Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1641

  • En images : amendement introduisant la théorie du genre à l'école élémentaire

    (et en pdf).

    "Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites".

    Lahire

  • L’EXTRÊME DROITE, UNE IDÉOLOGIE RÉPUBLICAINE

    Pourquoi l’AF n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais d’extrême droite.

    Dans un article très confus, qui cherche à faire le buzz sur la Toile, Streetpress pense avoir déniché LE scoop des municipales parisiennes, alors que le site ne fait que relayer avec un mois de retard une information que nous avions publiée à la fois dans le numéro de L’AF 2877 et en même temps sur notre site internet.

    Oui, Elie Hatem, membre du comité directeur de l’Action française depuis de très nombreuses années, est bien candidat à la mairie du IVe arrondissement de Paris.

    Streetpress en profite pour pointer la contradiction qu’il y aurait à ce qu’un royaliste se présente à des élections, surtout municipales, comme si, au contraire, de telles élections n’étaient pas le lieu privilégié de la rencontre avec le pays réel, comme du reste Elie Hatem s’en expliquait dans l’article précité. Nous y renvoyons nos pigistes pressés, trop pressés... De même qu’à un article de Maurras lui-même sur les royalistes et les élections.

    Mais c’est surtout une autre contradiction, plus malintentionnée, que nous voulons dégonfler. La candidature de notre ami Elie Hatem « tranche, dixit Streetpress, avec la dédiabolisation du FN ». Diable ! l’AF serait le diable ! Pis que le Diable elle serait d’extrême droite ! De fait, si Maurras condamnait le communautarisme (d’où la caricature faite par les auteurs de l’article de la théorie des 4 Etats confédérés, élaborée dans le contexte de la fin du XIXe siècle), c’était pour mieux donner toute leur place aux différentes communautés du pays réel, sans en exclure aucune. C’est pourquoi, le fédéraliste Maurras loin de voir dans le Roi l’incarnation de « l’unicité de la société » (sic), voyait au contraire en lui le fédérateur des républiques françaises ! Aux yeux de Maurras, c’est la tête de l’Etat qui devait être UNE — mon-archie —, non la société, pour que, précisément, sous la protection du Roi, une société par essence multiple et riche de sa multiplicité puisse s’épanouir de la manière la plus autonome possible. C’est par fédéralisme que Maurras est venu à la monarchie. Il avait en horreur le culte de l’Etat, un culte issu des théories rousseauistes, né avec la révolution et incarné dans la république jacobine.

    D’où son rejet viscéral du nazisme, dans lequel il voyait la démesure d’un étatiste pangermaniste devenu fou sous l’influence du délire racial — un racisme dans lequel il dénonçait régulièrement « son plus vieil ennemi intellectuel » —, d’où aussi sa dénonciation du fondement même du fascisme, à savoir le culte de l’Etat. Les textes dans L’AF quotidienne abondent et ce ne sont pas les prises de position favorables à une alliance avec l’Italie entre les deux guerres, dictées par le souci de contrecarrer le danger allemand qui y changeront quoi que ce soit.

    Le rejet de l’étatisme et du racisme, qui sont les deux mamelles de l’extrême droite, est au fondement de la doctrine royaliste d’Action française. D’ailleurs, le spectre politique qui va de l’extrême gauche à l’extrême droite est strictement républicain. L’AF récuse donc qu’on lui applique des catégories qui appartiennent à une idéologie qui lui est étrangère. Par définition, l’extrême droite est républicaine — Mussolini l’a prouvée en fondant une république, la République de Salo, dès qu’il le put —, absolutisant deux vices inhérents à la pensée républicaine que sont un racisme prétendument scientifique, d’inspiration positiviste — doctrine républicaine s’il en est —, racisme qui est au fondement de la politique coloniale d’un Jules Ferry, et l’étatisme. Ces deux éléments constitutifs de la doctrine républicaine sont totalement étrangers à la tradition royaliste et à la doctrine d’AF : c’est pourquoi les républicains sont priés de n’attribuer ni à l’une ni à l’autre leurs propres vices. C’est la raison pour laquelle aussi l’AF n’a nul besoin de procéder à une quelconque dédiabolisation... elle n’a jamais frayé, elle, avec le diable !

    Affirmer que l’AF serait d’extrême droite est donc plus que malhonnête : c’est tout simplement absurde. Mais comme aimait à dire Maurras : le papier souffre tout ! Même sur la Toile !

    François Marcilhac

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-EXTREME-DROITE-UNE-IDEOLOGIE

  • Pédophilie : les démocraties aux ordres de Satan – par Laurent Glauzy (partie 2 sur 2)

    [Suite du dossier choc de Laurent Glauzy, en exclusivité pour CI. Première partie lisible ici.]

    La secte Anubis et le cas Dutroux

    La tante d’une des deux fillettes assassinées par Marc Dutroux a fait de graves déclarations : « Le marché des vidéos porno qui met en scène des mineurs compte des ramifications dans toute l’Europe, notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse. » Le quotidien flamand De Standaard a divulgué qu’au moins quatre policiers faisaient partie de la secte satanique Abrasax, suspectée d’avoir acheté des enfants au pédo-criminel Dutroux pour ses rites.

    Cette découverte déconcertante a été réalisée grâce à une lettre (« un bon de commande ») trouvée lors des recherches des corps de Julie et Melissa, ensevelies vivantes par le même Dutroux dans la maison de Bernard Weinstein.

    Dans cette lettre de la secte satanique signée Anubis, il était demandé à Weinstein de « ne pas oublier que la grande fête approche et nous attendons le cadeau pour la grande prêtresse ».

    Un autre étrange document demande de trouver « huit victimes d’un à trente-trois ans ». Anubis, de son vrai nom Francis Desmedt, est « grand maître » de la soi-disant « vieille religion », une sorte d’association internationale de sorcières. La grande prêtresse n’est autre que Dominique Nephtys, membre de l’église belge de Satan. Quels sont les autres membres de cette secte satanique restée secrète ? Il est bien difficile de répondre, car les enquêtes n’ont pas pu avancer : le 14 octobre 1996, le juge d’instruction anti-pédophile Jean-Marc Connerotte a été dessaisi par la cour de cassation, pour avoir assisté à un souper spaghettis de soutien aux victimes de Marc Dutroux, dans le cadre d’une soirée organisée le 21 septembre.

    Le magistrat n’enquêtera donc plus sur Dutroux, alors qu’il était devenu un héros populaire. Cette annonce a provoqué des manifestations et des grèves multiples. Une femme, pendant que les manifestants hurlaient « Justice pourrie », s’est exclamée : « Aujourd’hui des enfants sont assassinés pour la seconde fois ».

    Le 12 décembre 2013, l’affaire Dutroux connaît un nouveau rebondissement : lors de la procédure de levée de son immunité parlementaire, le très courageux député fédéral belge Laurent Louis révèle être soutenu dans sa démarche par la grand-mère de Julie Lejeune, une des petites victimes de Dutroux. Il affirme aussi avoir rencontré un jeune homme qui a été violé à quatorze ans par Di Rupo. Laurent Louis a reçu le soutien de l’humoriste Dieudonné qui dans son spectacle interdit Le Mur, évoquait la pédophilie, laissant entendre ses liens avec les plus hautes sphères de l’Etat !

    Le parquet général avait demandé à la Chambre de lever son immunité parlementaire, voté à l’unanimité par la clique des députés afin qu’il puisse être jugé. Le 7 juin 2012, Laurent Louis avait été inculpé pour recel de pièces du dossier Dutroux ainsi que pour calomnie à l’égard d’un journaliste présenté comme « protecteur des pédophiles ». Cette dernière prévention concerne également des « injures » proférées à l’adresse d’Elio Di Rupo, que le député avait plusieurs fois traité de pédophile.

    Le consul pédophile

    Des personnes au-dessus de tout soupçon continuent de massacrer des enfants en toute impunité. Le consul-adjoint israélien en poste au Brésil, Arie Scher, accusé de pédophilie et de trafic de mineurs, a fui le Brésil le 5 juillet 2000 pour se réfugier en Israël. Scher aurait réussit à quitter l’Amérique latine avant que les forces de l’ordre ne diffusent son identité aux postes de frontière. La police brésilienne a recueilli les déclarations d’une adolescente de treize ans qui aurait « participé à plusieurs jeux fétichistes dans l’appartement du consul, situé dans l’élégant quartier d’Ipanema, dans le Sud de Rio de Janeiro. Sur une des photographies trouvées lors de la perquisition de l’appartement, la même enfant apparaissait nue, embrassant le consul. Selon la police, Scher et son complice, le Pr George Schteinberg, possédaient neuf sites Internet de pornographie et de pédophilie1. » Tel Aviv qui refuse les accusations de la police Brésilienne, nommera Arie Scher consul de l’État hébreu en Australie.

    La chasse aux enfants en Belgique

    L’hebdomadaire Diario2 a décrit des faits horribles liés à la pédophilie, qui se sont déroulés à Aruba, petite île-État de la mer des Caraïbes rattachée au royaume des Pays-Bas : « Après la terrible dénonciation de l’Eurodéputé belge Olivier Dupuis au Congrès radical, Diario relate des chasses aux enfants, assassinés à coups de fusil en guise de divertissement. Le reportage La chasse aux enfants en Belgique, signé du journaliste italien Gianluca Paolucci, est repris par l’hebdomadaire : « Durant le congrès du Parti radical, le député européen belge Olivier Dupuis a lancé une série d’affirmations qui ont fortement choqué le public : dans son pays, des enfants ont été contraints de subir des violences en tout genre. Ils ont été assassinés comme des lapins, lors de parties de chasse auxquelles participaient des personnes de l’aristocratie, des financiers, des notables et des fonctionnaires de l’Etat. »

    « Des personnalités au-dessus de tout soupçon »

    Le satanisme constitue un danger en pleine expansion. Les adorateurs du diable sont en constante augmentation, également à Rome. Le quotidien Avvenire révèle : « Une autre secte satanique de trois mille adeptes a été découverte à Rome.. » 3 Cet article dévoile aussi que « la congrégation comptait ‘parmi ses affiliés des personnalités du monde du spectacle… »

    À Londres, Scotland Yard enquête sur de la disparition de 2 500 adolescents. Le journaliste Alfio Bernabei rapporte d’autres faits terribles qui se sont produits dans la capitale anglaise : « De la chair d’enfants et de fœtus humains a été consommée par des hommes et des femmes ayant pris part à des rituels cannibales, ces dernières années, dans le cadre d’une commémoration satanique. Des enfants ont été torturés, violés et sacrifiés sur des autels. » 4

    Mille cinq cent personnes disparues en six mois

    Aux États-Unis, ces horreurs sont encore plus fréquentes. La ville californienne de Modesto détient le record national des États-Unis en termes de disparition, avec mille cinq cent personnes disparues en six mois5. Fay Yager, directrice du Centre pour la défense des enfants, Children of the Underground, expose que les enquêteurs sont de plus en plus confrontés au monde mystérieux des sectes sataniques. En 1989, sur Canale 5, lors de l’émission Arcana, le journaliste Giorgio Medail affirmait qu’aux États-Unis, chaque année, sont assassinés au cours de rites sataniques cinquante mille personnes, dont de jeunes enfants.

    Selon Ted Gunderson, ces crimes horribles, dans la grande majorité des cas, restent impunis faute de volonté politique. L’ancien agent du FBI argue que la loi n’est pas appliquée, parce que ces groupes comptent des soutiens au plus haut niveau de l’État. Selon lui, ‘aux États-Unis, deux scandales liés à la prostitution infantile et à la production de snuff movies impliquant des politiciens proches de la Maison-Blanche et au-dessus de tout soupçon, ont été étouffés. Les services secrets, qui dépendent directement du président, sont intervenus pour faire cesser les enquêtes. Les victimes ont été emprisonnées et les témoins sont morts dans d’étranges accidents6.

    À l’issue d’une longue enquête, le journaliste Paul Rodriguez, du Washington Times, a affirmé : « J’ai réussi à prouver que des personnes liées à la Maison-Blanche géraient un réseau de jeunes garçons. J’ai trouvé plusieurs documents qui attestent l’implication de Craig Spence dans les organisations de parties gays et pédophiles. Probablement ancien agent de la CIA et ex-directeur de l’équipe de George Bush, il était lié à la Maison-Blanche, chargé d’organiser un réseau aux services de la Maison-Blanche [ce lobbyiste Républicain sera retrouvé mort en 1989, dans sa chambre, à l’hôtel Ritz-Carlton, le plus cher de Boston]. Le nom d’un autre député, Barry Franks, apparaît dans ce scandale pédophile. Pendant une année, nous avons travaillé à quatre : les informations collectées sont terrifiantes. Exclu des enquêtes, le FBI s’est donc occupé des services secrets qui dépendent directement de la Maison-Blanche. Ce réseau criminel comprenait des représentants Républicains et Démocrates. Il s’étendait de New York à la Pennsylvanie, du Nebraska à la Californie. Des garçons étaient enlevés dans la rue et séquestrés dans des fermes. Les victimes étaient également prises dans des instituts d’adoption ou dans les campings. »7

    Paul Rodriguez a mené plusieurs enquêtes avant de publier, en première page de son journal, des articles sur un réseau d’enfants impliquant des députés et des VIP appartenant à l’entourage de Ronald Reagan et de George Bush.

    Les titres des articles de Paul Rodriguez étaient particulièrement éloquents : « Sexe en vente dans l’appartement d’un député », « le service secret fait cesser l’enquête sur des prostituées de VIP », « des enfants prostitués emmenés au milieu de la nuit à la Maison-Blanche ». Après quelques mois, Paul Rodriguez renonça mystérieusement à ses enquêtes sur la pédophilie au sommet de l’État américain.

    Le trafic d’organes

    Il y a aussi un marché des organes provoquant des scènes criminelles sur des enfants. Les clients reçoivent un catalogue d’organes servant soit à des mises en scènes fétichistes et sataniques, soit à des transplantations clandestines. Ce commerce particulièrement répugnant engendre aussi la disparition, chaque année, de centaines de mineurs, victimes de réseaux internationaux8. Le parlementaire hondurien Rosario Godoy de Osejo, fondateur d’un comité pour les enfants disparus, expose : « Le prélèvement d’organes sains sur de jeunes sujets pour alimenter la vente des pays riches explique les nombreux cas de disparition d’enfants exportés à l’étranger. » Il affirme qu’au Honduras, le président Callejas était impliqué dans ce trafic, comprenant aussi de fausses adoptions et ayant causé, dans les années 1990, l’enlèvement de huit cents enfants9.

    Il existerait vraiment des sortes de supermarchés proposant des organes de jeunes cadavres. La Gazetta del Sud commente : « L’ONU a officiellement dénoncé le trafic d’enfants qui a pour finalité le commerce d’organes dans certains pays. (…) La commission des Nations unies a examiné de nombreux témoignages, des documents écrits et aussi des vidéos fournies par des organisations liées à la protection de l’enfance. Un porte-parole de la commission a refusé de communiquer le nom des pays suspectés dans ce trafic. » 10

    Éric Sottas, fondateur, en 1985, de l’Organisation Mondiale Contre la Torture, a rappelé le cas de 1 395 jeunes malades disparus en Argentine, de l’hôpital psychiatrique de La Colonia Montes de Oca, situé à côté de Buenos Aires. Éric Sottas a évoqué la découverte dans un frigo de la chambre mortuaire de la Faculté de médecine de l’Université de Barranquilla, en Colombie, de nombreux corps où étaient prélevés des organes destinés à alimenter le trafic de transplantation11.

    Ce monde de l’horreur paraît sans fin : Baby Doc, l’ex-directeur d’Haïti, se serait enrichi en commercialisant des cadavres frais et des organes congelés auprès de cliniques américaines, et d’instituts américains universitaires ou de recherche. (…) Au Guatemala aussi, un trafic était spécialisé dans la vente d’enfants aux États-Unis pour des transplantations clandestines12. En Colombie, des enfants sont enlevés alors qu’ils jouent dans la rue. Des laboratoires leur enlèvent les yeux avant de les relâcher13.

    Le quotidien italien La Repubblica relate que les techniques de recherches de l’Université de l’Indiana, aux États-Unis, permettent de régénérer le cœur tout en évitant une transplantation. L’intervention consiste à prélever une cellule du cœur d’un embryon et de l’implanter sur le muscle cardiaque d’un adulte. Ainsi, l’organe malade bénéficie de la force et de la longévité des jeunes cellules. Pour réduire les risques de rejet, la cellule neuve pourrait être prélevée sur le fils du recevant, c’est-à-dire un embryon créé en éprouvette avec les spermatozoïdes du père et les ovules de la mère14.

    Afin d’adopter un tel système, on pourra aussi utiliser l’ovule d’une donatrice anonyme, afin que les cellules soient génétiquement identiques. Ainsi, ‘pour redonner de la force à son cœur vieilli, il faudra procréer un enfant, puis l’assassiner pour se faire greffer ses jeunes cellules. Ces techniques particulièrement morbides peuvent en théorie fonctionner sur des fœtus qui seront ensuite avortés.

    En 1996, dans son ouvrage Il grande peccato ieri e oggi (Le grand péché d’hier et d’aujourd’hui), P. Andrea D’Ascanio mentionne une nouvelle tendance cannibale : des fœtus avortés sont aujourd’hui utilisés comme compléments alimentaires pour garantir une peau souple et un corps plus fort. Pour ce faire, des cadavres sont utilisés en cuisine afin de préparer des soupes excellentes pour la santé. C’est la dernière nouveauté diététique en vogue en Chine. Selon P. Andrea D’Ascanio, notre système, de plus en plus éloigné de la réalité, prépare ‘un monde factice, où ‘des évènements atroces se déroulent en coulisses : par exemple, en Grande-Bretagne, vingt-hui enfants ont été assassinés pour tester un nouveau traitement. 

    Concernant des évènements similaires qui se sont produits à l’hôpital universitaire de Stoke-on-Trent, en Grande-Bretagne,entre 1989 et 1993, Il Manifesto publie : « Tels des cochons d’Inde, des nouveau-nés prématurés ont servi à l’expérimentation d’un nouveau ventilateur de couveuses : sur un total de 122 enfants soumis au nouveau traitement, 28 sont décédés et plus de 15 ont été victimes des dommages cérébraux permanents. » 15 Ce terrible bilan est tiré du rapport d’une commission d’enquête ordonnée par le ministère de la Santé britannique.

    Trafics d’organes : révélations au péril de la vie

    En mai 1996, Xavier Gautier, grand reporter au Figaro, a été trouvé pendu dans sa résidence d’été dans l’île de Minorque (Baléares). Le seul indice était l’inscription sur un mur, en espagnol « traîtres, diable rouge ». Les enquêteurs espagnols ont privilégié la piste du suicide ! Avant de partir en vacances, Xavier Gautier avait travaillé sur une longue enquête concernant un trafic d’organes présumé, provenant de Bosnie, pour une clinique d’Italie du Nord. Antonio Guidi, diplômé de médecine de La Sapienza, ministre de la Famille de 1994 à 1995 et ministre de la Santé de 2001 à 2006, ‘explique : « Le phénomène est mondial. Mais l’Italie, qui a constitué un lieu de transition pour le trafic de drogue, est devenue un point de transit pour le trafic d’enfants. Ils arrivent de pays instables de l’Est de l’Europe et d’Afrique. Ces enfants sont de la viande de réserve pour les riches. Des dépôts d’organes pour les fils de ceux qui ont de l’argent. » Cependant, quand il lui est demandé si ces enfants ont été mutilés pour que les organes servent à des transplantations en Italie, il rétorque avec beaucoup de légèreté et un certain sadisme : « En Italie, non. C’est impossible ! Ils traversent nos terres comme des oiseaux migrateurs, dont le destin est d’être abattus. » 16

    Les accusations faites à l’Italie

    Pourtant, La Nacion de Buenos Aires s’est fait l’écho des accusations de don Paul Baurell, professeur de Théologie de l’Université brésilienne de Sao Paolo, et de celles faites le 1er août 1991 à Genève par Renée Bridel, déléguée de l’association internationale des juristes démocrates, auprès du groupe de travail sur l’esclavage des Nations unies, qui accusent l’Italie de pratiquer le trafic d’organes. Les articles de La Nacion de Buenos Aires ont été repris par le quotidien brésilien O Globo di Rio, qui définit l’Italie comme étant l’un des plus grands importateurs d’enfants du Brésil. Le correspondant d’O Globo di Rio à Rome affirme : « L’Italie et le plus important acheteur de bébés. »

    Cette même année, le quotidien La Repubblica di Lima dénonce, avec une liste de noms à l’appui, des ressortissants italiens venus au Pérou pour acheter des nouveau-nés. Corriere della Sera commente : « Selon la presse de Lima, des ressortissants italiens auraient importé 1 500 petits Péruviens, qui seront ensuite assassinés pour permettre l’exportation de leurs organes. » 17

    Ces enfants enlevés, réduits en esclavage, violés, contraints à se prostituer, immolés à Satan ou assassinés pour que soient dérobés leurs organes, constituent une réalité infernale ‘à l’échelle planétaire, comme le certifie Renée Bridel. Bien entendu, ni la presse ni la télévision ne dénoncent la gravité de cet univers pervers fait de souffrance d’enfants innocents. Tous ces donneurs de leçons, ces grands théoriciens morbides de la démocratie, en parlent seulement avec parcimonie, pour ne pas éveiller les consciences sur un monde politique complice de sectes satanistes.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com/

     1 Gazetta del Sud du 7/7/2000.

    2 Diario du 12/4/2000.

    3 Avvenire du 5/9/1996.

    4 L’Unità du 9/8/1990.

    5 Diario della settimana n° 17 du 28/4/1999.

    6 Idem.

    7 Idem.

    8 Visto du 8/11/1996.

    9James Dunkerley, The Pacification of Central America : Political Change in the Isthmus, 1987-1993, 1994, p. 19.

    10 Gazzetta del Sud du 25/8/1995.

    11 Libération du 7/12/1987 et Milly Schar-Manzoli, Manuale di difesa immunologica, Padova, MEB, 1988.

    12 Corriere del Ticino du 6/3/1987 et Gente du 20/3/1987.

    13 Idem.

    14 La Repubblica du 23/11/1994.

    15 Il Manifesto du 9 mai 2000.

    16 Il Giornale du 4/9/1995.

    17 Corriere della Sera du 7/9/1991.

  • Entrevue du CNC #8 : Pierre-Antoine, responsable du cercle Les Non-Alignés - Troisième partie

    Entrevue du CNC #8 : Pierre-Antoine, responsable du cercle Les Non-Alignés 

    Troisième partie

    7) Quels sont les radios, les revues et les blogs que vous écoutez ou lisez régulièrement et pour quelles raisons ?
    Sur Internet
    Comme tout le monde je lis les grands sites de la mouvance nationale comme Egalité et Réconciliation, Fdesouche, puis les sites plus petits mais d’orientation métapolitique comme le vôtre, scriptoblog ou encore Polémia. Evidemment les sites des mouvements politiques mais aussi les sites des journaux du « système ». Pour certains dossiers, ou juste pour savoir ce qu’ils pensent de nous et surtout afin de connaitre ce qu’ils veulent faire penser à la population. Une fois que l’on a identifié que les médias sont en fait le second pouvoir et non pas le quatrième, qu’ils sont en fait directement l’extension de la finance internationale et son instrument idéologique sur les populations, on comprend toute l’importance de la guerre cognitive, de l’ « infoguerre », du « Soft-power ».
    (Sur ce thème : http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Empire-invisible-...)
    Des sites comme Eurosynergies et toutes ses ramifications proches ou lointaines ou encore Theatrum Belli, nos amis de Metamag entre autre. En Italien, aussi comme : Noreporter, Il Dissidente, Centrostudilaruna. J’en découvre régulièrement, je viens par exemple de découvrir par un ami Atala.fr ainsi que « Thuleanperspective ». Deux sites qui explorent des champs d’investigation passionnants et encore assez inédits sur nos origines les plus lointaines. Il y a aussi toute la galaxie des sites catholiques traditionalistes comme Laportelatine, le site de la FSSPX, ou encore Eschaton.ch, Sodalitium etc. Toute la galaxie aussi des sites chrétiens orthodoxes. Ces derniers m’intéressant particulièrement pour tout ce qui touche à une part fondamentale de notre identité européenne, ce que l’on peut appeler l’orient européen. Grand Est-européen qui est un poumon de vitalité ethnoculturelle à connaître et préserver et auquel se ressourcer pour les européens de l’ouest non encore totalement américanisés.
    Ceci dit de mémoire et parmi une multitude de sites pouvant participer de notre combat métapolitique et métaculturel au sens large. A l’heure actuelle, et de plus en plus, ce qu’il faut arriver à maitriser en priorité avec internet c’est la dissémination de l’information et l’éclatement du savoir. Il y a autant de site que d’acteurs sociaux ou intellectuels. Il est impossible d’arriver à tout explorer. L’éclatement du savoir est un phénomène de fond de notre époque que plus personne ne semble arriver à juguler dans notre société : ni église, ni parti, ni lobby, ni think-tank, cela même avec les meilleures intentions du monde. J’use pour ma part, dans cette mer gigantesque et houleuse, d’un critère et d’une boussole : la capacité de discernement et la volonté d’arriver à terme à une synthèse qui aille dans le sens de notre vision du monde. Le critère de discrimination des connaissances dont j’use est simple : nous combattons pour une vision du monde « alter-européenne », le critère premier c’est la centralité de la civilisation européenne. Tout ce qui est européen est nôtre. Tout ce qui est bon pour la civilisation européenne est bon pour nous. Tout ce qui parle de la civilisation européenne parle de nous. Je ne suis sûr de rien mais je suis sûr de cela.  
    L’information, le savoir, la culture ne sont pas neutres, le seul moyen d’arriver à se mouvoir dans ce chaos apparent c’est d’avoir une vision du monde comme outil de discrimination des contenus proposés. Dans le monde s’affrontent, se combattent, se mélangent, se rejettent ou disparaissent les visions du monde et les idéologies. Arriver à se hisser jusqu’à une capacité de synthèse et de vision est le critère de discernement principal de la guerre cognitive qui domine les sociétés humaine de ce début de XXI ème siècle. Tout se joue d’abord au niveau des représentations avant que de se déchainer en passions collectives si les peuples en sont encore capables.
    Globalement, nous sommes entrés dans l’âge de l’information depuis les années 70.  L’arrivée d’internet dans les années 90 et sa centralité dans la vie sociale aujourd’hui est un bouleversement majeur que l’on est obligé de chevaucher et que l’on peine à appréhender totalement. Cela ouvre des perspectives incroyables. Une bataille se jouera bientôt entre deux visions de cet outil : la vision unipolaire américano-centrée de l’internet ou bien celle que défendent les acteurs non-alignés de l’infoguerre comme la Russie, celle d’un internet multipolaire indépendant des Etats-Unis. Notre site « Les Non-Alignés » se situent bien évidement résolument dans la deuxième perspective.
    Dans les années à venir nous ferons toujours plus évoluer notre média. LNA participe à son niveau et avec ses moyens dissidents à l’élaboration en cours des contre-médias et de ce que j’appelle la « réinfosphère ». Il y a un chantier gigantesque à développer en direction de la formation à distance par internet entre autre choses ou bien encore dans la production de contenus de qualité. Je pense que dans les prochaines années on verra des médias alternatifs devenir de vraies puissances culturelles et économiques. Nous ne sommes qu’au début d’une révolution à laquelle LNA participe pleinement à son modeste niveau. Principalement en se situant au centre de toutes les perspectives de dissidence cognitive. Se tenir au centre, avoir un centre, est comme toujours la priorité. On voit déjà la capacité qu’ont eue Dieudonné ou E&R à générer une économie alternative viable en matière de contre-culture. Déjà d’autres acteurs émergent comme Méta-TV ou bien des projets de télévisions identitaires. On est au début d’une révolution et d’une redistribution des rôles au niveau culturel et métapolitique. L’horrible couvercle de mal-être et de pessimisme organisé qui pèse sur la culture française et européenne depuis notre enfance finira par sauter, j’en suis persuadé. Nous le ferons sauter. Tous les courants contre-culturels qui ont contribué à nous former de manière souterraine vont bientôt ressortir au grand jour. Déjà en Grèce des élus d’Aube Dorée sont des « black-métalleux » ( !), déjà en France Dieudonné et Soral deviennent des phénomènes de masse, déjà en Italie la culture de la droite radicale est la principale culture alternative organisée. La « circulation des élites » c’est maintenant ! Et ça va faire très mal aux oligarchies médiatiques. Il faut tout faire pour contrecarrer le nihilisme culturel en cours et le remplacer progressivement par notre vision du monde, par ce que nous sommes et n’avons jamais cessé d’être. 
    Le grand défi face à l’éclatement des informations et des connaissances réside dans la capacité de discernement et de synthèse. Celui ou ceux qui sauront produire des médias qui projettent avec autorité - et non plus de manière anarchique et désorganisée - du contenu métapolitique, ceux-là gagneront la guerre de l’information et renverront « ceux qui nous nient » dans les cordes pour longtemps. Les « effacistes » de notre mémoire et les « remplacistes » de notre substance ethnoculturelle comme les appelle J-Y Le Gallou.
    C’est d’ailleurs l’une des clefs du succès d’E&R et d’Alain Soral que de proposer un contre-média synthétique qui regroupe une foule de contenus divers sous un label autoritaire qui confère une légitimité : E&R et Kontre Kulture. Passer ses nuits et ses journées à rechercher sur le web tout le contenu intéressant a ses limites. Il faut des récepteurs-émetteurs de ce contenu qui le trient et le synthétisent pour un public plus large et avec une ligne éditoriale souple mais ferme. Ce que font E&R ou Fdesouche.
    Autoritaire comme la télévision, cela pour une foule qui se cherche de nouveaux de nouveaux cadres de vie, de nouveaux coachs, de nouveaux maîtres (dans le cas du public de Soral par exemple).
    Notre spécificité avec LNA se situe là aussi : nous visons quant à nous à former des hommes libres et différenciés, donc forcément moins nombreux. Nous produisons du contenu exigeant mais accessible dans le sens d’une orientation métapolitique de cette vaste nébuleuse de contestation réticulaire que l’on appelle « dissidence ». Nous reconnaissons à chacun ses réussites et ses succès, ceux de la dissidence autour du couple principal Dieudonné / Soral et ses satellites principaux : Hillard, Drac etc. Comme nous reconnaissons aussi très bien les échecs ou les retards pris par notre camp : celui de l’Europe spirituel et ethnique. A nous, ethno et alter-européens d’être à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui. Si vraiment demain nous appartient comme chante l’un de nos hymnes de foi et de combat.

    Lire la suite...

  • DE GAULLE… MYTHE, IMPOSTURE et TRAHISON

    « On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! » (Roger HOLEINDRE, 8ème RPC, Président du Cercle National des Combattants)
    « Lorsque la pierre tombale de l’Algerie Française aura été scellée par la volonté acharnée d’un homme épaulé par la lâcheté de tout un peuple, je n’abandonnerai jamais l’idée de pouvoir débarrasser mon pays du personnage qui a corrompu l’âme de la France » (Colonel Antoine Argoud)
    Ces mots du brillant officier que fut le Colonel Argoud ne cessent, depuis des années, de résonner à ma mémoire et je console mon amertume en me disant que s’il existe vraiment une justice, de Gaulle devrait aujourd’hui s’y trouver. En effet, mon éducation chrétienne m’incite à penser que toute œuvre humaine passe en revue devant Dieu pour être classée comme acte de fidélité ou comme acte d’infidélité. En face de chaque nom, dans les registres du ciel, sont couchés avec une redoutable exactitude toute action mauvaise, tout despotisme, toute trahison, tout parjure et la loi de Dieu sera sans appel pour ceux qui auront contrevenu à ses commandements. Par conséquent, si le paradis est accordé à De Gaulle, alors il n’y a plus de raison de craindre la Justice Divine… tout le monde y aura accès… et cela ne se peut !
    Quand l’Histoire et la postérité jugeront Charles de Gaulle, elle dira : « Il a demandé son succès à l’astuce et au mensonge ; il l’a déshonoré par ces milliers de morts qui ont cru à ses paroles. Et ses crimes d’avoir appelé les Musulmans à servir la France pour ensuite les abandonner au massacre, d’avoir trompé ses soldats, d’avoir abusé de cette candeur sublime sans laquelle il n’y a pas de héros, d’avoir privé du rayonnement de leur Patrie plus d’un million d’êtres après les avoir livrés à la hache des bourreaux, d’avoir couvert les enlèvements et laissé mourir dans d’indescriptibles souffrances des milliers d’êtres humains innocents… sont inexpiables ». C’est cela que l’Histoire ne lui pardonnera pas ! C’est d’avoir souillé d’astuce, de mensonges et de cruauté la grande œuvre d’unité que des générations précédentes avaient entreprise ; d’avoir taché indélébilement l’histoire de la France. « Les mensonges écrits avec de l'encre ne sauraient obscurcir la vérité écrite avec du sang ».
    Dès 1944, il s’affirmait en fossoyeur de l’Algérie française en confiant à André Philip, ministre socialiste : « Tout cela finira par l’indépendance, mais il y aura de la casse, beaucoup de casse » et en 1957, bien avant sa prise de pouvoir, il laissait entrevoir à un autre ministre socialiste, Christian Pineau, sa conception de la politique algérienne basée essentiellement sur le mensonge, les palinodies et la trahison, qu’il comptait mener :
    - Il n’y a qu’une solution en Algérie, c’est l’indépendance !
    - Mais, mon général, pourquoi ne pas le dire maintenant ?
    - Non, Pineau, ce n’est pas le moment !
                Elu Président, lors d’un entretien avec André Passeron, journaliste au quotidien « Le Monde », de Gaulle confirmera la préméditation de sa trahison en indiquant que ses intentions, avant 1958, étaient bel et bien d’abandonner l’Algérie. Dans son livre, « De Gaulle 1958–1969 », page 314, on peut lire : « Tenez, par exemple, pour l’Algérie de tout temps, avant que je revienne au pouvoir et lorsque j’y suis revenu, après avoir étudié le problème, j’ai toujours su et décidé qu’il faudrait donner à l’Algérie son indépendance. Mais imaginez qu’en 1958, quand je suis revenu au pouvoir et que je suis allé à Alger, que je dise sur le forum qu’il fallait que les Algériens prennent eux-mêmes leur gouvernement, mais il n’y aurait plus eu de De Gaulle dans la minute même. Alors il a fallu que je prenne des précautions, que j’y aille progressivement et, comme ça, on y est arrivé. Mais l’idée simple, l’idée conductrice, je l’avais depuis le début ».
    Ainsi, fit-il connaître au monde entier la duplicité à base de manipulations diverses dont il fit preuve tout au long de sa vie pour mener à bien ses ambitions politiques…
    Et pourtant. Pour la majorité de la presse française et pour le peuple français par trop naïf et crédule, de Gaulle, cet instrument de braderie qui jamais durant la guerre d’Algérie ne fit preuve d’amour, de générosité et de dignité humaine, fut un objet d’admiration et d’enthousiasme. « Il était grand ! » Et voilà, ici, cette notion de grandeur qui sauve tout : « De Gaulle, ce grand homme ! »… Grand par la taille, oui, (1m96) quant au reste !...
    Sous le vocable de grandeur on exclut tout d’un coup le critère du bien et du mal. Pour celui qui est grand il n’est pas de mal. Il n’est aucune horreur qui puisse être imputée à crime à celui qui est grand ! Ce qui est « grand » est bien ; ce qui n’est pas « grand » est mal. Et pourtant, parmi sa génération de soldats, il y eut de grands hommes, de vrais, ceux-là : Leclerc, De Lattre de Tassigny, Juin, Monsabert, Salan… mais lui, de Gaulle, était d’une autre race, brutal, cynique, ambitieux, assoiffé d’honneurs, hautain, méprisant, discourtois, cassant, sans rien d’aimable dans l’insolence… craint de ses propres ministres.
     Alain Peyrefitte, en évoquant l’Algérie, écrira dans ses mémoires : « Dans cette affaire, le général a fait preuve d'une inutile cruauté » et rapportera ces mots méprisants qu’il eut à l’égard des harkis lors du Conseil des Ministres du 4 mai 1962 : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre ! » Que de cynisme de la part d’un Chef d’Etat ! Et quand ce même Peyrefitte, pris de remords à la vue du désastre humain que représentait l’exode des Français d’Algérie exposera au « général Président », le 22 Octobre 1962, « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », De Gaulle répondra sèchement avec ce cynisme qu’on lui connaissait : « N’essayez pas de m’apitoyer ! »… On était bien loin du « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France ! »…
    Cependant, ce qui est incompréhensible, c’est que tout le monde connaissait le personnage ; tout le monde savait cela, oui, mais voila : « Il était grand ! »… C’était suffisant. Sur la « grandeur », de ce « général micro », Churchill –qui l’a bien connu- dira avec sévérité : « De Gaulle, un grand homme ! Il est arrogant, il est égoïste, il se considère comme le centre de l’univers… il est… vous avez raison, c’est un grand homme… »
    Pour bon nombre de journalistes et d’historiens, être grand c’est le propre de ces êtres d’exception qu’ils appellent des héros. Et de Gaulle se retranchant derrière l’Histoire, en abandonnant à leur perte non seulement ses anciens compagnons d’armes, ses soldats qu’il avait entraînés dans « son » aventure (que l’on se souvienne de Mai 1958 !) mais encore, plus d’un million de Français à qui il devait tout et autant de fidèles Musulmans engagés politiquement et militairement parlant… sentait « que c’était grand » et son âme était en paix. Et il ne vient à l’idée de personne que reconnaître pour grand ce qui échappe à la mesure du bien et du mal, c’est seulement reconnaître son propre néant et son incommensurable petitesse. Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas. Aux yeux du monde, de Gaulle l’a franchi…
    Quelle responsabilité pour celui qui se déclarait le « sauveur de la France », pour celui qui avait « ramené la liberté », celui qui invoquait la grandeur morale, nationale et intellectuelle ! Rarement autant d’indifférence, d’immoralité politique et de vilénie furent mises au service d’une politique que l’on voulait faire passer pour pragmatique et généreuse. C’est là toute l’imposture gaulliste.
    Le 19 janvier 1960, recevant exceptionnellement les élus d’Algérie, il les sidéra en déclarant d’une certaine hauteur : « L’intégration est une connerie, d’ailleurs, l’armée ne fait que des conneries ! » Et, toisant insolemment le député musulman M’hamed Laradji, il ajouta avec un mépris glacial : « Les Musulmans ne seront jamais des Français ! ». Laradji qui eut dix membres de sa famille assassinés par le FLN soutint le cynisme de De Gaulle en insistant sur le fait que la politique menée par le Chef de l’Etat allait faire souffrir les Algériens pro-français… ce à quoi, la « grandeur gaullienne » répondit sèchement : « Eh bien, vous souffrirez ! ».
    … Et c’est ainsi que la guerre continua encore durant deux ans et six mois, couverte par les mensonges, les palinodies, les reniements, la trahison et tant pis pour ceux qui se firent tuer durant ce laps de temps : Soldats du contingent, militaires d’active, civils Musulmans, Chrétiens et Juifs, enlevés, torturés, égorgés, émasculés, ébouillantés, découpés en morceaux, femmes livrées à la prostitution…
    Dans son livre « Les damnés de la terre », Alexis Arette (qui tenait l’information de Georges Bidault, l’ancien Président du Conseil National de la Résistance sous l’occupation allemande), rapporte l’anecdote suivante :
    « Lors de la conférence de Casablanca qui se tint du 14 au 24 janvier 1943 afin de préparer la stratégie des alliés après la guerre à l’égard de l’Europe, Churchill parvint à réunir non sans mal Giraud et De Gaulle en face de Roosevelt. Giraud était indispensable dans l’élaboration de cette stratégie. Général de grande valeur, à la tête de l'armée d'Afrique, il ne devait aucune de ses étoiles aux « arrangements politiques du temps » et jouissait d'un grand prestige aux yeux des Américains depuis son évasion, l'opération Torch et la prise d'Alger. Ces derniers le considérant, sans la moindre équivoque, comme le chef militaire de la France combattante envisageaient très sérieusement une coopération unifiée où tout naturellement sur le plan strictement militaire de Gaulle était placé hiérarchiquement sous ses ordres… ce que le « général micro » n’appréciait guère. Les deux hommes se détestaient... Tout les opposait : le sens du devoir, la fidélité à la parole et à l'Etat, la valeur militaire, etc... Mais les Américains comprenant que le ralliement de l'Afrique dans sa globalité était nécessaire et que dans ce contexte Giraud qui restait loyal à Pétain - mais qu'ils considéraient comme infiniment plus fiable et d’une envergure supérieure à De Gaulle- était absolument incontournable. Churchill allait donc œuvrer pour mettre les deux hommes en face de Roosevelt et obtenir la fameuse poignée de main de circonstance dont la photo fera le tour du monde... Cependant Roosevelt, toujours frileux pour entrer en guerre en Europe, posa clairement la question aux deux officiers Français : « Les Etats Unis seraient susceptibles de débarquer en France à la condition que la France accepte d'ouvrir son empire au commerce américain et prenne l'engagement de décoloniser dans les trente ans ». Giraud eut un haut de cœur et claqua la porte... De gaulle resta. On connaît la suite... »
    Peu de choses ont été dites officiellement sur le marchandage de cette entrevue et le refus de Giraud d'accepter les conditions honteuses du démantèlement de l'Empire Colonial Français, conditions auxquelles de Gaulle souscrivit sans le moindre scrupule...
    Si Roosevelt n’estimait pas De Gaulle, Winston Churchill ne l’estimait pas davantage et dira du personnage : « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il fit à de Gaulle cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! »
    Je me suis souvent demandé quel aurait été le sort de l’Algérie s’il n’y avait pas eu de Gaulle. L’Histoire aurait, assurément, été écrite différemment. A l’ordinaire, l’Histoire n’est qu’une résultante d’infiniment petites forces où chaque individu n’a que la part d’une composante élémentaire. Mais à certaines heures naissent des hommes qui résument en eux une force capable d’intégrer, d’orienter toutes les autres forces élémentaires de la nation. Ceux-là changent vraiment le destin des peuples et du monde. Ou plutôt ces hommes sont le destin… et de Gaulle en fait partie. Ainsi, concernant la guerre d’Algérie, l’Histoire, sous de Gaulle, nous a démontré qu’elle n’était jamais qu’un rocher imaginaire de gloire et de boue entraîné par des torrents de sang vers des absences de rivages… Et cette Histoire là, comme le sable, a bu les rêves et le sang de milliers d’hommes sans en être fécondée.
    José CASTANO
    e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

  • « Théorie du genre » : les parents qui boycottent vont être convoqués

    Après les perturbations qui ont touché une centaine d'écoles en début de semaine, le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a demandé, mercredi 29 janvier, aux responsables d'établissement de « convoquer les parents » qui ont retiré leurs enfants sur la base de rumeurs autour d'un supposé enseignement de la « théorie du genre ».
    Cette initiative vise à « expliquer » aux intéressés « la réalité des choses » et à « leur rappeler que dans notre pays il y a une obligation scolaire à l'égard des enfants », a-t-il déclaré devant la presse à la sortie du conseil des ministres. Et d'asséner : « Il y a un certain nombre d'extrémistes qui ont décidé de mentir, de faire peur aux parents. Ce que nous faisons à l'école, c'est enseigner les valeurs de la République et donc du respect entre les femmes et les hommes. Tous les manipulateurs, tous les fauteurs de troubles et de haine qui répandent ces rumeurs, je leur demande d'arrêter. »
    « C'EST INACCEPTABLE » 
    M. Peillon a également voulu adresser un « message de solidarité aux enseignants, qui sont pris, parfois, dans des attitudes violentes et dont les pratiques professionnelles sont mises en question. C'est inacceptable ».
    Le ministre a enfin lancé un appel « à l'ensemble des élus républicains », leur demandant de « ne pas se complaire à entretenir eux-mêmes ces rumeurs. L'école de la République n'enseigne absolument pas la théorie du genre. Elle enseigne l'égalité de tous les points de vue », et en particulier l'égalité des femmes et des hommes.
    « DES ACTIONS DE GUÉRILLA » 
    Vendredi et lundi, une centaine d'écoles étaient perturbées, sur les 48 000 que compte le pays, par un absentéisme inhabituel des élèves, après le lancement d'une rumeur diffusée par SMS et sur les réseaux sociaux. Bien que limité, l'impact de ces « journées de retrait de l'école », organisées pour protester contre l'enseignement supposé de la « théorie du genre » dans les classes, a surpris tout le monde.
    Le message reçu pourrait prêter à sourire, s'il n'avait été pris au sérieux par quelques parents : « Le choix est simple, soit on accepte la “théorie du genre” (ils vont enseigner à nos enfants qu'ils ne naissent pas fille ou garçon mais qu'ils choisissent de le devenir !!! Sans parler de l'éducation sexuelle prévue en maternelle à la rentrée 2014 avec démonstration et apprentissage de la masturbation dès la crèche ou la halte-garderie…), soit on défend l'avenir de nos enfants. »
    Les syndicats ont tous — ou presque — manifesté leur indignation face à l'écho de cette « opération » relayée sur les réseaux sociaux. « A chaque fois, c'est le même type d'écoles, le même profil de familles qui sont visées : celles des zones sensibles, s'indigne Christian Chevalier, du SE-UNSA. Des familles déjà en difficulté, dont les enfants ont le plus à pâtir d'absences », ajoute-t-il, dénonçant « des actions de guérilla contre l'école de la République réunissant l'extrême droite, les intégristes religieux, les nationalistes et les antirépublicains ».

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • La théorie du genre et le rapport Lunacek

    Avec une mauvaise foi crasse, quantité de médias complices du pouvoir clament ces jours-ci que la théorie du genre n’existerait pas et qu’elle serait une fabulation réactionnaire.

    Il suffit pourtant  de prendre connaissance de la « Feuille de route de l’UE contre l’homophobie et la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » pour s’apercevoir qu’il ne s’agit pas d’un épouvantail mais d’un vrai danger qui s’étend. Bien entendu, ce rapport est indigeste, rédigé dans un langage de technocrate et rebutera la plupart de ceux qui voudraient s’y intéresser pour comprendre l’esprit – l’idéologie, faudrait-il écrire – de ce document officiel.

    C’est le député européen autrichien Ulrike Lunacek, Vice Président de l’Intergroupe du Parlement européen sur les droits LGBT qui en est le rapporteur. Ce qui explique que certains parlent du « rapport Lunacek ».

    D’emblée, il saute aux yeux que les auteurs du rapport sont des adeptes du mondialisme et n’ont aucune intention de laisser les Etats membres conserver la moindre souveraineté dans les domaines traités. Le concept de subsidiarité est inconnu, place à la globalisation.

    Lire la suite

  • Histoire et providence

    Jeanne d’Arc a aujourd’hui moins de sceptiques qu’elle n’en trouva de son temps. Dès le jour où une force mystérieuse poussa cette jeune fille de dix-huit ans à quitter son père, sa mère et son village pour sauver la France, les objections ne manquèrent jamais. Jamais elles ne la découragèrent. Ceux qui crurent en elle, le peuple le premier, eurent raison contre les raisonneurs. Et ceux-là mêmes qui n’avaient pas la foi, mais qui voulaient le bien du royaume, se dirent qu’après tout les affaires étaient si bas qu’on ne risquait rien à essayer ce concours providentiel. La cause du dauphin ne pouvait plus compter que sur un miracle. Et ce miracle, la France l’attendait, car à peine Jeanne d’Arc fut-elle partie de Vaucouleurs pour se rendre auprès de Charles VII, que son nom vola de bouche en bouche et rendit courage aux assiégés d’Orléans.
    Jacques BAINVILLE
    * Jacques Bainville : Histoire de France, Tallandier, collection “Texto”, Paris, 2007, p. 122.
    Jacques Bainville est connu pour être un penseur à l’exceptionnelle lucidité employant son intelligence lumineuse à dégager des lois, les lois de l’Histoire. Ne se laissant pas submerger par la complexité et la confusion de la matière historique, ni par les facilités d’une affectivité de type romantique qui ravit autant qu’elle aveugle, il voit les principes et les conséquences. Certes il n’ira pas jusqu’à dire, comme Hegel, que « tout ce qui est réel est rationnel et que tout ce qui est rationnel est réel », mais c’est un fait qu’avec lui l’Histoire devient lisible et matière à enseignements.
    L’historiosophie bainvillienne
    Il y aurait quelque danger, cependant, à réduire la discipline historique au type d’investigation bainvillien, essentiellement politique, aussi utile, fécond et pertinent soit-il. Deux grands historiens de tradition d’Action française : Pierre Gaxotte, en intégrant les grands acquis de l’École des Annales, et surtout Philippe Ariès, beaucoup plus sensible aux modalités subtiles du “temps de l’Histoire” et au peu de compréhension et de maîtrise que le politique a souvent des événements, favorisèrent, à cet égard, des progrès notables. Mais il y aurait également de l’injustice à ignorer ce qu’il peut se trouver, chez Bainville, de sensibilité et d’attention à la part d’irrationnel et de hasard que présente(nt) le(s) devenir(s) historique(s), ainsi que la conscience qui est la sienne du caractère parfois non ou peu pensable des “faits”. À preuve, ce texte de l’Histoire de France, d’une particulière profondeur.
    Scepticisme et décision
    Plusieurs fils en forment la trame ; il y a d’abord la vérité politique qui constitue un de ces “enseignements” dont nous avons parlé, à savoir que c’est la légitimité du Charles VII (“le roi de Bourges”, notre roi de dérision) qui, seule, pouvait sauver la France. Là, rien de plus normal, si l’on peut dire. – Ou rien de moins propre à étonner les royalistes en tout cas. Mais s’y ajoute la dimension de la “force mystérieuse” et du “miracle” qu’on eût cru réservée à Michelet, et que Bainville, d’évidence, intègre comme une donnée historique – lui le réputé sceptique…
    Le scepticisme justement ! Comme pour renforcer le poids dudit possible miracle, Bainville insiste sur le manque de “foi” : le scepticisme triomphait beaucoup plus qu’”aujourd’hui”, où nous connaissons au moins la suite heureuse de l’histoire. Et la lucidité, sans nul doute, devait être du côté des “raisonneurs” – bref de ceux que l’on aurait volontiers qualifiés de “Bainville de l’époque’” ! Mais justement, Bainville ne se trouve peut-être pas là où on voudrait qu’il soit. D’abord il affirme cette vérité si importante – elle fait même presque toute notre espérance aujourd’hui… – que c’est le peuple qui eut, avec quelques rares membres de l’élite de l’époque, « raison contre les raisonneurs » (belle formule !). Et là, on se dit que Bainville, pour cause de son amour de la France – lequel amour ne saurait se réduire aux intérêts ou à la vision du monde d’une caste, étant englobant et désintéressé – est bien “du peuple”. (D’ailleurs nous sommes tous du peuple, disait Pascal.)
    Surgit, en second lieu, une autre hypothèse, qui augmente la complexité du texte, en ajoutant un nouveau fil à sa trame, à savoir que, oui, Bainville aurait bel et bien pu être un de ces “raisonneurs” froids et sceptiques, mais qui, voulant tout de même le « bien du Royaume », se laissèrent aller à tenter le coup de ce « concours providentiel » – peut-être fruit de l’illusion, comme leur scepticisme ne pouvait que le leur susurrer, mais tout de même bien réel par ses effets et diablement efficace.
    Qu’il faut croire raisonnablement en la Providence
    Il est difficile de savoir où se situe Bainville. Seul son amour de la France, dont Maurras avait achevé de lui apprendre combien il en était débiteur, est parfaitement sûr, comme l’est également la leçon qu’il semble nous transmettre ici. Elle est qu’en politique, il faut savoir compter sur la Providence… quant bien même on n’y croirait pas tout à fait intellectuellement, ou pas toujours. Et peut-être est-ce à ceci que se laisse reconnaître un autre aspect de la légendaire lucidité de notre auteur, qui est de s’ouvrir au “mystère” et de parier sur lui. – Une lucidité qui pourrait bien faire défaut aux purs rationalistes.
    Francis Venant L’Action Française 2000 du 2 août au 5 septembre 2007

  • Cette guerre culturelle qui nous est faite

    L’inquiétant Vincent Peillon. Le ci-devant ministre de  la propagande progressiste, à la tête d’un ministère qui mérita à une époque déjà lointaine l’appellation d’«Education nationale» (« Instruction nationale » eut été un terme plus juste tant il est vrai que l’éducation relève non de l’Etat mais des familles…), assure en bon franc-maçon la main sur le cœur, que la polémique sur l’enseignement de la  théorie du genre dans les écoles n’a pas de raison d’être. A l’entendre,  cette aberration idéologique  née dans « les cerveaux malades » selon l’expression à la mode, de certaines figures de  la contre culture gauchiste californienne des années 60 , en l’espèce notamment Judith Butler (qui n’est pas sans  nous rappeler au physique comme au mental  la délicate Caroline Fourest), ne sera pas enseignée et/ou distillée aux enfants et adolescents  

     Vincent Peillon ment  et les exemples concrets de ses mensonges sont nombreux, nous l’avions déjà écrit sur ce blog et ils sont récapitulés sur de nombreux sites. Citons  la promotion faite par un important  syndicat d’enseignants de l’école primaire en faveur de l’utilisation en classe des livres non-genrés ( du style Papa porte une robe); la diffusion aux enfants de CE2, CM1, CM2  du film prosélyte «Tomboy»; la mise en place souhaitée par  Najat Vallaud-Belkacem de crèches neutres et «l’expérimentation du dispositif « ABCD égalité » sur le « modèle» suédois; l’éducation sexuelle enseignée dés l’âge de six ans par des militants associatifs; la circulaire de M.  Peillon adressée aux recteurs en ce début d’année, faisant la retape pour l’association « Ligne Azur», chargée de faire la propagande dans les  écoles et qui explique sur ses plaquettes que «l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti…».

     Si les mots ont un sens, il est donc très difficile de camoufler cette offensive là. Un nouveau développement de celle  plus générale visant à couper nos compatriotes de leurs racines civilisationnelles, du combat engagé  contre les valeurs helléno-chrétiennes. Un combat qui s’inscrit dans la guerre menée contre nos identités particulières par les idéologues du mondialisme et autres propagandistes d’une société hors sol, peuplée d’individus interchangeables, réduits à leur rôle de consommateurs.

     Cette guerre visant à saper les bases de  notre culture se poursuit aussi dans les coups  portés contre la langue française par ceux là même qui devraient la défendre, ce dont s’inquiète à juste titre l’‘Association de défense de la langue française,  (ADLF) qui demande solennellement  aux candidats aux élections  municipales de s’engager  à respecter et faire respecter la langue française. Ce qui  exige notamment, de faire appliquer le petit effort qui avait été fait en ce sens au travers   la loi Toubon de 1997 qui commandait  aux  élus (mais aussi aux auteurs des visuels des campagnes publicitaires…)  une traduction en français de tous les anglicismes.

     Hier, cela ne sera pas pour surprendre, les soutiens de la sœur jumelle de Nathalie Kosciusko-Morizet, Anne Hidalgo, organisaient ainsi en faveur de la candidate socialiste à la mairie de Paris une réunion pour tweeter et la supporter sur les réseaux sociaux an cours du  débat télévisé entre les cinq candidats sur LCI. Pour singer leur modèle américain et celui de la campagne de l’icône Barack Obama,  cette réunion de soutien a été baptisée « Support party ».

     Pour anecdotique que cela puisse paraître, la pseudo branchitude consistant à utiliser l’anglais en lieu et place du français est un autre signe de la démission coupables de nos élites soumises.

     Le phénomène n’est pas nouveau, la prépondérance de l’anglais est considéré  comme un fait acquis et cela fait belle lurette que notre Académie des sciences  publie ses comptes-rendus en Anglais. Dans son livre déjà ancien, « La guerre culturelle » (1979), Henri Gobard  notait que «cet acte de soumission linguistique nous indique ce qui nous attend : la rédaction de tous les travaux de recherche en anglais sous  prétexte de diffusion internationale. Et Le Monde, dans son édition du 30 avril 1974 constatait déjà que  le Français est considéré «comme une langue morte » ! Le  projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par le  ministre Geneviève Fioraso  -voir notre article en date du 7 mars 2013 -  illustre aussi  cette soumission.

     Or notait M. Gobard, « si l’anglais devait définitivement l’emporter, ce ne serait une victoire pour personne, ni pour le français ni pour les autres langues » et « c’est l’anglais lui même qui peu à peu ne serait plus qu’un charabia international, un basic english qui rendrait Shakespeare et Dickens totalement périmés ». Une évolution bien perceptible aujourd’hui, et pas seulement à l’écoute du sabir parlé par de nombreux Américains…

     Dans son livre « Le syndrome de l’ortolan » (1997), Arnaud-Aaron Upinsky (alias  Bertrand d’Entremont),  affirmait très justement  que « c’est la langue qui nous permet de nous représenter le monde qui nous entoure. C’est elle qui commande l’information (…). En nous réappropriant notre propre langue, nous sommes en position de contrer les Etats-Unis. Historiquement et intrinsèquement, le français est même le seul capable de contrer l’anglais. Seule la France peut contrer le modèle universel quantitatif des Etats-Unis en lui opposant son modèle universel qualitatif.

     «(…) Notre langue c’est ce que nous sommes, c’est notre plus grand bien, c’est notre vision. C’est en revenant à notre langue que nous gagnerons cette guerre inconnue que nous font  les Etats-Unis.»

     « Notre langue est porteuse de tout ce qui nous sommes, de notre civilisation, notre représentation du monde, notre manière de penser et de sentir, nos schémas de conceptualisation et de défense. Elle intègre 4000 ans d’histoire. La Fontaine reprend Esope. Notre langue est porteuse de l’intelligence grecque, du pragmatisme romain, de la base gauloise, de l’apport franc chrétien, de la réflexion de la spiritualité et de l’expérience nationale. Elle est la boussole de  notre esprit. C’est en elle que se trouvent et que nous trouverons toutes les ressources dont n nous avons besoin pour résoudre nos problèmes et  pour vaincre (…).»

     « L’esclave parle la langue du maître. Le fait que  l’Europe parle anglais est le signal fort qui désigne le maître » indiquait-il  encore dans ce livre, virulente  mise en garde contre   l’Europe bruxelloise,  création et  colonie américaine.  Une réflexion qui n’a pas pris une ride sur cette facette de la  « guerre à mort »  livrée  par Washington à la France selon les propres termes de François Mitterrand et dont il  fit la confession  dans ces derniers jours , comme   le rapporta Georges-Marc Benamou dans « Le dernier Mitterrand » (1997) ;

      Bruno Gollnisch ne peut que constater  que les Français ne peuvent compter sur  les supplétifs atlanto-bruxellois  de l’UMPS, les  amis de NKM ou de Mme Hidalgo pour mener ce combat vital de restauration nationale.

    http://gollnisch.com/2014/01/30/cette-guerre-culturelle-qui-nous-faite/