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culture et histoire - Page 1658

  • 1814 : La vérité sur l’abdication de Napoléon

    Dans son nouveau livre, Les Vingt Jours de Fontainebleau (Perrin, 296 p., 23 €), Thierry Lentz s’appuie sur des sources inédites ou négligées, pour démonter le mythe qui, depuis deux siècles, présente l’Empereur comme étant un homme presque contraint par la force à signer l’acte de renonciation au trône. Il confirme aussi la tentative de suicide de Napoléon et révèle le véritable texte des célèbres Adieux de Fontainebleau où l’Empereur appelle ses grognards à se rallier… à Louis XVIII !

    Avec des hommes tels que vous, notre cause n’était pas perdue. Mais la guerre était interminable ; c’eût été une guerre civile, et la France n’en serait devenue que plus malheureuse. J’ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie ; je pars.
    Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours l’objet de mes vœux !

    La plupart des napoléonistes considèrent cet épisode comme l’aboutissement d’une «abominable conjuration», premier pas vers la «trahison» collective des maréchaux. Ces «brumairiens de Fontainebleau» auraient extorqué l’abdication par la contrainte avant de contribuer à abattre pour de bon l’Empereur dans les jours suivants. […]

    Cette «grande scène» des maréchaux est entrée dans l’histoire obligée de «l’agonie de Fontainebleau». Les historiens la répètent sans hésiter, rarement au conditionnel. Il y a pourtant peu de doutes qu’elle ne se soit pas déroulée de cette façon, et en tout cas pas sur ce ton. Si l’on en croit les seuls témoins ayant laissé des Mémoires, Fain, Macdonald et Caulaincourt, il y eut bien un débat entre Napoléon et ses lieutenants, mais à aucun moment ceux-ci ne se montrèrent irrespectueux et encore moins menaçants. Les mots durs prêtés à Ney et à Lefebvre ne furent pas prononcés.

    (…) Que se passa-t-il (réellement) le 4 avril 1814, à la fin de la revue quotidienne ?

    Ce 4 avril, les maréchaux voulaient dire à Napoléon qu’il ne leur paraissait possible ni de marcher sur Paris ni même de renverser la situation militaire. (…) Conscient de l’état d’esprit des maréchaux, l’Empereur agit en ce début d’après-midi comme s’il voulait les reprendre en main et les remettre en rang derrière lui. Il entreprit de leur démontrer que les exigences et menaces des Alliés, désormais dirigées contre sa seule personne, cachaient une autre réalité: c’est à la France qu’ils en voulaient et leur seul moyen de parvenir à leurs fins était d’éliminer sans combattre la dernière résistance, en divisant l’état-major impérial à défaut d’avoir vaincu l’armée. Sans rejeter formellement l’hypothèse d’une abdication en faveur du roi de Rome, Napoléon déclara ne l’envisager qu’après avoir remporté une grande victoire. L’offensive militaire restait un préalable à la recherche d’une solution politique puisque les Alliés n’accepteraient de revenir à la table des négociations avec lui que lorsque la bataille pour Paris serait gagnée et le gouvernement provisoire discrédité ou en fuite. Les maréchaux exposèrent pour leur part que, sur le plan militaire, face à des forces cinq à six fois supérieures, cette option était suicidaire. Elle pourrait en outre déboucher, sinon sur une guerre civile, au moins sur des affrontements entre Français et des destructions dans la capitale. Lorsqu’il prit la parole, Ney avança ces arguments incontestables et ajouta qu’il considérait comme un malheur de n’avoir pas conclu la paix plus tôt. Selon lui, il n’y avait qu’une solution pour s’en sortir: l’abdication. S’il est hors de doute que le «brave des braves» ne cacha ni son appréciation de la situation ni sa lassitude, un de ses récents biographes estime toutefois qu’il craignait tant l’Empereur «qu’il demeure improbable qu’il ait pu le rabrouer violemment et encore moins l’insulter». S’il lui parla fermement, il ne haussa pas le ton ni ne menaça. […]

    Lire l’intégralité de l’article sur le Figaro

    http://histoire.fdesouche.com/3391-1814-la-verite-sur-labdication-de-napoleon#more-3391

  • Les professeurs ne sont jamais tenus responsables des résultats de leurs élèves !

    Entretien avec Anne Coffinier

    Les professeurs français sont parmi les moins respectés d’Europe. C’est ce que révèle l’index mondial du statut des professeurs 2013 réalisé par la fondation Varkey GEMS. L’étude, menée dans 21 pays développés, s’intéresse à la perception du métier d’enseignant dans la société. Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l’école, répond aux questions de Boulevard Voltaire.

    Les professeurs français sont, selon cette étude, les moins respectés d’Europe. Qu’en pensez-vous ?

    Cela ne m’étonne pas. Cette étude a le mérite de mettre le doigt sur un des facteurs principaux de la crise de l’école en France : la dégradation de la condition enseignante. Ne vous y méprenez pas : je ne vais pas vous dire que les professeurs ne sont pas assez payés. Ils le sont un peu moins qu’ailleurs en Europe mais je ne crois pas que ce soit le principal problème. Ce qui est en cause, c’est l’image du professeur. Depuis mai 1968, la place du professeur dans la société n’a fait que se dégrader. L’usage du terme d’« enseignant » montre à l’envi que le professeur est descendu de son piédestal, au terme d’un processus mi-subi mi-désiré.

    Les professeurs seraient-ils responsables de leur mauvaise image ?

    En adhérant à une certaine pédagogie dominante qui veut faire d’eux des animateurs sur un pied d’égalité avec les élèves plutôt que des professeurs qui, du fait de leur savoir, sont clairement dans une position de supériorité face à l’élève, oui certainement.

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  • [PARIS] MERCREDI 29 JANVIER 2014 : JEAN SEVILLIA AU CERCLE DE FLORE

    A Paris, mercredi 29 janvier à 19h00, ne manquez pas le nouveau Cercle de Flore.

    Jean Sevillia, écrivain, rédacteur en chef du Figaro Magazine, viendra présenter son dernier ouvrage " Histoire passionnée de la France"

    VENEZ NOMBREUX À CETTE SOIRÉE EXCEPTIONNELLE !


    Mercredi 29 janvier 2014, à 19h00

    10 rue Croix des Petits Champs 75001 Paris, Escalier A, 2 ème étage

    M° Palais-Royal

    PAF : 3€ , gratuité pour les adhérents.

    Pour ceux qui le désirent, Jean Sevillia signera son ouvrage à la fin de sa conférence.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?PARIS-MERCREDI-29-JANVIER-2014

  • Contes et légendes du communisme français : la légende thorézienne

    A une telle école, les dirigeants communistes français allaient à leur tour se distinguer. Autoproducteurs de leur propre histoire, celle-ci se confondit souvent avec des contes et légendes que l’on raconte le soir aux enfants pour les émerveiller. 
    Le premier de ces contes fut publié en 1937 et diffusé à grande publicité. Il s’agissait de Fils du peuple, « autobiographie » signée du secrétaire général du PCF, Maurice Thorez, dont on apprit dans les années 1970 qu’elle avait été rédigée par le critique littéraire de L’Humanité, Eugène Schkaf – un fils de grand bourgeois qui écrivait sous le pseudonyme de Jean Fréville et qui n’avait pas manqué de laisser sa griffe de nègre dans un paragraphe ad hoc connu des initiés. 
    Thorez y était présenté comme un ouvrier modèle venu naturellement au communisme. En réalité, après avoir épousé la nièce du secrétaire de la fédération communiste du Pas-de-Calais, il avait été propulsé à la direction de cette fédération et était devenu permanent du PCF à 23 ans. Repéré par le service des cadres de l’Internationale communiste, il avait alors connu une promotion foudroyante, facilitée par ses capacités politiques et sa souplesse d’échine à l’égard de Moscou : membre du comité central puis du bureau politique à 25 ans, et secrétaire général dès 1930, poste qu’il occupa jusqu’à la veille de sa mort en 1964. Bref, un remarquable itinéraire d’apparatchik stalinien. 
    Plus récemment, grâce à l’ouverture des archives de l’Internationale communiste après l’implosion de l’URSS, on apprit que si Thorez était, dans les années 1930, secrétaire général en titre, il était en fait cornaqué en permanence par un juif slovaque, cadre supérieur de l’IC, Eugen Fried, qui avait la haute main sur la ligne politique, le choix des hommes et le contrôle de l’organisation. C’est en réalité le tandem Fried-Thorez qui avait dirigé le PCF entre 1931 et 1939.

    Stéphane Courtois, Mythes et polémiques de l’histoire

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/contes-et-legendes-du-communisme.html

  • « Banquet patriotique » à Paris

    Cliquez sur l’image pour les détails et l’inscription.

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