Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 447

  • Un héros français : Vercingétorix

    Nous sommes tous un peu mobilisés, après ces derniers événements douloureux. Que pouvons-nous faire ? Pas grand-chose, sinon notre devoir, à notre humble mesure. Voici pourquoi votre serviteur tentera, pour les mois à venir, de vous offrir de brèves notices biographiques sur des héros français, à lire et à faire lire, à partager avec vos amis et les membres de vos familles.

    Il ne s’agira en aucune manière d’une légende dorée. Ces héros ont leur face sombre et leur visage de lumière, en mille nuances de grisaille. Ce premier portrait le montrera.

    Lire la suite

  • Aux grandes heures de la propagande politique : quand le Magden David s’alliait à la Croix gammée

    Une histoire un peu oubliée aujourd’hui, même si les objets concernés furent alors courants car largement distribués.

    1932 marque “le fond du trou”, la pire période économique en Amérique (et non pas la fin de la dépression comme on le lit trop souvent !)

    Cette fameuse “grande dépression va se poursuivre et s’aggraver encore en 1933. On parle alors en Amérique de 20 millions de chômeurs. La moitié des banques du pays ont fait faillite…

    L’heure est à la relance de l’économie, et, politiquement, 1932 est l’année de la campagne de Roosevelt.

    Les réunions électorales se sont alors multipliées et tournent au prêche pour la « relance économique ».

    Lire la suite

  • À propos des révolutions

    boris-10.jpg

    [Ci-contre : Boris Koustodiev, Le Bolchevique, 1920]

    Les révolutions poursuivent de grands buts : l’affranchissement de l’homme de l’oppression et de l’esclavage. Ceux qui ont préparé la révolution étaient des hommes héroïques, capables de sacrifier leur vie à une idée. Mais une fois qu’elles ont triomphé, les révolutions détruisent la liberté, sans en laisser la moindre trace, elles s’en méfient plus qu’on ne s’en méfiait avant la révolution, et ses auteurs, une fois installés au pouvoir, deviennent féroces, cruels et se déshonorent en versant le sang humain.

    Lire la suite

  • Les Vikings, vérités et légendes (Jean Renaud)

    Jean Renaud, professeur émérite de langues, littérature et civilisation scandinaves, a dirigé le département d’études nordiques à l’université de Caen. Il a publié plusieurs manuels de langues scandinaves et une douzaine d’ouvrages sur les Vikings. Chez Perrin, dans la collection Vérités et légendes, à partir des meilleures sources archéologiques et historiques, il répond à trente questions afin d’en savoir véritablement plus sur ces Vikings à propos desquels différents mythes sont entretenus par la littérature, le cinéma ou la bande dessinée.

    Lire la suite

  • Les fondements du paganisme celtique et slave

    Celtes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des my-thes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous en-chanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée.

    Lire la suite

  • Marion Sigaut nous parle du Chevalier de la Barre, sa véritable histoire et les mensonges de Voltaire

    marion-sigaut-6.jpg

    Rediffusion d’une conférence de l’historienne Marion Sigaut démolissant les mensonges de Voltaire concernant le chevalier de la Barre.


    https://www.medias-presse.info/marion-sigaut-nous-parle-du-chevalier-de-la-barre-sa-veritable-histoire-et-les-mensonges-de-voltaire/116702/

  • SYMBOLES, DU MONDE PAÏEN AU MONDE CHRÉTIEN

    Depuis la nuit des temps, l'homme use de symboles : les dessins rupestres sont symboles religieux et non, comme on l'a cru longtemps, des fresques narratives. La symbolique évolue en fonction du degré de la civilisation : on peut distinguer quatre étapes qui se chevauchent et/ou coexistent.

    • 1) Le symbole matérialise un concept philosophique ou religieux inaccessible autrement au commun des mortels. En général, le symbole est inclus dans une narration, mythe, conte, légende, épopée…

    • 2) Le symbole représente une chose concrète ou abstraite et se substitue à elle par souci de poésie (neige et vieillesse), par pudeur ou tabou (avoir la puce à l'oreille), par similitude de forme (ventre et grotte), par recouvrement de caractère (rat et avarice)…

    • 3) Le symbole masque une vérité que l'on ne veut pas ou que l'on ne peut pas exprimer en clair : ésotérisme (alchimie), sociétés secrètes ou sectes (franc-maçonnerie), politique, psychanalyse…

    • 4) Le symbole permet les jeux de mot, sur les armes (Hugues Capet, abbé de Senlis, élu roi, pris pour écu un semis de lys  — cent lis —  sur champ d'azur  — le fleuve —) ; les rébus, le pictionary (contraction de picture et dictionary).

    La deuxième série permet d'obtenir quelques renseignements sur les mœurs, la troisième est inexploitable sauf par les personnes concernées directement, la quatrième catégorie, un temps utilisée pour favoriser l'éveil des enfants à leur langue maternelle, a été abandonnée par suite de trop nombreuses confusions de sens et d'orthographe.

    Lire la suite

  • La révolution messianique de 1789

    Lors de son passage sur Paris Première, le 18 décembre 2019, Alain Finkielkraut n’a pas hésité à affirmer que « la Révolution française réalisait les espérances messianiques inscrites dans la Bible ».

    Ces propos peuvent étonner certains. Il est juste d’affirmer que les juifs ont joué un rôle majeur dans la révolution bolchevique de 1917 en Russie. On comptait près de 80 % de révolutionnaires issus de cette communauté. En revanche, nous ne trouvons pas de juifs aux premières loges, si l’on peut dire, lors des événements de 1789. Ce sont de « bons » goyim issus, pour l’essentiel, de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie.

    Cependant, ces « élites » patronnées par les philosophes (Voltaire, d’Alembert, …) se caractérisaient par un esprit imprégné d’éléments mêlant des principes maçonniques et noachites d’essence judaïsante, mâtinés pour certains de protestantisme. N’oublions pas non plus l’influence d’une sorte de super loge, « les Frères asiatiques », mélangeant judaïsme talmudique, christianisme abâtardi et espérance messianique née de l’influence du messianiste Jacob Frank (1726-1791), puis mis en œuvre par son petit cousin Junius Frey (1753-1794), de son vrai nom Moses Dobruska.

    Lire la suite