Une autre chose très étrange m’a rendu “païen” sans le formuler, quand je replonge dans les mystères de ma petite enfance. C’est la fascination pour la nature sauvage, plus exactement pour la forêt, la mer et la montagne. Une simple anecdote, assez curieuse : jeune adolescent, j’avais coutume de traverser à pied une des plus belles forêts d’Europe, la forêt de la Coubre, dans mon pays natal, en Saintonge. Une immense étendue de pins et de chênes torturés par le vent. Plus on s’approche de la mer, plus on entend et plus l’on sent le hululement d’Éole — le redoutable suroît — et l’aboiement rageur de l’océan atlantique. Puis, on escalade une dune, où les derniers pins se meurent, rongés par le sel et les rafales. Et d’un coup, éclate la splendeur de Poséidon : une splendeur sauvage, menaçante, indifférente aux lamentations humaines. Des vagues énormes qui explosent en rugissant, des tourbillons qui bruissent, une interminable côte de sable blanc et les panneaux inscrits en rouge : “baignade interdite”. J’ai toujours été fasciné par ce côté sauvage et menaçant de la nature, où la beauté pure cache un terrible danger, la morsure des Dieux.
culture et histoire - Page 191
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Les Titans et les Dieux Entretien avec Guillaume Faye2/6
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En dépit des campagnes de dénigrement de la gauche, le Puy du Fou bat (encore) son record de fréquentation avec 2,5 millions de visiteurs en 2023

Un passage incontournable pour les touristes cet été. Le Puy du Fou, parc d’attractions vendéen réputé pour ses fresques historiques, a accueilli 2,5 millions de visiteurs depuis le début de sa saison 2023. Un record depuis la création du site par Philippe de Villiers, a-t-on appris mardi. « Jamais le Puy du Fou n’avait accueilli autant de personnes et jamais le Puy du Fou n’avait connu en une seule année une telle progression », a annoncé le parc dans un communiqué. La saison du Puy du Fou, débutée en avril avec un nouveau spectacle présenté comme l’un des plus coûteux au monde, s’achèvera le 5 novembre.
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Les fermiers, la classe sociale oubliée, avec Jérôme Fehrenbach
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Les derniers jours des rois, sous la direction de Patrice Gueniffey
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Les Titans et les Dieux Entretien avec Guillaume Faye 1/6
• Qui êtes-vous ?
Guillaume Faye : Il m’est impossible de me définir. Je suis en tout cas multifacettes, non spécialisé, “polythéiste” dans ma propre vie. Bien que diplômé de Sciences-Po, licencié d’histoire-géo et Docteur en Sciences politiques, je n’ai jamais pris mes diplômes au sérieux et ne les ai jamais utilisés pour “réussir” dans la société bourgeoise ou l’intelligentsia officielle. J’ai vendu des voitures au porte-à-porte, animé des émissions comiques sur les radios et les télés grand public, écrit des livres et des articles sur tous les sujets, des plus “sérieux” aux plus légers. J’ai travaillé dans la publicité et dans la grande presse, etc. Actuellement, j’écris des livres, je fais des conférences un peu partout en Europe et je viens de lancer une lettre d’informations socio-économiques dont je me félicite du succès.
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La CIA fait renaître le nazisme ukrainien

par Thierry Meyssan
Il n’est pas étonnant que la CIA structure des organisations anti-Russes. Il est par contre surprenant qu’elle n’hésite pas à choisir des nazis et des nationalistes intégraux prétendument pour défendre la liberté et la démocratie.
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Histoire de la Russie et de son empire par Michel Heller
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Capitalisme et esclavage : la vérité inconfortable

par Le correspondant socialiste
La BBC a rapporté la semaine dernière (31/8/23) que l’ancienne députée conservatrice Antoinette Sandbach avait demandé que toute mention de son nom soit supprimée d’un documentaire primé sur l’esclavage, basé sur les recherches entreprises par le doctorant, M. Al Nasir. Mme Sandbach a été identifiée dans le documentaire comme une descendante de Samuel Sandbach, l’un des marchands d’esclaves les plus riches et les plus actifs de Grande-Bretagne, qui détenait des participations dans des plantations aux Antilles.1
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Guillaume Faye et la “Convergence des catastrophes”

Dans l’introduction à l’une des versions italiennes du premier livre de Guillaume Faye, Le système à tuer les peuples, j’avais tenté de brosser succinctement son itinéraire politique, depuis ses années d’étudiant à l’IEP et à la Sorbonne. J’avais rappelé l’influence d’un Julien Freund, des thèses de Pareto, de Bertrand de Jouvenel sur ce jeune étudiant dont la vocation allait être de mener un combat métapolitique, via le Cercle Spengler d’abord, via le GRECE (Groupe de Recherche et d’Études sur la Civilisation Européenne) ensuite. J’avais insisté aussi sur son interprétation de Nietzsche, où, comme Alexis Philonenko, il pariait sur un rire sonore et somme toute rabelaisien, un rire déconstructeur et reconstructeur tout à la fois, sur la moquerie qui dissout les certitudes des médiocres et des conformistes. Je ne vais pas répéter aujourd’hui tout cet exposé, qu’on peut lire sur internet, mais je me concentrerai surtout sur une notion omniprésente dans les travaux de Faye, la notion cardinale de “politique”, oui, sur cette “notion du politique”, si chère au Professeur Julien Freund. L’espace du politique, et non pas de la politique (politicienne), est l’espace des enjeux réels, ceux qui décident de la vie ou de la survie d’une entité politique. Cette vie et cette survie postulent en permanence une bonne gestion, un bon "nomos de l’oikos" — pour reprendre la terminologie grecque de Carl Schmitt — une pensée permanente du long terme et non pas une focalisation sur le seul court terme, l’immédiat sans profondeur temporelle et le présentisme répétitif dépourvu de toute prospective.
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La souveraineté devant la question du métissage ?

