culture et histoire - Page 1474
-
Europa Nostra - Au Combat
-
23 novembre : salon du livre de l'AGRIF à Paris
-
Charles Maurras : « Je suis Romain ! »
Je suis Romain, parce que Rome, dès le consul Marius et le divin Jules, jusqu’à Théodose, ébaucha la première configuration de ma France. Je suis Romain, parce que Rome, la Rome des prêtres et des papes, a donné la solidité éternelle du sentiment, des mœurs, de la langue, du culte, à l’œuvre politique des généraux, des administrateurs et des juges romains.
Je suis Romain, parce que si mes pères n’avaient pas été Romains comme je le suis, la première invasion barbare, entre le Ve et le Xe siècle, aurait fait aujourd’hui de moi une espèce d’Allemand ou de Norvégien.
Je suis Romain, parce que, n’était ma romanité tutélaire, la seconde invasion barbare, qui eut lieu au XVIe siècle, l’invasion protestante, aurait tiré de moi une espèce de Suisse.
Je suis Romain dès que j’abonde en mon être historique, intellectuel et moral. Je suis Romain parce que si je ne l’étais pas je n’aurais à peu près plus rien de français.
Charles Maurras
Extrait de Le Dilemme de Marc Sangnier
Déniché sur le site de nos camarades de l’Action Française
http://la-dissidence.org/2014/10/17/charles-maurras-je-suis-romain/
-
TVL : I-Media n°25
-
A bas les petits flics de la culture !
Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
Quel pays a créé la fonction d’inspecteur de la création (sic) : l’Allemagne nazie ? L’Union soviétique ? Le Cambodge des Khmers rouges ? La Corée du Nord ? Ne cherchez pas : c’est la France à l’époque de Jack Lang.
Mais les inspecteurs de la création n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui ni aussi totalitaires dans leurs décisions d’achat des œuvres d’art. En France, sachons-le, il y a les artistes « reconnus par le ministère » et… les autres.
Dans quel pays un libraire indépendant ayant pignon sur rue dans la capitale peut-il se voir dénoncé sur une radio d’Etat parce qu’il vend des auteurs jugés mal pensants ? Ne cherchez pas : c’est la France, où la librairieContretemps s’est vue reprocher de vendre les œuvres de Dominique Venner ou d’Alain de Benoist plutôt que celles de… Valérie Trierweiler !
C’est aussi en France que le directeur d’un grand musée peut se voir morigéné pour avoir parlé d’art pendant une heure et demie sur une radio culturelle d’opposition (en la circonstance Radio Courtoisie).
C’est toujours en France que le monde des bibliothécaires municipaux ou celui des auteurs de livres pour enfants subit le joug de petits flics de la pensée !
Nous vivons sous la dictature du culturellement et de l’artistiquement correct imposé par de faux rebelles subventionnés : « Des rebelles autoproclamés qui sont l’avant-garde du troupeau », selon Philippe Muray.
Cette dictature sans visage prospère sur le conformisme et la médiocrité intellectuelle des uns, la lâcheté et la paresse des autres.
Il est temps de livrer la bataille culturelle !
Polémia vous y invite samedi 18 octobre 2014 à Paris :
Plus d’information :
http://www.polemia.com/septieme-journee-de-reinformation-de-polemia/
-
Marie-Antoinette, reine et mère
« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille », écrivait Balzac. En immolant Marie-Antoinette, elle rendit la nation orpheline.
Commémorer la mort de Marie-Antoinette, ou pas, là est la question. Le 16 octobre 1793, à midi et quart, la reine déchue est décapitée à la hache.
Discrètement, presque confidentiellement, la mémoire de Marie-Antoinette est, depuis lors, régulièrement honorée. Ce 16 octobre, une messe de requiem se tenait en la basilique royale de Saint-Denis, une autre en la chapelle des Pénitents blancs à Montpellier, une autre encore, célébrée dans la forme extraordinaire en la chapelle Sainte-Eugénie de Nîmes et tant d’autres à Grenoble, Bordeaux, etc.
D’aucuns y associent le martyre de Mme Elisabeth, sœur du roi (décapité le 21 janvier 1793), allant jusqu’à souhaiter la béatification de celle qui fut immolée, à l’âge de trente ans, le 10 mai 1794, sur l’un des innombrables autels de la peur de la Convention, selon l’éloquente expression d’Anatole France. L’épouse, la sœur, mais aussi le fils du roi, le petit Louis XVII qui serait mort le 8 juin 1795, à l’âge de 10 ans, épuisé par les mauvais traitements de ses geôliers de la prison du Temple. [...]
Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire
-
Terre de France - le chant des morts.
-
TVL Héros de jeunesse N°2
-
Capitalisme (2/6) : “La richesse des nations”, nouvel évangile ?
Mais qui a vraiment lu La richesse des nations d’Adam Smith, devenu la bible du libéralisme ? Enfant de la révolution scientifique, son auteur y dénonce en effet la division du travail, ce pilier de l’économie de marché, estimant qu’elle abrutit les hommes.
De même, la notion de “main invisible” d’Adam Smith a été délibérément sortie de son contexte pour être exploitée à des fins politiques. En revanche, La théorie des sentiments moraux, son livre le plus important selon lui, a été totalement occulté.
Exemples à l’appui, ce deuxième épisode réexamine dans le texte les théories d’Adam Smith, observateur curieux de son époque et doté d’une foi inébranlable dans le progrès. Mais il rappelle surtout ses préoccupations sociales, délibérément oubliées.
Réalisé par Ilan Ziv (France – 2014)
-
Ne parlez pas du Coran, lisez-le !
Magistral article en accès libre de notre confrère Politique Magazine :
"Notre Premier Ministre a récemment déclaré que l’islam était une « religion de tolérance, de respect, de lumière et d’avenir. » Puisqu’il est apparemment versé en théologie, nous aimerions obtenir de Manuel Valls un petit commentaire des versets suivants du Coran :
• XLVII, 4 : Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez-les à la gorge.
• IX, 5 : Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles où que vous les trouviez !
• VIII, 39 : Combattez-les jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Allah !
• VIII, 67 : Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu sur la terre.
• IX, 73 : Ô Prophète, mène le combat (jihâd) contre les infidèles et les hypocrites, et sois dur à leur égard.
• IX, 30 : Les chrétiens disent : « le Christ est le fils d’Allah » –qu’Allah les anéantisse !Normalement, à ce moment précis de l’exposé, je suis interrompu par une voix qui dit : « Oui, mais si tu veux aller par là, dans toutes les religions on trouve des appels au meurtre ! » Je lance donc un grand jeu-concours : trois kilos de cochonnaille à celui qui trouve un seul verset de l’Évangile qui invite les chrétiens à tuer les incroyants pour accélérer l’expansion du christianisme. Derrière l’objection de la petite voix, on trouve le préjugé contemporain typique selon lequel toutes les religions sont également bonnes sauf quand elles sont appliquées à fond (version G.L.F.), ou toutes également mauvaises mais tolérables quand elles sont peu appliquées (version G.O.F.). Le problème est que la religion chrétienne appliquée à fond consiste à imiter Jésus-Christ, qui est mort crucifié en pardonnant à ses bourreaux, tandis qu’appliquer l’islam consiste à imiter Mahomet, chef de guerre qui, entre autres choses, égorgeait les infidèles de ses propres mains. Les religions ne se ressemblent pas. C’est ainsi. Que la plupart des musulmans vaillent infiniment mieux que leur religion (qu’ils ignorent bien souvent, et appliquent assez mollement), nous n’en doutons pas. Mais c’est une autre question. Notre problème, ce sont ceux qui l’appliquent sérieusement.
Avant de se jeter dans la consultation fébrile des évangiles pour y chercher des versets homicides, mon objecteur tentera sans doute une parade : « Bon d’accord, mais tu extrais trois versets du Coran, qui est un livre de 600 pages, c’est un peu facile. » Ici, pas de jeu-concours, je donne la réponse d’entrée : sur les 6236 versets que compte le Coran, 800 sont des injures et des malédictions contre les Juifs, les Chrétiens, les infidèles en général, ou encore des appels à la guerre, au meurtre, à la mutilation. Faites l’expérience : ouvrez le Coran à n’importe quelle page, vous trouverez une malédiction et une ou deux menaces de « châtiment humiliant » et de « punition avilissante » (crucifixion, amputation, eau bouillante, coups de fouet). Cela représente donc environ 13% du texte total ! Pour trouver un tel degré d’agressivité dans un livre, il faut se tourner vers la propagande politique. Et encore.
Et maintenant, venons-en au cœur du problème.