Face au Grand Remplacement de population que nous subissons aujourd’hui, nous avons, cette fois, le choix de ne pas nous laisser faire.
Le 11 novembre, nous célébrerons la fin d’une guerre qui fit vingt et un millions de morts en Europe. Vingt et un millions de jeunes Européens perdirent la vie dans cette guerre, et nous pensons à eux.
Leurs noms sont sur les monuments de nos villes et de nos villages, sur les lettres qu’ils envoyèrent à leur femme, leurs enfants, leur mère dans les coffres des greniers de nos maisons de famille. Leurs noms, ce sont les nôtres, ceux de nos amis et de nos frères partout en Europe.
Chaque automne, depuis, ces cérémonies sont un moment éprouvant où nous, petits-enfants et arrière-petits-enfants, nous nous interrogeons sur ce que ce moment de notre histoire peut nous dire.
Chaque année, depuis, lors de ces commémorations, ceux qui captent la parole populaire, les castes de pouvoir, cherchent à y faire entendre leur propagande et leurs petites passions intéressées tandis que nous aspirons au silence, à la communion et à la réflexion. Des moments parfois insupportables avec toujours, pour nous, le dégoût d’avoir à supporter la vue d’hommes corrompus, vaguement raidis dans des saluts au-dessus de leurs forces et parlant à notre place, d’eux, de nos pères qui étaient si durs, si vifs, si jeunes.
Aujourd’hui, bientôt cent ans après le début de ce que nous avons décidé de nommer la Grande Guerre, il nous reste pourtant des constats simples et évidents à faire. Je les fais par ces lignes, pour mes amis et mes enfants, avec qui je suis souvent allé évoquer les mémoires oubliées de la Grande Guerre lorsque les petites foules s’étaient dispersées aux pieds des monuments. J’écris pour reprendre cette parole car nous avons bien le droit de raconter ce que nous sentons, nous aussi, à la vue de ces milliers de listes sans fin qui portent leurs noms, les nôtres.
Cette guerre fut une guerre entre Etats. Des millions de jeunes hommes moururent, enfouis dans la boue, pour des institutions politiques qui firent converger les sommets de propagandes les plus abjectes avec la plus totale inconséquence stratégique, la plus folle absence de clairvoyance, la plus totale absence de responsabilité historique, et, c’est bien naturel pour un Etat, la plus totale absence de sensibilité.
La Grande Guerre vit aussi l’héroïsme, la fraternité, le dévouement et le meilleur de ce que les hommes trouvent au fond d’eux dans la communauté du combat, avant de jeter leur vie dans le brasier de la guerre.
Cette guerre ouvrit la grande porte de la dépression des peuples européens, ruinés moralement par l’effondrement symbolique de leurs valeurs ancestrales par une guerre machiniste où la valeur des hommes comptait moins que la force de l’industrie. Ils furent sidérés par le manque de clairvoyance de leurs élites, ce qui produisit bientôt le délabrement même du principe d’une hiérarchie sociale. Il furent trahis par la folie suicidaire de leurs institutions qui ne purent les protéger mais, bien pire, détruisirent finalement la vie à la racine.
Cette guerre fut un tombeau, non seulement pour les multitudes de jeunes hommes qui moururent alors, mais pour une civilisation. Un cataclysme psychologique qui entraînera à sa suite les pires horreurs du XXe siècle.
La Première Guerre mondiale provoqua un affaiblissement vital et moral des Européens qui, depuis, cherchent, méfiants, les élites, les institutions, les pouvoirs entre les mains desquels nous pourrons refleurir. Depuis cette guerre absurde, les Européens effrayés, puis démoralisés, méfiants et désespérés, cherchent les fondations sur lesquelles s’appuyer, des fondations qui sauront les protéger des folies idéologiques des minorités dangereuses et assurer leur survie spirituelle, culturelle et sensible.
Ceux qui voient clair savent que le cycle ouvert en 1914 n’est pas encore refermé. Il ne se refermera que lorsque nous aurons résolu la totalité des conséquences de la Grande Guerre et assuré notre persistance dans l’histoire. Face au Grand Remplacement de population que nous subissons aujourd’hui, nous avons, cette fois, le choix de ne pas nous laisser faire, de ne pas nous laisser endoctriner et de nous révolter, ensemble, contre ceux qui mènent les Européens à l’abîme.
C’est ce que je sens, ce dont je me souviens et ce que je vois, chaque année, dans le silence et le vent d’automne, des commémorations du 11 novembre.
Laurent Ozon, laurent.ozon@me.com, 9/11/2013
http://www.polemia.com/le-silence-du-11-novembre/
culture et histoire - Page 1703
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Le silence du 11 novembre
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« L'Europe risque de disparaître » : entretien avec René Marchand
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Maurras positiviste ?
Un grand colloque intitulé L’Église, la France et la démocratie s’est tenu le samedi 2 décembre 2006 à l'Institut universitaire Saint-Pie X, à l’occasion du centenaire de la publication de La démocratie religieuse de Maurras. Nous rendrons compte prochainement de cette journée organisée conjointement par l’Institut Saint-Pie X, dont le recteur est l’abbé Christian Thouvenot, et par l’Institut d’Action française, dont le directeur est Michel Fromentoux. En attendant nous publions ci-dessous de larges extraits de la communication qu’avait envoyée Pierre Pujo posant la question du « positivisme » de Maurras.
Lorsqu’en 1927 les sanctions de Vatican s’abattirent sur l’Action française, il fallut bien leur trouver une justification religieuse. Les textes qui accompagnaient ces sanctions, qu’il s’agisse de la lettre pastorale du cardinal Andrieu, archevêque de Bordeaux, d’août 1926 ou de l’allocution consistoriale du 26 décembre suivant, contenaient des accusations tellement aberrantes et même fantaisistes contre l’Action française qu’elles n’étaient pas crédibles, par exemple l’imputation à Maurras de la formule « Défense à Dieu d’entrer dans nos observatoires », dont Victor Hugo est l’auteur, ou bien le projet de restauration de l’esclavage…
Pour expliquer le coup de crosse pontificale contre l’Action française, école de pensée et mouvement politique toujours respectueux de l’enseignement de l’Église catholique, on en venait à supposer des motivations politiques. L’Action française était un obstacle au développement des relations entre le Vatican et la République française, un obstacle aussi à la réconciliation entre la France et l’Allemagne après la guerre de 1914-18. Deux préoccupations qui ont effectivement joué un rôle important dans l’esprit du pape Pie XI, comme Philippe Prévost l'a montré dans un ouvrage sur La condamnation de l’Action française à travers les archives des Affaires étrangères.
Hérésie
Pour justifier les décisions vaticanes, certains théologiens reprochèrent dès lors à Charles Maurras d’adhérer à la philosophie positiviste dont le maître était Auguste Comte. Maurras était convaincu d’hérésie !
De fait, Maurras, faisant l’inventaire de la pensée politique au XIXe siècle, avait été séduit par les travaux d’Auguste Comte, dont la réflexion se situait en dehors du catholicisme et qui recherchait une explication du monde et de son évolution. Maurras dans sa jeunesse avait perdu la foi et se préoccupait de la vie et de la mort des cités, ainsi qu’Anatole France l’avait reconnu dans le poème qu’il lui avait envoyé en guise de préface de son ouvrage Le chemin de Paradis. Sa pensée ne pouvait que rejoindre celle de Comte. Il mettait comme lui, à la base de sa réflexion, « l’immense question de l’ordre ». Il faisait siennes les fortes maximes de Comte : « La soumission est la base du perfectionnement », « L’esprit doit toujours être le ministre du cœur et jamais son esclave », « Les vivants seront toujours et de plus en plus gouvernés par les morts », etc.
La politique obéit à des lois
Maurras trouvait surtout chez Comte l’idée que les phénomènes sociaux et politiques ne relèvent pas du hasard ni même des seules volontés humaines, mais qu’ils obéissent à des lois que l’homme d’action a tout intérêt à connaître pour pouvoir agir utilement sur les événements. On peut découvrir ces lois par l’observation des faits et l’étude de l'histoire. Maurras tire du positivisme des « des doctrines de constatation » et non des « doctrines d’explication ». Il écrit ceci dans Le dilemme de Marc Sangnier : « Les dissidences de l’esprit peuvent porter sur les doctrines d’explication. Les doctrines de constatation recensent les faits et dégagent les lois, refont une véritable unité mentale et morale entre tous les esprits sensés. Le positivisme est une doctrine de constatation. » Des croyants dans une vérité révélée et des non-croyants peuvent se trouver d’accord sur les doctrines de constatation, même s'ils divergent sur l’explication à donner aux phénomènes sociaux et politiques. Par exemple, croyants et positivistes reconnaîtront ensemble que « l’individu n'est pas une unité sociale ».
Chrétienne avant tout
Maurras écrit encore : « La pensée politique dun monarchiste peut être chrétienne avant tout. Cela veut dire qu’avant toute autre justification de la monarchie il fera valoir la volonté et les desseins de Dieu ou parlera du droit divin. En quoi ce monarchiste persuadé du droit divin peut-il être gêné d’entendre dire à tel autre royaliste qui ne croit pas en Dieu que le droit des rois vient de la nature et de l’histoire ? Il lui suffira de gémir de l’irréligion de son frère. En quoi ce dernier monarchiste, ce monarchiste libertin, peut-il être offusqué de voir un ami politique qui croit en Dieu rattacher à Dieu l’institution qu’il trouve naturelle ? L’un dit : Voici la loi de nature. L’autre : Voici la loi de Celui qui a fait la nature. Divisés sur lorigine des choses, ils conservent le texte de la loi qu’elles ont reçues. Pour des raisons diverses, nullement inconciliables, ils adhèrent aux mêmes vérités historiques et politiques qu’ils ont observées ou découvertes en commun. »
[...] Maurice Pujo, de son côté, dans son ouvrage Comment Rome est trompée approfondit la notion de lois politiques : « « Lois statiques », doctrines de constatation établies sur ce qui a été et ce qui est, et non sur ce qui sera, lois relatives comme les sciences que nous fondons sur elles : elles n’escomptent le futur que dans la mesure où le permettra la grande Loi dynamique et absolue qui est hors de notre portée et que les croyants appellent la Volonté de Dieu. Toutes les conditions réunies, toutes les lois observées, il arrivera souvent que l’effort de l’homme soit brisé, que de beaux monuments soient ruinés, que des civilisations, des sociétés, des États naguère constitués et administrés soient anéantis. Toute œuvre humaine est précaire, aux mains de la Providence ou du Destin [...] Mais les lois nauront pas tort pour cela : l’intervention de causes nouvelles, inconnues et plus fortes, annihilant leur effet n’aura pas détruit la vérité, la nécessité du rapport qui les constitue ». Maurice Pujo considère que « cette distinction de la Loi et des lois est ce qu’il y a de plus essentiel, de plus fondamental dans la pensée de Maurras. »
Maurice Pujo précise encore que « le positivisme de Maurras ne se fixe pas seulement ses limites en étendue mais aussi en profondeur. L’empirisme peut établir des doctrines de constatation et de prévision. Il peut constater ou prévoir que si un homme néglige les préceptes de l’hygiène, il tombera malade et que si un peuple se livre à la démocratie, il dépérira. Mais il ne peut empêcher cet homme de préférer sa paresse à la santé ni ce peuple ses passions à son salut. La connaissance des lois naturelles trouve assurément une certaine sagesse qui, dans la mesure possible, écartera le malheur de celui qui la possède et le rapprochera du bonheur ; mais aucune nécessité morale si ce n’est lespoir et la crainte auxquels il peut n’être pas sensible ne l’inclinera à la pratiquer. »
On voit ainsi qu’elles sont les limites du positivisme de Maurras. Il ne prétend pas y trouver une explication de la marche de l’univers. Il ne demande pas au positivisme la définition d’une morale qui découlerait de l’explication du monde. Maurras puise chez Auguste Comte l’idée qu’il existe des vérités d’expérience qui peuvent guider l’homme politique pour orienter son action.
Empirisme
En revanche, Maurras récuse les élucubrations métaphysiques d’Auguste Comte. La religion de l’humanité et le culte du Grand Fétiche sont traités par lui de « rêveries fort belles » Il refuse la division des intérêts entre altruistes et égoïstes tout comme la loi des trois états où Comte a exprimé sa conception générale de l’homme. Ajoutons qu’Auguste Comte, bien que né dans une famille royaliste, n’envisageait pas d’autre système politique que républicain...
Récusant les théories de Comte et ne retenant de son œuvre que la méthode empirique, Maurras souligne que le catholicisme accomplit ce qu’il a de plus solide dans sa démarche. Son enseignement confirme les conclusions de la politique expérimentale. Il en résulte sous la plume de Maurras le plus bel éloge de l’Église qui ait été formulé par un agnostique. Apologiste du dehors, Maurras loue l’Église d’avoir assimilé la sagesse gréco-romaine : « L’Église est partout un ordre » écrit Maurras. Dans chaque homme elle discipline les sensibilités, elle hiérarchise les pensées. Elle jette les bases d’un ordre social et politique véritable, bien qu’elle se garde d’en fixer les modalités qui relèvent de la science et de l’art politiques.
Correspondance
C’est cela qui avait conduit Maurras, comme plusieurs de ses compagnons, à se mettre à l’école d’Auguste Comte, tels Henri Vaugeois, fondateur de l’Action française, Lucien Moreau, Jacques Bainville, qui sont morts dans la foi catholique de leurs ancêtres.
Avec Maurras, Léon de Montesquiou, autre fondateur de l’.A.F., s’appliqua à montrer la correspondance entre la méthode positive d’Auguste Comte et celle de Maurras. Léon de Montesquiou publiera en 1906 un ouvrage sur Le système politique d'Auguste Comte sur lequel il avait professé des cours à l’Institut d'A.F. Paul Ritti, exécuteur testamentaire de Comte, en rendit compte dans les colonnes de L’Action Française en janvier 1907 dans les termes les plus élogieux. L’Action française a recueilli le meilleur de l'héritage intellectuel d’Auguste Comte en le replaçant dans le mystère catholique. Là où Comte parlait de la religion de l’Humanité, Maurras a célébré la religion de la patrie, non pour faire de celle-ci un absolu mais pour souligner la dimension religieuse de nos liens avec la patrie française, le caractère médiateur de celle-ci avec la divinité supérieure, et les devoirs que nous avons envers elle.
[...] Du grand débat sur le positivisme, l’Action française et la religion catholique, est sortie la justification de l’existence d’une science politique autonome s’appuyant sur l’expérience des siècles. La légitimité de cette science politique, tout comme celle de la géopolitique, a été reconnue en 1965 dans la constitution pontificale Gaudium et Spes. La méthode positiviste de Maurras ou, si l’on préfère son empirisme organisateur, est de nature à venir à bout des idéologies qui font de nos jours le malheur des peuples et à rétablir le sens du réel dans notre monde déboussolé.
Pierre PUJO L’Action Française 2000 du 1er au 14 février 2007 -
1914-1918 : Un centenaire pour quoi faire ?
En dépit des polémiques infantiles, le débat qui s’ouvre sur la Grande Guerre ne peut que nous faire du bien
Le 11 novembre de cette année doit être le signal du lancement des cérémonies qui vont entourer le centenaire de la « très grande guerre ».
Première grande commémoration qui se déroulera en l’absence des témoins de la tragédie, le dernier poilu Lazare Ponticelli nous ayant quittés le 15 mars 2008.
La classe politique, toutes tendances confondues, se prépare. Pour être au premier rang des commémorations1, pour prendre les initiatives officielles qui feront parler d’elles, plus de mille annoncées. Pour publier aussi comme Jean-François Copé, par exemple2. L’Université fourbit ses armes. Il y aura des vrais débats, de saines polémiques, et aussi des analyses définitives, des excommunications et des anathèmes. [...]
Régis de Castelneau - La suite sur Causeur
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Dimanche 19 janvier 2014 : Grande marche pour la vie
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14/11 : Béatrice Bourges à La Roche Sur Yon
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Conservateurs révolutionnaires et résistants anti-hitlériens
• Analyse : Claus WOLFSCHLAG, Hitlers rechte Gegner : Gedanken zum nationalistischen Widerstand, Arun Verlag, Engerda, 1995, 215 p.
Claus Wolfschlag, collaborateur de l'hebdomadaire Junge Freiheit, analyse plusieurs figures de l'opposition nationaliste au nazisme, qu'il range dans quatre catégories : les nationaux-révolutionnaires, les conservateurs, les folcistes (Völkische) et les liguistes (Bündische). Wolfschlag énumère dans sa préface les raisons méthodologiques de procéder à de telles approches différenciantes de l'histoire des idées politiques. Pour le discours dominant et médiatique, ultra-simplificateur, il y a eu le nazisme, émanation du "mal" et l'anti-nazisme, émanation du "bien". Montrer que ce "mal" ou ce "bien" étaient beaucoup plus complexes se heurte à l'incompréhension de nos contemporains.
Dans les deux Allemagnes d'après-guerre, l'historiographie communiste de l'Est ne voyait de résistance que chez les militants communistes et jetait le doute sur la sincérité des résistants conservateurs, y compris les conjurés du 20 juillet 1944. À l'Ouest, surtout pendant l'ère Adenauer, on a assisté à une survalorisation des conjurés du 20 juillet, au détriment des communistes, coupables de partager avec les nazis le goût des sociétés totalitaires. Dans les années 60, après la mort d'Adenauer, les idées des conjurés du 20 juillet sont jugées "passéistes" et droitières par la nouvelle historiographie teintée de gauchisme non communiste. Dans les années 80, explique Wolfschlag, le concept de résistance au nazisme subit une phase d'inflation ; une myriade de travaux se penche sur des modes de résistance moins généraux, plus sectoriels, permettant à certaines catégories sociales ouest-allemandes de se donner à leur tour un passé résistant et, éventuellement, de toucher à ce titre des subsides. Néanmoins, le schéma communiste orthodoxe continue à prévaloir : la droite est assimilée globalement au nazisme, de même que les nationalismes de gauche, en dépit des faits. Les rapports du SD (police politique inféodée au parti nazi) sont pourtant éloquents : les personnalités classées à droite ne ménagent pas leurs critiques et passent souvent à l'action. Alors que reste-t-il du schéma conventionnel ? En dépit de son titre, le livre de Wolfschlag relativise le terme "droite". En traitant d'Erich et de Mathilde Ludendorff, il montre que leur opposition à Hitler est dictée par un anti-cléricalisme généralement ancré à gauche. Quant à Strasser, son nationalisme est bien considéré comme de "gauche" par l'historien français Moreau, spécialiste de la question. La droite est multiple dans ses expressions, tout comme la gauche et le nazisme lui-même, où l'exaltation de la glèbe voisinait avec les désirs d'expansion impérialiste, où le culte passéiste des traditions se juxtaposait au technocratisme non idéologique d'un Heydrich ou d'un Speer. Enfin, Wolfschlag rappelle que dans la garde prétorienne du régime elle-même, des complots contre Hitler ont été fomentés, notamment chez les SS Ohlendorf, Best, Hildebrandt, Franke-Grieksch, voire dans le parti ou le gouvernement (Franz Seldte). Par conséquent, il est temps de développer une historiographie nouvelle et différenciante, en évitant les stigmatisations globales. Le livre idéal serait celui qui aborderait sans discrimination toutes les formes d'opposition et à la partitocratie déficiente de Weimar et aux rigueurs du nazisme. Wolfschlag ouvre la voie.
Robert Steuckers, Vouloir n°134/136, 1996.
http://robertsteuckers.blogspot.fr/2013/11/conservateurs-revolutionnaires-et.html -
[Paris] Bernard Antony au Centre Charlier
Le Centre Charlier serait heureux de vous recevoir à l’occasion de la conférence de
Bernard Antony
Ravages du nihilisme et avancée islamique : contre cela, les combats de l’AGRIF.
Présentation de son dernier ouvrage :
L’ISLAM OU LA SOUMISSION AU PROPHÈTE
Les Hadiths de Mahomet : un modèle de vie pour le XXIème siècle ?
JEUDI 28 novembre 2013 à 19h30 précises
au
Centre Charlier, 70 Boulevard Saint-Germain 75005 PARIS
(métro Maubert-Mutualité, autobus 24, 47, 63, 86, 87, RER B et C Saint-Michel)
Téléphone : 01 40 51 74 07
La conférence sera suivie de la signature de ses livres et d’un buffet
Participation aux frais : 8 €
Étudiants, chômeurs : 4
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L’Action française en deuil : le Camelot du Roi Guy Steinbach est mort
L’ACTION FRANÇAISE EST EN DEUIL : Guy Steinbach est mort, hier jeudi 7 novembre 2013, à l’âge de 95 ans.
Camelot du roi et ancien résistant , il succède à la mort de Pierre Juhel, en 1980, et à la demande de celui-ci, au poste de secrétaire général de la Restauration Nationale.
Durant de nombreuses années président de l’Association Marius Plateau (Association des anciens combattants d’Action Française), il en était devenu le président d’honneur.
L’Action française présente à sa femme et à tous les siens ses condoléances les plus sincères.
Les obsèques de Guy Steinbach auront lieu mardi 12 novembre 2013, à 10 heures, en l’Eglise Saint-Germain du Chesnay, place du Souvenir Français, Le Chesnay 78150.
Guy Steinbach était un intarissable et passionnant conteur. Il avait raconté pour l’Action française le 6 février 1934.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Camelot-du-Roi-Guy-Steinbach