culture et histoire - Page 1702
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25/11 : conférence sur le gender à Lyon
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Ariège : un village médiéval rasé pour installer… des éoliennes
Sur les hauteurs de la commune de Bouriège, des archéologues dénoncent la destruction partielle d’un ancien village médiéval pour y ériger six éoliennes (voir à ce sujet le livre L’imposture : pourquoi l’éolien est un danger pour la France, de Jean-Louis Butré).
La ligne de crête est parfaitement dégagée, la vue magnifique sur le Madres, le puech de Bugarach, le Saint-Barthélemy et le village de Bouriège en contrebas. Entre quelques chênes verts et des bouquets de genêts, se dressent plusieurs murs, vestiges d’une ancienne église romane datant certainement des XIe et XIIe siècles. Et puis, à une dizaine de mètres de là, dans un vaste carré, un amas de pierres dispersées s’étale sur le sol.
À cet endroit, il y a quelques semaines encore, on trouvait ce que l’archéologue Dominique Baudreu appelle « un véritable village médiéval fossilisé, avec des microreliefs qui marquaient les emplacements des rues et des maisons ». Mais ça, c’était avant que ne passe un bulldozer. Connu depuis le XIIe siècle, le village médiéval de Saint-Pierre-le-Clair, perché à 579 mètres d’altitude, a été en partie rasé à la suite de travaux de nivellement. A sa place, juste à côté des ruines de l’église, se dresseront en effet
six éoliennes de six mètres de haut (le permis de construire a été accordé), juste en face de celles de Roquetaillade. « Sous prétexte de débroussaillage, on a rasé au trois-quarts le village. Le résultat est catastrophique, les maisons et les enclos ont été rasés, les puits comblés et le cimetière éventré », s’indigne Christian Raynaud, professeur d’histoire et archéologue amateur. « Ca fait mal au cœur, l’intérêt scientifique du site est réel, mais aujourd’hui, il est fortement amoindri du fait des destructions », ajoute Dominique Baudreu, du Centre d’archéologie médiéval du Languedoc.Source http://www.contre-info.com/ariege-un-village-medieval-rase-pour-installer-des-eoliennes#more-30060
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Comment la France s’est ruinée en Algérie : Hommage à Daniel Lefeuvre
La mort de Daniel Lefeuvre est une perte immense pour la minuscule phalange des africanistes libres, eux qui, dans les Thermopyles de la pensée, ont décidé de combattre jusqu’au bout les masses du bas clergé universitaire porteuses du politiquement correct.
Né le 11 août 1951 et mort le 4 novembre 2013, le brillant universitaire qu’était Daniel Lefeuvre avait suivi la voie ouverte par Jacques Marseille qui fut son directeur de thèse. Après que ce dernier eut magistralement prouvé que, loin de les avoir pillées, la France s’était appauvrie dans ses colonies[1], Daniel Lefeuvre, alors professeur à l’université de Paris VIII, démontra dans un livre fondateur[2] que l’Algérie fut un insupportable fardeau pour la France et que, loin de l’avoir pillée, la France s’y ruina.
Une telle remise en cause de la doxa marxisto-tiers-mondiste venant d’un ancien communiste[3] provoqua un véritable déchaînement de haine chez les « bien-pensants ».
La thèse de Daniel Lefeuvre renversait les dogmes et les idées-recues. Que l’on en juge : en 1959, toutes dépenses confondues, la « Chère Algérie » engloutissait à elle seule 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce !
En soulageant les misères des populations algériennes et en faisant reculer la mortalité infantile la France avait créé les conditions d’une catastrophe qu’elle s’était elle-même condamnée à gérer. Résultat du dévouement et de l’efficacité du corps médical français, à partir de 1945, chaque année 250 000 naissances nouvelles étaient comptabilisées en Algérie, soit un accroissement de 2,5 à 3% de la population d’où un doublement tous les 25 ans. Or, depuis les années 1930 les ressources locales stagnaient et depuis 1935 le territoire n’était plus en mesure de nourrir sa population. La France devait donc, et toujours aux frais du contribuable métropolitain, y importer grains, pommes de terre, viande, laitages etc., Même l’huile produite localement ne suffisait plus à la consommation.
L’image d’Epinal de l’Algérie « grenier » de la France s’envolait ainsi sous le froid scalpel de l’historien économiste. [...]
Bernard Lugan - La suite sur Afrique réelle
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comment-la-France-s-est-ruinee-en
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« Le sens de l’Histoire » de Jean-François Gautier
Les monothéismes ont développé une vision linéaire de l’histoire.
Leur interprétation laïcisée a débouché sur des idéologies affirmant l’existence d’un sens de l’histoire. Le marxisme et le capitalisme de marché ont même cru pouvoir annoncer la fin de l’histoire. Le communisme a disparu. Le mondialisme anglo-saxon est en crise financière et militaire. L’histoire pourrait revenir au grand galop et ouvrir la voie à de nouveaux cycles. Dans un ouvrage brillant Jean-Francois Gautier apporte un éclairage philosophique sur la théorie des cycles. Bruno Guillard présente ici pour Polémia « Le sens de l’histoire ».
Jean-François Gautier, docteur en philosophie et auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la musique et aux sciences, a publié aux éditions Ellipses un ouvrage intitulé Le sens de l’Histoire dans lequel il nous décrit les différentes formes qu’a prises l’idée selon laquelle l’Histoire serait « fléchée ». Cette étude concerne essentiellement les religions et les idéologies du Moyen-Orient et d’Europe.
Sens de l’Histoire et religions
L’idée que l’histoire pourrait avoir un sens est apparue incontestablement et principalement au sein de la pensée hébraïque : « C’est elle qui a inventé, avec d’autres à la même époque, mais qui eurent moins de force dans l’expression, le sens de l’histoire, c’est-à-dire l’annonce de ce qui se passera au cours de lendemains tout à la fois inquiétants et a priori indéchiffrables par l’ordinaire des hommes, mais néanmoins focalisés par l’éternité d’un salut dans l’au-delà ». Tous les judéo-christianismes, d’Alexandrie, d’Antioche ou de Rome, ont hérité et transmis cette vision orientée de l’histoire qui est présente également du côté de l’Orient compliqué dans le gnosticisme, le marcianisme, le manichéisme et le docétisme. Cette idée d’une Histoire fléchée était totalement nouvelle dans le monde gréco-romain et « C’est bien à propos du sens de l’histoire, et sur le fait même qu’elle eût un sens, que les oppositions se cristallisaient. Une religiosité traditionnelle, tout à la fois sensible, particulière et politique s’opposait à une autre, nouvelle, abstraite et universelle ».
Les différents courants du christianisme ne sont pas les seules religions à être dotées d’une conception orientée de l’Histoire : « D’une manière générale, tant le sunnisme que les différents chiismes sont des religions professant une théologie eschatologique, c’est-à-dire une croyance en une histoire orientée par une flèche du temps, elle-même dirigée vers le salut terminal, ou vers la damnation pour les infidèles ».
Sens de l’Histoire et idéologies modernes
Certains analystes modernes tels Jacob Taubes ou Karl Löwith ont fait un rapprochement entre les théologies judéo-chrétiennes et les idéologies modernes ; ils en ont conclu que ces dernières avaient emprunté aux premières l’idée de rédemption finale et de libération des maux terrestres. « Ainsi les marxismes sont-ils considérés par eux comme des versions sécularisées, ou laïcisées, des espérances messianiques propres aux religions qui les ont précédées. La comparaison peut paraître explicative. Elle ne l’est pas. Ou plutôt : elle ne suffit pas ». En effet, s’il y a effectivement une réelle analogie entre les religions judéo-chrétiennes et les idéologies modernes parce que les unes et les autres attribuent à l’histoire un fil conducteur tendu entre une origine et une fin , il n’en reste pas moins que le marxisme, notamment, n’emprunte rien d’autre à la matière judéo-chrétienne ; il n’est pas une religion, même s’il contient bien, comme les autres idéologies modernes, une transposition de l’ « eschaton » judéo-chrétien, « de la croyance en une avancée collective vers un moment terminal libérateur ». « De ce point de vue, la pensée de Marx et celle de Engels reprennent à n’en pas douter un schème général dessiné en filigrane par Saint Paul et Saint Augustin, et systématisé par Joachim de Flore : la lecture du passé (…) permet de dire que le temps présent prépare un futur très proche qui verra la pacification de relations inter-humaines jusqu’alors conflictuelles ».
À l’instar de Jean-Jacques Rousseau, les marxistes considèrent qu’aux commencements de notre histoire nous connûmes un âge d’or qui fut rompu par la surdétermination économique et matérielle intervenue ensuite dans les rapports humains, laquelle fut la source de tous les maux sociaux et politiques. « Ils assurent en outre comme les révolutionnaires français et les tenants des Lumières, que l’on peut dans l’histoire de l’humanité repérer un essor de la Raison et des sciences, et que cette progression-là est le signe que se préparent des conditions propices à l’apparition de révolutions ouvrant, dans un premier temps, vers la dictature du prolétariat, puis vers une phase terminale des aventures de l’humanité : sa sortie de l’Histoire ».
Sens de l’Histoire et marché
L’idéologie occidentale contemporaine, que l’on peut appeler l’idéologie du marché, a en commun avec le marxisme, entre autres choses, l’idée d’une sortie de l’histoire ; la fin de l’histoire a d’ailleurs été annoncée de manière péremptoire par l’idéologue libéral Francis Fukuyama au début des années 1990. Mais au-delà de cela, la logique du Marché présente une certaine parenté avec la théorie augustinienne selon laquelle « mieux valait admettre le destin tressé par le Dieu unique plutôt que de mobiliser inutilement des volontés contre ce qui ne peut être modifié ». On trouve également ce fatalisme augustinien dans l’Islam médiéval et dans le jansénisme : « ce qui advient au jour le jour ne procède pas de nous, sauf les conséquences de nos propres erreurs , de nos inconséquences…. La logique du Marché est construite de manière identique. Chaque fois que la réalité historique s’éloigne des espérances placées en elle, des experts affirment qu’un excès de règlementation, ou des erreurs techniques, voire des intentions coupables ont détérioré l’expression des fonctions bénéfiques de la main invisible et conciliatrice, ce complément indispensable du marché autorégulé. Pour qui n’y prend garde, l’idée - qui semble pourtant salutaire aux esprits modernes – d’une autorégulation salvatrice est la stricte prolongation, idéologique, politique ou économique, d’une métaphysique du sens de l’Histoire affirmant que le Bien s’impose de soi, sans qu’on touche à quoi que ce soit, puisqu’un destin positif est déjà inscrit quelque part ».
Sens de l’Histoire et civilisation gréco-romaine
Les civilisations grecque et romaine sont restées étrangères à toute idée d’une histoire fléchée aussi longtemps qu’elles sont restées elles-mêmes, c’est-à-dire préchrétiennes. Ainsi « la religion romaine est une religion citoyenne, ce que l’afflux de dieux privés, venus d’ailleurs, ne contredit pas. En toute hypothèse, une flèche du temps orientée vers l’éternité est pratiquement étrangère aux religions du monde gréco-latin. Le stoïcisme, qui sacralise l’imperturbabilité de l’ordre cosmique, est pour ce motif même l’une des philosophies religieuses les mieux adaptées à la mentalité romaine ». A la différence des religions du Moyen-Orient qui sont préoccupées avant toute autre chose par le salut individuel, l’au-delà de la mort et la fin des temps, « l’ordre du religieux indo-européen dont Rome a hérité est celui de la cité. Le collectif y prévaut sur l’individuel. Et le temps présent prime sur tout le reste : lui seul est le lieu des urgences ». Il y a là une différence essentielle entre d’une part, la vue-du-monde des Grecs et des Romains de l’Antiquité (qui était aussi celle des Celtes, des Germains…. qui sont moins bien connues ), et d’autre part, celles des religions révélées du Moyen-Orient mais aussi celles des idéologies progressistes issues de la philosophie des Lumières et du marxisme.
Bruno Guillard, 31/10/2013
Jean-François Gautier, Le sens de l’Histoire, éditions Ellipses, mars 2013, 240 pages.
http://www.polemia.com/le-sens-de-lhistoire-de-jean-francois-gautier/ -
Quand la CIA infiltrait la culture (vidéo)
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Lorànt Deutsch : L’ « aveu » des « Historiens de garde »
Rédac’ FDS Histoire : Les auteurs des Historiens de garde (William Blanc, Aurore Chéry et Christophe Naudin) ont récemment publié une longue tribune sur leur site sur la prétendue offensive médiatique de Lorànt Deutsch et de ses « amis ».
Ce passage curieux peut être relevé :
Le comédien, lui, a pu faire la promotion de son livre, et asséner ses mensonges (notamment sur le prétendu engagement politique de ceux qui le critiquent) sur une batterie impressionnante de médias [...] Le site du magazine Historia s’est même fendu d’un curieux article (signé Vincent Mottez), qui prétendait chercher les erreurs reprochées à Deutsch dans Hexagone, alors que cela n’est en rien le fond des critiques…
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Premier Forum Polémia
« Comment redonner confiance à nos enfants ? Les jeunes Européens face à la société multiculturelle »
Conférence-débat avec Laurent Ozon, mardi 26 novembre à partir de 20h
Salle ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, Paris VII
Pourquoi les jeunes Européens adoptent-ils si souvent des positions de soumission en environnement multiethnique ? Un sujet tabou, un sujet méconnu.
Faut-il y voir les conséquences d’une mauvaise construction identitaire (sexe, famille, peuple) ? ou en rechercher les origines dans les abus d’une culture de la négociation et de la norme ? Faut-il aussi chercher du côté des causes sanitaires (les perturbateurs endocriniens) et biologiques (la néoténie européenne) ?
Voici quelques thèmes qui seront abordés avec Laurent Ozon, lors du Premier Forum Polémia, mardi 26 novembre à partir de 20h, salle ASIEM.
Une occasion pour les pères et les mères de famille de tirer des enseignements pratiques pour l’éducation de leurs garçons et de leurs filles. Car avant celle des enseignants et des éducateurs c’est la première responsabilité des familles. -
15/11 : conférence de Bernard Antony à Toulon
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Gabriel Matzneff : un dégénéré toujours honoré
L’écrivain Gabriel Matzneff a été encore récemment honoré il y a quelques jours, d’un prix Renaudot, pour son dernier essai.
L’homme est parfois apprécié et cité dans certains milieux « nationaux », pour la finesse de sa plume ou certaines remarques ou fréquentations « réacs ». Il collabore d’ailleurs à la pernicieuse revue-phare de la « Nouvelle-Droite », Éléments.
Or ce pervers ne cache pas son goût pour les jeunes de « moins de 16 ans », « enfants » et « jeunes gens ».
Il y revient dans plusieurs de ses ouvrages, avec des passages autobiographiques écœurants. C’est un véritable prosélyte.
Ci-dessous la lettre indignée de la présidente d’une association de défense des enfants.« Une insulte à tous les enfants victimes !
Sous le couvert d’argumentaires littéraires, il sera relayé par les médias, invité sur les plateaux de télévision, et soutenu dans le milieu littéraire.
Dans son essai, » Les Moins de seize ans », Gabriel Matzneff expose son goût pour les mineurs des deux sexes.
Il use du terme « enfant » pour désigner indifféremment les enfants et les jeunes adolescents, sans évoquer la notion de puberté. Il écrit : « Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable troisième sexe. En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…) À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique. ».
Gabriel Matzneff revendique pour lui-même la qualification de « pédéraste », soit un « amant des enfants ».
Il dénonce par ailleurs le fait que le « charme érotique du jeune garçon » soit nié par la société occidentale moderne « qui rejette le pédéraste dans le non-être, royaume des ombres ». « Un enfant dit-il, appartient à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’usage exclusif. Pourtant, c’est nous que ces nauséabonds personnages accusent de détournement de mineur ». Sommes nous donc de nauséabonds personnages, pour vouloir protéger nos enfants des gens que moi, je qualifie de prédateurs sexuel et d’abuseurs de nos jeunes enfants, naïfs de ce que représente une telle perversion?Saviez-vous que Matzneff estime qu’« il n’y a pas un homme normalement constitué qui lise le croustillant récit des amours de Tonton Lucien (histoire d’un quinquagénaire qui avait, au cours de « ballets roses », abusé de fillettes âgées de onze à quinze ans), sans bander et songer qu’il aurait bien aimé être à sa place ». Quand on lit ce genre d’affirmations, je me demande comment réagissent les hommes à la lecture de telles accusations et comment Matzneff, n’a pas encore eu de procès en bonne et dû forme de la part de la gente masculine. Ne peut-on pas le qualifier de consommateur du sexe quand il affirme « En outre, si violence il y a, la violence du billet de banque qu’on glisse dans la poche d’un jean ou d’une culotte (courte) est malgré tout une douce violence. Il ne faut pas charrier. On a vu pire ».
Présidente de l’association La Mouette, association de défense et de protection de l’enfant, j’ai été scandalisée et je reste scandalisée par ses propos fallacieux qui ramènent l’enfant à un « prostitué potentiel », une honte diffamatoire sur la moralité et les désirs propres d’un enfant.
Le psychiatre Bernard Cordier estimait en 1995 qu’« un écrivain comme Gabriel Matzneff n’hésite pas à faire du prosélytisme. Il est pédophile et s’en vante dans des récits qui ressemblent à des modes d’emploi.Or cet écrivain bénéficie d’une immunité qui constitue un fait nouveau dans notre société. Souvenez-vous, lorsque la Canadienne Denise Bombardier l’a interpellé publiquement chez Pivot, rappelant le « Droit à la personne ». C’est elle qui, dès le lendemain, essuya l’indignation des intellectuels.
Lui passa pour une victime : un comble ! (…) On ne prétend pas que ce type d’écrits sème la pédophilie, mais il peut la cautionner et faciliter le passage du fantasme à l’acte chez des pédophiles latents. Ces écrits rassurent et encouragent ceux qui souffrent de leur préférence sexuelle, en leur suggérant qu’ils ne sont pas les seuls de leur espèce et leur donnent un statut de victimes. D’ailleurs, les pédophiles sont très attentifs aux réactions de la société française à l’égard du cas Matzneff. Les intellectuels complaisants leur fournissent un alibi et des arguments : si des gens éclairés défendent cet écrivain, n’est-ce pas la preuve que les adversaires des pédophiles sont des coincés, menant des combats d’arrière-garde ?
Pour l’universitaire américain Julian Bourg, la distinction opérée ainsi par Matzneff relève d’un désir de défendre « les pédophiles bien intentionnés comme lui », ainsi tout est dit.
C’est une insulte à tous les enfants victimes et cela me choque .
Annie GOURGUE
présidente de l’association la Mouette »http://www.contre-info.com/gabriel-matzneff-un-gros-degenere-toujours-honore#more-30067
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Robert Schuman : Les 4 ...Vérités ?
Dès le lundi 4 novembre, l’Action française publiait sur son site un post en réponse à un article paru sur Les 4 Vérités le 2 novembre mettant gravement en cause l’honneur de L’Action Française 2000 puisque celle-ci était accusée d’avoir publié un « article diffamatoire » à l’encontre de la mémoire de Robert Schuman dans son numéro 2869 du 5 septembre 2013 sous l’excellente plume de Guy C. Menusier, bien connue de nos lecteurs.
Outre un historique des événements — l’article incriminé avait été relayé par Le Salon Beige —, notre post comportait à la fois une mise au point du directeur éditorial de notre journal et une réponse de Guy C. Menusier lui-même, balayant les accusations portées à son encontre.
Nous nous sommes fait un devoir d’envoyer ce post à la fois au Salon Beige et aux 4 Vérités. Le Salon Beige, bien qu’indirectement concerné, l’a publié lundi dans l’heure qui suivait et nous ne saurions trop l’en remercier. Nous pensions que le site Les 4 Vérités, directement concerné, lui, puisque ayant publié l’article mettant en cause notre journal, ferait de même. Considérant que ses responsables avaient été surpris dans leur bonne foi et ayant confiance à la fois dans leur honnêteté intellectuelle et leur élégance, nous n’avions pas fait parvenir ce post sous la forme d’un droit de réponse. Malheureusement, ce samedi matin 9 novembre, Les 4 Vérités n’ont toujours pas publié notre mise au point et la réponse de Guy C. Menusier, alors que l’article insultant pour notre journal est toujours en ligne.
Les 4 Vérités nous ont simplement déçus. Nous nous faisons pour notre part une autre idée du débat intellectuel et des rapports entre confrères.
François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action Française 2000
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Robert-Schuman-Les-4-Verites