Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1639

  • La Révolution "française", complot maçonnique

    Adam Weishaupt

    "C’est depuis Francfort, haut-lieu de l’Illuminisme contrôlé par la Maison Rothschild, que fut initialement complotée la révolution française de 1789.

    En effet, en 1782 se tint un important convent maçonnique à Wilhelmsbad. Alors bras droit de Weishaupt, l’Illuminé Knigge y prit part avant de se séparer de lui car épouvanté par ses projets. Présidé par le général prussien Ferdinand de Brunswick, ce congrès réunit des francs-maçons venus de l’Europe entière durant six mois.

    Délégué à Wilhelmsbad, le Comte de Virieu dira à son retour qu’« il se trame une conspiration si bien ourdie et si profonde qu’il sera bien difficile à la religion et aux gouvernements de ne pas succomber. » Plus tard en 1784, se réunit la Grande Loge Eclectique -fondée par Knigge- où fut décidée la mort de Louis XVI mais aussi celle du Roi de Suède Gustave III intervenue en mars 1792.

    Officiellement fondée en 1717 et puisant son origine à Londres, la franc-maçonnerie concentra ses efforts sur la France à la fin du XVIIIème siècle.

    La secte joua un rôle crucial lors de ces évènements sanguinaires, notamment un certain Mirabeau au tout début de la conspiration. Ce dernier fut le pion de prêteurs d’argent comme Moïse Mendelsohn qui le manipula. Endetté et sous contrôle, Mirabeau fut ensuite initié à l’Illuminisme de Weishaupt.

    Ce même Mirabeau était chargé de monter, en sous main, le Duc d’Orléans Philippe Egalité -grand maître du Grand Orient- contre son cousin le Roi Louis XVI. Les deux conspirateurs, francs-maçons haut degré, s’efforcèrent d’appliquer le plan de subversion illuministe. L’Illuminisme ayant alors conquis idéologiquement la franc-maçonnerie du Grand Orient elle-même créée en 1773.

    La Monarchie française était dans le même temps infiltrée de toute part, les idées nouvelles ayant séduit une large frange de l’aristocratie. L’armée se trouvait elle aussi sous la domination maçonnique par le biais des loges militaires alors que la propagande était le domaine du Duc de la Rochefoucauld, Condorcet et Sieyès."

    Johan LivernetteSynthèse du mouvement révolutionnaire mondial (2012)

    Source

    http://lacontrerevolution.wordpress.com/2014/01/07/la-revolution-francaise-complot-maconnique/#more-1702

  • 6 février 1934 : 80 ans après, l’Action française bouge encore

     

    Avec un effort louable d’information et une bonne dose de ... désinformation...

    Où l’on y apprend que l’AF « promeut le retour aux provinces de l’Ancien Régime, avec leurs parlements régionaux. » Même Maurras, en 1898, dans L’Idée de Décentralisation, juge déjà les anciennes provinces dépassées ! Et le retour au carrosses, aussi ?

     

    « Je t’emmerde ! » La dernière saillie de Manuel Valls a beaucoup fait parler d’elle, dans la presse et les couloirs du Palais-Bourbon. Le ministre de l’intérieur répondait au député UMP Pierre Lellouche qui lui reprochait d’avoir fait un parallèle entre la situation actuelle et celle de l’Europe d’avant-guerre. Dans une interview au JDD, Manuel Valls dénonçait alors une fronde d’« anti-républicains » et un climat comparable a celui des années 30, de la part d’une partie de la droite qu’il qualifiait de « réactionnaire ». Cette polémique a éclaté deux jours avant la commémoration des 80 ans d’un événement historique un peu oublié : le 6 février 1934.

    (Photo : D.R.)Ce jour-là, dans un contexte de crise politique et économique, auquel il faut ajouter un très fort anti-parlementarisme, environ trente mille anciens combattants et membres de ligues d’extrême droite, rassemblés place de la Concorde, tentent de marcher sur l’Assemblée nationale. La répression policière qui s’ensuit fera 15 morts et 2.000 blessés. La « crise du 6 février 1934 », comme on l’appelle encore, entraînera la chute du gouvernement Daladier et marquera longtemps aussi bien l’imaginaire collectif que l’histoire politique française. [...]

    La suite sur Fait religieux

  • Théorie du genre – La vidéo du défi lancé par Civitas à Vincent Peillon déjà vue par plus de 100.000 Français

  • Farida Belghoul sur Meta TV – Libre Antenne du 31 janvier 2014

  • La reculade sur la loi famille était manigancée

    Lu sur France Catholique :

    "Ainsi donc, au soir d’une nouvelle grande Manif pour tous, on apprend que le gouvernement renonce à présenter son projet de loi Famille, après qu’il avait fait savoir plus tôt dans la journée qu’il s’apprêtait à refuser tout amendement sur la PMA et la GPA...

    On voit bien des raisons possibles à une telle reculade. Mais il faut admettre qu’on n’y comprend goutte.

    Ce débat sociétal arrangeait jusqu’à présent la gauche parce qu’il divisait une droite sans conviction et mettait en particulier (mais pas seulement) l’UMP face à ses cruelles contradictions morales. Est-ce que maintenant le risque de division allait atteindre la gauche elle-même ? Oui sans doute à entendre quelques porte-parole des Verts en particulier. Il est certain que pour un François Hollande "président normal", qui avait prétendu vouloir une société apaisée, il était temps de mettre la pédale douce... Mais pourquoi ne s’en est-il pas rendu compte plus tôt ?

    Une autre hypothèse est que tout cela était prévu, manigancé, dès le premier jour. J’invite nos amis à lire l’essai de Philippe Arino (L’homophobie en vérité) qui a eu quelques éclairs de génie à ce sujet. Quand on voit comment les choses se passent aujourd’hui, on se dit qu’il est peut-être le seul à avoir vu clair depuis plusieurs mois.

    François Hollande se permet une habileté pour démobiliser un adversaire décidément trop mobilisé à quelques semaines des élections municipales et européennes. En fait, cela ne change sans doute rien sur ses objectifs profonds. La GPA n’est-elle pas déjà sur les rails grâce à la circulaire Taubira "régularisant" l’état civil des enfants commandés à des mères-porteuses à l’étranger... La PMA n’est-elle pas déjà inscrite dans la jurisprudence européenne (sur le mode de la "non-discrimination") à partir du moment où le mariage pour tous est passé dans la loi française ? Loi Famille ou non, la démolition de la famille est en bonne voie.

    Le seul problème de cette stratégie machiavélique, c’est que les militants socialistes ne sont pas tous assez subtils pour la comprendre. Alors il faut la leur expliquer pour les calmer. Et c’est le tout aussi peu subtil Valls qui s’en charge. Du coup la manœuvre est mise à nu devant tout le monde. Oui ce gouvernement, qu’il avance ou qu’il recule... se moque ouvertement du monde... Combien de temps cela peut-il durer, même avec la complicité de quasiment tous les médias ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Non, le nationalisme n’est pas un péché

    Renaissance catholique a organisé son université d’été du 14 au 17 juillet 2007 dans le cadre magnifique de Grand’Maisons à Villepreux, autour du thème : Le nationalisme est-il un péché ?, thème actuel, puisqu’en face des assauts socialistes et mondialistes, ce terme a toujours mauvaise presse, en Europe tout au moins.
    Après le mot de bienvenue de Jean-Pierre Maugendre, président du mouvement, qui salua le rappel à Dieu de Daniel Raffard de Brienne décédé le 7 juillet, après avoir appris la parution du motu proprio concernant l’officialisation de la messe de saint Pie V, dont il avait fait l’un des combats de sa vie, il appartenait au professeur Claude Rousseau de poser la question sur le plan philosophique : « Qu’est-ce qu’une nation ? ». Une nation, c’est un peuple qui a pris conscience de lui-même et qui a accepté des lois, c’est-à-dire qui a construit un État. L’homme étant un être fini, la philosophie traditionnelle pense que les nations sont indispensables pour que chacun puisse aimer son prochain. Seul Dieu peut aimer tous les hommes. Comme disait Maurras, qui fut souvent cité durant ces quatre jours, la nation est d’abord une « amitié ». C’est pourquoi l’Église traditionnelle et les papes ont toujours défendu un nationalisme sain.
    Michel De Jaeghère a posé ensuite la question de savoir qu’elle avait été la raison du conflit entre le christianisme primitif et l’empire romain, autrement dit les persécutions contre les chrétiens avaient-elles des raisons politiques ? Le christianisme a-t-il hâté la chute de Rome ? À ces deux questions il a répondu par la négative. On dit toujours que c’est à cause du monothéisme et de leur refus d’adorer l’empereur et les idoles que les chrétiens furent persécutés, mais on oublie que les Juifs étaient dans le même cas qu’eux et ils furent tolérés...
    Mondialisme et islamisme
    Le mondialisme, qui nie la diversité du monde et des peuples est un projet porté aujourd’hui par les États-Unis qui se heurtent à la rivalité de la Chine, et dans une moindre mesure de la Russie. Aussi, comme l’a montré Aymeric Chauprade, l’Amérique veut-elle affaiblir ses rivaux : la Russie en suscitant des révolutions comme en Ukraine ou en Géorgie et en créant un bouclier anti-missiles, l’Europe en la pressant d’intégrer la Turquie, la Chine, en contrôlant toutes les ressources pétrolières. Comme la Russie contrôle à elle seule 25 % des ressources énergétiques, les Américains cherchent à l’opposer à l’Europe.
    En face de ce mondialisme évangéliste on trouve l’islamisme qui est une conséquence de la création de l’État d’Israël, ainsi que du sentiment de revanche que les Arabes ont à prendre à la suite de la longue décadence qu’ils ont subie depuis le XVIe siècle. La décolonisation bâclée qui a ressemblé à une déroute et la déchristianisation consécutive au Concile, ont montré aux musulmans les plus fanatisés que c’était l’heure de la revanche.
    Philippe Maxence a opposé les gallicans et les ultramontains, en soulignant les dangers présentés par les premiers, et en faisant ressortir que l’ultramontanisme est né de la disparition du roi, protecteur de l’Église et “évêque du dehors”. Jusqu’en 1926, l’Action française fit la synthèse entre ces deux tendances, c’est-à-dire entre l’obéissance légitime au pape en matière spirituelle, et l’indépendance en matière politique. Sa condamnation bouleversa ce nécessaire équilibre.
    Il revenait à Me Tremolet de Villers d’opposer le patriotisme d’ancien régime, patriotisme charnel à base d’amour, et le nationalisme révolutionnaire fondé sur l’idéologie, porteur de haines et de guerres depuis plus de deux cents ans.
    Patriotisme et nationalisme
    L’abbé Bruno Schaeffer, en partant des encycliques, a montré que le nationalisme, y compris le nationalisme intégral, est parfaitement compatible avec les enseignements du magistère, car le nationalisme véritable est source de justice et de charité. Il n’y a que le nationalisme exagéré totalitaire, issu de la révolution, qui soit condamné par l’Église.
    Avec son extraordinaire talent, Jean Madiran a parlé de Maurras et du “nationalisme intégral”. Maurras a fait la synthèse politique des différents auteurs contre-révolutionnaires. Il a été le co-inventeur, avec Barrès, du nationalisme français et l’inventeur du nationalisme intégral, c’est-à-dire du nationalisme qui va jusqu’au bout de sa conséquence logique, jusqu’à la monarchie seule capable de sauver la France. Maurras a été hanté en effet par la survie de notre pays.
    Philippe Prévost a ensuite étudié la condamnation de l’Action française en montrant que cette condamnation n’avait obéi à aucune règle de droit, et que ses causes avaient été politiques et non pas religieuses, comme le prouve la levée de la condamnation en 1939. En effet, les prétendus hérétiques de Pie XI ont été réintroduits dans l’Église sans qu’ils aient abjuré leurs erreurs imaginaires. Les archives du ministère des Affaires étrangères confirment cette hypothèse, à défaut de celles des principaux acteurs de cette affaire qui ont, comme par hasard, brûlé ou disparu...
    Philippe Conrad a retracé avec brio la naissance du sentiment national au Moyen-Âge. Les chroniqueurs de l’époque faisaient remonter l’origine des dynasties (mérovingiens, carolingiens et capétiens) aux Troyens à l’exemple des Romains, afin de leur donner plus de lustre. On était loin de la vérité historique, mais on peut se demander si la prise de la Bastille moindre mesure de la Russie. Aussi, comme l’a montré Aymeric Chauprade, l’Amérique veut-elle affaiblir ses rivaux : la Russie en suscitant des révolutions comme en Ukraine ou en Géorgie et en créant un bouclier anti-missiles, l’Europe en la pressant d’intégrer la Turquie, la Chine, en contrôlant toutes les ressources pétrolières. Comme la Russie contrôle à elle seule 25 % des ressources énergétiques, les Américains cherchent à l’opposer à l’Europe. célébrée de nos jours par la république ne relève pas du même genre mythologique.
    « Tous les nationalismes se valent-ils ? » À cette question, Christophe Revillard répondit que, par essence, toutes les nations se valent, mais qu’existentiellement elles sont inégales, tout comme les hommes. Par sa mission chrétienne, sa durée, la France devrait être la première des nations, mais depuis le prétendu siècle des Lumières, notre pays s’épuise à défendre de vaines idéologies. Aujourd’hui, la république repose sur le laïcisme ou les droits de l’hommerie. C’est tout dire !
    Européisme et immigration
    C’est en vertu de ces absurdités que la France est rongée par l’immigration, comme le fit ressortir Jean-Pierre Maugendre. Depuis le regroupement familial, les étrangers peuvent venir pour s’installer, pour profiter, voire pour nous coloniser. Les Français de souche se sentent progressivement remplacés par des peuples venus de partout. Il faudrait supprimer de toute urgence le droit du sol et la double nationalité qui constituent un véritable scandale.
    Enfin et très brillamment, Bruno Gollnisch a montré que l’Union européenne était une construction anti-nationale à cause de l’extension infinie de ses compétences, de la création d’une citoyenneté européenne destinée à remplacer les citoyennetés nationales, de l’utilisation d’un régionalisme dévoyé, de l’insertion dans le mondialisme et du mépris des peuples, ce qui est congénital à la démocratie. Ainsi, après le rejet de la constitution européenne Mme Merkel déclara : « Gardons la substance, mais changeons les mots ». Ainsi ne parle-t-on plus de constitution, mais de traité simplifié, alors que l’essentiel de la constitution s’y trouve. On ne fait plus référence aux symboles européens, mais ils sont toujours là. De même, on fait référence à la charte des droits, bien qu’elle n’apparaisse plus dans le traité. Le ministre des Affaires étrangères disparaît au profit d’un haut représentant... L’Union européenne joue contre l’Europe car elle refuse toute définition de ses frontières et toute référence au christianisme.
    Signalons enfin qu’un remarquable DVD Gaston fut projeté le 15 juillet. Ce DVD raconte le drame d’un retraité, qui ne parvient plus à vivre en paix dans son village, envahi par des Marocains qui font régner la terreur. Exaspéré, il tire sur cinq d’entre eux et les blesse. Incarcéré, il se suicide deux jours plus tard. On peut acheter le DVD pour 20,00 euros plus 4 euros de frais de port auprès de D.P.F., 86190 Chiré-en-Montreuil.
    On peut féliciter les organisateurs, en particulier Jean-Pierre Maugendre et Michel De Jaeghère, pour la réussite de ces quatre journées qui ont vu passer plus de trois cents personnes.
    Yves Lenormand L’Action Française 2000 du 2 août au 5 septembre 2007

  • Libre journal de Pascal Lassalle : “Jean-Claude Valla, un destin dans l ‘histoire de la Nouvelle Droite”

    Samedi midi vous êtes pris !

    Pascal Lassalle recevra Alain de Benoist, journaliste et essayiste, Michel Marmin, journaliste et écrivain, Pierre Vial, agrégé d'histoire, fondateur de l'association "Terre et peuple", pour rendre hommage à Jean Claude Valla, ancien secrétaire général du G.R.E.C.E., ancien journaliste au "Figaro-magazine" et à "Magazine-Hebdo", fondateur des "Cahiers libres d'Histoire", à l'occasion de la publication récente de ses mémoires postumes ("Engagements pour la civilisation européenne", Editions Alexipharmaque)
    Cela nous permettra, au prisme de différentes sensibilités, d'aborder notamment quelques pages d'histoire de la "Nouvelle Droite" et des ses initiatives métapolitiques, sans oublier d'évoquer d'autres figures récemment disparues de cette communauté de combat et de pensée.
    Avec comme toujours, les rubriques habituelles ( les chroniques culturelles de votre serviteur ainsi que les rendez-vous politiques et culturels des Parisiens).

    Bonne écoute !

    Libre Journal de Pascal Lassalle

    http://fr.novopress.info/

  • Rien de nouveau sous le triste soleil de la démocratie

    Deux moyens de succès partagent les soins d’un candidat : le zèle de ses amis et la bienveillance du peuple… Mais, dans la candidature, ce nom d’amis souffre une acception plus étendue que dans le reste de la vie : quiconque vous témoigne de la bonne volonté, de la considération, quiconque se montre fréquemment dans votre maison, doit être compté au nombre de vos amis… Quoiqu’il soit nécessaire de se présenter assuré et soutenu d’affections déjà formées et consolidées, on peut néanmoins, dans la candidature même, acquérir des amis nombreux et utiles. Au milieu de tant de désagréments, cette position vous offre du moins l’avantage de pouvoir, sans honte, vous unir d’amitié avec qui vous voulez ; ce que vous ne sauriez faire le reste de la vie… Recherchez d’abord ceux qui sont le plus près de vous, les sénateurs, les chevaliers, et les hommes actifs et accrédités dans les autres ordres de l’État. On trouve dans les tribus urbaines beaucoup d’hommes habiles, beaucoup d’affranchis adroits et influents au forum. Ceux d’entre eux que vous pourrez gagner, soit par vous-même, soit par des amis communs, travaillez de toutes vos forces à vous les concilier ; sollicitez-les, faites-les solliciter ; témoignez-leur qu’ils vous rendent le service le plus important.
    Après avoir suffisamment parlé des moyens de vous assurer des amis, je dois traiter de l’autre partie de la candidature, qui a pour objet la faveur populaire. Elle se compose de la nomenclation (1) de la complaisance, de l’assiduité, de l’affabilité, de la renommée et de l’espoir public… Gagnez ensuite sur vous de paraître agir naturellement dans ce qui est le plus éloigné de votre naturel. Quelque puissant que soit notre caractère, il semble néanmoins, pendant quelques mois que dure la candidature, pouvoir se ployer à des ménagements politiques. Le plus grand risque enfin est d’offenser celui qu’a trompé votre promesse ; mais cet inconvénient est incertain, est éloigné, et ne s’étend qu’à peu de gens, tandis que vous promettez à tous. Par des refus, au contraire, vous indisposez certainement, et dès à présent, un plus grand nombre de personnes…
    Reste la troisième idée : je suis dans Rome. Rome ! cette cité formée du concours des nations, où l’on rencontre tant d’embûches, tant de tromperies, tant de vices de tous genres ; où il faut supporter l’arrogance, l’obstination, la malveillance, l’orgueil, la haine et l’injustice de tant de personnes… Ainsi donc, et plus que jamais, suivez la route que vous avez choisie, excellez dans l’éloquence. À Rome, c’est l’éloquence qui attire et attache les hommes, et les détourne de vous repousser et de vous nuire.
    Quintus Ciceron
    Essai sur la candidature (extraits choisis dans la traduction des Auteurs latins supervisée par Charles Nisart, Firmin-Didot, 1868)
    L’Action Française 2000 du 6 au 19 septembre 2007
    (1) La nomenclation était l’attention d’interpeller chaque citoyen par son nom propre. Des esclaves, que leurs fonctions faisaient appeler nomenclateurs, aidaient sur ce point important la mémoire du candidat !

  • FRAKASS - RAGE !