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culture et histoire - Page 1638

  • Cercle du vendredi 7 février : Loi égalité homme/femme, les paradoxes de la gauche

    Le vendredi 7 février, Iseul Turan, viendra nous parler de la Loi sur l'égalité homme/Femme, et nous expliquera les paradoxes de la gauche sur le sujet. Venez nombreux, toujours à partir de 19h30 au El Siete, Paris Ve

     

  • Coup de force marxiste au Figaro !

    Les collectivistes de tout poil sont affolés par l’effondrement de la Sécurité sociale et par les cohortes chaque jour plus nombreuses de Français qui la quittent.

    Le front le plus chaud est celui du Régime social des indépendants (RSI), dont l’hémorragie est devenue telle qu’il a tenté une manœuvre désespérée pour essayer de la ralentir. Et ce sont les marxistes de la rédaction du Figaro qui ont prêté main forte à l’opération.

    Un journaliste de ce quotidien enquêtait sur l’action du MLPS, qui conduit depuis plus de vingt ans le mouvement de combat contre la pieuvre sociale, et sur ceux qui y participent. C’est ainsi qu’il m’a longuement interviewé et que je lui ai fourni toute la documentation qui lui était nécessaire pour étayer son article. Plusieurs « libérés » ont également été interrogés et ont raconté leur expérience.

    C’en était trop pour les collectivistes, qui savent très bien que seul le silence médiatique préserve encore la Sécurité sociale de l’issue fatale. Ils ont donc monté, en s’appuyant sur leurs complices infiltrés depuis longtemps à la rédaction du Figaro, une opération consistant à reprendre à leur compte les critiques unanimes des affiliés de force au RSI pour les rendre réceptifs au message qu’ils voulaient leur transmettre, à savoir que, si critiquable et odieux que puisse être le RSI, il est illégal de le quitter. De la pure technique marxiste, digne de la Pravda !

    Le message a été répété dans chacun des trois articles consacrés à ce sujet. Dans l’article de tête, il est indiqué que « la désaffiliation « sauvage » prônée par le groupuscule les « libérés » est totalement illégale ». Dans l’interview du directeur général du RSI, celui-ci déclare que «  les personnes qui se radient en continuant d’exercer en indépendant ou qui refusent de s’acquitter de leurs cotisations sociales s’exposent à de lourdes amendes, voire à des sanctions pénales ». Enfin, dans l’article comportant les témoignages d’affiliés au RSI, la journaliste fait dire à l’une d’entre elles qu’ « elle regarde avec envie ces quelques indépendants qui se désaffilient du RSI pour prendre une caisse d’assurance privée. Mais ne franchit pas le pas, car c’est totalement illégal ».

    Du marxisme au petit point, on vous le dit. Tout y est, de l’ennemi forcément « groupusculaire » à la menace pénale envers les dissidents qui fuient ce qu’on n’ose plus appeler le « paradis socialiste » et qui ne survit plus que par ses barbelés.

    Les questions qu’on se pose sont forcément les suivantes. Comment le premier quotidien de droite français en est-il arrivé à se faire la voix du communisme ? Comment ce journal peut-il tromper à ce point ses lecteurs en ne leur révélant pas que le monopole de la sécurité sociale a été définitivement supprimé par un arrêt du 3 octobre 2013 de la Cour de justice de l’Union européenne, et que les sanctions pénales, ce sont les directeurs des caisses de sécurité sociale qui les encourent ? Comment Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, peut-il négliger ses fonctions au point de laisser son journal militer pour le collectivisme ? Et comment Serge Dassault, propriétaire du Figaro, peut-il laisser ce titre glorieux se vautrer dans la pire des propagandes marxistes ?

    Le Figaro n’est que Le Figaro, et aujourd’hui l’histoire se fait sans lui. Les Français veulent en finir avec le collectivisme, ils le disent tous les jours et le manifestent dans la rue. Et ils se moquent éperdument de la désinformation pratiquée par la presse officielle. Mais pour le démocrate que je suis, il n’était pas possible de laisser passer sans réagir la grave dérive d’un quotidien que je lis depuis des décennies et qui, aujourd’hui, trahit son histoire et, comme on dit maintenant, ses valeurs.

    Dr Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/post/75639384966/coup-de-force-marxiste-au-figaro#.UvJv1fYsRXY

  • 1814 : La vérité sur l’abdication de Napoléon

    Dans son nouveau livre, Les Vingt Jours de Fontainebleau (Perrin, 296 p., 23 €), Thierry Lentz s’appuie sur des sources inédites ou négligées, pour démonter le mythe qui, depuis deux siècles, présente l’Empereur comme étant un homme presque contraint par la force à signer l’acte de renonciation au trône. Il confirme aussi la tentative de suicide de Napoléon et révèle le véritable texte des célèbres Adieux de Fontainebleau où l’Empereur appelle ses grognards à se rallier… à Louis XVIII !

    Avec des hommes tels que vous, notre cause n’était pas perdue. Mais la guerre était interminable ; c’eût été une guerre civile, et la France n’en serait devenue que plus malheureuse. J’ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie ; je pars.
    Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours l’objet de mes vœux !

    La plupart des napoléonistes considèrent cet épisode comme l’aboutissement d’une «abominable conjuration», premier pas vers la «trahison» collective des maréchaux. Ces «brumairiens de Fontainebleau» auraient extorqué l’abdication par la contrainte avant de contribuer à abattre pour de bon l’Empereur dans les jours suivants. […]

    Cette «grande scène» des maréchaux est entrée dans l’histoire obligée de «l’agonie de Fontainebleau». Les historiens la répètent sans hésiter, rarement au conditionnel. Il y a pourtant peu de doutes qu’elle ne se soit pas déroulée de cette façon, et en tout cas pas sur ce ton. Si l’on en croit les seuls témoins ayant laissé des Mémoires, Fain, Macdonald et Caulaincourt, il y eut bien un débat entre Napoléon et ses lieutenants, mais à aucun moment ceux-ci ne se montrèrent irrespectueux et encore moins menaçants. Les mots durs prêtés à Ney et à Lefebvre ne furent pas prononcés.

    (…) Que se passa-t-il (réellement) le 4 avril 1814, à la fin de la revue quotidienne ?

    Ce 4 avril, les maréchaux voulaient dire à Napoléon qu’il ne leur paraissait possible ni de marcher sur Paris ni même de renverser la situation militaire. (…) Conscient de l’état d’esprit des maréchaux, l’Empereur agit en ce début d’après-midi comme s’il voulait les reprendre en main et les remettre en rang derrière lui. Il entreprit de leur démontrer que les exigences et menaces des Alliés, désormais dirigées contre sa seule personne, cachaient une autre réalité : c’est à la France qu’ils en voulaient et leur seul moyen de parvenir à leurs fins était d’éliminer sans combattre la dernière résistance, en divisant l’état-major impérial à défaut d’avoir vaincu l’armée. Sans rejeter formellement l’hypothèse d’une abdication en faveur du roi de Rome, Napoléon déclara ne l’envisager qu’après avoir remporté une grande victoire. L’offensive militaire restait un préalable à la recherche d’une solution politique puisque les Alliés n’accepteraient de revenir à la table des négociations avec lui que lorsque la bataille pour Paris serait gagnée et le gouvernement provisoire discrédité ou en fuite. Les maréchaux exposèrent pour leur part que, sur le plan militaire, face à des forces cinq à six fois supérieures, cette option était suicidaire. Elle pourrait en outre déboucher, sinon sur une guerre civile, au moins sur des affrontements entre Français et des destructions dans la capitale. Lorsqu’il prit la parole, Ney avança ces arguments incontestables et ajouta qu’il considérait comme un malheur de n’avoir pas conclu la paix plus tôt. Selon lui, il n’y avait qu’une solution pour s’en sortir: l’abdication. S’il est hors de doute que le «brave des braves» ne cacha ni son appréciation de la situation ni sa lassitude, un de ses récents biographes estime toutefois qu’il craignait tant l’Empereur «qu’il demeure improbable qu’il ait pu le rabrouer violemment et encore moins l’insulter». S’il lui parla fermement, il ne haussa pas le ton ni ne menaça. […]

    Lire l’intégralité de l’article sur le Figaro

    http://histoire.fdesouche.com/3391-1814-la-verite-sur-labdication-de-napoleon#more-3391

  • Il y a 80 ans : le 6 février 1934 fin

    De l’autre côté du pont, précisément sur le quai d’Orsay, l’Assemblée nationale a concentré sur elle toute la rancœur populaire : en face du barrage du pont un vieil homme la pointe de sa canne, lançant à la volée « Nous allons les virer en fanfare ! », ce à quoi un jeune royaliste lui réplique « Alors commençons la musique ! » Et à dix-neuf heures et demie, tandis que des coups de feu espacés retentissent du côté des Champs-Élysées, des milliers de manifestants, en majeure partie des Camelots du Roi, se lancent à l’assaut du pont de la Concorde et se ruent en plusieurs vagues sur le Palais-Bourbon. À dater de cet instant, le député de la Gironde Philippe Henriot décrit à sa manière le bal de mort qui s’ensuit : « La nuit était maintenant tout à fait venue. Collant leurs fronts aux vitres, ils [les députés] la contemplaient, sinistre et froide, comme un ennemi de plus. Incapables de mater leurs nerfs, avides de se rendre compte par eux-mêmes du spectacle qu’offrait vraiment la rue, certains faisaient vingt fois le trajet qui les menait à la terrasse du quai. Un murmure confus, assourdi et fondu par l’éloignement, venait battre les murs comme une mer. Les silhouettes silencieuses des gardes se détachaient à peine de l’ombre. Des sentinelles veillaient partout. Mais pourquoi ce spectacle ne rassurait-il pas ? Et pourquoi croyait-on deviner jusque dans leur attitude figée, on ne savait quelle réprobation pour les hommes qu’ils étaient chargés de défendre ? Parfois, dans ce grondement de conque, des bruits plus précis émergeaient soudain : un faisceau de cris s’élevait vers le ciel comme une gerbe de fusées ; le bruit net et précipité d’une charge de cavalerie semblait une chute de grêle sur l’immense parvis sonore. Puis tout s’apaisait… Les reins rompus et les épaules lourdes, les observateurs s’en revenaient d’un pas plus las vers la lumière crue de l’hémicycle. À la tribune, des orateurs parlaient dans le vacarme. »
    On s’invective, on se menace, et la tempête sur le Palais-Bourbon, dont l’évolution est rapportée à chaque instant par les huissiers, fait pâlir les visages des ministres qui, à leur banc, souhaitent quitter les lieux : ce spectacle réveille les spectateurs qui du haut des tribunes, observent avec une attention palpable le tragicomique de la scène. Parmi les observateurs : un jeune homme brun de même pas vingt-trois ans, Georges Pompidou. Mais à l’extérieur de l’édifice se trouve aussi l’avocat de droite Jean-Louis Tixier-Vignancour qui souhaite, comme ses camarades, expulser du Palais-Bourbon les parlementaires présents. Deux ans plus tard Tixier-Vignancour entrera certes à l’Assemblée… mais comme député. Henriot là encore nous fait part de sa plume : « ‘Passeront-ils ?’ se demandaient avec une angoisse visible -seule note comique de ces heures émouvantes- des députés qui se voyaient déjà saisis, déshabillés, fouettés, jetés à la Seine… On les rassurait : l’armée renforçait la police. Vingt-deux régiments avaient été alertés par le Gouvernement : Reims, Angers, Compiègne, Montauban… […] D’autre part, des avions de bombardement avaient été rassemblés à Orly. À Satory, le 503e régiment de chars d’assaut devait se diriger sur Paris avec ses tanks. Le 21e colonial, stationné à la porte de Clignancourt, avait reçu l’ordre de se tenir prêt à partir avec dix-huit cartouches par homme et des paquets de pansements. Les unités qui venaient de province devaient emporter leurs armes automatiques. Tout cela dépassait singulièrement les mesures préventives prises habituellement devant une manifestation. L’odeur de la guerre civile chargeait cette atmosphère et jusque dans l’enceinte de l’Assemblée, les plus sceptiques, ceux même qui ne voulaient pas l’avouer, la percevaient nettement. La hâte du Gouvernement était grande d’en finir. »
    La manifestation est violente dans la rue Royale (quai des Tuileries), dont une extrémité débouche sur la place de la Madeleine et l’autre sur la place de la Concorde. Le café Weber a été transformé pour l’occasion en hôpital de fortune où les blessés affluent, qu’ils soient gardiens de l’ordre ou manifestants. De simples curieux se font rouer de coups par la police. Daladier donne l’ordre par téléphone d’aller s’enquérir des blessés mais il interdit aux médecins dépêchés sur place de donner le nom des armes utilisés ainsi que le calibre des balles extraites. Durant ce laps de temps, au sein de la Société de Géographie, à Paris, se tient une conférence réunissant des gens du Grand Orient : plusieurs Camelots du Roi y sont entrés auparavant et chacun d’eux occupe une place de garde, tous les quatre sièges. Selon Guy Steinbach, aujourd’hui doyen des Camelots du Roi, « ils essayaient de se sauver : n’importe quoi pourvu qu’ils puissent partir. Les voir se cavaler comme ça, je ne l’ai jamais vu. Et pourtant on n’était pas méchant ». Les ligues de contribuables, du moins celles autoproclamées comme tel, défilent sur les Champs-Élysées, l’artère traditionnel de la manifestation de droite, mais ne tournent pas au pont de la Concorde où chargent indistinctement les monarchistes et bonapartistes, les communistes (l’ARAC) et les fascistes (Solidarité Française, Parti franciste) : elles tournent à gauche pour prendre le métro à la Madeleine et retourner sur les grands boulevards.
    À la Concorde un autobus est assailli par les émeutiers qui en sortent le conducteur. Un homme élégant tente d’y mettre le feu avec des journaux, sans succès ; un second arrache le réservoir d’essence et y jette une allumette. Quelques minutes après, le car n’est plus qu’un gigantesque brasier dont les puissantes flammes s’en vont lécher l’obélisque où dansent des reflets de feu. Une bagarre éclate sur la rive gauche, entre Croix de Feu et policiers, pour déboucher sur la prise complète de la rue de Bourgogne située juste à l’arrière de la Chambre des Députés, par les ex-combattants : ils y sont deux mille. Un barrage insuffisant, cinquante gardes mobiles, les empêchent de passer dans la rue Saint-Dominique qui, une fois prise, permettrait à La Rocque de transférer ses Croix de Feu sur la place Édouard Herriot où se trouve une mince porte d’entrée pour pénétrer dans l’enceinte arrière du Palais-Bourbon. Les actions des Croix de Feu sont ordonnées par leur chef qui a établi on-ne-sait-où son QG : de là, il recommande par téléphone tel mouvement et envoie également des estafettes porter des messages. François de la Rocque prend quelquefois des nouvelles du déroulement de la manifestation sur la Concorde.
    À vingt heures, quatre conseillers municipaux proches des Jeunesses Patriotes et bardés de leur écharpe tricolore parviennent, après avoir tant bien que mal franchi les barrages, à entrer à la Chambre, à y rencontrer Édouard Daladier pour lui demander de cesser le tir contre la foule ainsi que de démissionner. Refus net de l’intéressé. Déjà s’était-il murmuré au cours de la journée que si le Gouvernement refusait de partir, les conseillers municipaux de Paris opteraient alors pour la constitution d’un Comité de Salut Public à l’Hôtel de Ville.
    À vingt heures trente, les gardes à cheval se retirent du combat, harassés et ensanglantés, la plupart de leurs chevaux mutilés : les charges de ces derniers sont l’occasion pour certains manifestants d’user de leurs cannes armées de rasoirs afin de couper les jarrets des chevaux ; d’autres encore se jettent à la bride pour stopper net le galop des bêtes, tandis que d’autres encore versent à proximité des cavaliers de petites billes d’acier dont le but est de faire glisser leurs montures. À la même heure la consigne du Gouvernement est on ne peut plus claire : si le barrage du pont de la Concorde est forcé, si le Palais-Bourbon est livré à la colère des manifestants, la garde républicaine, dernier rempart, doit impérativement ouvrir le feu. Il est vingt-et-une heure quand un député pris de panique suggère d’éteindre les lumières de l’Assemblée afin que les émeutiers croient les constituants partis : la séance est terminée, Daladier a obtenu son investiture avec une avance de cent voix.
    Bien loin de la place de la Concorde, depuis leur lieu éloigné d’où néanmoins la rumeur populaire se fait plus grondante, les troupes de La Rocque, qui sont incontestablement les plus organisées et les plus nombreuses, attendent les ordres du chef. Or ce chef scrupuleux de la légalité donne l’ordre de se disperser dans le calme et la nuit : c’est à cette conduite disciplinée qu’il attribuera le mérite du faible nombre de blessés, exactement cent-vingt, parmi les Croix de Feu.
    Reste donc les ligues dures s’escrimant vainement à briser la résistance policière afin de se rendre à l’hémicycle. Au moment même où les ligues s’apprêtent à effectuer une dernière charge qu’elles espèrent décisive, un homme, le colonel Simon, décide de prendre en main les opérations : « Ne vous inquiétez pas messieurs, ce sera votre dernière charge » lance-t-il à l’adresse des gardes à cheval, auxquels il demande de charger jusqu’à l’entrée de la rue Royale. Prenant la tête d’un détachement de policiers, Simon va sortir son revolver et autoriser ses compagnons à tirer à vue (du moins c’est ce que disent les membres de son escouade qui seront ensuite interrogés par la commission parlementaire chargée d’enquêter sur le 6 février). Le colonel Simon va, en vérité, pousser bien plus loin que prévu, et sur toute la longueur de la rue Royale l’escouade policière et les manifestants vont sans cesse échanger des balles. Certains civils, blessés, se font ensuite copieusement rouer de coups, y compris un touriste américain venu assister à l’émeute : « Fous-le dans la Seine, ça fera un salaud de moins ! » crie le service d’ordre. Tout manifestant en vue se voit infligé un tir. Bien vite la place de la Concorde se trouve déblayée de toute velléité populaire : la Chambre des députés est définitivement sauvée.
    IV. La fin
    Le lendemain du 6 février, les journaux se déchirent quant à la signification à donner aux émeutes ayant ensanglanté Paris alors qu’à proximité du Palais-Bourbon, plusieurs régiments de militaires affluent sur les ordres du Gouvernement Daladier. Le peuple de Paris constate les dégâts. Les forces de l’ordre, encore présentes, se font injurier par les badauds.
    Les enquêtes menées à la va-vite à cette occasion par les Renseignements Généraux, indiquent que tout est à craindre pour la stabilité nationale : un armurier parisien, interrogé par la police, déclare qu’il n’a « jamais vendu autant d’armes que ce matin ». Le spectre de la guerre civile réapparaît pour la première fois depuis la Commune de 1871. Il se murmure même que les Croix de Feu ont condamné le ministre Frot à la peine capitale. Le journal l’Humanité, quotidien affilié au Parti Communiste Français, titre que « Le coup de force fasciste a échoué », la revue Candide lui objectant qu’ « On a tiré sur d’honnêtes citoyens qui réclamaient justice » et l’Action Française déclarant « Après les voleurs, les assassins ». Léon Daudet se déclare « prêt à verser [s]on sang pour l’anéantissement du régime de mort appelé république et pour le Roi qui seul peut nous délivrer ! » Le journal Paris Soir réclame un changement de Gouvernement afin de sauver la République alors qu’un écrivain déjà célèbre, Joseph Kessel, livre le récit de cette sanglante journée : « À la Concorde, je vis un spectacle qui jamais ne s’effacera de ma mémoire. Les agents étaient massés au milieu de la place ; contre cette cuirasse humaine battait le flot d’une foule hurlant ‘Assassins !’ Tous enragés, ils ont rompu les barrages, bousculé les agents, coupé les jarrets des chevaux et forcé l’entrée du pont menant à l’Assemblée. Alors, les gardes mobiles ont perdu la tête : ils ont tiré. » Le Populaire, organe de presse de la SFIO, relate un moment critique de la manifestation en disant qu’il s’agissait d’ « une vague hurlante de manifestants part[ant] à l’assaut du pont de la Concorde. […] Les gardes à cheval qui, seuls maintenant, [devaient] assurer la défense du pont, [furent] débordés et contraints de se replier vers le Palais Bourbon. »
    S’agissant de la droite nationaliste, La Rocque est désormais perçu comme un traître qui, s’il s’était décidé à lancer ses anciens combattants sur le Palais-Bourbon, aurait aisément pu l’envahir puisque protégé par un service d’ordre très insuffisant : devant la commission d’enquête parlementaire, Léon Blum avoue que si la colonne des Croix de Feu, sur la rive gauche, s’était décidé à pénétrer dans l’enceinte de l’Assemblée, les barrages de police n’auraient pu tenir le choc.
    Daladier, désœuvré, reçoit Léon Blum qui lui conseille de rester et de faire face, alors que son propre ministre de l’Intérieur Eugène Frot opte pour la démission. Le président du Conseil, déclarant qu’il se refuse à faire davantage couler le sang, remet finalement sa lettre de démission au président de la République Albert Lebrun.
    Le 9 février, le Parti Communiste appelle à son tour à descendre dans la rue. En dépit d’une résistance forcenée des manifestants qui dressent en plusieurs points des barricades y compris devant l’église Saint-Ambroise (à proximité du boulevard Voltaire), malgré le soutien apporté par certains locataires ouvriers n’hésitant pas à jeter sur les gardiens de la paix des pots de chambre et des pots de fleurs, l’émeute est matée elle aussi. Néanmoins les revolvers ont été dégainés des deux côtés des barricades et un policier a le crâne ouvert. Le 12 février, quatre cortèges de la SFIO, de la CGTU, du PCF et de la CGT (alors très proche de l’Internationale Ouvrière) finissent par se réunir, regroupant cent mille à cent-cinquante mille personnes : c’est la première esquisse du Front Populaire surnommé à l’époque Front Commun, qui remportera les élections générales de 1936 propulsant Léon Blum à la présidence du Conseil.
    http://histoire.fdesouche.com/3441-il-y-a-80-ans-le-6-fevrier-1934#more-3441

  • Il y a 80 ans : le 6 février 1934 première partie

    Courant est-il d’attribuer aux forces politiques de gauche une culture particulière de la rue et de ses représentations : manifestations et émeutes se bousculent ainsi dans l’imaginaire national comme symboles d’un activisme entré dans les mœurs de la gauche.
    La Commune de 1871, les cortèges syndicaux du 12 février 1934, les éclatements populaires de 1936 et les événements de mai 1968 martèlent ainsi nos mémoires et contribuent à faire oublier que si la gauche acquis certaines de ses gloires sur le pavé, ce fut bien pourtant la droite qui usa copieusement de ce moyen de pression à l’encontre du pouvoir politique : au centre de cette affirmation réside l’efflorescence des ligues de l’entre-deux-guerres, les imposants cortèges du boulangisme (1885-1889), la défense de l’école libre en 1984 ainsi que les récents mobilisations de la Manif’ Pour Tous. Mais s’il est encore trop tôt pour clairement percevoir les conséquences des récentes manifestations sociales, l’Histoire célèbre néanmoins les 80 ans d’un événement associé aux droites françaises et qui, au soir du 6 février, faillit bien emporter la IIIe République.
    I. Un climat politique en ébullition
    Depuis la fin de la Grande Guerre le climat international se manifeste par une montée des régimes autoritaires : alors que le coup d’État marxiste d’octobre 1917 soude les droites parlementaires dans la crainte de l’extension du bolchevisme, les fascistes accèdent au pouvoir italien en 1922 (marche sur Rome) tandis que l’amiral Horthy établit la dictature en Hongrie dès août 1919. En 1923, le général Miguel Primo de Rivera exécute un pronunciamiento débouchant sur un Directoire militaire alors qu’en 1928 António Salazar obtient les pouvoirs extraordinaires au Portugal. Un an plus tard, le roi Alexandre Ier érige son autocratie sur la Grèce. En 1930 la République dominicaine est dominée par le pouvoir sans partage de Rafael Trujillo. L’Allemagne suit ce chemin en 1933, la Bulgarie en 1934, à la fois la Roumanie (dictature carliste) et l’Autriche (Anschluss) en 1938, et l’Espagne en avril 1939. Alors les démocraties n’apparaissent-elles plus que comme des îlots de liberté.
    De nombreuses ligues et formations politiques françaises se créent afin de faire barrage à la montée du communisme et de critiquer un régime parlementaire qu’elles jugent trop faible face au péril rouge : à cet égard signalons-nous le départ de Marcel Déat de la SFIO et le réformisme engageant par lequel se signale André Tardieu. En ce climat de tension idéologique où les frontières politiques semblent poreuses (voir le Cercle Proudhon et le parcours de Georges Valois) s’établissent plusieurs acteurs aux fins politiques différentes : au premier rang d’entre-eux Charles Maurras, royaliste ayant juré la perte de la République. Son organisation, l’Action Française, tient un journal tiré à cent mille exemplaires et qui, à l’aide d’une rare violence verbale, entretient un climat d’hostilité à l’égard du régime. Mais, loin de là, l’Action n’est pas l’unique formation à prospérer sur le terreau de l’époque, d’autant que sa condamnation par le pape intervenue en 1926 lui porte un coup dur. Toutefois les royalistes disposent-ils encore en 1934 d’une grande force de frappe.
    Viennent ensuite les Jeunesses Patriotes fondées en 1924 par Pierre Taittinger, un des derniers députés bonapartistes de la IIIe république et élu en 1919 en Charente-Inférieure. Dotés d’une vague doctrine et revêtues d’un uniforme (une chemise bleue par opposition à la chemise rouge des sections socialistes de la jeunesse), les membres de cette ligue désirent un État fort et efficace couplé à un recours régulier à la souveraineté populaire par le biais du référendum-plébiscite. Mais si cette organisation bonapartiste s’inspire du fascisme italien, cette imitation ne se borne qu’à de pures formes : la ligue assure notamment le service d’ordre durant les défilés et les réunions des autres partis de droite. Taittinger temporise l’activisme de sa structure politique quand intervient en 1926 la victoire des droites traditionnelles ce qui lui permet de survivre jusqu’en 1932, date de la victoire électorale du Cartel des Gauches. En 1934 Pierre Taittinger recueille un maximum de cent mille membres.
    Il convient également de présenter la Solidarité Française, un groupement de citoyens unis par le parfumeur milliardaire François Coty et fondé en 1933. Celui-ci tient un journal populiste vendu dix centimes et nommé L’ami du peuple. Coty finance d’autres ligues, comme « Le Faisceau » de Georges Valois et les « Croix de Feu ».
    Organisation anticommuniste de masse regroupant près d’un million d’adhérents et préfigurant le Parti Social Français, les Croix de Feu, ouverts initialement aux seuls décorés du conflit, ont fini par s’élargir à tous les combattants tout en érigeant un certain nombre de filiales comme les Volontaires nationaux (dont sera membre, pendant trois ans, François Mitterrand). Le lieutenant-colonel de la Rocque, ancien combattant catholique de la Première Guerre mondiale élevé au rang de Commandeur de l’ordre de la Légion d’Honneur, et dont le culte de la personnalité prévaut au sein des Croix de Feu, n’est pas a contrario de ses voisins nationalistes un ennemi du système républicain : ni fasciste ni monarchiste, La Rocque souhaite établir en France un régime républicain inédit qui soit à la fois autoritaire, social-chrétien et paternaliste. « Nous n’appartenons à personne. Les imitations fascistes ou national-socialistes, en imposant à la France un régime contraire à ses aspirations, à son génie, contraire au respect de la personnalité, la jetteraient immanquablement dans les horreurs de la révolution rouge » dit-il.
    II. Le scandale Stavisky et ses répercussions
    L’affaire Stavisky s’amorce en décembre 1933. Serge-Alexandre Stavisky, escroc originaire de Russie, s’attaque aux financiers et aux hommes politiques de haut rang. Sa magouille la plus brillante demeure celle du crédit municipal de Bayonne : l’on découvre ainsi que l’escroc en question était parvenu à dépouiller une partie de l’argent communal en ouvrant un crédit municipal alors que, pour ce faire, cela suppose une autorisation du maire. Cela signifie-t-il que le premier magistrat de Bayonne est mouillé dans une affaire de détournement ? Pour la presse la réponse est incontestable, aussi lorsque la nouvelle du décès de Stavisky, réputé suicidé dans un châlet de Chamonix, s’épanche dans le pays, les journaux tournent-ils en dérision le corps politique : « Un trépas opportun » titre le Figaro, tandis que le Canard enchaîné ajoute « Stavisky s’est suicidé d’une balle de revolver qui lui a été tiré à bout portant ». Les radicaux sont particulièrement visés. Aussi tout le mois de janvier les troupes de choc de l’Action Française (Camelots du Roi) sont dans la rue : souvent y sont-elles rejointes par des manifestations du colonel de La Rocque. Camille Chautemps, chef du Gouvernement, donne sa démission ; Lebrun se décide à le remplacer par le seul chef radical encore non-compromis, Édouard Daladier.
    Le nouveau président du Conseil décide d’éloigner de la capitale le préfet de police de Paris Jean Chiappe, et pour cela le promeut préfet de la province du Maroc le 3 février. Mais Daladier se heurte au refus de son préfet de police, qui proteste par une lettre dont les journaux relatent quelques extraits : « Je ne puis, pour faciliter une opération politique, car il n’est pas d’autres mobiles à votre décision, vous sacrifier ma réputation personnelle et le prestige que j’étais parvenu à donner à mon poste et à mon titre. L’inexplicable promotion qui m’est trop généreusement offerte n’est, à mes yeux, qu’une mesure de défiance. C’est pourquoi je vous oppose mon refus… ».
    Qu’à cela ne tienne : Daladier se décide à le révoquer purement et simplement dès le lendemain. L’argument officiel du nouveau Gouvernement est que Jean Chiappe a démontré des négligences (qui d’ailleurs sont claires) dans le traitement de l’affaire Stavisky. Mais le réel motif consiste à sanctionner un préfet qui, par populisme ou par réseau, s’était rapproché des ligues. Quittant la préfecture de police sous quelques acclamations, Chiappe déclare au Gouvernement : « On me retrouvera dans la rue ».
    Le 4 février, La Rocque est à Dunkerque : là-bas le chef des Croix de Feu prend connaissance de l’acte administratif concernant Jean Chiappe. Renonçant à se rendre à Marseille le 5, il retourne à Paris le même jour et place ses anciens combattants en état d’alerte. Le colonel de la Rocque écrit ensuite au président de la République Albert Lebrun : « Conscient de mes lourdes responsabilité, j’ai décidé de faire aujourd’hui descendre dans la rue, pour une manifestation visible, les irréprochables combattants de première ligne que sont les Croix de Feu ». Le jour dit, l’organisation para-militaire de La Rocque s’en va, indépendamment des autres ligues, signifier son mécontentement à partir de vingt heures, place de la Madeleine. Plusieurs centaines de poitrines décorées arpentent ensuite la capitale jusqu’à la place de l’Étoile avant de gagner l’avenue Matignon où retentissent des « Vive La Rocque ! » et des « Daladier, démission ! »
    Mais bientôt les gardes républicains à cheval repoussent les premiers rangs. Certains manifestants jettent alors du sable dans les yeux des montures qui, se cabrant, renversent leurs cavaliers. L’un d’eux lacère malencontreusement de son sabre le drapeau républicain : « Sacrilège ! » s’écrie-t-on à la vue de ce spectacle. Et le garde, dont s’emparent menu-militari les Croix de Feu, est déculotté et forcé à s’agenouiller devant le drapeau. Cet incident clos, les troupes de La Rocque se dispersent dans la nuit et le calme. Le même jour apprend-t-on que l’UNC, association d’anciens combattants, manifestera le lendemain. Le royaliste Léon Daudet, le fils du célèbre Alphonse, écrit dans son éditorial de l’Action Française : « Je peux dire qu’à cette heure-ci nous tenons Paris, nous, royalistes ; demain, nous tiendrons le pays tout entier ». Près de 99 ligues, majeures, mineures, appellent leurs membres à manifester dans toute la France.
    III. L’émeute du 6 février
    Les journaux du matin annoncent que le Gouvernement essayera d’obtenir son investiture et ce, sous la protection de la force armée. Les Croix de Feu de La Rocque prennent position sur la rive gauche où s’élève l’édifice de la Chambre des Députés. La Rocque, en homme méfiant, a fait répondre la veille par son secrétaire particulier qu’il s’est octroyé quelques vacances. Il sait que sa ligne téléphonique est sur écoute. Vers quinze heures de l’après-midi, la foule de manifestants déferle en désordre sur la place de la Concorde depuis la rue Royale.
    Dès dix-huit heures certaines blessures, sévères pour la plupart d’entre-elles, sont infligées aux forces de police tandis que l’on raconte, en ville, que la Chambre est cernée. Aux ligues se joignent également de nombreux badauds qui, convergeant des quatre coins de Paris, souhaitent montrer leur écœurement vis-à-vis des dérives du régime. Certains ministres se lèvent de leur banc pour s’enquérir du déroulement de la manifestation des ligues. Une barricade tout à fait sommaire, constituée de chaises et de kiosques à journaux, est élevée du côté des Tuileries : depuis ce point, des émeutiers lancent des morceaux de bois et de fonte sur le service d’ordre. Les policiers blessés sont transférés d’urgence dans le sous-sol de l’Assemblée nationale transformé en infirmerie tandis qu’on les remplace. Devant les yeux des parlementaires défilent, un à un, les blessés en uniforme.
    L’Union Nationale des Combattants (UNC) souhaite stationner devant le palais-présidentiel en vue de transmettre au président Lebrun une liste de revendications et un appel de la France combattante à la propreté du pays. Malgré les deux barrages de gardes mobiles, la colonne de l’UNC arpente toujours les rues. Le troisième barrage est en vue : à travers le choc de la rencontre, des manifestants parviennent à passer et la colonne perce enfin le barrage. L’avance persiste, et des gardiens de la paix sont appelés en renfort. Déboulant de chaque côté des rues, s’infiltrant au beau milieu de la manifestation, les forces de l’ordre frappent aveuglément avec leurs matraques. Que faire avec des poings nus, face à des bâtons et des sabres ? Battant en retraite, l’UNC reflue vers la place de la Concorde, entraînant avec elle des dizaines d’autres mécontents : des « Marseillaise » s’élèvent de la multitude. Bientôt, l’obélisque de la Concorde est en vue et l’UNC, à son tour, s’engouffre dans les mouvements de foule que les policiers, débordés et en nombre visiblement insuffisant, s’escriment tant bien que mal à contenir.

    À suivre

  • La dictature orthographique, une nécessité sociale

    Les fautes d’orthographe, en menaçant l’intercompréhension et donc le lien social lui-même, répandent le parfum d’une sédition pernicieuse.

    Michel Sapin a présenté ce mercredi [29 janvier] son projet de loi sur la formation professionnelle.

     

    Pour la financer, moins de cotisations pour les entreprises, plus de participation du Trésor public. Soit ! Le déficit en a connu d’autres… Mais financer quoi, au juste ? Parmi les formations les plus demandées : l’orthographe. Et plus particulièrement le site « Projet Voltaire » qui propose aux entreprises des remises à niveau pour la modique somme d’environ… 1.000 euros par salarié. [...]

    Xavier Mignot - La suite sur Boulevard Voltaire

     
  • Vigi-gender : soyons vigilants dans l'éducation de nos enfants

    Vous avez tous pu suivre la polémique lancée par le Ministre de l'Education Nationale cette semaine. Et il est bon de faire un petit point car à entendre notre Ministre de l'Education ce n'est qu'une rumeur. Alors reprenons les mensonges de Monsieur Peillon :

    - Le premier: l'ABCD de l'égalité !

    Il repose sur les concepts de genre sous prétexte d'égalité ! la lutte contre les stéréotypes est caractéristiques du genre et caricaturale : qui aujourd'hui oblige un garçon a jouer avec un pistolet et une fille a jouer à la poupée ? Qui reprimande son garçon quand il touche à une barbie et une fille à un marteau ? On nous fait croire que l'on vit il y a cent ans. Pourquoi ? On dit insidieusement à nos enfants qu'il n'y a pas de règle que chacun choisit ! Peillon veut-il imposer un stéréotype d'Etat ?

    Nous dénonçons ce mensonge !

    - Deuxième mensonge : les parents ont été informés

    FAUX ! Jamais une réunion d'information des parents n'a été organisée concernant l'ABCD de l'égalité ! On a même un syndicat enseignant qui appelle à ne pas le faire car "il n"y a pas d'autorisation à demander aux parents". La Refondation de l'Ecole selon Vincent Peillon se fait sans les parents ! et pourtant l'ABCD a été mis en place en novembre et il ne réagit que maintenant ? Parce que chacun de vous a été vigilant dans son école 

    Continuons !

    - Troisième mensonge: c'est le rôle de l'Ecole de lutter contre les stéréotypes !

    Encore une fois faux ! Jules Ferry le rappelle dans sa lettre aux instituteurs "vous êtes l'auxiliaire, et à certains égards le suppléant du père de famille" mais pas son remplaçant ! L'Ecole est là pour instruire, laissez les parents éduquer leurs enfants ! Chacun est libre d'agir pour le bien de son enfant ! Redonnons ses lettre de noblesse à l'institution qui instruit nos enfants ! Chacun son rôle ! Soyons complémentaires pour le bien de nos enfants ! Les enseignants sont mal à l'aise avec celà et le Ministère leur a interdit de communiquer sur ce qui se passe dans les écoles. Il faut soutenir les enseignants qui refusent le genre à l'Ecole.

    Vous avez entendu parler ces derniers jours de Vigi-Gender. Qu'est-ce que Vigigender ?

    - Une source d'info ! pour vous informer et vous permettre d'être au clair sur ce sujet, preuve à l'appui. Car dans ce combat, la caricature ne paye pas, et seul l'engagement de chacun dans les écoles permettra d'empêcher le genre d'infiltrer l'école !

    - Nous avons la chance d'agir dès le début, soyons dans la réaction dans certains cas et dans la prévention dans d'autres ! Vous êtes parents et vous avez le droit d'avoir votre avis et de réagir quoiqu'en dise le Ministre de l'Education Nationale ! La Déclaration des droits de l'homme le rappelle "les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants" !

    Une victoire uniquement médiatique de serait pas durable, les lobbys LGBT ne lâcheront rien sur cette question. Il nous faut être DANS les écoles pour établir des barrages sur le terrain.

    Pour cela rejoignez les comités vigi-gender qui travaillent à établir des relations durables dans chaque école pour permettre l'information de tous sur la réalité du genre (la majorité des parents ne sait pas de quoi on parle) et permettre une vigilance au plus près de nos enfants et dans la durée c'est important ! 

    Vous trouverez toutes les informations sur le site internet et auprès de vos référents dans votre départements. Maintenant, à chacun d'informer ses voisins, ses collègues redonnons leur sens aux mots homme et femme ! Défendons l'homme et la femme dans leur spécificité et complémentarité !

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Entretien avec Gilbert Sincyr, auteur de L’Islam face à la Gaule. La chaussée des martyrs

    « Une partie de ce que l’on enseigne à l’école
    sur cette période [haut Moyen Âge] est fausse.

    On nous raconte une fable
    qui travestit la réalité historique
    »

    Entretien avec Gilbert Sincyr, auteur de L’Islam face à la Gaule. La chaussée des martyrs (éditions Dualpha)

    (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

    Votre livre est-il un de plus sur l’Islam ?

    Non. C’est un livre sur l’Histoire de France. Lorsque le Professeur Sydney Forado effectue ses recherches dans les archives du haut Moyen Âge, ce qu’il découvre le stupéfie. Une partie de ce que l’on enseigne à l’école sur cette période est fausse. On nous raconte une fable qui travestit la réalité historique. Pourquoi ?  Pour qui ?

    Qu’est-ce qui est faux ?

    Après l’invasion de l’Espagne à partir de 711, la prochaine étape dans l’irrésistible expansion musulmane est naturellement la Gaule !  Et l’Émir de Cordoue, Essam ibn Malik, est bien décidé à offrir ce bijou à Allah. Mais c’est sans compter avec le duc Eudes d’Aquitaine. Aussi, après un siège de six mois devant Toulouse, les deux forces antagonistes des Arabo-berbères d’un côté et des Francs et Aquitains de l’autre vont se jeter les unes sur les autres dans une bataille d’une férocité inouïe. L’Émir y laissera la vie, et pour le restant des combattants islamiques ce sera la débandade. Et c’est à partir de cette terrible défaite, qu’ils commémoreront pendant quatre cent ans, que les musulmans vont décider de renoncer à la conquête de la Gaule.

    Voilà ce qu’a découvert le Professeur Forado, et c’est évidemment bien différent de ce que l’on enseigne à l’école.

    Charles Martel n’aurait pas existé et la bataille de Poitiers serait une invention ?

    Non, évidemment. Mais si les faits sont réels, la justification qui en est faite est fausse. C’est à Toulouse, et non à Poitiers que les Arabes abandonneront leur rêve de conquête de la Gaule. Et c’est ce que révèlent les archives du haut Moyen Âge. La bataille de Poitiers amena à la destruction d’un puissant rezzou arabe, visant à piller une importante abbaye. Il n’était alors pas question de conquête territoriale. De plus, pour cette victoire, Charles Martel n’était pas seul, mais allié au duc Eudes venu le rejoindre.

    Alors, pourquoi inventer une histoire, attribuer la victoire à un seul  duc, et lui donner un retentissement aussi important ?

    Ces révélations sont étonnantes…

    Oui et elles nous laisseraient incrédules si elles n’étaient faites par un historien d’une aussi grande réputation. Aujourd’hui, le Professeur Forado est décédé. J’ai poursuivi ses travaux, assemblé les données de façon cohérente et ainsi pu écrire un livre donnant la parole au duc Eudes d’Aquitaine. Avec lui, nous assistons à la mise en esclavage de Narbonne par les musulmans, au ravage des campagnes, aux alliances contestées et nous compatissons au drame de sa fille. Nous sommes aussi aux côtés des combattants à Toulouse et à Poitiers. Enfin, nous ressentons la fin de l’indépendance de l’Aquitaine et assistons à l’irrésistible ascension de Charles Martel, avec l’avènement de la dynastie carolingienne à la tête du royaume Franc. Ce livre redonne toute sa place au duc Eudes d’Aquitaine, alors qu’il fut injustement écarté par les apologistes de Charles Martel.

    C’est ainsi que l’Histoire se réveille !

    L’Islam face à la Gaule. La chaussée des martyrs(Édition augmentée et corrigé de « La Chaussée des martyrs »),Gilbert Sincyr, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 220 pages, 29 euros.http://www.francephi.com

  • Préface de "Contre l'Europe de Bruxelles : Fonder un État européen", par Dominique VENNER

     Quand l’Europe s’éveillera…

    En France, pays réputé pour être le plus pessimiste d’Europe, on confond volontiers la souveraineté étatique et l’identité. On pense que les abandons de souveraineté sont des abandons d’identité. Pourtant, rien n’est plus faux. La souveraineté n’est pas l’identité. Les Français sont victimes d’une illusion héritée d’une vision historique déformée. Contrairement à l’Italie qui n’eut jamais d’État unitaire avant 1864, ou à la nation allemande qui s’en est passée pendant six siècles, de 1250 à 1871, la France n’a pas connu de genre d’expérience. Sinon pendant quelques décennies du XVe siècle, l’État unitaire s’y est maintenu sans discontinuer, avec des hauts et des bas, depuis la fin du Moyen Âge. De là une relation causale inscrite dans les esprits français entre souveraineté et identité. C'est même devenu une sorte de dogme, entretenu par l'enseignement jacobin de l'histoire. La nation française serait une création de l'Etat et, privée de ce dernier, elle serait en péril de mort ou de dissolution.
    Si cela était, une telle nation ne vaudrait pas cher, ce serait une coquille vide. Mais c'est faux. Certes, personne ne contestera que l'Etat, royal ou républicain, a édifié en France le cadre politique et administratif de la nation. En revanche, il n'est pour rien dans la formation de sa substance. Il n'est pas le créateur du peuple français ni la source de son identité. Et cela, l'histoire le démontre.
    Reportons-nous rapidement aux origines, précisément au Serment de Strasbourg, publiquement prêté en février 842 par Charles de Chauve et Louis le Germanique, petits-fils de Charlemagne. Le texte faisant foi fut rédigé en roman (français ancien) et en tudesque. Il s'agit du plus ancien document connu attestant une séparation linguistique entre barons francs germanophones et francophones issus de la même souche. Le Serment de Strasbourg est en quelque sorte l'acte de naissance officiel des Français et des Allemands avant la France et l'Allemagne. En ce IXe siècle, sans qu'il n'y ait jamais d'Etat national, deux peuples frères différents sont déjà attestés par l’autogenèse de deux langues distinctes.
    Avançons dans le temps. Dès les XIe et XIIe siècle, les preuves abondent d'une spécificité française rayonnante en dehors de tout Etat centralisé. La petite cour des roitelets de ce temps ne fut pour rien dans la composition de la Chanson de Roland, de Tristan et Iseult, ou du Perceval de Chrétien de Troyes, monuments primordiaux d'une francité bien enracinée dans le socle européen. Le rôle de l'Etat est tout aussi absent dans l'affirmation du style roman et dans le foisonnement, aux siècles suivants, de l'admirable architecture profane des châteaux, des villes et des maisons rurales, répondant à des styles régionaux bien spécifiques : l’architecture ancienne de Toulouse n’est pas celle du vieux Rouen. Contrairement à ce qui a été mille fois rabâché par une historiographie jacobine, la nation française ne fut pas une création de l’État. Elle est née d’elle-même. C’est pourquoi des abandons de souveraineté ne la mettraient pas en péril. C’est au contraire l’État d’aujourd’hui, avec son arsenal de lois immigrationnistes et destructrices de nos identités, qui met celles-ci en danger de mort.
    Ayant à l’esprit ces réalités méconnues, il faut lire l’essai rempli d’audace, d’imagination et de volonté de Gérard Dussouy, professeur à l’université de Bordeaux, spécialiste des relations internationales, auteur de nombreux ouvrages de géopolitique, esprit à l’évidence identitaire et européen. Il se demande en effet si, en refusant le choix de la supranationalité, la France n’est pas devenue « le problème de l’Europe ». Narcissique, fanfaronne et nostalgique de sa grandeur passée, vivant dans le souvenir souvent faux de son histoire, la France s’imagine encore être une grande nation toujours capable d’influencer le monde, alors que le monde change sans elle depuis longtemps. Mais ces illusions auront une fin d’autant que s’évapore le récit statocentré de l’histoire française.
    Petit par le nombre de pages, le livre de Gérard Dussouy est grand par le projet qu’il expose, l’ambition raisonnée qui le porte et l’adhésion enthousiaste qu’il suscite. Son auteur est bien conscient que, pour les Européens d’aujourd’hui, le scenario annoncé est celui de la décadence. Mais il renverse ce scenario en son contraire. « Si l’on est de ceux qui considèrent que seul le défi est générateur de grandes œuvres », écrit-il hardiment, les temps difficiles que l’on voit venir pourraient obliger les Européens à commencer une nouvelle histoire et bâtir un nouvel avenir en édifiant leur propre État au sein d’un grand espace générateur de vigueur et de puissance.
    On a compris que Gérard Dussouy est de ceux qui considèrent que « le défi est générateur de grandes œuvres » ! Quel défi ? Celui d’une mort programmée de l’Europe. Quand l’auteur parle d’Europe, il ne pense pas au cauchemar technocratique et mondialiste de Bruxelles, mais à l’Europe des peuples, l’Europe civilisation, née de la Grèce antique, de Rome et des peuples frères, Celtes, Germains et Slaves, qui fécondèrent le christianisme médiéval, la Renaissance, les Lumières et la laïcité. L’Europe est cette « grande République » déjà décrite par Voltaire en 1751 dans son introduction au Siècle de Louis XIV, trente ans avant que l’Académie de Berlin n’ouvre un concours sur l’universalité de la langue française…
    Aujourd’hui désunie, minée par des influences délétères, l’Europe s’achemine à grande vitesse vers la dissolution de son ancienne civilisation et la désintégration de ses nations, sous les effets conjugués du vieillissement, de l’immigration et de la sclérose économique. « Bien irresponsables ou naïfs sont ceux qui s’imaginent que nos démocratie européennes pourront s’octroyer toujours plus de facilités de vivre et de laxisme social dans le cadre étriqué de nos États-nations ». 
    Gérard Dussouy rappelle que les vieilles nations européennes sont menacées dans leur existence par leur crise démographique et les effets d’une immigration de masse, tandis que les États européens sont eux-mêmes déclassés par les nouvelles puissances mondiales. Il serait complètement illusoire de considérer l’impuissante Union de Bruxelles comme un acteur capable de rivaliser avec la Chine, l’Inde, le Japon, la Russie ou les Etats-Unis qui, chacun, sont des États cohérents. Faute de ressources propres, on sait que les faibles États européens sont dès maintenant contraints de céder des pans entiers de leur économie nationale à des sociétés chinoises, indiennes ou qataries. 
    Contrairement à ce que prétendent les adorateurs de la mondialisation, un État fort, incarnation de la puissance, ainsi que le grand espace étatique demeurent les seuls vrais acteurs internationaux. Quand on a compris cela, on comprend aussi que n’existera jamais un ensemble européen, une puissance européenne capable de garantir la survie de ses peuples et de ses nations culturelles, tant que n’existera pas un authentique État européen identitaire, une robuste République européenne de type fédéral recouvrant et protégeant la substance des anciennes nations, instrument politique au service des peuples et des citoyens européens de souche. Mais d’un tel but, nous sommes loin !
    Tout se conjugue pour le moment contre l’édification d’un État politique européen. Les mondialistes, inventeurs du système de Bruxelles, se complaisent à penser un monde sans ennemi au sein duquel leurs utopies démocratiques se diffuseraient grâce à un marché planétaire qui ravage pourtant les sociétés européennes. À l’opposé, les souverainistes nationaux s’enferment dans un discours incantatoire qui ignore l’écart séparant la faiblesse des anciennes nations et leurs intentions affichées. Pour être une puissance, il ne suffit pas, sous contrôle américain, d’expédier dans l’ex Françafrique une poignée de parachutistes équipés de matériels épuisés, faire du maintien de l’ordre au profit des multinationales. De leur côté, les mouvements populistes, engendrés par le désarroi des populations face à d’insupportables conditions de vie, s’enferment dans le repli illusoire du pré-carré national et le refus de l’identité européenne.
    Ce serait donc à désespérer de tout si ne survenait l’imprévu d’un « choc systémique » annoncé par Gérard Dussouy. Un choc causé par une convergence de crises. Comme souvent, à toute chose malheur est bon. L’auteur estime à bon droit que l’inéluctable choc systémique que l’on voit venir aura le pouvoir de renverser les images erronées qui nous submergent, en favorisant l’émergence d’une conscience européenne, « une volonté communautaire de survie et d’existence libre dans une même souveraineté », autrement dit l’émergence d’un européisme.
    Les temps difficiles qui attendent la pseudo Union européenne et les Européens auront raison des institutions de Bruxelles. Mais ils pourraient aussi obliger les Européens à plus d’unité. Sans un État européen puissant, souligne Gérard Dussouy, sans une vraie politique européenne, le Vieux continent, rongé par sa faiblesse économique et démographique, perclus de fractures et de dissentiments, serait voué à une mortelle marginalisation dans un monde dominé par des puissantes géantes nullement philanthropiques. La seule alternative au choc systémique qui s’annonce sera un européisme capable de transcender les mouvements de rébellion et de dissidence. N’ayant plus que leurs dettes souveraines à opposer aux « fonds souverains » de l’Asie et du Moyen-Orient, nouveaux décideurs de l’économie mondiale, les populations européennes seront placées devant l’obligation de choix décisifs.
    Gérard Dussouy se dit convaincu que le péril entrainera une révision brutale des « représentations » périmées. Selon lui, nos peuples découvriront qu’il existe « une voie et une seule, celle de l’État européen, souverain et identitaire. À l’épreuve des faits, ils saisiront que l’idéologie universaliste qui sous-tend leurs actuelles représentations du monde, les conduits à leur perte. Par nécessité, ils dépasseront leurs ethnocentrismes respectifs au profit de l’européisme ». Ayant cette perspective à l’esprit, on peut espérer et agir. « À condition de réconcilier les peuples avec le projet européen, d’articuler le local et le communautaire, de se débarrasser des visions passéistes ou nostalgiques aussi bien que de tout esprit de repentance, l’unité de l’Europe est le seul moyen d’échapper à la résignation ». 
    L’existence d’un État européen supposera bien entendu une armée supranationale disposant d’un budget que seule pourra autoriser l’Europe fédérée. Pour éviter tout malentendu, Gérard Dussouy précise que ce projet militaire devra se faire en partenariat avec la Russie. Seuls des liens très forts avec cette grande puissance continentale offriront en effet à la nouvelle Europe le grand espace et les ressources immenses indispensables à son existence.
    En formulant cet audacieux projet d’un État fédéral européen partenaire de la Russie, l’auteur ne se dissimule pas les obstacles. Il voit bien que le manque de communication entre les peuples européens, tenus de s’en remettre à leurs partis nationaux et aux fonctionnaires européens pour la conduite de leur destinée, est le principal obstacle à la mise en forme d’une réponse vraiment communautaire aux défis qui les assaillent. Mais, il compte à juste titre sur le stress du « choc systémique » pour favoriser l’émergence de mouvements citoyens européistes aujourd’hui encore inconcevables. Il compte qu’une nouvelle culture politique européenne envahira les partis politiques eux-mêmes, en faisant naître une « avant-garde » européenne capable de constituer un premier « noyau dur » auquel d’autres viendront s’agréger. On peut suivre Gérard Dussouy dans cette prospective audacieuse : « S’il doit exister des États pionniers de la Res publica europensis, explique-t-il, ce ne sera pas parce que cela était écrit, mais parce qu’à un moment donné, ces États seront dirigés par des partisans de l’État européen ». 
    Autrement dit, si l’on comprend bien Gérard Dussouy, les nouvelles réalités géopolitiques et le choc systémique à venir feront apparaître, face aux Autres, l’affirmation d’un Nous européen en séparant de façon claire ce qui relève de l’intérieur (l’européen) et de l’extérieur (l’international). Une authentique supranationalité s’imposera alors comme une question de vie ou de mort. Avec la création d’un État véritable, elle fera naître un espace économique européen homogène et déconnecté du marché mondial du travail.
    Ainsi que l’écrit Gérard Dussouy, le malaise social et identitaire qui explique la forte poussée des nationaux-populistes à travers tout le continent souligne paradoxalement la communauté de destin des Européens. Au sein même de ces mouvements, se fera jour la conscience qu’il faut s’unir si l’on ne veut pas disparaître. La promotion de l’identité européenne, fondera une identité recouvrante et non pas absorbante des identités antérieures. C’est alors que pourra être fondée une République fédérale européenne articulée sur l’authenticité des régions et l’effacement volontaire des États nationaux. Cette future république n’a pas de précédents historiques, sinon peut-être celui de la Suisse multilingue. Elle aura pour vocation de préserver l’identité culturelle des nations constitutives. 
    L’auteur développe longuement sa réflexion sur ces questions, comme on le verra en lisant ses stimulantes analyses et propositions. Suivant son excellente et forte formule, « L’identité s’éprouvera comme conscience et s’affirmera comme volonté ».