culture et histoire - Page 1610
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Gabriele Adinolfi, 14 mars 2014, Genève, cercle Proudhon : "Orchestre rouge"
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Pierre Hillard au Salon du Livre 2014 : Analyse de la situation en Ukraine
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Lundi 24 mars : l’Action française sur Radio-Courtoisie
« L’Action française, les royalistes et les langues du royaume »
Prochaine émission à Radio Courtoisie (95,6 Mhz) : Le français en partage dirigée par Albert SALON, docteur d’Etat ès lettres, ancien Ambassadeur, prix Jean Ferré 2008 des auditeurs de Radio Courtoisie, Président d’Avenir de la langue française ; avec l’assistance de Mme Lydie CASSARIN-GRAND
Lundi 24 mars 2014 : « L’Action française, les royalistes et les langues du royaume »
avec MM. Olivier PERCEVAL, Secrétaire général de l’Action française, François MARCILHAC, essayiste et directeur éditorial de L’AF 2000, Philippe MESNARD, rédacteur à L’AF 2000, et Joël BROQUET, président du Carrefour des Acteurs sociaux, ancien président de l’Agence de la Langue française créée par Philippe de Saint Robert.
Lundi 24 mars 2014 de 10h45 à 11h45 ; puis rediffusions la même semaine : lundi 24 à 14h, mardi 25 à 6h, samedi 29 mars à 10h45.
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Municipales : campagne contre le gender dans les quartiers musulmans
Lu sur ce blog du Monde :
"Au marché de Bondy, à deux jours des élections municipales, le candidat UMP Stephen Hervé et son équipe distribuent aux commerçants, clients, et simples passants le programme du parti. Dans celui-ci, aucune trace des ABCD de l’égalité, un programme expérimenté à l’école primaire qui vise à lutter contre les stéréotypes filles-garçons mais que ses détracteurs accusent d’être un « enseignement de la théorie du genre ».
Le chapitre réservé à l’éducation, qui tient en une page, n’évoque que la réforme des rythmes scolaires «à remettre à plat», les frais élevés de cantine, «à diminuer» et l’état «déplorable» des maternelles et collèges, «à rénover». «Ce sont nos propositions officielles», explique le colistier Karim Allouache, cadre supérieur dans la finance, «le reste, c’est du off». Ces «off», ce sont des tracts enfouis dans un large sac en plastique.
Il y est écrit que «le gouvernement socialiste veut enseigner la théorie du genre à l’école», alors qu’elle devrait «d’abord apprendre à nos enfants à bien lire, bien écrire et bien compter et non pas parler de sexualité à des enfants de cinq ou six ans ! ». «C’est pourquoi, conclut la brochure, nous nous engageons, si vous nous accordez votre confiance les 23 et 30 mars prochain, à tout faire pour ne pas exposer nos enfants à cette théorie et à des livres tels que “Tous à Poils” et “Mehdi met du rouge à lèvres” ». [...]
Comme 85 % des musulmans, cette animatrice a voté François Hollande à l’élection présidentielle de 2012. «C’est la dernière fois», promet-elle, «je n’étais déjà pas satisfaite de la politique gouvernementale, mais alors là… ». Pour elle, l’introduction des ABCD de l’égalité à l’école, c’est la «goutte d’eau qui fait déborder le vase». La goutte d’eau qui l’a fait basculer à droite.
[...] Certains, comme Bruno Beschizza, candidat UMP à Aulnay-sous-Bois, se rendent même sur les marchés avec l’ouvrage pour enfants Mehdi met du rouge à lèvres, agité comme un chiffon rouge. «Avec ce livre où le personnage principal porte un nom musulman, la communauté s’est sentie directement et injustement visée. Elle a eu le sentiment qu’on cherchait à l’initier à l’homosexualité, qu’on ne lui laissait pas le choix», ajoute-t-il. [...]"
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In Memoriam - Persona Non Grata [FULL ALBUM]
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Jacques Bainville et l’histoire
« Si j’avais un conseil à donner aux étudiants, je leur dirais d’abord : dirigez-vous vers l’histoire, c’est une étude qui n’est jamais perdue. L’histoire est le jugement du monde. Elle est aussi la clinique du monde. Que diriez-vous d’un médecin qui ne serait jamais allé à l’hôpital ? Eh bien ! nous avons eu des hommes d’État qui conduisaient nos affaires dans les temps où l’Europe était sens dessus dessous. Ils ignoraient les précédents. Ils ignoraient les origines et les causes lointaines des événements qu’ils avaient à diriger. » (Appel aux jeunes intellectuels paru dans L’Étudiant français)
La comparaison saisissante entre le médecin qui ne connaîtrait de son art que la partie purement théorique et l’homme politique qui ignorerait la “politique expérimentale” qu’est l’histoire selon Joseph de Maistre, montre l’importance de l’histoire chez Bainville qui pensera toujours la politique historiquement. Et pourtant, avec quelle prudence Jacques Bainville s’est-il intéressé à l’histoire ! Comme il s’est méfié des enseignements fallacieux qu’elle peut apporter si on l’entend mal ! A-t-elle un sens ? N’est-ce pas un chaos, ou, à tout le moins, un ensemble flou et relatif ?
« Qui se souvient des premiers actionnaires qui ont risqué leur argent pour construire des chemins de fer ? À ce moment-là ils ont été indispensables. Depuis, par voie d’héritage ou d’acquisition, leurs droits ont passé à d’autres qui ont l’air de parasites. Il en fut de même pour les droits féodaux et des charges qu’ils avaient en contre-partie. Transformés, usés par les siècles, les droits féodaux n’ont disparu tout à fait qu’en 1789, ce qui laisse une belle marge au capitalisme de notre temps. Mais, de même que la création des chemins de fer par des sociétés privées fut saluée comme un progrès, ce fut un progrès, au Xe siècle, de vivre à l’abri d’un château fort. Les donjons abattus plus tard avec rage avaient été construits d’abord avec le zèle qu’on met à élever des fortifications contre l’ennemi. » (Histoire de France)
« Bonaparte venait continuer la Révolution et la guerre pour les frontières naturelles, qui ne finirait qu’à Waterloo. Le 18 Brumaire a trompé et dupé l’homme de la rue qui voulait l’ordre mais qui criait aussi : “Vive la paix !” » (Le 18 Brumaire)
Faire et défaire
Comme la France s’était alliée aux protestants d’Allemagne au XVIIe siècle pour lutter contre les Habsbourg, les Français accordèrent leur sympathie à la Prusse alors que le danger autrichien n’était plus qu’un souvenir : « Qu’il est curieux d’observer à travers les âges la persistance et la répétition des mêmes erreurs ! » (Couleurs du temps)
Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, les républicains étaient militaristes et bellicistes, ils demandaient l’annexion de la Belgique et de la Rhénanie ; deux générations plus tard, ils seraient pacifistes et antimilitaristes. Au traité de Paris de 1856 qui mettait fin à la guerre de Crimée, les Anglais et les Français, qui fermèrent les Dardanelles aux Russes, ignoraient qu’ils combattraient cinquante ans plus tard pour leur ouvrir les mêmes détroits. « Faire et défaire, serait-ce donc le dernier mot de l’histoire ? » (Histoire de trois générations)
« Nous sommes toujours portés à croire que ce qui a réussi devait réussir, que ce qui a échoué était voué à l’échec. Les raisons pour lesquelles le coup d’État serait mené à bien étaient puissantes. Et pourtant, toutes ces raisons auraient pu ne pas suffire. Il s’en est fallu de peu que l’entreprise ne fût manquée. C’est assez d’une maladresse, d’un grain de sable, pour changer le cours de l’histoire, et l’insuccès trouve ensuite dans la “fatalité” ou dans la “force des choses” les mêmes justifications que le succès. » (Le 18 Brumaire, Hachette, 1925)
Pour voir clair en histoire, il faudra donc chercher l’invariant sous le changement en allant à l’essentiel : « Qu’est-ce donc que l’histoire ? Avant tout une abréviation. Il y a longtemps qu’on a dit que l’art de l’historien consistait à abréger, sinon on mettrait autant de temps à écrire l’histoire qu’elle a mis à se faire. Seulement c’est une abréviation d’un caractère particulier qui ne s’étend pas également à toutes les époques. C’est une sorte de cône dont le présent est la base et qui va s’amincissant vers le passé. On pourrait donc presque dire que l’histoire, au lieu d’être l’art de se souvenir, est l’art d’oublier. » (Revue Universelle, 15 juillet 1924)
Il faudra donc trouver quelques grandes lois de la vie des hommes, et surtout des règles que le bon sens, aidé par la culture, devra adapter à chaque époque et à chaque cas, car la politique et l’histoire ne sont pas des sciences, mais des arts qui s’appuient sur des sciences auxiliaires, comme la médecine dont Bainville parlait si heureusement dans le parallèle rapporté plus haut.
GÉRARD BEDEL L’Action Française 2000 du 21 février au 5 mars 2008 -
[PARIS] Mercredi 02 avril 2014 : FARIDA BELGHOUL AU CERCLE DE FLORE
A Paris, mercredi 02 avril à 19h00, ne manquez pas le nouveau Cercle de Flore.
Farida Belghoul, cinéaste, militante et romancière, viendra présenter son engagement contre l’introduction de la "Théorie du genre" à l’école et l’interdiction de celle-ci.
VENEZ NOMBREUX À CETTE SOIRÉE EXCEPTIONNELLE !
Mercredi 02 avril 2014, à 19h00
10 rue Croix des Petits Champs 75001 Paris, Escalier A, 2 ème étage
M° Palais-Royal
PAF : 3€ , gratuité pour les adhérents.
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Libéralisme ? Le commerce mondial a été verrouillé par les superstructures et les Etats
Intéressant commentaire de Vivien Hoch trouvé sur Facebook, et qui tranche un peu avec les réflexions toutes faites que l'on lit ça et là :
"Dans le Monde & Vie de cette semaine, nous trouvons un dossier sidérant sur ce qu'ils appellent le "libéralisme", accusé de tous les maux, je cite : « mondialisme, financiarisation, émeutes de la faim, chômage, destruction de la famille, amnésie culturelle, télé-réalité, trafics d'organes, achats de votes, marchandisation du vivant », etc. etc. On pourrait rajouter qu'il est responsable de l'existence du diable ou même - ce qui peut arriver après quelques causalités fonctionnelles - de la mort du Christ.
Quelques remarques urgentes :
- Au plan sémantique, d'abord, les anti-libéraux proclamés ne semblent pas très au courant de la profonde polysémie du terme « libéral », ni de sa consistance historique. Jusqu'au point grotesque où une personne interrogée affirme que le libéralisme se confond avec « la liberté de faire ce que je veux », en évacuant la question du bien ou du Bien commun (autre terme extrêmement ambigü). Cette définition est pourtant tout l'inverse de ce que la tradition philosophique la plus noble entend par libéralisme. Ces personnes, souvent catholiques d'ailleurs, me semblent être crispées autour d'une définition désuète du libéralisme, tel qu'elle pouvait exister à la fin du XIXè siècle, lors de la crise moderniste au sein de l'Église.
- Vous sentez-vous réellement dans une société qui respecte les libertés, et qui peut être qualifiée de libérale lorsque vous observez que les grandes chaines de TV publiques diffusent des panégyriques de plus en plus grossiers à la gloire de la morale gouvernementale, que l'État est omniprésent, de votre santé à vos enfants, en passant par votre sexualité et surtout par votre porte-monnaie ? Plus profondément, il me semble que la société est tout sauf libérale, et qu'elle fait semblant d'avoir évacué la question du Bien commun, à la manière des théories libérales de John Rawls ou des théories du "républicanisme philosophique" à la Jurgen Habermas, mais que cette évacuation fantôme est un mensonge permettant de subsituer au bien commun traditionnel un Bien commun progressiste et complètement décadent. C'est là une ruse de la raison politique, par laquelle beaucoup trop d'amis se laissent tromper. Lisez donc les travaux de Vincent Peillon. Il y a là clairement un bien commun, imposé à tous avec leur argent et au moyen de la violence de l'État. Seulement ce "bien commun" n'est pas celui que nous défendons, mais tout l'inverse. En vous focalisant sur le libéralisme, croyant qu'il n'y a plus de bien, vous ne voyez pas jaillir, derrière, ce "bien" pervers et nihiliste qui est imposé par les grandes machines de l'État. Ne vous y faites pas prendre.
- Sans rentrer dans la dichotomie interne à la droite entre la droite "conservatrice" et la droite "libérale", qui est facilement résolue avec un peu d'application intellectuelle, il n'est pas sans intérêt de rappeller que cette haine du "libéralisme" est partagée avec la gauche et l'extrême gauche, ce qui devrait suffir à prendre un moment de recul. Aussi, un de leur grand manitou, Jean-Claude Michéa, provient-il du marxisme le plus violent. Je dis cela sans ostracisme, mais avec une volonté de mettre en garde sur les tenants et les aboutissants de ce qui devient de plus en plus une haine irationelle et passionnelle envers un ennemi commun avec ceux que, pourtant, nous combattons avec le plus d'acharnement.
- Au plan économique, très peu abordé par ces anti-libéraux, sûrement parce qu'il y a une profonde méconnaissance des mécanismes économiques, on dénonce, de l'extrême-droite à l'extrême-gauche la "financiarisation", les "grandes banques" et le "libre-échange" destructeur. Une étude plus attentive de l'économie mondiale vous prouverait que l'ennemi n'est pas la liberté d'entreprendre et de commerce, mais bien plutôt ce capitalisme de connivence qui arrange les grandes entreprises et l'État (ce qui se passait en régime communiste). Que les banques centrales, le FMI, le conseil européen et tous les organes d'Etat ont, depuis plus de 30 ans, bien plus verouillé, contrôlé et administré le commerce mondial que ne l'ont "libéralisé" et ouvert. Le problème vient d'un trop plein d'État plutôt que d'un trop plein de volonté commerciale. Le Leviathan est aujourd'hui mondial, et il est ce qu'il a fondamentalement toujours été - une souveraineté absolue de l'État, s'arrangeant (et arrangeant) les amis.
Bref, méfions-nous des dichotomies hâtives, du manichéisme et de la dialectique proprement gauchiste, qui rêve de nous enfermer dans la dénonciation d'un grand Ennemi.
Je me réfèrerait plutôt à un libéralisme dit communautariste, hiérachique et traditionaliste, à la Edmund Burke, dont je vous conseille ses excellentes "Réflexions sur la révolution de France", sans qui ni Maistre, ni Bonald, ni Maurras n'auraient existé. En revenir à une telle "fraternité naturelle", non imposée par une propagande d'état, c'est là le but de ce que j'appelle le "libéralisme", avec derrière moi une tradition bien solide, qu'il devient urgent de diffuser. Gardez vos biens, mais ne vous faites pas imposer à tous un Bien général. Dieu veut votre bien, pas celui d'une abstraction idéelle qu'est l'État, la nation ou la patrie. C'est le sens profond de mon libéralisme."
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[Lyon] Cercle d’étude du mardi 1er avril
Le prochain cercle de la section de Lyon aura lieu le mardi 1 avril à 18h30 au Centre Charles Péguy : "Un socialisme conservateur ? Michéa, Lasch, Clouscard..."
Cercle Charles Peguy-Lyon, 15 rue Sala
Renseignements : 06 82 83 92 00
lyon@actionfrancaise.net
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La francophonie, pour une France forte dans un monde multipolaire
Jusqu’à présent, la francophonie a souvent été prétexte à la promotion du métissage (multiculturalisme et multiethnicisme) et du mythe de la dette coloniale...
Espace culturel, politique et économique qui s’étend sur cinq continents et compte 77 États, soit 12 % de la population mondiale (c’est-à-dire 12 fois le poids démographique de la France !),...
... la francophonie d’aujourd’hui est constituée pour moitié de pays qui n’ont jamais été colonisés, ni par la France ni par la Belgique. La richesse globale de l’ensemble francophone, bien sûr encore fortement concentrée sur les pays d’identité européenne et occidentale, pèse déjà 10 % de la richesse mondiale et constitue un espace de croissance forte, de l’Europe de l’Est jusqu’en Afrique, en passant par l’Asie.
La recherche de contrepoids géopolitiques face à des voisins puissants (comme l’Allemagne, la Russie, la Chine ou l’Afrique du Sud), la création d’opportunités économiques avec des pays d’autres continents, la proximité avec la France, puissance nucléaire et membre du Conseil de sécurité, font de l’Organisation internationale de la francophonie une ONU en modèle réduit qui renforce l’influence française.
Malheureusement, nos « élites » de courte vue délaissent ce magnifique outil au profit d’une Union européenne dont nous mesurons chaque jour davantage l’échec. Elles ne voient pas l’importance du multilinguisme dans un monde de plus en plus multipolaire, pas plus d’ailleurs que les efforts des pays émergents (Brésil, Indonésie, Chine…) pour promouvoir leur langue. Pourtant, chez nous, de brillants avocats de la francophonie, tels Michel Guillou ou Albert Salon, ne manquent pas de nous rappeler, tous les 20 mars, les perspectives immenses qu’offrirait une francophonie devenue priorité gouvernementale. [...]
Aymeric Chauprade - La suite sur Boulevard Voltaire