens, mais pas le cours de l’histoire : et bien ici nous avons un exemple impressionnant de la foi capable de changer la vie des peuples, des Etats, des systèmes politiques.

    Les totalitarismes qui n’en finissent pas

    Il nous faut réveiller la conscience des peuples parce que les totalitarismes ne sont pas finis, bien qu’ils prennent des formes plus subtiles, comme le dénonçait déjà Vaclav Havel dans ‘le pouvoir sans pouvoir’ [1978].

    La manipulation de la démocratie en Occident, sa réduction aux aspects formels, la dictature des partis politiques enfermés sur eux-mêmes, l’influence des lobbies de pouvoir, l’impérialisme international de l’argent, en font bonne preuve. Le pouvoir tente toujours de dominer et chaque génération doit lutter pour reconquérir des espaces de liberté véritable. 

    Ce document veut être un hommage à la mémoire de St Jean Paul II, et de tant d’autres témoins et martyrs de la liberté, dont un grand nombre ont donné leur sang et leur vie. C’est une leçon de l’histoire que nous ne devons pas oublier. Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas vécu ces années là, il est juste qu’ils sachent ce qui s’est passé. Au milieu de tant de médiocrité, de crise de la politique et de la valeur même de l’Europe, malade de relativisme et d’individualisme, c’est une occasion pour réaffirmer les valeurs qui ont rendu grande notre tradition (européenne et chrétienne) ; le message de liberté et de paix qui a culminé à Solidarnosc, menant à la libération de la Pologne et à la chute du totalitarisme soviétique, sont utiles à tous. La leçon est celle de la valeur de la foi, moteur de changement de l’histoire lorsqu’elle se vit à fonds et en cohérence.

    Le Salon Beige