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culture et histoire - Page 175

  • Le nouveau numéro (n°16) de "La Revue d'Histoire européenne" est sorti

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    Chez votre marchand de journaux, 9,50 €

  • L'homme politique en tant que menteur pathologique

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    Renzo Giorgetti

    Source: https://www.heliodromos.it/il-politico-come-bugiardo-patologico/

    La souveraineté, entendue comme l'exercice du pouvoir pour organiser et gouverner des communautés de personnes, a toujours eu, dans les civilisations traditionnelles, un profond enracinement dans le sacré, devenant, plus qu'un simple fait humain, la manifestation de forces transcendantes. Le monarque exerce un pouvoir qui est avant tout l'émanation directe du sacré, d'influences véritablement supérieures qui le légitiment bien plus que n'importe quel consentement obtenu ou offert par ses gouvernés. Idéalement, le monarque est avant tout un pontife, exerçant son ministère (ministerium = service) en veillant à l'harmonie de son royaume en accord avec l'ordre cosmique, lui-même reflet de cet ordre sacré qui forme et régit tout ce qui existe. Le détenteur de la royauté est le médiateur entre la terre et le ciel, il est le centre, le point de contact entre ces réalités, agissant pour assurer leur communication et leur interaction (1). Cette qualité, non seulement humaine mais surtout transcendante, était considérée comme pleinement réelle et, même lorsqu'elle était en voie de dissolution, comme une tendance idéale à laquelle on pouvait toujours se référer (comme on le voit dans les rituels égyptiens et chinois, ainsi que dans la conception pontificale de la principauté romaine et dans la notion médiévale de Sacrum Imperium) (2).

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  • Le Charnier de la République, horreur de la Grande Terreur

    L'été : l'occasion pour beaucoup de se plonger enfin dans ce livre dévoré des yeux toute l'année sans pour autant avoir eu le temps de le lire. À cette occasion, BV vous propose une sélection de ses meilleures recensions. Aujourd'hui, Le Charnier de la République.
    À ceux qui se demanderaient (et ils sont sûrement nombreux) quelles sont ces fameuses « valeurs de la République » dont nous parle sans cesse le courageux et efficace Gérald Darmanin, Joachim Bouflet offre ici, indirectement, une réponse précise, complète et argumentée. Son livre, Le Charnier de la République, publié par les toujours excellentes Éditions Salvator, s'intéresse à la période de la Grande Terreur à Paris, en juin et juillet 1794. Du 14 juin au 27 juillet 1794, précisément, près de 1.300 personnes ont été guillotinées, le plus souvent après des parodies de jugement. Un grand nombre d'innocents, parfois arrêtés à cause d'une simple homonymie avec des « suspects » qui n'avaient, eux-mêmes, rien fait de mal.

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  • Samedi 2 et dimanche 3 septembre à Chiré-en-Montreuil (86) : 53e Journées chouannes

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    Renseignements : cliquez ici

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    Venez nous retrouver sur le stand de Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Joseph de Maistre : la nation contre les droits de l’homme, par Marc Froidefont

    Joseph de Maistre : la nation contre les droits de l'homme, par Marc Froidefont

    Marc Froidefont, agrégé de philosophie, est docteur en poétique et littérature. Déjà auteur de Théologie de Joseph de Maistre dont nous vous parlerons probablement prochainement, il vient de signer un excellent petit opuscule intitulé Joseph de Maistre, La nation contre les droits de l’homme.

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  • [L’été BV] Demain, saura-t-on encore écrire à la main ?

    Ils vous avaient peut-être échappé. Cet été, nous vous proposons de lire ou relire les meilleurs articles publiés cette année par BV.
    Cet article a été publié le 14/04/2023.

    Bonne question ! La question pourrait même être : sait-on encore écrire à la main ? Comparer les copies d'un élève des années 50 avec celles d'un gamin d'aujourd'hui a de quoi donner envie de pleurer. Le signe d'un changement de civilisation ?

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  • Saint Martin, Foch et le 11 Novembre

    Hasard du calendrier ? Main du destin ou de la providence ? En tout cas, c’est un fait : l’armistice fut signé le 11 novembre, jour de la Saint-Martin.

    Le maréchal Ferdinand Foch, polytechnicien, artilleur – ce qu’on appelait, alors, une arme savante -, était un « grand cartésien » qui « avait foi dans la raison humaine », comme l’écrivit André Tardieu (1876-1945), son collaborateur pendant la guerre et futur président du Conseil. Raymond Recouly (1876-1950), un autre de ses biographes d’avant-guerre, rapportait les propos de Foch au sujet d’un homme politique que l’on disait appelé à un bel avenir : « C’est un sceptique. Il ne croit à rien. Ainsi, n’arrivera-t-il à rien. » Foch était donc aussi un homme de foi : « Une foi de simple, de charbonnier » qui lui donnait « une assiette fixe, inébranlable, pour y bâtir et y organiser son existence tout entière », poursuivait Recouly. Toujours dans son Mémorial de Foch, Recouly raconte que le maréchal évoquait souvent ce légionnaire romain prévoyant qui emportait toujours avec lui un pieu pour étayer sa tente lorsqu’il arrivait le soir à l’étape. Foi et raison.

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  • La Gaule et les Gaulois avant César (rediif)

    Avant notre ère, le territoire compris entre les Pyrénées, les Alpes et le Rhin (France, Bénélux, Suisse et Rhénanie actuels) a une unité toute fictive et ce n'est en rien un pays de sauvages selon l'idée cultivée par les historiens du XIXe siècle…
    Appelé Gallia (Gaule) par Jules César dans son célèbre compte-rendu de la guerre des Gaules, ce territoire appartient à l'immense domaine de peuplement celte qui s'étend des îles britanniques jusqu'au bassin du Danube et même jusqu'au détroit du Bosphore (le quartier de Galatasarai, à Istamboul, rappelle encore aujourd'hui la présence de Galates, cousins des Gaulois, dans la région).

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  • Fantôme Déconnecté présente ses meilleurs morceaux, ses artistes préférés et son nouvel album