Jean-François Solnon, agrégé d’histoire et docteur ès lettres, est professeur émérite des universités. Il est l’auteur de plusieurs essais et biographies. Les éditions Perrin publient en format poche son livre Le goût des rois.
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Jean-François Solnon, agrégé d’histoire et docteur ès lettres, est professeur émérite des universités. Il est l’auteur de plusieurs essais et biographies. Les éditions Perrin publient en format poche son livre Le goût des rois.
Près de Tours, des scientifiques ont identifié les gravures pariétales les plus anciennes de France, et peut-être même d’Europe. Elles ont été réalisées avec les doigts par des Néandertaliens il y a au moins 57 000 ans sur les parois calcaires d’une grotte.
Nouveau directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, Tugdual Denis écrit :
Vous avez été nombreux ces derniers jours à nous écrire afin de nous communiquer votre émoi, et votre besoin d’en savoir plus. Cela ne nous étonne guère : vous avez toujours été directs et prolifiques dans vos remarques. Nous sommes ici en famille. On s’étreint, on se gronde, on se rassure. Nous sommes soucieux les uns des autres.
Il y a entre vous et nous un pacte. Pas le pacte des formules ; celui passé en se regardant au fond des yeux et du cœur, celui qui oblige. Voici la vérité.
Le départ de Geoffroy Lejeune ne laisse personne insensible. Il était plus qu’un directeur de la rédaction : un ami, un grand frère, un exemple.
Ce qui menace l’homme, c’est l’idée qu’il pourrait vivre sans donner un sens à sa vie. Nietzsche nous explique comment différentes voies aboutissent à la destruction du sens. Mais d’autres voies existent. Nietzsche nous fait signe vers elles et nous invite à les emprunter. Il faut pour cela se mettre en chemin et éclaircir les notions de valeur et de vérité.
Le terme de « valeur » a été défiguré par l’usage contemporain de la notion frelatée de « valeurs de la République ». Il est toutefois bien difficile de na pas l’utiliser quand il est question du philosophe Friedrich Nietzsche. Parlera-t-on plutôt d’idéaux ? Idéaux aristocratiques face aux idéaux « démocratiques » ou « égalitaristes » ? Mais la notion d’idéal est dualiste. Elle implique un écart entre le réel et un devoir-être. Elle implique un dualisme. Une notion pas très nietzschéenne. Si valeur veut dire « ce qui vaut » : ce qui vaut la peine que l’on prenne des risques, ce qui vaut la peine que l’on risque sa vie, ce qui vaut la peine que l’on crée une esthétique, le mot doit être réhabilité. Si quelque chose vaut la peine que l’on se sacrifie, c’est aussi qu’il n’y a pas « rien » comme valeur. C’est une critique du nihilisme des valeurs comme quoi rien ne vaut la peine que l’homme fasse effort sur lui-même.
Source Lectures françaises cliquez ici
Vous venez de publier, aux éditions Synthèse nationale, dirigées par Roland Hélie, un livre consacré à François de La Rocque. Pourquoi avoir choisi de travailler sur cette grande figure de la droite nationale antimarxiste, sociale et populaire des années 1930 dont beaucoup, aujourd’hui, ont oublié l’existence et dont les autres, notamment dans nos milieux au sens large, ont souvent l’image négative d’un velléitaire pusillanime qui aurait entraîné la foule de ses partisans dans une aventure politique stérile ?
Roland Hélie et moi-même avons fait ce choix pour tout un ensemble d’excellentes raisons parmi lesquelles, pour ne pas faire trop long, je n’en retiendrai que trois.
D’abord, le colonel de La Rocque, comme son grade nous le rappelle, c’est un militaire de carrière, un officier de l’armée française aux brillants états de service, toujours très bien noté, qui, de 1908 à 1928, a servi – au sens le plus noble du terme – la patrie avec dévouement et abnégation. Ce qui lui a valu, entre autres, la légion d’honneur et la croix de guerre avec cinq palmes et deux étoiles… Successivement, il a été affecté en Algérie, au Maroc (durant les premières années de la "pacification", sous le général Lyautey, de 1913 à 1916 - avec une blessure fortement incapacitante reçue au combat en août 1916 - puis pendant la guerre du Rif, sous le maréchal Pétain, en 1925-1926), en France, notamment sur le front, entre janvier 1917 et octobre 1918, puis à l’état-major du maréchal Foch, au côté de Maxime Weygand, entre 1919 et 1928, et enfin en Pologne, au sein de la Mission militaire française, de 1921 à 1923.
Depuis des années lecteur assidu du magazine gratuit Science Connection publié cinq fois par an par la Politique scientifique fédéralei, j’ai pour la première fois chiffonné et jeté au panier cette excellente publication, non qu’elle ait démérité mais à cause des propos ahurissants et inacceptables repris dans l’article du directeur général actuel du nouveau AfricaMuseumii Monsieur Guido Grysels dans le numéro 59 de janvier – février 2019.
Ce musée, monstrueuse mutation de l’anciennement dénommé Musée Colonial de Tervuren, vient de rouvrir après cinq ans de fermeture pour rénovation.
Ceux-là mêmes qui, au début de la guerre civile espagnole, ont assassiné José Antonio Primo de Rivera (1903-1936), le fondateur de la Phalange, ont eu la folle idée de le tuer symboliquement une deuxième fois quatre-vingt-sept ans plus tard. C’est ainsi qu’après avoir retiré la dépouille de Franco du mausolée du Valle de los Caídos, l’actuel gouvernement socialo-communiste, qui n’entend rien au respect dû aux morts, vient de refaire le coup avec José Antonio. Ayant exhumé sa dépouille du tombeau où elle reposait dans l’imposante Basilique du mausolée, ils l’ont déposée dans un cimetière quelconque de Madrid. À cette occasion, notre collaborateur Javier Portella évoque, depuis l’Espagne, la figure de José Antonio Primo de Rivera et retrace les grandes lignes de la pensée de ce « politicien-poète ».