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culture et histoire - Page 460

  • Comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Âge : « Aristote au Mont-Saint-Michel »

     
    #ColloqueILIADE : Comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Âge : « Aristote au Mont-Saint-Michel »

    Intervention de Fabien Niezgoda, contributeur de la revue Eléments et auteur de Le sens de l'écologie politique : Une vision par-delà droite et gauche, lors du colloque « Européens : transmettre ou disparaître » le 18 mars 2017 à Paris.

    Il est assez peu courant que des controverses sur la transmission de manuscrits médiévaux dans les abbayes bénédictines ou sur le parcours de lettrés byzantins aboutissent, sous les yeux du grand public, à des tribunes polémiques ou à des pétitions rageuses. C’est pourtant ce qui s’est passé, au printemps 2008, après la publication d’Aristote au Mont-Saint-Michel.

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  • CANCEL DE CULTURE OU CULTURE DU CANCEL ?

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    Tout d’abord, un peu de vocabulaire, avec ce qu’il faut de refus des anglicismes imbéciles. Il n’y a pas plus français que le verbe canceller, qui a cédé la place à son synonyme annuler. De même que le mot anglais cancellation, qui veut dire « oblitération apposée sur un timbre-poste », existe tel quel en français, au sens de annulation. Mais il n’y a aucun raison de traduire cancel par cancellation, ou par cancellement, puisque le mot cancel est du pur français lui aussi.

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  • Fêtes celtiques

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    ♦ Recension : Françoise Le Roux & Christian J. Guyon Varc'h, Les fêtes celtiques, éd. Ouest-France-Université, 1995, 215 p.

    De l'immense corpus que ces deux grands savants ont ac­cumulé au long de leur existence et dont nous pouvons es­pérer qu'un jour il sera réuni in extenso en une seule collection, cet ouvrage, qui n'est sans doute pas le plus volumi­neux en apparence, nous paraît le plus éblouissant, irradiant d'une lumière qui sera pour beaucoup une révélation, plon­geant ses racines, non seulement dans l'antiquité la plus profonde et crépusculaire des anciens Irlandais et des an­ciens Celtes, mais par-delà notre propre monde, dans cet au-delà dont nos ancêtres n'ont jamais été séparés.

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  • Livre : « La guerre romaine », de Yann Le Bohec

     
    « La guerre romaine », de Yann Le Bohec

    mxaHW90HV6DgqaST-nj4efJVz8pq4kcOEiPY62PGwxPELt26IQVCoUbaPAOJeviOHIj9yhQGoSMl9_8gOelstlO4kYQPFMtxCU4rEdA3XPf76FbjTCpli2oND1Os=s0-dLe constat de l’auteur est sans appel : l’armée romaine a été l’armée la plus efficace de l’Antiquité. Voire peut-être même de l’histoire.

    Avec cette synthèse claire et détaillée venant couronner quarante années de recherches, Yann Le Bohec, l’un des plus grands spécialistes de la Rome antique et de son armée, nous livre un travail précieux dont l’intérêt est loin de n’être que strictement historique. L’histoire est enseignements et lorsque l’on voit le piteux état de nos forces armées aujourd’hui, on se dit que l’Etat-major serait fort avisé d’aller prendre quelques leçons chez les anciens… En cinq chapitres couvrant tous les aspects de la guerre romaine, Yann Le Bohec explore l’armée comme institution, sa stratégie, sa tactique, son environnement et surtout la manière dont les Romains vivaient et percevaient la guerre. Leur psychologie, basée tant sur la religion que sur le droit, est en effet un élément fondamental pour comprendre comment ils sont arrivés à une telle excellence dans l’art de guerroyer.

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  • Les fondements du paganisme celtique et slave

    Celtes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des mythes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous enchanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée.

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  • Le pacte des diables – Histoire de l’alliance entre Staline et Hitler (1939-1941)

    Le livre que Roger Moorhouse, historien britannique spécialisé dans la Seconde Guerre mondiale, a écrit au sujet de l’alliance entre Staline et Hitler, vient d’être traduit en français et publié chez Buchet-Chastel.

    C’est un fait trop souvent occulté : le 23 août 1939, Staline leva son verre à la santé de Hitler. Même si les deux dictateurs ne devaient jamais se rencontrer, l’accord forgé ce jour-là allait changer le monde.

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  • Quand les Celtes mesuraient le temps

    Le calendrier celtique remonte à des époques extrêmement éloignées. Il était transmis de bouche à oreille. Les Druides furent les gardiens jaloux du calcul traditionnel des jours, des mois, des années et de l'évolution des saisons.

    De la façon dont les Celtes subdivisaient l'année et les saisons, il ne nous reste plus que de rares indications, souvent peu objectives, qui nous viennent d'auteurs latins comme César ou Pline. Mais nous disposons aussi de quelques témoignages directs, très intéressants. Beaucoup d'encre a coulé après la découverte de fragments de calendriers gallo-romains en 1807 près du lac d'Antre, dans le Jura français et, en 1897, à Coligny, dans l'Ain.

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  • Doctrine Sociale de l’Egilse (2) Une brève histoire des catholiques sociaux

    (La leçon de catéchisme. Jules-Alexis Muenier, 1890)

    Comme nous avons pu l’exprimer lors d’un précédent article, la DSE puise son eau à la source de l’évangile et se place au service de l’avènement du Royaume de Dieu. Cependant, ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que l’action sociale catholique et le projet social catholique commencent à se penser comme tels et à agir en tant que tels. Les actions des siècles passés avaient eu pour but d’imprimer la marque de l’évangile dans les lois de la Cité, mais aucune doctrine sociale cohérente n’avait été tirée de cette démarche pourtant déjà en accord avec ce que nous appelons aujourd’hui la DSE.

     L’acte de naissance officiel de cette DSE pensée et voulue comme telle est le 15 mai 1891, date de publication de l’encyclique Rerum Novarum par le pape Léon XIII (1810-1903) .

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