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culture et histoire - Page 32

  • La guerre civile et l’intervention des États-Unis au Laos de 1954 à 1962 (1ere partie)

    Il s’agit d’une traduction des 3 derniers chapitres du livre « The Furtive War » (La guerre furtive) écrit par le journaliste australien Wilfred Burchett et publié en 1963. Le récit de Burchett est particulièrement intéressant parce qu’il se trouvait sur place et a été le témoin direct d’une partie de ces évènements. Les 8 premiers chapitres traitent du Vietnam à la même période. Le livre n’a jamais été traduit en français mais on peut en lire l’intégralité en version originale anglaise sur le lien suivant : https://www.marxists.org/burchett/1963/the-furtive-war

    Ci-dessous la traduction du neuvième chapitre :

    La guerre furtive de Wilfred Burchett, chapitre 9

    Contre-révolution

    Un assassinat fatidique

    Le 18 septembre 1954, le bruit assourdissant d’une arme à feu brisait le silence de la capitale laotienne, Vientiane. L’homme assassiné était Kou Voravong, ministre laotien de la Défense et chef du Parti démocrate du Laos. Ses « crimes », de l’avis de ceux qui ont payé l’assassin thaïlandais – et organisé son vol de retour à travers le Mékong vers la Thaïlande – étaient multiples. En tant que délégué à la Conférence de Genève de 1954, il avait signé les accords de cessez-le-feu, conformément aux instructions de son Premier ministre, Souvanna Phouma. Un autre délégué, son hôte fumeur de cigares cette nuit fatidique, avait refusé de signer. Il s’agissait de Phoui Sananikone, ministre des Affaires étrangères à l’époque de Genève. De plus, à l’Assemblée nationale, Voravong venait de révéler qu’un agent américain avait payé à Sananikone 1 000 000 $ pour ne pas signer, et que l’argent avait été déposé dans une banque suisse.

     

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  • Meloni vent debout contre Bruxelles pour sauver la gastronomie italienne

    Capture d'écran
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    Ce vendredi 2 août, le président de la République Emmanuel Macron et le chef du gouvernement italien, Giorgia Meloni, se sont entretenus en marge de l’épreuve d’équitation des Jeux olympiques 2024, au château de Versailles. Selon Rome et Paris, les sujets abordés se sont cantonnés à des questions de diplomatie, entre autres la situation politique au Venezuela et au Proche-Orient. Si les affaires étrangères parviennent à mettre d’accord les deux chefs d’État, les dossiers européens les éloignent toujours un peu plus. Récemment, l’Italie s’est dressée, une fois de plus, face à l’Union européenne dans un projet « gastronationaliste ». En effet, alors que la cuisine italienne a été reconnue comme meilleure cuisine mondiale dans le dernier classement Taste Atlas, le gouvernement de droite de Giorgia Meloni dénonce le projet que représente la mise au pas de tous les pays de l’Union européenne derrière une invention française : le Nutri-Score. Ce visuel, qui serait en cas de ratification du projet par le Parlement européen apposé sur tous les produits alimentaires mis en vente, classe de la lettre A à la lettre E les aliments en fonction des nutriments qu'ils présentent. Cette étiquette, imaginée et mise en place par la France, a pour but d’aider le consommateur à mieux se nourrir et de lutter contre la « malbouffe ».

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  • John Charmley et l’effarant bilan de Winston Churchill

    Brute impériale, raciste humaniste, boutefeu impertinent, affameur et bombardier de civils, phraseur creux et politicien incapable en temps de paix, américanophile pathétique, Winston Churchill est naturellement le modèle de cette époque eschatologique et de ses néocons russophobes (Churchill recommanda l’usage de la bombe atomique contre les russes à Truman). On laisse de côté cette fois Ralph Raico et on évoque cette fois le brillant historien John Charmley qui l’analysa d’un point de vue british traditionnel : Churchill anéantit l’empire, choisit le pire et la guerre, varia de Hitler (le moustachu puis Staline) et humilia l’Angleterre transformée en brillant troisième des USA. Autant dire que Charmley n’est pas bien vu en bas lieu. Il écrit en effet que l’Angleterre ruina deux fois l’Europe pour abattre une Allemagne qui finit par la dominer économiquement ! Nyall Ferguson a reconnu aussi les responsabilités britanniques dans la Première Guerre mondiale.

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  • L'effacement...

    Albert de mun buste bis

    Il y avait un lycée au nom de Thierry Maulnier à Nice depuis plusieurs décennies : il sera débaptisé à la rentrée prochaine, après une campagne de haine et surtout de bêtise de la part d’une élue d’extrême-gauche « verte » relayée obligeamment par quelques journalistes peu soucieux de s’intéresser vraiment à la personnalité visée et préférant se contenter de quelques fiches de police de la pensée ; mais c’est le président du conseil régional, M. Renaud Muselier, qui a porté le coup fatal, cédant à la pression de quelques uns et à la doxa dominante contemporaine. Ainsi, Maulnier disparaîtra tranquillement de la cartographie niçoise, et il est peu probable que son nom soit redonné à une rue ou une école de la République française…

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  • Archéologie : découverte d’une cité antique “exceptionnelle” à Sainte-Colombe-lès-Vienne (69)

    À Sainte-Colombe-lès-Vienne, une équipe de l’association Archeodunum a exhumé un faubourg entier de la Vienne romaine où se côtoient luxueuses demeures et vastes espaces publics très bien conservés.

    «Il s’agit sans doute de la fouille la plus exceptionnelle de l’époque romaine depuis 40 ou 50 ans. Nous avons une chance inouïe», s’enthousiasme Benjamin Clément, l’un des archéologues de l’association Archeodunum, qui a fait la surprenante découverte à Sainte-Colombe-lès-Vienne (Rhône).

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  • 25 mai 1720 : Marseille pestiférée, ville morte

    Michel Serres, Scène de la peste de 1720 à la Tourette (Marseille) © Wikipedia
    Michel Serres, Scène de la peste de 1720 à la Tourette (Marseille) © Wikipedia
    En Europe, contrairement à une idée répandue, la grande faucheuse "peste noire" ne s'est pas éteinte au Moyen-Âge : À l’aube des Lumières, le 25 mai 1720, la France fut assaillie par un ennemi surgi de son lointain passé : la puce. Par le biais de cet animal insignifiant, la peste a ravagé la ville de Marseille ainsi que toute la Provence, et cela, pendant deux longues années.

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