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culture et histoire - Page 1606

  • Le féminisme : le grand destructeur

    Une interview du Dr. William L. Pierce
    Par Kevin Alfred Strom
    K.A.S. : Il y a un débat public continuel sur le rôle des femmes dans notre société et sur les sujets associés du sexisme et du féminisme. Un exemple en fut le tapage qui suivit la confirmation de la nomination de Clarence Thomas à la Cour Suprême. Les féministes et leur claque dans les médias clamèrent que cette confirmation était la preuve du «sexisme» rampant de l'Establishment politique américain. Le remède à ce problème supposé est d'avoir plus de femmes à des postes de pouvoir politique, d'après beaucoup de gens des médias.
    Un autre exemple fut le tumulte fait autour d'une fête bien arrosée il y a quelques années à Las Vegas pour des aviateurs de la Marine, où plusieurs femmes qui se la jouaient un peu furent «tripotées» -- en particulier une femme-aviateur qui se plaignit plus tard de ce traitement devant les médias. L'écho médiatique de la fête de Las Vegas provoqua de la part des porte-parole des médias et des politiciens des demandes pour éradiquer le «sexisme» dans les forces armées et donner aux femmes un rôle égal dans tous les domaines, de l'infanterie de combat aux pilotes d'avions de chasse. Voyez-vous vraiment un sens profond à ce débat ?
    W.L.P. : Oh, c'est certainement un débat important. Son importance n'est peut-être pas exactement celle que les porte-parole des médias voudraient nous faire croire qu'elle est, mais elle existe quand même. Pour trouver la vraie signification, pour la mettre en lumière afin que chacun puisse la voir et l'examiner, il faut néanmoins un peu d'attention. Il y a beaucoup de mauvaise information, beaucoup de tromperie délibérée dans ce débat.
    Prenons le premier exemple que vous avez mentionné. Les médias sous contrôle voudraient nous faire croire que l'approbation de Clarence Thomas par le Comité des Magistrats du Sénat face à la plainte d'Anita Hill démontre une complète insensibilité à la condition des femmes. Mais quels étaient les motifs de la plainte d'Anita Hill? Ils étaient que quand Thomas avait été son patron dans la Commission pour l'Egalité des Chances à l'Emploi, il lui avait demandé plusieurs fois un rendez-vous et qu'en une occasion il avait commencé à lui décrire un film porno qu'il avait vu la soirée d'avant. Elle n'a jamais prétendu qu'il lui avait demandé des faveurs sexuelles, ni qu'il l'avait menacée, ni mis ses mains sur elle. Le motif de sa plainte était qu'il avait montré un intérêt normal et sain pour elle en tant que femme. Il lui avait demandé un rendez-vous.
    Lui avoir parlé d'un film porno peut indiquer un certain manque de raffinement de sa part -- du moins ce serait le cas si tous deux étaient membres d'une société blanche traditionnelle, dans laquelle les gentlemen ne parlent pas de films porno en présence de dames, du moins pas pendant le travail -- mais où est le problème quand les gens qui font une telle histoire à cause du comportement de Thomas sont tous, comme Clarence et Anita eux-mêmes, membres de la brave société du Nouvel Ordre Mondial, qui n'est ni blanche ni traditionnelle. C'est une société dénommée «multiculturelle» dans laquelle il n'y a ni gentlemen ni dames; il y a seulement des mâles et des femelles, et les femelles ne sont pas différentes des mâles: elles sont tout aussi grossières, vulgaires et agressives.
    K.A.S. : Vous pensez donc que toute l'affaire n'était qu'une tempête dans un verre d'eau, que ça n'avait vraiment pas d'importance ?
    W.L.P. : Une tempête dans un verre d'eau, oui, mais tout de même très significative. Un aspect de ce cirque avec Clarence et Anita est qu'il a été simplement récupéré et utilisé par des gens ayant un certain programme politique, et donc bien sûr leur intention était de faire autant de bruit qu'ils le pouvaient avec ça. Mais un autre aspect est que beaucoup des féministes qui hurlaient contre Thomas et contre l'approbation du Sénat étaient en fait indignées que l'homme ait demandé un rendez-vous à Anita Hill. En fait elles étaient indignées qu'il ait montré un intérêt pour elle en tant que femme et qu'il ne l'ait pas traitée simplement comme n'importe quel autre juriste dans son service. Les hommes sont supposés ne pas regarder les femmes comme des femmes, mais seulement comme des gens, et les féministes radicales deviennent enragées si l'on oublie ce simulacre unisexe ne serait-ce qu'une minute. Tenez la porte à l'une d'entre elles et vous serez un sale voyeur; appelez-en une «ma chère» ou parlez-en comme d'une «fille» et vous serez poursuivi en justice.
    Le bruit fait au sujet de cette fête de la Tailhook Association à Las Vegas révèle la même sorte de folie. Je veux dire par là, à quoi pouvez-vous vous attendre quand une bande d'aviateurs de la Navy se livrent à une orgie sauvage et bien arrosée? Ils faisaient cette fête tapageuse à Las Vegas depuis plusieurs années, et leur petite fête avait acquis une certaine réputation. C'était notoire. Tout le monde dans l'aviation de la Navy était au courant. Les femmes de la Navy qui sont allées à cette fête savaient à quoi s'attendre. Elles se sont jointes à l'orgie. Toute femme qui ne voulait pas être tripotée par des aviateurs ivres et se faire baisser sa culotte pouvait rester en-dehors. Certainement, si ces aviateurs avaient attrapé des femmes passant dans la rue et les avaient forcées à subir ces indignités, je serais le premier à appeler à les sanctionner durement. J'irai plus loin et je dirai qu'en fait je désapprouve la soûlerie en toutes circonstances -- bien que je pense qu'il est réaliste d'accepter le fait que les beuveries font partie de la vie militaire. Mais je ne peux pas éprouver beaucoup de sympathie pour une femme qui, sachant à quoi ressemblent les fêtes du Tailhook, prétend qu'elle n'est pas vraiment une femme mais plutôt un aviateur asexué de la Navy et qui se rend donc à la fête du Tailhook sans s'inquiéter pour sa culotte.
    K.A.S. : C'est vraiment irrationnel, n'est-ce pas ? Cela n'a pas de sens d'ignorer ainsi la nature humaine.
    W.L.P. : L'irrationalité semble être la règle plutôt que l'exception dans les affaires publiques ces jours-ci. Le féminisme, bien sûr, n'est qu'une manière de nier la réalité, ce qui est devenu un passe-temps ordinaire. Il y a trop de gens ici qui croient que si nous prétendons que les hommes et les femmes sont semblables, ils le seront réellement; que si nous prétendons qu'il n'y a pas de différences entre les Noirs et les Blancs excepté la couleur de la peau, les différences disparaîtront; que si nous prétendons que l'homosexualité est une chose normale et saine, elle le sera.

    Le féminisme est l'une des aberrations les plus destructrices mises en avant par les médias aujourd'hui, parce qu'il a un effet immédiat sur la quasi-totalité d'entre nous. Il y a de nombreux secteurs de l'économie, par exemple, où le recrutement et la promotion sur quota racial -- la dénommée «discrimination positive» -- n'est pas un réel problème, et donc les Blancs qui travaillent dans ces secteurs restent relativement épargnés par les aspects raciaux de la dépression de l'Amérique, mais le féminisme se répand partout; il y a peu de relations entre hommes et femmes, particulièrement entre jeunes hommes et jeunes femmes, qui ne souffriront pas des effets du féminisme dans le futur proche.

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  • Lundi 24 mars : l’Action française sur Radio-Courtoisie

    « L’Action française, les royalistes et les langues du royaume »

    Prochaine émission à Radio Courtoisie (95,6 Mhz) : Le français en partage dirigée par Albert SALON, docteur d’Etat ès lettres, ancien Ambassadeur, prix Jean Ferré 2008 des auditeurs de Radio Courtoisie, Président d’Avenir de la langue française ; avec l’assistance de Mme Lydie CASSARIN-GRAND

    Lundi 24 mars 2014 : « L’Action française, les royalistes et les langues du royaume »

    avec MM. Olivier PERCEVAL, Secrétaire général de l’Action française, François MARCILHAC, essayiste et directeur éditorial de L’AF 2000, Philippe MESNARD, rédacteur à L’AF 2000, et Joël BROQUET, président du Carrefour des Acteurs sociaux, ancien président de l’Agence de la Langue française créée par Philippe de Saint Robert.

    Lundi 24 mars 2014 de 10h45 à 11h45 ; puis rediffusions la même semaine : lundi 24 à 14h, mardi 25 à 6h, samedi 29 mars à 10h45.

  • Municipales : campagne contre le gender dans les quartiers musulmans

    Lu sur ce blog du Monde :

    "Au marché de Bondy, à deux jours des élections municipales, le candidat UMP Stephen Hervé et son équipe distribuent aux commerçants, clients, et simples passants le programme du parti. Dans celui-ci, aucune trace des ABCD de l’égalité, un programme expérimenté à l’école primaire qui vise à lutter contre les stéréotypes filles-garçons mais que ses détracteurs accusent d’être un « enseignement de la théorie du genre ».

    Le chapitre réservé à l’éducation, qui tient en une page, n’évoque que la réforme des rythmes scolaires «à remettre à plat», les frais élevés de cantine, «à diminuer» et l’état «déplorable» des maternelles et collèges, «à rénover». «Ce sont nos propositions officielles», explique le colistier Karim Allouache, cadre supérieur dans la finance, «le reste, c’est du off». Ces «off», ce sont des tracts enfouis dans un large sac en plastique.

    Il y est écrit que «le gouvernement socialiste veut enseigner la théorie du genre à l’école», alors qu’elle devrait «d’abord apprendre à nos enfants à bien lire, bien écrire et bien compter et non pas parler de sexualité à des enfants de cinq ou six ans ! ». «C’est pourquoi, conclut la brochure, nous nous engageons, si vous nous accordez votre confiance les 23 et 30 mars prochain, à tout faire pour ne pas exposer nos enfants à cette théorie et à des livres tels que “Tous à Poils” et “Mehdi met du rouge à lèvres” ». [...]

    Comme 85 % des musulmans, cette animatrice a voté François Hollande à l’élection présidentielle de 2012. «C’est la dernière fois», promet-elle, «je n’étais déjà pas satisfaite de la politique gouvernementale, mais alors là… ». Pour elle, l’introduction des ABCD de l’égalité à l’école, c’est la «goutte d’eau qui fait déborder le vase». La goutte d’eau qui l’a fait basculer à droite.

    [...] Certains, comme Bruno Beschizza, candidat UMP à Aulnay-sous-Bois, se rendent même sur les marchés avec l’ouvrage pour enfants Mehdi met du rouge à lèvres, agité comme un chiffon rouge. «Avec ce livre où le personnage principal porte un nom musulman, la communauté s’est sentie directement et injustement visée. Elle a eu le sentiment qu’on cherchait à l’initier à l’homosexualité, qu’on ne lui laissait pas le choix», ajoute-t-il. [...]"

    Michel Janva

  • Jacques Bainville et l’histoire

    « Si j’avais un conseil à donner aux étudiants, je leur dirais d’abord : dirigez-vous vers l’histoire, c’est une étude qui n’est jamais perdue. L’histoire est le jugement du monde. Elle est aussi la clinique du monde. Que diriez-vous d’un médecin qui ne serait jamais allé à l’hôpital ? Eh bien ! nous avons eu des hommes d’État qui conduisaient nos affaires dans les temps où l’Europe était sens dessus dessous. Ils ignoraient les précédents. Ils ignoraient les origines et les causes lointaines des événements qu’ils avaient à diriger. » (Appel aux jeunes intellectuels paru dans L’Étudiant français)
    La comparaison saisissante entre le médecin qui ne connaîtrait de son art que la partie purement théorique et l’homme politique qui ignorerait la “politique expérimentale” qu’est l’histoire selon Joseph de Maistre, montre l’importance de l’histoire chez Bainville qui pensera toujours la politique historiquement. Et pourtant, avec quelle prudence Jacques Bainville s’est-il intéressé à l’histoire ! Comme il s’est méfié des enseignements fallacieux qu’elle peut apporter si on l’entend mal ! A-t-elle un sens ? N’est-ce pas un chaos, ou, à tout le moins, un ensemble flou et relatif ?
    « Qui se souvient des premiers actionnaires qui ont risqué leur argent pour construire des chemins de fer ? À ce moment-là ils ont été indispensables. Depuis, par voie d’héritage ou d’acquisition, leurs droits ont passé à d’autres qui ont l’air de parasites. Il en fut de même pour les droits féodaux et des charges qu’ils avaient en contre-partie. Transformés, usés par les siècles, les droits féodaux n’ont disparu tout à fait qu’en 1789, ce qui laisse une belle marge au capitalisme de notre temps. Mais, de même que la création des chemins de fer par des sociétés privées fut saluée comme un progrès, ce fut un progrès, au Xe siècle, de vivre à l’abri d’un château fort. Les donjons abattus plus tard avec rage avaient été construits d’abord avec le zèle qu’on met à élever des fortifications contre l’ennemi. » (Histoire de France)
    « Bonaparte venait continuer la Révolution et la guerre pour les frontières naturelles, qui ne finirait qu’à Waterloo. Le 18 Brumaire a trompé et dupé l’homme de la rue qui voulait l’ordre mais qui criait aussi : “Vive la paix !” » (Le 18 Brumaire)
    Faire et défaire
    Comme la France s’était alliée aux protestants d’Allemagne au XVIIe siècle pour lutter contre les Habsbourg, les Français accordèrent leur sympathie à la Prusse alors que le danger autrichien n’était plus qu’un souvenir : « Qu’il est curieux d’observer à travers les âges la persistance et la répétition des mêmes erreurs ! » (Couleurs du temps)
    Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, les républicains étaient militaristes et bellicistes, ils demandaient l’annexion de la Belgique et de la Rhénanie ; deux générations plus tard, ils seraient pacifistes et antimilitaristes. Au traité de Paris de 1856 qui mettait fin à la guerre de Crimée, les Anglais et les Français, qui fermèrent les Dardanelles aux Russes, ignoraient qu’ils combattraient cinquante ans plus tard pour leur ouvrir les mêmes détroits. « Faire et défaire, serait-ce donc le dernier mot de l’histoire ? » (Histoire de trois générations)
    « Nous sommes toujours portés à croire que ce qui a réussi devait réussir, que ce qui a échoué était voué à l’échec. Les raisons pour lesquelles le coup d’État serait mené à bien étaient puissantes. Et pourtant, toutes ces raisons auraient pu ne pas suffire. Il s’en est fallu de peu que l’entreprise ne fût manquée. C’est assez d’une maladresse, d’un grain de sable, pour changer le cours de l’histoire, et l’insuccès trouve ensuite dans la “fatalité” ou dans la “force des choses” les mêmes justifications que le succès. » (Le 18 Brumaire, Hachette, 1925)
    Pour voir clair en histoire, il faudra donc chercher l’invariant sous le changement en allant à l’essentiel : « Qu’est-ce donc que l’histoire ? Avant tout une abréviation. Il y a longtemps qu’on a dit que l’art de l’historien consistait à abréger, sinon on mettrait autant de temps à écrire l’histoire qu’elle a mis à se faire. Seulement c’est une abréviation d’un caractère particulier qui ne s’étend pas également à toutes les époques. C’est une sorte de cône dont le présent est la base et qui va s’amincissant vers le passé. On pourrait donc presque dire que l’histoire, au lieu d’être l’art de se souvenir, est l’art d’oublier. » (Revue Universelle, 15 juillet 1924)
    Il faudra donc trouver quelques grandes lois de la vie des hommes, et surtout des règles que le bon sens, aidé par la culture, devra adapter à chaque époque et à chaque cas, car la politique et l’histoire ne sont pas des sciences, mais des arts qui s’appuient sur des sciences auxiliaires, comme la médecine dont Bainville parlait si heureusement dans le parallèle rapporté plus haut.
    GÉRARD BEDEL L’Action Française 2000 du 21 février au 5 mars 2008