Max Schiavon, docteur en histoire et spécialiste de l’histoire militaire contemporaine, a dirigé la recherche du Service historique de la Défense.
Benito Mussolini est exécuté sommairement par des partisans fin avril 1945. Aurait-il pu mourir de sa belle mort vingt ans plus tard s’il n’avait pas entraîné son pays dans une alliance avec l’Allemagne, puis dans de désastreuses campagnes militaires qui lui ont finalement coûté le pouvoir et la vie ? Apporter une réponse n’est pas simple. Les historiens s’accordent sur le fait que jusqu’en 1936, apogée du régime, les réussites ont éclipsé les échecs, jusque-là mineurs. Qu’est-ce qui a poussé Mussolini à engager son pays dans toujours plus d’aventures guerrières après le succès de la conquête de l’Ethiopie ?