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culture et histoire - Page 1636

  • Pour Aurélie Filippetti, donner son avis, c’est « exercer des pressions »…

    L’ubuesque gestion des opposants au mariage gay a tricoté un maillage de résistance sur la Toile. Fallait réfléchir avant.

     

     

     

     

    Selon Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, Jean-François Copé « s’est ridiculisé » par ses attaques, dimanche, contre le livre Tous à poil.

     

    Parce qu’elle, naturellement, elle ne s’est pas ridiculisée ? Elle ne s’est pas ridiculisée par son communiqué grave et solennel, mardi, sonnant le tocsin à travers toute la France pour une trentaine de bibliothèques publiques qui auraient fait l’objet, ces derniers jours, « de pressions croissantes de la part de groupuscules fédérés sur Internet par des mouvements extrémistes », des groupuscules qui « exercent des pressions sur les personnels, les somment de se justifier sur leur politique d’acquisition, fouillent dans les rayonnages avec une obsession particulière pour les sections jeunesse ».

     

    Ah oui, on imagine ça très bien. Deux mères de famille qui entrent avec leur poussette respective, cela fait déjà quatre individus, soit un petit groupe, donc un groupuscule. Quand elles « fouillent dans les rayonnages » — parce qu’évidemment, c’est bien connu, dans une bibliothèque, personne ne fouille dans les rayonnages, on prend au hasard le premier bouquin venu —, le personnel commence vraiment à se sentir « sous pression ». Et si, en plus, elles se permettent de donner leur avis sur un livre, avec une « obsession particulière pour les sections jeunesse » – parce qu’il faut le savoir, ces femmes-là sont de vraies obsédées -, là, c’est la cata.

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  • La philosophie médiévale

    À l'école de la République, l'enseignement de la philosophie passe directement d'Aristote à Descartes comme s'il n'y avait rien entre les deux. Les hommes ne se sont pourtant pas arrêtés de penser, mais la pensée occidentale a pris une orientation religieuse, et même chrétienne.
    Religion et philosophie, ou plutôt foi et savoir, se sont imbriqués. Pour certains philosophes comme l'anglais Russel, la philosophie devant se séparer de la religion et de la foi, cela constitue une incompatibilité.
    De plus, pendant le moyen-âge, l'Occident n'était pas dominant, la Chine et le monde musulman étant plus développés. Le moyen-âge n'est donc pas perçu comme une grande période pour les Occidentaux. La philosophie médiévale étant la rencontre du christianisme et de la philosophie, se trouve aussi être une construction du premier. La foi pourtant s'oppose à la philosophie. On obtient le salut par une ignorance et non par la sagesse ou la connaissance. Globalement, la philosophie médiévale sera la confrontation des Saintes Ecritures avec les textes des Pères de l'Eglise qui incorporeront la philosophie grecque (Platon, Aristote, Stoïciens,...)
    Benoit XVI à l'université de Ratisbonne avait souligné l'alliance entre la foi et la raison dans le christianisme à la différence de l'islam où la foi est première et exclusive. Le christianisme est aussi lié à son Histoire après la révélation contrairement à l'islam où l'interprétation consiste à sans cesse revenir au Coran.
    La Patristique
    La doctrine chrétienne fut élaborée par les Pères de l’Église à l'aide de la philosophie de l'Antiquité.
    Le plus important fut Saint Augustin qui fut essentiellement influencé par le néoplatonisme. Les Pères de l’Église ont possédé autant d'autorité que la Bible. Pour Clément d'Alexandrie (IIème siècle) l'usage de la philosophie est salutaire. Cette position s'oppose par exemple à celle de Tertullien pour qui « Jérusalem et Athènes n'ont rien à faire ensemble ». Mais la conception qui s'imposa fut « Fides quaerens intellectum » (la foi cherchant la compréhension). Mais la philosophie peut être aussi une réflexion sur la révélation.

    Saint Augustin (Vème siècle)
    Son œuvre majeure fut « Les Confessions ». Il raconte sa vie avant sa conversion. Il y développe des réflexions sur le temps qui deviendront célèbres et serviront dans les analyses de Descartes et Husserl sur le même thème. Pour connaître, l'homme doit croire, et réciproquement. « Crede ut intelligas, intellege ut credas » (Crois pour connaître, connais pour croire). Saint Augustin avait anticipé Descartes. Si je doute ou me trompe, j'existe : « Si enim fallor, sum » (Si en effet je me trompe, je suis). Dieu est en nous. Saint Augustin parle de notre intériorité. « Noli foras ire, in te ipsum redi, in interiore homine habitat véritas » (Rentre en toi-même, ne t'en vas pas au dehors, c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité).
    Saint Augustin fut aussi le théologien du péché originel et de la grâce. L'homme ne peut être sauvé que par la grâce. « C'est par la grâce, en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; vous n'y êtes pour rien, c'est le don de Dieu. » (Saint Paul)
    On a aussi chez Saint Augustin une philosophie de l'Histoire. Il y a lutte entre le royaume de Dieu et le royaume terrestre : « Deux amours ont donc bâti deux cités, l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, la cité de la terre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la cité de Dieu. L'une se glorifie en soi et l'autre dans le Seigneur. » (La Cité de Dieu).
    La première scolastique
    Plusieurs théologiens, en général appartenant à la prêtrise, ont émergé. Nous allons étudier les plus importants.
    Pour Jean Scot Erigène (IXeme siècle), la raison doit expliquer la révélation. Il ne doit pas y avoir de contradiction entre foi et raison. On doit faire confiance à l'autorité des Pères de l’Église.
    Saint Anselme de Canterbury est connu pour sa fameuse preuve ontologique. Dieu existe de par son essence. L'existence appartient à son essence. Cette preuve ontologique de l'existence de Dieu sera critiquée par Kant.
    Ce théologien, père de la Scolastique, distinguera trois niveaux de vérité : les vérités éternelles en Dieu, la vérité concordance avec la vérité divine et la vérité de l'énoncé en concordance avec les choses.
    Au-delà de la théologie a eu lieu à cette époque la querelle des Universaux qui est un prolongement des idées de Platon.
    Les Universaux sont des concepts universels opposés aux choses singulières. Les nominalistes refusaient l'existence réelle aux universaux. Pour les réalistes, les universaux ont une existence réelle comme les idées de Platon. Pour Jean Roscelin (XIeme siècle), les universaux ne sont que des mots.
    La philosophie arabe
    Sur cette question, il existe une controverse avec des arrière-pensées idéologiques. Pour certains historiens, l'Europe devait ses savoirs à l'islam qui avait récupéré l'héritage grec. De plus, on mélange tous les termes « arabes », « musulmans », « musulmans non arabes ». L'historien Sylvain Gouguenheim a écrit un livre « Aristote au Mont Saint Michel, les racines grecques de l'Europe Chrétienne » où il contredit cette thèse. Pour lui, les liens avec Byzance subsistaient. La culture chrétienne n'avait pas coupé avec les grecs. Les Évangiles furent rédigés en grec. Les Pères de l’Église connaissaient Platon. Dans l'islam, la raison a toujours été seconde par rapport à la révélation. Ce livre en tout cas s'oppose à la phrase de Jacques Chirac qui avait voulu briller en répétant ce que lui avait dit un « intellectuel » : « Les racines de l'Europe sont musulmanes ». Sylvain Gouguenheim rappelle l'existence de Jacques de Venise (XIIeme siècle) qui traduisit au Mont Saint Michel les œuvres d'Aristote en latin.
    Citons les philosophes de l'islam comme Al Fârâbî qui fit une synthèse entre Aristote et le néoplatonisme. Avicenne fut aussi un néoplatonicien, proche de Plotin. Averroès a été le commentateur d'Aristote. Il a voulu réunir la philosophie et la religion islamique.
    La haute scolastique
    L'apogée de la scolastique se fera avec Saint Thomas d'Aquin, mais de nombreux philosophes ou théologiens comme Roger Bacon, Saint Bonaventure, Raymond Lulle (XIIIeme siècle) ont donné leur point de vue.
    Roger Bacon veut convertir la terre entière au catholicisme. Il a voulu remédier aux quatre causes fondamentales de l'ignorance : l'autorité, la coutume, le préjugé et la présomption. Le savoir est fondé sur l'expérience.
    Saint Bonaventure se tournera vers Saint Augustin et le néoplatonisme. Quant à Raymond Lulle, il fut un propagandiste de la catholicité. Son « Ars magna » auquel se réfère Descartes est apologétique. C'est un art de découvrir la vérité. C'est la première machine à penser de l'Histoire.
    Saint Thomas d'Aquin
    Il a été plusieurs années l'élève d'Albert le Grand. Il a relié l'aristotélisme à la pensée chrétienne héritée de Saint Augustin. Foi et raison ne peuvent se contredire, émanant de Dieu.
    La philosophie part des choses pour atteindre Dieu, alors que la théologie part de Dieu.
    Saint Thomas reprend la distinction entre acte et puissance. Il donne cinq preuves (quinque viae) de l'existence de Dieu :
        1.    Du mouvement dans les choses, il faut remonter à une cause première du mouvement : Dieu.
        2.    Tout effet a une cause. Mais comme rien ne peut être la cause de soi-même, il doit y avoir une cause première incausée : Dieu.
        3.    Nous trouvons des choses qui pourraient être ou ne pas être. Elles ne sont pas nécessaires. Il y a un être nécessaire d'où elles tirent leur existence.
        4.    Il y a en toutes choses un plus et un moins. Cela ne peut se dire que s'il y a un étalon de mesure qui possède la détermination de la perfection : Dieu.
        5.    Les corps naturels tendent vers une fin. Cela n'est possible que pour un être intelligent à l'origine de la finalité dans les choses : Dieu
    Saint Thomas a voulu faire une somme qui rend compatibles les Écritures Saintes, les écrits d'Aristote et ceux des Pères de l'Eglise.
    Maître Eckhart (XIIIème-XIVème siècles)
    C'est le représentant de l'association de la mystique avec la théologie. D'inspiration néoplatonicienne, il écrivit des traités théologiques en latin, des sermons en allemand. On trouve Dieu dans le Rien. On a une véritable spiritualité du vide et du rien : « Les nonnes mystiques, les recluses, les solitaires, tous ceux qui avaient soif d'anéantissement devant le divin ne pouvaient manquer de trouver leur joie dans un tel détachement. Ils rejoignaient Dieu dans le dépouillement extrême qui était à leurs yeux et selon la logique la plus stricte la vérité suprême de l'absolu ». (Alain Michel)
    Le pauvre renonce à lui-même en s'abandonnant à Dieu.
    La scolastique tardive
    Guillaume d'Ockham (XIIIème-XIVème siècles) fut un initiateur de la pensée moderne.
    On trouve deux principes dans sa pensée :
    Le principe d'omnipotence. Dieu aurait pu créer les choses autrement. Le monde créé apparaît pour l'homme comme un enchainement de faits. Mais aucun être n'implique l'existence nécessaire d'un autre.
    Le principe d'économie (le rasoir d'Ockham) n'est pas un principe religieux : « On ne doit jamais multiplier les êtres sans nécessité » (pluritas numquam est ponenda sine necessitate).
    Tous les principes qui ne sont pas nécessaires à l'explication d'une chose sont superflus et doivent être rejetés.
    Dans la querelle des universaux, Ockham est nominaliste.
    La pensée médiévale et sa perpétuelle réflexion sur la confrontation entre foi et savoir a abouti pendant la scolastique tardive à la mise en place de la pensée moderne. Pour Guillaume d'Ockham la science de Dieu et la science de la nature n'ont aucun rapport. Pour lui, sur le plan politique, le pouvoir temporel n'a rien en commun avec le pouvoir spirituel. Commence à se dessiner une pensée scientifique avec le principe du rasoir d'Ockham. Newton en fut le prolongement.
    « Non sunt multiplicanda entia praeter necessitatem ».
    La philosophie médiévale a aussi transmis la philosophie grecque jusqu'à nous, qui portait en elle l'explication du monde en dehors des mythes et de la religion.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • Lévi-Strauss contre-révolutionnaire

    Magnifique synthèse de la situation par le grand anthropologue, rappelée par l'abbé de Tanouarn.

    "La Révolution a mis en circulation des idées et des valeurs qui ont fasciné l'Europe puis le monde, et qui procurèrent à la France, pendant plus d'un siècle, un prestige et un rayonnement exceptionnels. On peut toutefois se demander si les catastrophes qui se sont abattues sur l'Occident n'ont pas aussi là leur origine.
    En quel sens ?
    Parce qu'on a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes. La liberté véritable ne peut avoir qu'un contenu concret : elle est faite d'équilibres entre des petites appartenances, des menues solidarités : ce contre quoi les idées théoriques qu'on proclame rationnelles s'acharnent; quand elles sont parvenues à leurs fins, il ne leur reste plus qu'à s'entre-détruire. Nous observons aujourd'hui le résultat."

    Paula Corbulon

  • Agenda : Fondements idéologiques et légitimité du pouvoir en place, par le professeur Pichot-Bravard

    12/02/2014 – PARIS - Le Rouge & le Noir, gazette-en-ligne catholique, propose un cycle de conférences. Celui-ci débutera avec une intervention du professeur Philippe Pichot-Bravard le vendredi 21 février à 20h00. Elle portera sur les fondements idéologiques et la légitimité du pouvoir en place. Cette rencontre aura lieu au Centre Henri et André Charlier, 70 boulevard Saint-Germain (Paris V).

    Philippe Pichot-Bravard est professeur d’histoire du droit et des institutions dans des établissements tels que l’Institut catholique d’études supérieures (ICES) de la Roche-sur-Yon, l’université de Bretagne occidentale (UBO) à Brest et l’Institut supérieur du management public et politique (ISMAPP) à Paris. Il enseigne également l’histoire de l’Église au séminaire de l’Institut du Christ-Roi-Souverain-Prêtre (ICRSP) à Gricigliano.

    Il a publié de nombreux ouvrages, dont Le Pape et l’Empereur et Histoire constitutionnelle des parlements de l’ancienne France. Il fait paraître ce mois-ci La Révolution française aux éditions Via Romana, avec une préface de Philippe de Villiers. Une séance de dédicaces suivra la conférence, ainsi qu’un verre amical.

    Détails pratiques :
    Centre Charlier – 70 boulevard Saint-Germain à Paris (Ve)
    Métro Maubert-Mutualité (ligne 10) ou station de RER Luxembourg (ligne B)
    Quand : le 21 février 2014. Début de la conférence à 20h00.
    Participation aux frais : 5€
    Plus de détails sur www.lerougeetlenoir.org

    http://fr.novopress.info/

  • L’enseignement du genre n’a pas sa place dans la sphère scolaire

    Communiqué de Versailles Familles Avenir :

    "Versailles Familles Avenir, engagée dans la campagne pour les élections municipales de Versailles, défendra les parents qui s’opposent à l’enseignement de l'idéologie du genre dans les écoles. Les enfants et les familles sont actuellement pris en otage par l’idéologie du gouvernement ; Versailles Familles Avenir s'engage à faire tout ce qui sera en son pouvoir pour défendre le droit à la liberté des familles d’élever leurs enfants.

    Accepter l'enseignement du genre à l’école, c'est ouvrir la porte à toutes les manipulations et exposer les élèves à bien d’autres violences. On ne peut accepter que soient transmis à des enfants, sans même en avertir les parents, des discours qui viennent les remettre en question jusque dans leur personnalité. Une question relevant de l’intimité des individus ne peut être prise en charge par l’Éducation nationale. Celle-ci ne peut interférer dans le discours que les parents tiennent à leurs enfants.

    Comment qualifier un État qui entendrait penser à la place des gens ? Que serait une nation qui se donnerait pour objectif de s’immiscer dans les consciences ? Voici autant de questions à se poser. Nous devons entrer en résistance face à l’intrusion de l’enseignement de l'idéologie du genre sous des formes variées dans les crèches, les écoles maternelles et primaires de Versailles, comme dans les bibliothèques ; Versailles Familles Avenir fera tout ce qui sera en son pouvoir pour lutter aux cotés des professionnels contre elle."

    Michel Janva

  • Il est temps d’agir et de reprendre à notre compte l’éducation affective de nos enfants !

    Raphaël Peuchot, délégué de la Vigie des familles, répond au site Objection de la conscience. Extraits :

    "La VIGIE des familles est un collectif de parents d’élèves créé début 2013 à la suite du lancement par le gouvernement français de son « Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » en octobre 2012.

    Le ministre de l’éducation nationale a déclaré vouloir « s’appuyer sur la jeunesse pourfaire évoluer les mentalités » et « changer les représentations » (Libération, 17/12/2012).

    Mais pour imposer quelle vision de la société à nos enfants ? Quelle représentation des relations homme/ femme veulent-ils « enseigner » en primaire ? L’égalité homme/femme se résume-t-elle à l’orientation sexuelle : n’est-ce pas vouloir troubler les plus jeunes jusque dans leur intimité profonde, celle de la construction de l’identité sexuelle, au surplus sans jamais en référer aux parents ?

    Nous voulons rappeler que l’école est là pour instruire et nous parents pour éduquer, le tout dans une communauté éducative en charge du bien des enfants. C’est pourquoi nous souhaitons développer une pensée de la confiance, une vraie relation bienveillante avec les enseignants afin que tous ensemble nous fassions en sorte de respecter la fragilité et la sensibilité des enfants.

    La VIGIE des familles entend informer les parents sur la nature et la réalité du combat engagé par les promoteurs du gender, dont le seul objectif consiste dans la déconstruction (c’est-à-dire la destruction) des représentations familiales (père, mère, enfant) mais également des valeurs morales qui en constituaient le socle. [...]

    Nous entretenons dans toute la France des contacts réguliers avec des parents ayant interrogé la direction de l’école de leurs enfants ou s’apprêtant à le faire. Les situations sont diverses : certains parents sont méprisés et parfois même ridiculisés par le corps enseignant ; d’autres sont écoutés et rassurés par des directeurs de l’école manifestement peu soucieux du sujet.Il existe des cas dans lesquels les parents sont clairement menacés. Nous en sommes là !

    [...] Forts de ces prérogatives, les parents sont fondés à exercer leurs droits d’information en interrogeant, par écrit s’il le faut, le chef d’établissement qui est tenu de leur répondre et de préciser le contenu d’un enseignement sur l’égalité ou la sexualité (Circulaire 2006-137 du 25/08/2006). A défaut, l’établissement et son directeur peuvent être poursuivis devant les tribunaux. Des recours sont en préparation.

    [...] nous invitons les parents à créer des collectifs dans chaque école, chaque académie, avec une seule règle : l’union fera notre force ! Il est indispensable de conduire des démarches collectives : dans la formation, la mise en réseau, l’action à l’égard des directeurs d’écoles. Par ailleurs, il faut bien reconnaître que les structures habituelles ne peuvent être des alliés fiables : les associations de parents d’élèves nous paraissent le plus souvent dépassées par le sujet, ou prises dans des considérations étrangères aux préoccupations légitimes des parents."

    Michel Janva   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une résistance qui annonce le réveil de la France

    Le Salon Beige a interrogé Geneviève Esquier, qui vient de publier un ouvrage « Ce qu’annonce le chant du coq. On se rendort ou on se réveille ?»   (en lien dans notre colonne de gauche).

    Geneviève Esquier vous êtes journaliste de métier et essayiste. Vous avez publié, entre autres livres, aux éditions F.X. de Guibert (Paris), une « Lettre aux Chrétiens de France sur le baptême de Clovis » où vous évoquiez la vocation de la France. Etant donné l’état actuel du pays, y croyez-vous toujours ?

    Plus que jamais ! La mobilisation de 2013 l’a prouvé. Ce livre veut justement montrer que nous sommes à la veille - ­en tout cas à l’avant-veille - d’une grande aurore métaphysique qui d’ores et déjà devrait nous emplir le cœur d’une immense et joyeuse espérance !

    La machine politique était bien huilée. Tout était en place pour faire changer la France de civilisation sans que l’on s’en aperçoive. Mais un grain de sable est entré dans les rouages…

    De toutes les provinces le pays s’est levé pour rejoindre Paris par trois fois, entre le 13 janvier et le 26 mai 2013… Mobilisation incroyable, inattendue, révélatrice d’une force vive qui couvait malgré le mensonge de medias aux ordres ! La France profonde s’est réveillée !

    CC’est ce que suggère le titre de votre nouveau livre: « Ce qu’annonce le chant du coq » ? 

    Oui, tout-à-fait ! Le coq, sa particularité est d’annoncer l’aurore, dressé sur un tas de fumier dans la nuit encore noire.  Est-ce que ce n’est pas notre situation actuellement ? Nous qui avons entamé une résistance qui ne lâchera rien, le coq gaulois n’est-il pas notre emblème ? l’emblème d’une espérance contre toute espérance ! Une espérance qui a déjà gagné la partie : l’aurore est inéluctable !

    Vous rappelez dans votre livre, le conseil du pape François aux Chrétiens que nous sommes : « les laïcs ont le devoir de s’engager en politique » et vous appelez à incarner  la résistance sur le terrain du Bien commun, en entrant en politique…

    Oui : pourquoi et comment incarner notre résistance dans l’action sur le terrain, en vue du Bien Commun politique ? Ce livre veut répondre à cette interrogation et montrer que pour refonder la politique, les élections municipales qui approchent sont une opportunité providentielle !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html