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culture et histoire - Page 1637

  • Jeudi 13 février, 31e veillée parisienne

     

    Veillée 3
    Sur le thème "Pouvoir et fragilité". Le lieu sera communiqué le jour même.

    Louise Tudy

  • Monarchie et souveraineté

    Il n’y a pas de souveraineté. Dit autrement, la souveraineté n’existe pas. De même que d’aucuns ont pu valablement soutenir qu’ils n’avaient jamais dîné en compagnie d’une personne morale, on peut alléguer également que la souveraineté ne se rencontre pas au coin du bois. « Il n’y a pas de souveraineté. Il n’y a que des doctrines de la souveraineté, dont le contenu et la fonction varient selon les systèmes juridiques dans lesquels elles sont nées ».
    Disant cela, le professeur Michel Troper, fin connaisseur en la matière, prend acte d’une fiction politique et juridique qui s’est avérée, tout au long de l’histoire de France, d’une précieuse utilité pour la naissance et la consolidation de l’État, tant sous l’Ancien Régime qu’après la Révolution.
    Naissance de la souveraineté
    Nonobstant le fait qu’elle n’était pas entièrement inconnue avant l’avènement de la monarchie post-médiévale, il convient de reconnaître que la souveraineté a vraiment pris son envol à partir du XVIe siècle. Il faut bien comprendre que la souveraineté est une représentation mentale du pouvoir. L’idée d’un pouvoir final et sommital était, de ce fait, assez étrangère aux mentalités médiévales qui pensaient que le pouvoir des hommes était limité sur terre et que la toute-puissance relevait de l’ordre divin.
    Pourtant, la souveraineté était bien en germe à l’époque des premiers Capétiens (Xe siècle). Certes, le roi était un féodal, c’est-à-dire un seigneur, mais un seigneur qui cherche déjà à dominer. Situé au sommet de la pyramide féodo-vassalique, on le reconnaît « grand fieffeux du royaume », c’est-à-dire que « les grandes seigneuries sont tenues à fief de lui ».
    Le roi n’exerçait donc de véritable souveraineté que sur son domaine royal, directement soumis à lui sans interposition d’un seigneur. En outre, le roi ne tenait son royaume de personne ainsi qu’en atteste ce fameux brocard tiré des Établissements de saint Louis : « Le roi ne tient de ne lui, fors de Dieu et de soi. » Peu à peu, les Capétiens chercheront à agrandir leur domaine en vue d’en faire coïncider les limites avec celles du royaume. Tous les moyens juridiques mis à leur disposition furent utilisés.
    Sous l’influence de l’Église, la fonction royale acquerra une dimension sacrée, le roi tenant sa couronne de Dieu seul (Charlemagne ne s’intitulait-il pas déjà Dei gracia Francorum rex ?) ce qui lui conférait certains pouvoirs comme celui de guérir les écrouelles. Mais il faudra attendre la fin du XIVe siècle et le début du suivant pour que la souveraineté trouve une assise doctrinale qui déterminera pour toujours ses caractères.
    Trois théoriciens
    Trois théoriciens doivent être retenus : Jean Bodin, Cardin le Bret et Charles Loyseau. Les Six Livres de la République de Jean Bodin (1576), admirable traité de science politique, toujours actuel, constitue la référence incontournable en la matière, au point qu’elle occulte foncièrement le Traité de la souveraineté du roi de Cardin le Bret (1632) ou celui sur les Seigneuries de Loyseau (1611), non moins importants que le premier mais certainement moins originaux. Bodin s’attela donc à forger un concept dont on avait une vague idée mais que l’on ne savait pas expliquer. Bodin nous livre que « la souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République ».
    La souveraineté est d’abord une “puissance” publique, c’est-à- dire une autorité ou, si l’on veut, un droit de commandement s’exerçant sur des hommes libres. Cela signifie aussi que le souverain peut « sous cette même puissance […] donner et casser la loi » ; c’est même la première marque de la souveraineté de laquelle découlent toutes les autres.
    La souveraineté est ensuite “absolue” en ce sens que le détenteur du droit de commandement n’a pas de supérieur et n’a de comptes à rendre à personne, c’est-à-dire, à l’époque, ni à l’empereur ni au pape : « le roi de France est empereur en son royaume » (d’après Guillaume de Plaisians, légiste de Philippe le Bel) ou encore, « le roi de France ne reconnaît aucun supérieur dans les affaires temporelles » (décrétale émise par Innocent III et reprise dans la célèbre décrétale Per venerabilem de Grégoire IX en 1234). On précisera que le terme absolu ne veut pas dire “tyrannique”. Il signifie que le souverain est indépendant, au sens où il ne dépend de personne, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur de l’État.
    La souveraineté est, de plus, “perpétuelle”, car elle ne saurait être limitée dans le temps. « Je m’en vais, mais l’État demeurera toujours » dira Louis XIV. La souveraineté implique donc la continuité royale. Par là-même, la souveraineté se confond avec l’État, lequel, pour des raisons évidentes, ne peut sombrer corps et biens avec celui qui en a provisoirement la charge.
    Dégénérescence
    Cette conception de la souveraineté vigoureusement défendue par les légistes et efficacement relayée par les monarques eux-mêmes ainsi que leurs ministres (Richelieu, notamment) prévaudra jusqu’à la Révolution française. Jusqu’à cette époque, on peut dire qu’elle connaîtra un certain “âge d’or”, dans la mesure où elle aura façonné la France dans les formes territoriales et politiques que nous lui connaissons aujourd’hui. Cependant, à partir de 1789, la souveraineté de la France
    Depuis la Révolution française, la souveraineté de l’État a subi un certain nombre de transformations qui en ont sans doute altéré la nature profonde. Ainsi, et pour aller à l’essentiel, l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) dispose-t-il que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Selon la conception révolutionnaire, la souveraineté devenait médiate à partir du moment où elle se réclamait du principe représentatif, lequel « se traduit dans une distinction fondamentale entre l’essence et l’exercice de la souveraineté » (M. Troper), ce que la Déclaration exprime très clairement dans l’article précité.
    Ce faisant, on désincarnait la souveraineté qui s’enracinait, jusqu’alors dans le corps du monarque, pour l’arrimer à une entité abstraite, une personne morale dotée d’une volonté propre (dont on se demande par quoi elle est mue) qui s’exprime (comment ?) par-delà les volontés individuelles qui la composent : la nation.
    On affirme que la souveraineté monarchique a précédé la nation révolutionnaire. Parce qu’il fallait refonder la souveraineté que l’on devait absolument dissocier de l’institution royale autant que de la personne même du roi, on eut recours à une nouvelle catégorie juridique : la nation. Il convient, en effet, de garder à l’esprit que les constituants de 1791, 1793 et 1795 (An III de la République) ont refusé d’envisager un seul instant l’établissement d’une démocratie. Dès lors, ne souhaitant pas confier la souveraineté à un peuple abstrait, après l’avoir ôté à un roi concret, on la transféra à une entité théorique composée… du peuple et du roi. La première constitution écrite issue de l’Assemblée constituante de 1791 ne s’y trompa guère, qui, après avoir affirmé, en son article 1er, que « la souveraineté […] appartient à la Nation », en tira logiquement la conséquence (article 2) que « la Nation, de qui seule émanent tous les pouvoirs, ne peut les exercer que par délégation. La constitution française est représentative. » En d’autres termes, en refusant de reconnaître un titulaire de la souveraineté, les révolutionnaires laissèrent celle-ci en totale déshérence. La Révolution de 1789 a engendré un bouleversement copernicien dans la philosophie politique, bousculant les catégories que l’on croyait les mieux établies depuis Jean Bodin, voire depuis les penseurs de l’Antiquité. Certes, les idées suivent invariablement l’évolution des sociétés humaines, mais jamais de façon aussi radicale, au point de susciter des ruptures épistémologiques d’une telle intensité.
    La dimension statutaire de l’État (et non contractuelle) et des lois constitutives qui régissent son gouvernement est inférée directement de l’essence même de la souveraineté. À ce stade, on pénètre dans l’essence pure du politique. Car la souveraineté est un concept purement politique « qui peut tout au plus prendre une signification métajuridique, au sens où toute souveraineté essaie de se donner une assise juridique dans le but très intéressé de consolider sa puissance » (Julien Freund). La théorie de la représentation imaginée par les révolutionnaires est une théorie juridique qui a eu pour effet de déconnecter totalement la souveraineté du souverain. Excepté les brèves expériences du césarisme bonapartiste, et la courte parenthèse vichyssoise, la France, quand elle suit son inclination monocratique, a toujours spontanément adhéré à la monarchie, régime qui, tout en n’étant pas la panacée, a réussi cette délicate synthèse entre État, nation et souveraineté.
    Déconnexion
    On rejoint, ici, la théorie du corps mystique de la monarchie ou le mystère de la monarchie. Par la cérémonie du sacre, le roi et le royaume ne devenaient qu’une seule et même chair. En prenant l’anneau, en même temps que le sceptre et la main de Justice, le roi de France épouse son royaume, c’est-à-dire, en quelque sorte et sans craindre un quelconque anachronisme, la nation. Comme le remarquait Cardin le Bret, « le Prince est l’esprit qui anime le corps de la République ». C’est dire que le roi était véritablement et profondément l’âme de la nation (M. Gallo), celle-ci devant être prise comme le « dernier cercle social sur lequel l’homme puisse s’affirmer » incarnée charnellement dans la personne du roi (Ch. Maurras) et non comme cet être éthéré censé représenter le peuple selon les révolutionnaires. Produit de l’histoire (d’où la récusation maurrassienne de la prétendue “égalité des nations”), il a toujours fallu, en France, que « l’État indépendant de la nation, quoique fondé sur elle, la préserve et la sauve, parfois malgré elle ».
    La nation révolutionnaire est incoerciblement soumise à l’emprise des passions et donc sujette aux dérapages “nationalitaires”. Seul un roi pleinement et naturellement souverain est à même d’endiguer ces dérives, tout en subordonnant l’exercice de son autorité à la satisfaction de l’intérêt général qu’est la nation conçue comme « la défense du tout [s’imposant] aux parties ». De ce point de vue, tout souverainisme s’entend nécessairement comme un nationalisme intégral et tout nationalisme raisonné ne peut être que monarchiste.
    Aristide Leucate L’Action Française 2000 du 20 septembre au 3 octobre 2007
    aleucate@yahoo.fr

  • Immanquable 7 : Farida Belghoul avec les veilleurs à Versailles

    FB1Jeudi 13 février, nouveau rassemblement des veilleurs à Versailles, avec Farida Belghoul.

    A 21h place du marché Notre Dame. Elle parlera sur les dangers de la théorie du genre dans les écoles  et pourquoi le gouvernement n'a pas renoncé à ce projet.

    Paula Corbulon

  • L’Education nationale française pourrit par la tête !

    Il y a deux périodes bénies dans la vie où le sexe nous fout la paix, la vieillesse (enfin je l’espère, je n’y suis pas encore arrivé, mais je fais des progrès notables)… et l’enfance.
    Quand j’étais enfant, avant que le traumatisme de la puberté ne m’atteigne, je courais derrière un ballon, je montais aux arbres, je mettais des claques à mon frère qui me les rendait avec beaucoup d’allégresse, je lisais tout ce qui me tombait sous la main en n’en comprenant pas la moitié, bref c’était le bonheur total surtout pendant les vacances qui duraient une éternité. Le seul point noir dans ma vie étant qu’il fallait aller à l’école pour y être enfermé dans le but tout à fait incompréhensible d’essayer de m’apprendre quelque chose. L’avantage de l’école était qu’aux récréations, je retrouvais toute une série de copains et que l’on pouvait se mettre des claques, grimper aux arbres, courir derrière un ballon (voir plus haut).
    Pour plus de détails sur ma petite enfance, relire « Le Petit Nicolas » de Sempé et Goscinny, ou « Le château de ma mère » de Marcel Pagnol.
    De l’autre côté de la rue, il y avait une autre école, réservée à une autre sorte d’enfants, habillées différemment, qui en général terminaient la journée aussi propres qu’elles l’avaient commencée et dont on nous disait qu’elles s’appelaient « des filles ». Je savais que cette autre sorte d’enfants existait puisque j’avais deux grandes sœurs plus âgées que moi à la maison, mais dans l’ensemble les relations entre les deux écoles étaient ténues et les invitations croisées dans les goûters d’anniversaire assez rares en ces temps anciens. Mais je peux assurer le lecteur que s’il y avait une chose qui ne nous préoccupait pas, c’était « le sexe ». En fait, la puberté commençant à roder, l’un de mes copains me raconta un jour sous le sceau du secret comment cela se passait entre un homme et une femme. Je sortis de cette conversation complètement certain que mon copain racontait n’importe quoi pour se rendre intéressant.
    Etait-ce bien ? Etait-ce mal ? Je n’en sais rien, mais en tout cas je ne changerais pas mon enfance pour celle des petits garçons ou des petites filles actuels (ou devrais-je écrire actuelles ? Grave question, après tout le masculin doit-il toujours grammaticalement l’emporter sur le féminin ?).
    Et avoir une enfance heureuse est de loin le plus beau cadeau que des adultes puissent faire à un enfant.
    En effet, dans « la fabrique de crétins » qu’est devenue l’Education nationale, une série d’obsédés sexuels et de pédophiles enragés a, à l’évidence, pris le pouvoir au ministère et veut à tout prix « informer » les pauvres gamins sur ce qui sera sans aucun doute la grand histoire de leur vie, le sexe. Le fait qu’une grande partie de nos enfants arrivent en sixième en ne sachant ni lire, ni écrire, ni compter ne les préoccupe guère en revanche.
    L’essentiel c’est d’être certain, vraiment certain, qu’à 12 ans aucun d’entre eux n’ignore rien de l’homosexualité, du kamasutra et de tous ces choix qui s’offrent à eux. Certes, on a les priorités qu’on peut… Et cette volonté de ne rien laisser ignorer aux enfants des « choses de la vie « , je l’assimile à de la pédophilie éducationnelle.
    Qu’est-ce donc que la pédophilie, la vraie ?
    Apparemment un certain nombre d’adultes ne supportent pas cet « âge de l’innocence » et cherchent à imposer leurs fantasmes sexuels à ces innocents. Et les petites victimes en sortent abîmées à jamais. Et cela est monstrueux.
    La pédophilie éducationnelle est bien sûr différente. La relation physique n’est pas le but recherché. L’idée ici est d’introduire dans l’esprit de l’enfant des informations appartenant au monde des adultes de façon à ne rien lui laisser ignorer de ce qui l’attend plus tard.
    Mais l’horrible chose est que l’enfant n’est pas équipé physiquement pour « traiter » cette information. Etre mis au courant de faits sur lesquels on n’a aucune prise ne peut être que générateur d’angoisses et de troubles.
    Ce que les pédophiles font souffrir au corps des enfants, les pédophiles « éducationnels » le font souffrir à leur esprit. Et cela est monstrueux également, comme le Christ nous le dit, sans ambages : « Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. » Mathieu 18.6.
    Mais qui donc sont ces pédophiles éducationnels ?
    Aussi curieux que cela paraisse, ce ne sont pour ainsi dire jamais des enseignants « du terrain ». Ils ne voient que fort rarement un enfant. Les enfants ne les intéressent pas. Ce qui les passionne, c’est de transformer la nature profonde de ceux que leurs parents sont bien forcés de leur confier, leurs enfants.
    Ce sont la plupart du temps des « intellectuels », des politiques, des syndicalistes appartenant à l’administration de l’Education nationale, des « chercheurs » à l’Université ou au CNRS, qui vont de comité Théodule en comité Théodule, de congrès international en congrès international où ils retrouvent ceux qui pensent comme eux et où l’on parle non pas d’éducation ou d’enseignement, mais de « changer la nature humaine », ambition totalitaire par excellence, qui a déjà fait des centaines de millions de morts depuis le XVIIIe siècle où cette idée bizarre est apparue pour la première fois.
    Parler de liberté en envoyant ceux qui ne sont pas d’accord au goulag a toujours été la caractéristique de ceux qui veulent faire le bonheur du genre humain en changeant la nature de l’homme.
    Nos pédophiles éducationnels font donc partie d’une longue lignée « de gauche », qui commence avec les massacres de la Convention pour se terminer avec le Cambodge ou la Corée du Nord, en passant par Marx, Staline…
    Il est rare que nos pédophiles aient des enfants eux-mêmes, et s’ils en ont , comme l’illustre Bourdieu qui a écrit de multiples livres sur l’école comme moyen de transmission du pouvoir par la classe dominante, ils les font inscrire à Henri IV à Paris, la matrice de l’élite par excellence, ce que ce lycée ne pouvait lui refuser puisqu’il était professeur au Collège de France.
    Leur dieu philosophique est Rousseau, qui a beaucoup écrit sur l’éducation à donner aux enfants, tout en abandonnant ceux qu’il avait fait à sa domestique aux bons soins de l’assistance publique, alors gérée par l’Eglise catholique, dont il disait le plus grand mal. Faire des enfants, les abandonner, dire du mal de ceux qui les ont recueillis tout en écrivant des traités sur l’éducation, on comprend que la gauche adore Rousseau. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais…
    Quelle est la solution va me demander le lecteur ? Elle est simple. Comme le dit le proverbe chinois, « le poisson pourrit toujours par la tête ».
    Et donc quand une structure est centralisée, si des forces mauvaises en prennent le contrôle, le pouvoir immense que permet cette centralisation peut créer des dégâts gigantesques, comme on l’a vu avec l’Union soviétique, l’Allemagne nazie, et maintenant avec l’Education nationale française.
    Partons de deux constatations :
    1. La tête de notre système éducatif est pourrie comme jamais.
    2. La changer est impossible politiquement.
    Il faut donc non pas couper cette tête, mais en faire une tête parmi d’autres et créer de très nombreuses autres têtes pour permettre de vraies expériences. Il faut donc décentraliser notre Education nationale pour que ces gens en perdent le contrôle et rendre le contrôle du système éducatif à ceux qui ont des enfants, c’est-à-dire aux parents, par l’intermédiaire du chèque éducation comme cela a été le cas en Suède qui a fort bien réussi cette transformation.
    Et les parents pourront, s’ils le veulent, mettre leurs enfants dans les écoles qui suivront les idées de mes pédophiles éducationnels. Je ne doute pas de leur succès.
    Charles Gave
    http://francelibre.tumblr.com/post/76312404816/leducation-nationale-francaise-pourrit-par-la-tete#.Uvn2AfYsRXY

  • L’armée juive de Hitler – par Laurent Glauzy

    Docteur en Histoire, Bryan Mark Rigg a étudié aux prestigieuses universités de Yale et de Cambridge. Né en 1971, il est de confession baptiste et d’ascendance juive. Cet écrivain américain effectua son service national dans l’armée israélienne, en tant que volontaire, avant de s’engager dans l’armée américaine.

    Publié en 2003, son livre Hitler’s Jewish Soldiers (Les soldats juifs de Hitler) traite de l’histoire peu connue des nombreux Juifs allemands ayant servi dans l’armée du IIIe Reich.

    Cent cinquante mille hommes d’origine juive effectuèrent leur service militaire dans la Wehrmacht, sous le régime de Hitler.
    Un grand nombre devinrent officiers et se rendirent de ce fait coupables de crimes contre leurs frères de foi déportés dans les camps de concentration, selon l’interprétation de l’auteur. [Ajoutons de plus que les seuls militaires associés aux camps ont été certains SS, ceux qui appartenaient aux divisions Polizei I et Polizei II.] Bryan Mark Rigg rapporte que ce schéma n’est pas unique. Par exemple, lors de la guerre de Sécession (Civil War), de 1861 à 1865, des milliers de noirs libres et esclaves, des mulâtres (moitié noir et moitié blanc), combattirent pour les États confédérés. Ils défendaient leur propriété et entendaient préserver l’ordre social.
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon enrôla des soldats coréens dans sa propre armée. Qui plus est, des Japonais qui vivaient alors aux États-Unis servirent dans les forces américaines contre le Japon.

    De tels scénarios sont récurrents, mais l’histoire des Juifs qui effectuèrent leur service militaire et s’engagèrent dans la Wehrmacht sous le régime de l’Allemagne national-socialiste demeure un cas particulier.

    Pendant des années, à la différence des afro-américains, la population juive jouit des mêmes droits que les Allemands. En 1933, quand Adolf Hitler devint chancelier, la majeure partie des Juifs ne pratiquaient plus leur religion, oubliant parfois même qu’ils avaient eu des ancêtres israélites. [Peu savent qu’en 1893, le fondateur du mouvement sioniste, Theodor Herzl, proposait aux Juifs de Vienne de se faire baptiser en masse à la cathédrale Saint-Étienne[1].

    Ils ne se sentaient absolument pas concernés par une quelconque idéologie antisémite. Les lois raciales de Nuremberg, promulguées en 1935, leur firent prendre conscience de leur judaïcité. Toutefois, ils restèrent fidèles à l’Allemagne, la servant avec loyauté. Ces Juifs soutinrent un gouvernement qui allait les priver de leurs droits humains et déporterait leurs parents. Bryan Mark Rigg argue qu’ils devenaient les criminels d’un régime.

    Les pages de Hitler’s Jewish Soldiers rappellent que le terme « Juif » dérive de la dénomination de la tribu de Juda, un des douze fils d’Israël, Jacob. Les Juifs descendent des tribus nomades araméennes qui, en 1850 av. J.-C, sous la conduite d’Abraham, traversèrent l’Euphrate dans le territoire de Canaan. Ils étaient appelé « Ivrim » (les Hébreux). À l’époque biblique, la judaïcité se transmettait par le père. Aujourd’hui, selon la loi juive, la Halacha [הלכה ; la voie], elle, se transmet par le lien maternel ou par la conversion.

    Les Juifs occidentaux et orientaux :

    Avant 1933, les Juifs allemands, les Jeckes, entretenaient une attitude de rejet à l’égard des Hébreux de l’Europe de l’Est. Ils les considéraient comme pauvres, culturellement arriérés et sales. De plus, ils nuisaient à leur réputation de citoyens allemands instruits et cultivés. Pour eux, ces Juifs des ghettos de l’Est, en particulier ceux de Pologne, suivaient la religion irrationnelle et superstitieuse des mystiques hébreux. La position des Juifs autrichiens ne différait pas de celle de leurs frères d’Allemagne. Ainsi, beaucoup de Juifs allemands et autrichiens montrèrent du mépris à l’égard de leurs frères de foi « à la barbe et qui portaient le cafetan ». Les Hébreux allemands et les Mischlinge (terme allemand désignant les personnes étant pour moitié ou un quart juive) se rassuraient en se disant qu’Hitler adressait ses invectives antisémites exclusivement aux Juifs de l’Est, « émigrés de la Terre du bolchévisme ».

    Le Dr Max Neumann, juif et ancien commandant de l’armée à la retraite, rescapé de la Première Guerre mondiale, affirmait dans une lettre du 20 mars 1935 adressée à Hitler que les Juifs allemands avaient combattu pour tenir les Juifs de l’Est à l’extérieur de l’Allemagne : Neumann voulait qu’Hitler chasse par la violence les Juifs de l’Est, que les Juifs allemands considéraient comme un péril à leur propre condition sociale. En effet, ils considéraient leur présence en Allemagne comme une cause de l’intensification de l’antisémitisme. Les Jeckes traitaient les Juifs de l’Est d’« inférieurs ».

    Les lois de Nuremberg

    L’expression de Mischling revêt les sens de « métis », « croisé » ou « hybride ». En 1935, le gouvernement de Hitler, reconnaissant officiellement que le Mischling définissait quiconque avait des ancêtre juifs, stipulait qu’un père pouvait transmettre la judaïcité de la même manière que la mère.

    Bryan Mark Rigg expose que les lois de Nuremberg engendrèrent deux nouvelles catégories raciales : les moitiés-Juifs et les quarts-Juifs. Le demi-Juif avait deux grands-parents juifs et le quart-Juif en avait un seul. Le Mischling, un quart-Juif, était considéré comme Allemand, contrairement à celui qui était théoriquement à moitié Juif. Parmi toute cette confusion, Hermann Goering, chef de la Luftwaffe et numéro deux après Hitler, affirma : « Je décide qui est Juif ». Car les Juifs qui se convertirent au christianisme restèrent Juifs, tandis que la majeure partie des Chrétiens convertis au judaïsme étaient jugés comme totalement hébreux.

    La prise de conscience des Mischlinge

    Après la promulgation des lois de Nuremberg, des recherches assidues commencèrent pour débusquer les Juifs. Quand des Mischlinge furent contraints de reconnaître ou d’apprendre leurs origines juives, certains traversèrent une profonde phase de reniement. Beaucoup réagirent avec incrédulité, colère et désespoir. Des Mischlinge renièrent alors leur ascendance juive, tandis que des « aryens » abandonnèrent leur propre compagne considérée comme juive, ainsi que leurs enfants.

    A contrario, les Juifs orthodoxes, qui refusaient les mariages mixtes, accueillirent avec faveur les lois de Nuremberg. Bryan Mark Rigg expose que les Mischlinge se sentirent pris entre deux feux : pour les nazis, ils furent le fruit du péché sexuel et, pour les Juifs orthodoxes, un de leurs parents avait enfreint le pacte sacré de ne pas consentir d’union en-dehors de la communauté : un goy étant considéré comme inférieur à un animal. [Baba Mezia 114a-114b (Talmud) : « Seulement les Juifs sont des humains. Les Gentils sont des animaux ».]

    La Wehrmacht proposa le recrutement de Mischlinge pour qu’ils témoignent de leur patriotisme. Afin d’éviter toute discrimination, plusieurs d’entre eux effectuèrent leur service national. Ils avaient le sentiment d’être en sécurité dans l’armée, alors que d’autres pensaient trahir les leurs. En outre, nombreux furent ceux qui, parmi ces Mischlinge, passèrent de la Wehrmacht à Haganah, après 1945, de façon à soutenir Israël dans ses guerres d’indépendance.

    L’assimilation des Juifs à la société allemande était telle que, jusqu’en 1933, de nombreux Juifs se sentaient avant tout allemands. D’ailleurs, en 1935, un rapport de la Gestapo affirme que les hébreux de la faction non sioniste, c’est-à-dire les hébreux assimilés, étaient « plus allemands que les Allemands ». Entre 1800 et 1900, en Allemagne et dans l’Empire austro-hongrois, environ 70 000 hébreux se convertirent au christianisme par souci d’assimilation, pour épouser un non-Juif, accueillir le message du Christ ou bien briguer de meilleurs postes, ordinairement réservés à des Allemands ou Autrichiens. [K. Lueger, maire de Vienne de 1897 à 1910, vota en tant que député, en 1887, la proposition visant à restreindre le nombre de Juifs dans les universités. En effet, les Juifs représentaient 30 % de la population étudiante de Vienne. K. Lueger, op.cit., p. 11]

    En 1939, il restait en Allemagne 328 176 Juifs, contre 600 000 en 1933. Parmi les 17 millions d’Allemands qui servirent dans la Wehrmacht, pas moins de 150 000 étaient juifs ou Mischlinge. Des récits mensongers prétendirent que les Juifs ne pouvaient pas devenir officiers. En réalité, beaucoup se convertirent pour accéder au statut d’officier. Le fameux médecin de Dachau, Dr Hans Eppinger, qui était à moitié juif, effectua des expériences horribles sur des patients.

    Stella Goldschlag était une Juive qui aida la Gestapo à traquer les Juifs cachés à Berlin. Comme c’était une belle blonde aux yeux bleus, la Gestapo avait l’intention de la déclarer « Aryenne ». Surnommée le « poison blond », elle fut responsable de la mort de centaines de personnes. Certains juifs dirigèrent des camps de concentration. L’Oberststurmführer de la SS, Fritz Scherwitz (de son vrai nom Eleke Sirewiz), membre du parti, contrôlait le camp de Lenta, à proximité de Riga. Le père du maréchal Milch, de la Luftwaffe, était juif.

    Décidément, cette version de l’histoire « oubliée » du national-socialisme est bien aussi trouble que celle des financiers d’Adolf Hitler…

    Laurent Glauzy

     Laurent Glauzy est aussi l’auteur de :
    Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan
    Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
    Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale
    Atlas de géopolitique révisée, tome I
    Chine, l’empire de la barbarie
    Extra-terrestres, les messagers du New-Age
    Le mystère de la race des géants

    [1] Laurent Glauzy, Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale, La Maison du Salat, 2013, p. 66 : première biographie en français du mentor d’A. Hitler.

    http://www.contre-info.com/larmee-juive-de-hitler-par-laurent-glauzy#more-31364

  • Exemple d’une association dégénérée venant bourrer le crâne des élèves

    couleurs.jpgIl y a des partisans du gouvernement pour dire que les tenants de la théorie du genre et de la propagande homosexuelle ne viennent pas dans les classes s’en prendre aux cerveaux des jeunes.

    Sur le tract (visible ici) que l’association (financée par les impôts) communautaire homosexualiste, militante LGBT « Couleurs gaies » [sic] envoie aux établissements de la région Lorraine, on peut lire :
    Depuis 2008, Couleurs Gaies est agréée par l’Académie de Nancy-Metz pour de telles interventions.

    Ces dernières sont construites en référence aux objectifs fixés par les différentes circulaires du ministère de l’Education nationale qui préconisent la lutte contre toutes les formes de discriminations. Au cours de l’année scolaire 2011/2012, notre association a sensibilisé près de 2000 élèves, de la 4ème à la Terminale. [...] Nos interventions font la part belle aux techniques de pédagogie active.

    L’homophobie est la clef d’entrée pour réaliser un travail plus large de déconstruction des stéréotypes et d’analyse critique des phénomènes discriminatoires. [...]
    Nous sommes très sollicités, surtout au cours des mois de janvier, février, mars et avril.
  • Jünger, modernisme et barbarie

    Une lucidité héroïque face à la modernité technicienne

    Jünger est né à son destin d’homme et d’écrivain au milieu du carnage monstrueux et inédit du premier conflit mondial, où il s’est illustré par un comportement d’une intrépidité et d’un héroïsme exceptionnels.

    Cette guerre, comme l’a brillamment démontré l’historien italien Emilio Gentile dans L’Apocalypse de la modernité, a représenté la première grande crise interne de la modernité européenne qui allait devenir globale. Ainsi, l’extraordinaire épopée des progrès scientifiques et techniques du XIXe siècle allait-elle aboutir à une apocalypse sauvage. Comment donc penser la modernité après cette épreuve où elle avait révélé son envers démoniaque ? Voilà une question qui a souvent été éludée, mais à laquelle le héros militaire Ernst Jünger, qui n’avait jamais esquivé le danger sur le front, ne se déroba pas non plus en tant qu’écrivain. [...]

    Romaric Sangars - La suite sur Causeur

  • [Paris] La nuit aux Invalides

    Nous avons vu les deux premières saisons.

    Nous y retournerons pour l’édition spéciale du Centenaire - Soutien aux Poilus !!!

    Mobilisation générale

    1914 - 1944 - 2014

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    Ici, renseignements et billetterie !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-La-nuit-aux-Invalides