Une crise sanglante, qui peut être mortelle pour notre civilisation, secoue le monde entier.
Nous en avons suivi le développement, non pas en malade qui, dans sa souffrance et la fièvre, gémit sur son lit de douleur et s'irrite contre le coup imprévu qui l'a terrassé, mais en médecin qui, de sang-froid, armé de son stéthoscope, cherche à découvrir les causes profondes du mal qu'il veut guérir.
Nous pouvons maintenant tenter un diagnostic, et essuyer de prévoir l'évolution de la maladie.
En un quart de siècle, notre génération a vu deux guerres mondiales. Dans la première, l'ancien Reich se proposait de conquérir sa « place au soleil ». Il voulait s'assurer, comme les autres, des zones de débouchés, des « chasses gardées » réservées à son industrie en plein développement. Ses concurrents, déjà trop à l'étroit, voulaient l'en empêcher. Ce fut une guerre impérialiste, comme tant d'autres.
Vaincu, il ne lui restait que la ruine et la défaite, avec un lointain espoir de revanche, qui n’intéressait que lui.
La seconde est tout autre chose. Précipitée en plein essor de redressement, dans une crise économique dont elle n'était point responsable, la vieille Allemagne, en dix ans d'efforts s'est donné, sous la pression de la misère, une structure nouvelle.
culture et histoire - Page 171
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Francis Delaisi : Deux guerres révolutionnaires
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1er septembre 1715 : le crépuscule du Roi-Soleil
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Nicolas II et Alexandra de Russie, par Jean des Cars
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Au 31 du mois d’août – Robert Surcouf
« Au 31 du mois d’août » est un chant de marins français, écrit au XIXème siècle et inspiré de la prise du Kent, un trois-mâts britannique de 1200 tonneaux par le corsaire Robert Surcouf, et son équipage à bord de La Confiance, petite corvette française de 490 tonneaux dans le golfe du Bengale.
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Le culte des eaux : Histoires, Mythes, et Symbolisme
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Samedi 14 octobre : l'Okteberfest d'Academia christiana en Mayenne
Academia christiana cliquez ici
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Une philippique contre les “assassins de l'histoire”
Un rapport de Luc Nannens
Le débat ouest-allemand récent, baptisé “querelle des historiens”, a fait la une de tous les quotidiens et hebdomadaires de RFA. Il y a d'un côté, ceux qui veulent accentuer encore la culpabilité allemande, ressasser sans cesse les mythèmes culpabilisateurs, les ériger au rang de vérités historiques intangibles. Leur méthode : l'anathème et l'injure. Cet exercice n'a pas plu à quelques historiens célèbres dans le monde entier, porte-paroles de leurs confrères : Ernst Nolte, Andreas Hillgruber et Michael Stürmer. Peu suspects de sympathies à l'endroit du nazisme, ils ont formé le camp adverse des nouveaux inquisiteurs, ceux qui s'auto-proclament “anti-fascistes”. Ils n'ont pas accepté la nouvelle mise au pas, le galvaudage éhonté de leur discipline déjà si malmenée par l'idéologie ambiante, celle de la grande lessive des mémoires. Rolf Kosiek nous a dressé un bilan clair de cette affaire qui annonce une prochaine grande révolte des mémoires contre les escrocs idéologiques, les nouveaux prêtres hurleurs qui veulent domestiquer, asservir et détruire l'indépendance d'esprit et la sérénité européennes, la vieille et pondérée éthique de Thucydide. Son bilan porte le titre de : Rolf Kosiek, Historikerstreit und Geschichtsrevision, Grabert-Verlag, Tübingen, 1987.
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AMIS LECTEURS BRETONS : INSCRIVEZ-VOUS À LA "FÊTE DU COCHON DU PDF", DIMANCHE 10 SEPTEMBRE PRÈS DE RENNES
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« Ma blessure de guerre invisible » de Sylvain Favière
Sylvain Favière
Sylvain Favière, simple infirmier militaire en Afghanistan en 2008, raconte son expérience. Il nous livre tout sur cette partie de sa vie. L’Afghanistan, ce n’est pas que 6 mois mais plusieurs mois de préparation loin de sa famille. Sylvain nous raconte ses rencontres avec les habitants afghans, leurs habitudes, leurs coutumes totalement différentes des nôtres. Il tisse des liens même s’il doit apprendre à se méfier car même des enfants se font exploser. La vie est parfois précaire mais chaque militaire apprend à être solidaire de l’autre.
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Rome face aux barbares, par Umberto Roberto