À côté de la Chine, le monde asiatique moderne possède un second colosse : le Japon. Or, comme la Chine sa voisine, ce dernier est lui aussi bien décevant au point de vue archéologique. L'ensemble des fouilles entreprises à ce jour démontrent que, pour ce pays également, le passé ne remonte pas bien loin et que tous les progrès culturels et techniques lui ont été apportés de l'extérieur, principalement des steppes de Sibérie et des centres baïkaliens d'Isakovo et de Serovo.
Au Japon, les premiers vestiges d'occupation permanente et de semi-sédentarisation remontent au paléolithique supérieur de cette région, c'est-à-dire de -3000 à -2500 av. notre ère. Cette période est dénommée “pré-jomon” et tout ce qui la constitue provient en droite ligne des centre baïkaliens, par l'intermédiaire des Caucasoïdes des steppes. Rappelons ici que vers cette même époque, à l'autre bout de la steppe, d'autres de ces Caucasoïdes en sont déjà à l'âge du bronze et s'organisent depuis longtemps en États structurés.