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culture et histoire - Page 461

  • Interprétation de l'ascèse guerrière 2/2

    Les visages de la vérité

    Platon parlait justement d'une theia dunamis, puissance ou efficience divine, pour expliquer que les poètes saisissent souvent le vrai sans le savoir. On conviendra que ce qui s'applique aux poètes, qui sont d'une certaine manière des êtres privilégiés, doit a fortiori s'appliquer aux autres hommes, qu'ils soient historiens ou écrivains. Mais ce que nous disons montre aussi que la Vérité est impersonnelle, autonome, indépendante des hommes. D'ordre sacré et divin, elle est vraiment la seule chose qui importe à travers l'impermanence des vicissitudes humaines et cosmiques. Face à la Vérité, les hommes sont actifs ou passifs ; actifs quand ils l'intègrent et, l'exprimant, savent ce qu'ils disent ; passifs quand ils l'accueillent sans l'intégrer et l'expriment sans, justement, savoir ce qu'ils disent, se limitant au sens le plus superficiel et se laissant tromper par lui.

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  • Interprétation de l'ascèse guerrière 1/2

    Un vieux texte aryen, la Bhagavad Gîtâ, dit que celui qui voit l'inaction dans l'action et l'action dans l'inaction possède vraiment la sagesse qui rédime les faiblesses du monde et élève à ce degré de supériorité où se dissolvent tous les déséquilibres de la vaine agitation humaine, où se composent les oppositions inhérentes à l'existence. Il sera donc opportun de proposer à l'attention des lecteurs qui veulent bien nous suivre, le mode sous lequel il faut comprendre l'action au sens purement traditionnel, en détruisant les préjugés et les conventions, dans le domaine des idées comme dans celui du dentale et plus précisément encore européenne.

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  • Les légistes : constructeurs de souveraineté

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    Une récente bourde ministérielle fournit l’occasion de remonter le temps et de rendre aux légistes, serviteurs de la souveraineté capétienne, l’hommage qui leur est dû.

    bavardages parlementaires. Le 11 mars dernier dans l"hémicycle, un obscur député, dont la langue a fourché, a évoqué « les légistes », au lieu de dire « le législateur ». Cela lui a valu les foudres du ministre de la Justice, Dupond-Moretti, qui lui répondit vertement : « Les légistes n’ont rien a voir avec notre histoire. Les légistes, c’est ceux gui pratiquent des autopsies. Vous avez peut-être un gout pour le morbide, mais c’est pas le mot juste ».

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  • Histoire de l’Egypte, des origines à nos jours (Bernard Lugan)

    Bernard Lugan, africaniste de renom, auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages consacrés à l’Afrique, revient dans les librairies avec son Histoire de l’Egypte éditée aux éditions du Rocher.

    Géographiquement, historiquement, humainement et culturellement, l’Egypte est triple car elle associe le Nil, le delta et le désert. Rythmant la vie des hommes à travers sa crue, sur laquelle était fondé le calendrier de l’ancienne Egypte, le Nil constitue la colonne vertébrale du pays autour de laquelle la population s’est concentrée. Au nord, vers la Méditerranée, le delta – aujourd’hui la grande zone agricole du pays – était, à l’époque dynastique, un monde hostile, marécageux et infesté de crocodiles. Quant aux déserts, ils étaient le domaine de Seth, le dieu mauvais. De celui de l’est surgissaient les nuages de sauterelles et de celui de l’ouest, les invasions des nomades sahariens.

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  • La vision romaine du sacré 4/4

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    IV — Le culte romain de la terre et du sang

    En rapport avec les différents écrits parus sur cette page au sujet de l’antique vision romaine du sacré, nous voulons parler aujourd’hui du sens qu’avait chez les Romains, en relation avec la spiritualité propre aux civilisations indo-européennes en général, la religion du sang et de la terre.

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  • La vision romaine du sacré 3/4

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    Quant aux affinités avec les “sauvages”, ceux-ci, traditionnellement, ne doivent pas du tout être considérés comme les “primitifs”, les stades préculturels et “infantiles” de l’humanité, mais comme des fragments ultimes et dégénérescents, en voie d’extinction définitive, de races et de civilisations très anciennes, dont on a perdu aujourd’hui jusqu’au nom. Et puisque, pour le Romain comme pour nous, ce qui se trouve aux origines ce n’est pas l’inférieur, mais le supérieur, le plus proche de la spiritualité absolue, le fait que certaines traditions ne survivent chez les sauvages que sous des formes matérialisées, bestiales et dégénérescentes ne doit pas nous empêcher de reconnaître le sens et la dignité qui leur sont propres, dès lors qu’on les a reportées aux origines. La “magie” des sauvages est même, dans une large mesure, le dernier écho déformé d’un cycle primordial de civilisation virile et solaire, faite de clarté et de force. de relations directes avec le divin et de gestes de puissance, et non pas de prières et de sentiments.

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  • Pas de politique sans identité !

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    Les peuples européens, confrontés depuis cinquante ans à l’arrivée massive de populations exogènes, sont aujourd’hui sommés de renoncer à leur identité ethnique et culturelle. Henri Levavasseur nous invite à reprendre collectivement conscience de « ce que nous sommes », afin de refonder la cité sur le socle de l’identité.

    C’est sans doute l’ouvrage le plus indispensable du moment que publie aux éditions de la Nouvelle Librairie l’Institut Iliade, sous la plume d’Henri Levavasseur. L’auteur « remet les pendules à l’heure et l’église au milieu du village », ainsi que le souligne Jean-Yves Le Gallou dans son avant-propos. De quoi s’agit-il ? De rappeler que l’identité des peuples est une réalité qui se fonde sur un double héritage ethnique et culturel. Cette identité est dès lors vivante, se renouvelant sans cesse et s’incarnant dans une éthique, à travers l’expression intemporelle d’une manière d’être spécifique.

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  • “COMME LE TEMPS PASSE”, LE ROMAN MYTHOLOGIQUE DE ROBERT BRASILLACH

    René et Florence, les personnages principaux du roman, sont deux jeunes gens qui s’aiment. Aimer, pour eux, cela veut dire se tenir la main, se promener au bord de la mer et cela veut dire, aussi, contempler des îles lointaines, ces fatamorgana toutes miroitantes de souvenirs. Par leurs yeux nimbés de réminiscence, nous entrons presque à notre insu dans le royaume émerveillé de leur enfance qui est un peu la nôtre.

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