culture et histoire - Page 1639
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FSSPX et Tradition catholique (avec l'abbé Xavier Beauvais)
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Le gender à l’école, ou l’imbécilisation nationale, tribune de Flavien Blanchon
PARIS (NOVOpress) - Après ministres, ministricules et gros médias, le Système fait donner les universitaires. Ils se sont mis à cent, en Alsace, pour dénoncer dans le journal les « associations extrémistes » et leurs manœuvres « révoltantes » contre le « genre » à l’école. Leur zèle a plu en haut lieu et ils ont eu depuis les honneurs du Monde, oui du Monde soi-même.
Le principal intérêt de cette tribune est sans nul doute lexicographique puisque, à côté de la « professeure » – monstruosité linguistique aujourd’hui banale –, elle marque l’apparition de la « maîtresse de conférences ». Uniquement, il est vrai, dans la version alsacienne : Le Monde a dû trouver qu’il y avait des limites au ridicule. Sur le fond, nos universitaires alsaciens ont deux arguments. Les études de genre, d’abord, sont payées par nos impôts. « L’ensemble de ces recherches reçoit le soutien académique et financier du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du CNRS, et ces travaux sont également favorisés par l’Union Européenne ». Après ça, évidemment, qui osera mettre en doute leur légitimité, y compris en maternelle ? Et les études de genre ne sont pas seulement subventionnées comme tout le monde, elles sont même utiles, puisqu’elles « montrent que, selon les lieux et les époques, les rôles des hommes et des femmes ont varié et que l’amour a des formes multiples ». Immense découverte que personne ne soupçonnait et que les études de genre et leurs chercheurs stipendiés révèlent aujourd’hui aux enfants des écoles, pour leur émancipation intellectuelle !
Est-ce que la littérature, pourtant, ne le montrait pas déjà et beaucoup mieux, sans dogmatisme et sans jargon ? Ne parlons pas des classiques grecs et latins, mais seulement de notre littérature française, telle qu’on l’enseignait, en des temps qui ne sont quand même pas antédiluviens, dans tous les lycées de France. L’École des femmes ou Les Femmes savantes, Le Père Goriot (avec la Maison Vauquer, « pension bourgeoise des deux sexes et autres », et Vautrin dont on dit en secret qu’« il n’aime pas les femmes »), Madame Bovary, La Princesse de Clèves tant honnie par l’ancien président de la République, la Recherche du temps perdu si méprisée par l’actuel ministre de l’enseignement supérieur, autant de livres qui font voir à la fois l’éternel du désir et de l’amour, et la variété de leurs expressions historiques et culturelles. Bien commenté, tel clin d’œil malicieux du bon La Fontaine (« Femmes, moine, vieillards, tout était descendu ») apprenait beaucoup sur la société au temps de Louis XIV, tout en illustrant ce qu’on appelait autrefois l’esprit gaulois.
La dualité de l’homme et de la femme est une structure essentielle de la société et de l’imaginaire, qui a pris, selon les époques, des formes différentes. Les gender studies, telles qu’elles sévissent dans les départements universitaires américains depuis des décennies, tiennent l’exact opposé. Elles concluent de la diversité des expressions que la différence entre l’homme et la femme est une pure construction sociale, tout en clamant que les femmes et les « personnes LGBT » ont invariablement été dominées et persécutées depuis la nuit des temps.
Edmund White, un des plus grands écrivains homosexuels contemporains, a superbement mis en scène ce discours dans son roman The Married Man [il existe une édition en Français, L'homme marié]. Le personnage principal, enseignant dans une université américaine, tente d’expliquer le rôle des femmes, dans la France du XVIIIe siècle, comme directrices du goût et commanditaires des artistes. Des étudiantes l’interrompent : « Est-ce que vous niez l’oppression masculine à cette époque ? À toutes les époques ! » Le malheureux professeur est convoqué par le « doyen au harcèlement sexuel et à la violation des questions de genre », et un collègue compatissant l’exhorte à écrire immédiatement une lettre d’excuses et de repentir : « Imagine que tu es en Chine pendant la Révolution culturelle et que tu viens d’être accusé de pseudo-objectivité bourgeoise. C’est une bataille que tu ne peux pas gagner. » Les tenants des gender studies détestent évidemment la littérature, qui dérange trop leurs slogans. Les étudiants – pardon, étudiant-e-s, comme il faut écrire aujourd’hui – ne lisent jamais un livre et « ne s’intéressent qu’à ce qu’ils appellent “la théorie” ». The Married Man toujours : « Bien sûr, toutes ces théories sont un tel n’importe quoi que même leurs professeurs ne pourraient pas dire ce qu’elles signifient. Quand c’est vraiment mortel, c’est quand ça touche au féminisme ou à la théorie queer ». Dans le roman, qui se passe à la fin des années 1980, le personnage arrive de France, où « il avait à peine entendu parler du politiquement correct » : il découvre avec consternation the dumbing-down of America, « l’imbécilisation de l’Amérique ». Voilà ce que l’on a importé en France, dans nos universités moralement et financièrement en faillite, grâce aux subsides des ministères et de l’Union européenne.
Ce mélange de galimatias pompeux et de terreur inquisitoriale avait tout pour séduire la bureaucratie pédagogique de l’Éducation nationale. Les pédagogistes ont chassé la littérature de l’enseignement secondaire, au nom de l’égalité. Ils veulent à présent, toujours au nom de l’égalité, rééduquer les enfants du primaire à coups de Zizou a deux papas, J’ai perdu mon zizi et tout un lot d’ordures dont les auteurs relèvent de la psychiatrie, si ce n’est de la correctionnelle. Les enfants, sans doute, sont de plus en plus nombreux à ne pas savoir lire, mais on a pris soin d’illustrer tout cela en abondance, pour que le précieux message n’en soit pas perdu. On pourra ensuite, dans les cours de français du collège et du lycée, faire étudier des autobiographies de footballeurs et des chansons de rappeurs, dont on sait la conception infiniment subtile et élégante des rapports entre les sexes. Autre chose que des vieilleries poussiéreuses comme La Princesse de Clèves et À la Recherche du temps perdu. De l’université à la maternelle, l’imbécilisation du pays est décidément en de bonnes mains.
Flavien Blanchon pour Novopress
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École : Vincent Peillon avoue être un menteur !
Dans une récente interview donnée à une télévision israélienne, Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, avoue faire de la désinformation.Interrogé sur les deux lycéens partis faire le djihad en Syrie, il répond : « J’en ai aussi deux qui ont fait une quenelle » (de l’art de comparer l’incomparable pour s’en sortir), avant d’avouer : « Sur douze millions d’élèves, j’en ai tous les jours, des faits divers. Heureusement, on essaie de le cacher aux médias. »Dès lors, comment le croire lorsqu’il affirme dans la même interview qu’une polémique a été déclenchée « à cause d’un petit enseignement de respect entre les filles et les garçons ».Le « petit enseignement » en question, c’est celui de l’ABCD de l’égalité.Programme tellement transparent que le ministère de l’Éducation nationale refuse de transmettre la liste des 600 écoles dans lesquelles il est expérimenté et exclut les parents de ses évaluations.Un « petit enseignement » mis en place alors que le ministre écrivait il y a à peine un an dans son livre-programme, Refondons l’ecole : « Les stéréotypes de genre doivent être remis en question dès l’école primaire. »Un « petit enseignement » qui intervient quelques mois après qu’il a appelé les recteurs à « relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la Ligne Azur », association qui travaille avec le ministère.La Ligne Azur écrivait sur son site : « L’identité de genre, c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti. »Mais le site a changé depuis hier, on peut désormais y lire : « Très souvent, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti. »Et pendant qu’ils tentent de faire disparaître les traces de leur idéologie, laManif pour tous apprend que la présence d’huissiers pour contrôler les actions policières lors de la manifestation est contestée par la préfecture de police. Tous les signes d’un gouvernement auquel on a vraiment envie de faire confiance…C’est vrai, la « théorie du genre » n’est pas enseignée. La réalité est bien pire : ce sont ses conclusions qui sont directement expérimentées sur les enfants.Rappelons donc encore une fois la première expérimentation des conclusions des « études sur le genre » par le professeur John Money, qui avait assuré à des parents que leur fils pouvait être élevé comme une fille à la suite d’une circoncision ratée. L’expérience s’est conclue par le suicide de l’enfant concerné, et la mort par overdose de son frère jumeau.Le calvaire de l’enfant était évident pour son entourage, mais personne n’osait s’opposer au professeur qui présentait l’expérience comme un succès, « de peur des représailles »…Les parents, quant à eux, refusaient l’évidence, sommés par le professeur de ne pas écouter les « rumeurs » selon lesquelles un garçon ne pouvait pas devenir une fille… Avant de mourir, David Reimer, l’enfant traumatisé, avait accepté de parler avec un journaliste qui en a fait un livre terrifiant : As Nature Made Him: The Boy Who Was Raised as a Girl, permettant à d’autres enfants suivis par le professeur – jamais inquiété – de raconter leur calvaire.Les parents continueront donc à refuser de soumettre leurs enfants à ces expérimentations, et ils auront raison. -
Ce à quoi l’homme doit tendre, c’est à s’accomplir intégralement dans toute sa densité d’homme
Qu’on nous entende bien : ce n’est pas contre la technique que nous nous élevons ici ; dans son ordre, elle se développe et obéit à ses lois propres. Mais son fantastique essor est un essor aveugle qui d’instrument l’érige en fin. Si la personne humaine a une valeur absolue, c’est qu’elle se situe au-dessus de l’univers matériel et biologique. Et la démission de l’homme ne se marque-t-elle pas justement à ce qu’il ne sait plus user des choses, qu’il remet la direction à ce qui lui est inférieur, qu’il abandonne sa destinée à l’évolution mécanique et fatale des forces obscures à l’œuvre dans le Cosmos ? Rendu en quelque sorte à sa nature, tout livré à l’univers matériel jusqu’à se transformer lui-même en chose, ce dont il souffre aujourd’hui, dans son esprit et dans sa chair, c’est une sorte de désadaptation au monde. « Si les possibilités qui sont offertes à l’homme ont grandi depuis un siècle en des proportions hallucinantes, ses facultés biologiques et spirituelles, elles, n’ont pas changé, ne peuvent pas changer. La technique qui l’a doté de rallonges extérieures indéfinies, n’a pu, malgré tous ses efforts, ajouter un coude à sa stature intérieure »*. C’est, en effet, dans l’univers moral que l’homme prend et développe toute sa taille ; c’est là que sont ses vraies mesures. Si fascinantes que soient les techniques, elles ne le grandissent pas d’un pouce : elles ne font que le dépasser : d’où son déséquilibre. Il ne s’agit pas, en effet, pour lui de dépassement, mais d’accomplissement. Ce à quoi l’homme doit tendre, c’est à s’accomplir intégralement dans toute sa densité d’homme. Mais cela ne va pas sans le sens et le respect de ses limites, et voilà peut-être ce qui nous manque le plus. « Nos limites, a écrit Gustave Thibon, font corps avec notre richesse et notre vie. Nous existons, nous respirons par elles. Quand nous les brisons, nous croyons nous enrichir et nous ne faisons que nous perdre. Nos limites sont les gardiennes de notre force et de notre unité. Nous vivons à l’intérieur de nos limites comme le sang dans l’artère, et qui n’est pas délivrer le sang que d’ouvrir l’artère. Une certaine forme d’émancipation politique et scientifique ressemble pourtant à cela ».Henri Massis, La cathédrale effondrée
*Gustave Thibon -
Œuvre 3 : Une ténébreuse affaire : la fusillade du 26 mars 1962 à Alger
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La phase finale de la Guerre d'Algérie
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La guerre d'Algérie en 35 questions
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Théorie du Genre – l’Assemblée Nationale en parle depuis 2011 selon Bartolone! (vidéo)
« La théorie du Genre n’existe pas » tel est le refrain ressassé en continu par les ministres d’un Gouvernement socialiste beaucoup plus soudé pour l’occasion que quand il s’agit d’évoquer l’avenir du nucléaire.
Folles « Rumeurs » selon d’autres membres du gouvernement repris en chœur par la quasi totalité des médias.
Circulez braves gens, il n’y a rien à voir!
Pourtant, Tout en qualifiant paradoxalement lui aussi ce fait de « rumeur ». Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, a néanmoins rappelé ce 2 février sur France 5 , que déjà en 2011 il avait été question de l’introduction de la théorie du genre à l’école.
En effet, le locataire de l’hôtel de Lassay dit se souvenir d’une polémique qui avait opposé à l’époque, Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale, avec des responsables catholiques outrés par la présence d’un chapitre concernant la théorie du genre dans des manuels scolaires.
Alors, si le quatrième personnage de l’Etat, lui-même, vous le dit !
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La Manif Pour Tous condamne le double langage de Valérie Pécresse
Communiqué de LMPT 78 :
"Au cours de La Manifestation Pour Tous à Versailles le dimanche 15 décembre, Madame Pécresse, ancienne ministre et députée des Yvelines nous a rejoint et a souhaité s’exprimer à la tribune. La coordination de LMPT des Yvelines lui a donné la parole. Nous nous réjouissons toujours de voir des politiques de premier plan se mobiliser pour soutenir notre combat.
L’objectif de la manifestation était de continuer à alerter l’opinion sur les graves menaces des projets gouvernementaux pesant sur les familles avec :
- la destruction de la filiation biologique comme norme de parenté au profit d'une filiation sociale (Extension de la PMA et risques de GPA, Statut du beau-parent)
- la propagande du genre à l’école avec l’endoctrinement de nos enfants
- la profonde remise en cause des mécanismes fiscaux de soutien aux familles (notamment sur le congé parental...).
Au cours du discours introductif, le coordinateur de LMPT des Yvelines, a clairement indiqué que « les parents doivent avoir la liberté de faire leurs choix en matière éducative et de vie personnelle. Choisir qui prendra le congé parental dans un couple n’est certainement pas l’affaire de l’Etat. Il n’est pas juste d’attaquer encore fiscalement les familles et notamment celles qui feraient le choix d’avoir un parent à la maison pour se consacrer à l’éducation de ses enfants. »
Pour changer tout cela, nous avons également « invité les candidats aux municipales, à signer la charte des maires et des candidats pour qu’ils puissent prendre des engagements afin de promouvoir une politique familiale et éducative qui respecte le rôle des parents, préserve l’enfant de toute expérimentation basée sur le concept du genre. Nous voulons des élus qui prennent des engagements cohérents avec nos valeurs pour les élections sénatoriales et présidentielle! C’est à chacun de nous de faire en sorte que cela se réalise! »
Le vote positif accordé à l’Assemblée Nationale par Madame Pécresse au texte de loi « Egalité Homme-Femme » avec notamment la réduction du congé parental à 2,5 ans si l’un des deux parents fait le choix de ne pas interrompre son activité professionnelle, est en contradiction manifeste avec les objectifs de liberté individuelle des choix dans la famille, tels que nous les souhaitons.
Nous déplorons ce revirement que nous condamnons fermement."
Ecrire à Valérie Pécresse : vpecresse@assemblee-nationale.fr
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Conférence de Michel Drac et Gabriele Adinolfi : "Les stratégies de la tension, hier et aujourd’hui"
Partie 1 : Introduction de Gabriele Adinolfi et Michel Drac
Drac/Adinolfi "Les stratégies de la tension... par erlorrainePartie 2 : Échange avec le public
Drac/Adinolfi "Les stratégies de la tension... par erlorraine