culture et histoire - Page 31
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Entretien avec Romain Marechal
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Guido d’Arezzo, le moine qui révolutionna la Musique
Cinq lignes, des notes qui se suivent et des clefs pour les reconnaître. C’est aujourd’hui un langage universel et évident pour tous les pratiquants musicaux et l’observateur moyen pourrait presque en venir à se dire que son existence est naturelle, que les musiciens ont toujours eu cet outil pour créer et jouer de leur musique.
Or, l’histoire est tout autre. Le cheminement vers l’écriture musicale moderne n’eût rien d’évident, fût long, semé de petites et grandes innovations de visionnaires oubliés — génies de l’abstraction — et dont un, plus encore que les autres, fut celui sans qui ce langage sublime n’aurait pu exister. Cet outil c’est la partition et ce génie c’est Guido d’Arezzo.
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Samedi 19 octobre à Rouen : c'était la Marche de la fierté normande
Franck Buleux
Ancien conseiller municipal de Vernon (27)
Le 19 octobre 2024, dans la capitale historique et régionale normande, fondée par Rollon, premier duc de Normandie entre 911 et 932, s’est déroulée la Marche des Normands, autrement dénommée parfois « Marche de la fierté normande ».
Cette Marche organisée par une jeunesse qui souhaite incarnée une identité régionale, celle de la conquête, avait fait l’objet, l’an passé, d’une interdiction préfectorale par un arrêté pris le 13 octobre 2023. Pourquoi ? Il s’agissait d’une mesure administrative préventive car cette Marche de la fierté normande « aurait rassemblé des personnes issues de mouvements militants d’extrême droite ». La préfecture de Seine-Maritime, bras armé et docile à l’époque de Gérald Moussa Darmanin (qui fut portant proche de mouvements royalistes), ministre de l’Intérieur, citait le « contexte international qui entraîne un phénomène de menace contre les États ayant dénoncé les attentats du Hamas » (du 7 octobre 2023). Ce sont donc des évènements internationaux au Proche-Orient qui furent à l’origine de l’interdiction d’une marche consacrée à la célébration de la Normandie. Ce ministre était-il sérieux, lui qui se sentait obligé de cacher son second prénom pour accéder aux plus hautes responsabilités ?
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L'obscurantisme des « Lumières »
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Jacques Lacroix : « L’eau des Gaulois coule dans nos noms de lieux »
Et oui, les Gaulois sont toujours là, mais de façon très inattendue : davantage que dans les vestiges archéologiques – très précieux – dans les noms de lieux familiers qu’ils nous ont transmis. On en compte plus de 10 000, non seulement dans l’Hexagone mais aussi en Belgique, en Allemagne du sud, en Suisse, en Italie du nord. Se dévoile ainsi un riche patrimoine, un grand héritage dont nous n’avions pas conscience alors que nous le côtoyons chaque jour.
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La politique naturelle – De la volonté politique pure
Après avoir déjà présenté trois chapitres de La politique naturelle, nous vous proposons aujourd’hui le quatrième de ce texte incontournable pour les royalistes d’Action française.
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Par Charles Maurras
On est donc menacé de n’avoir bientôt plus rien dans les tristes pays où les fondements naturels de la politique sont durablement remplacés par ces absurdes inventions d’étatisme égalitaire et de prétendu volontarisme populaire qui, pour être un peu moins folles qu’en Russie, ne peuvent résister longtemps à l’aggravation naturelle du poids de leur insanité.
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Ablis (78) : des centaines d’armes de guerriers gaulois découvertes à Ablis
Les archéologues vont de surprise en surprise à Ablis (Yvelines), sur un site excentré dit du jeu de Paume.
Au troisième siècle avant J.C., les celtes occupaient toute l’Europe. Et chez vous, nous avons trouvé des traces exceptionnelles du deuxième âge de fer. C’est comparable au site de référence de La Tène en Suisse », a confié aux élus d’Ablis, Bertrand Triboulot, ingénieur du service régional de l’archéologie de la DRAC.
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L’île de Ré : une victoire des Français sur les Anglais
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Ne pas oublier Jean Mabire, normand, éveilleur des peuples d’Europe
Jean Mabire, écrivain prolifique et journaliste passionné, est né le 8 février 1927 à Paris et décédé le 29 mars 2006 à Saint-Malo. Bien qu’il soit né dans la capitale française, il est indissociable de la Normandie et de la Bretagne, deux régions auxquelles il a consacré une grande partie de sa vie et de son œuvre. Ce défenseur acharné des identités régionales a laissé derrière lui une bibliographie impressionnante, où se mêlent histoire, récits épiques et littérature engagée. Mabire a signé la plupart de ses écrits sous son nom, mais a également utilisé les pseudonymes Didier Brument, Éric Dubecquet et Henri Landemer.
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Martin Buber, d’Alain de Benoist
Sous la plume d’Alain de Benoist, la figure de Martin Buber illustre l’existence d’un type politique irréductible aux circonstances historiques, voire au contexte culturel. S’il existe vraisemblablement des partis et individualités de gauche (aspiration à l’égalité) et de droite (déploiement des différences) — suivant l’axiomatique de Norberto Bobbio (Droite et gauche, 1996) —, d’aucuns peuvent y voir une manière hémiplégique d’être au monde.